octobre 2020 - Page 10 sur 43 - Journal du niger

La Zambie ouvre son ambassade à Rabat

L’Ambassade de la République de Zambie au Maroc a été inaugurée lors d’une cérémonie organisée samedi à Rabat.La cérémonie d’ouverture de cette ambassade a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue zambien, M. Joseph Malanji.

Intervenant lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Bourita à l’issue de cette cérémonie, le chef de la diplomatie zambienne a indiqué que l’ouverture d’une mission diplomatique résidente au Maroc se veut de « créer une base concrète pour soutenir nos relations bilatérales ».

Le ministre zambien des Affaires étrangères a en outre relevé que sa visite au Maroc vise à « promouvoir les excellentes relations » qui lient les deux pays.

Selon lui, « l’état de ces relations a été illustré à travers l’échange de visites à tous les nouveaux mais également à travers l’ouverture de la représentation diplomatique du Maroc à Lusaka ».

Revenant sur le cheminement des relations bilatérales, M. Malanji n’a pas manqué de souligner que les liens « étroits » entre les deux pays ont été dynamisés par la visite d’Etat du Roi Mohammed VI en Zambie en février 2017, laquelle a été marquée par des discussions « fructueuses ».

« Au cours de cette visite, près de 19 accords ont été signés dans divers domaines de coopération, y compris les consultations diplomatiques, l’économie, les sciences, la technologie, l’éducation, les mines, les finances et le tourisme », a-t-il dit, se félicitant du « soutien constant du Maroc au développement de la Zambie » à travers la formation des étudiants et l’octroi de bourses d’études.

« Les domaines de coopération sont si nombreux qu’il est difficile de les énumérer un à un », s’est-il félicité, réaffirmant l’engagement continu de son pays à la faveur des relations bilatérales et de la coopération avec le Royaume pour le bien mutuel des deux peuples.

M. Malanji a en outre relevé que la représentation diplomatique de son pays à Rabat sera renforcée incessamment avec l’inauguration, le 27 octobre prochain, d’une représentation consulaire à Laâyoune.

Pour sa part, M. Bourita a indiqué que l’ouverture de l’ambassade de la République de Zambie à Rabat fait suite à l’ouverture de l’ambassade du Maroc à Lusaka en 2018.

« Il s’agit d’un important moment pour les relations bilatérales, lesquelles ont connu un changement radical à la faveur de la nouvelle dynamique insufflée par la visite du Roi Mohammed VI à la Zambie », a-t-il fait savoir.

Le ministre marocain a également mis en exergue la « forte coopération diplomatique » entre les deux pays, rappelant, à cet égard, que la Zambie a toujours soutenu la position du Maroc concernant la question du Sahara marocain aussi bien au niveau de l’Union africaine que de l’ONU.

« La solidarité est la principale caractéristique » des relations entre les deux pays, a fait savoir M. Bourita.

Cette solidarité, a-t-il expliqué, a été exprimée à travers l’envoi, sur hautes instructions royales, d’aides à la République de Zambie dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, notant que « la Zambie est l’un des 22 pays qui ont bénéficié de cette sollicitude royale en cette conjoncture difficile ».

Présidentielle guinéenne : l’UFDG conteste la victoire de Condé

La principale formation de l’opposition compte déposer un recours devant la Cour constitutionnelle pour s’opposer à la victoire annoncée du président sortant, Alpha Condé.L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo engage la bataille juridique contre ce qu’elle qualifie de « forfaiture ».

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a déclaré, ce samedi, Alpha Condé vainqueur de la présidentielle du 18 octobre dernier avec 59,41% des suffrages valablement exprimés.

Pour invalider les résultats provisoires, l’état-major de l’UFDG prévoit d’étayer son recours devant la Cour constitutionnelle par « les procès-verbaux qui (lui) ont été donnés dans les bureaux de vote et qui confirment qu’Alpha Condé a été défait par les Guinéens et que Cellou Dalein a été élu avec plus de 53% ».

De son côté, Ousmane Gaoual Diallo, le directeur de la Communication de l’UFDG, a déclaré que « si la Cour constitutionnelle balaie d’un revers de main ces preuves, le combat se poursuivra dans les rues jusqu’à ce que la victoire octroyée par le peuple de Guinée à Cellou Dalein soit effective ».

En fait, M. Diallo, qui est aussi le conseiller politique de l’ex-Premier ministre, ne jette pas l’éponge : « Nous ne sommes pas prêts de nous arrêter. Il va de soi pour nous qu’Alpha Condé est un ancien président qui a tenté un putsch constitutionnel et a échoué ».

Médias: création du Cénacle des journalistes seniors de Côte d’Ivoire

Le Cénacle des journalistes seniors de Côte d’Ivoire, une organisation apolitique regroupant des vétérans de la presse ivoirienne, a été portée sur les fonts-baptismaux samedi à Abidjan lors d’une assemblée générale constitutive qui a été sanctionnée par l’élection de son président, Lucien Houedanou.Cette association dont la création a été inspirée par Auguste Miremont,  l’ancien ministre ivoirien de la communication, ambitionne non seulement de devenir une force de proposition dans le pays, mais aussi d’œuvrer à la réhabilitation du métier de journaliste.

« L’objectif c’est de mener des activités sociales et culturelles. Il faut valoriser aussi les compétences et les expertises car nous aurons à faire beaucoup de choses, notamment, des ateliers, des conférences, des formations. Il faut montrer aux jeunes que le métier de journaliste est noble», a expliqué M. Houedanou, qui été élu président de cette association à l’unanimité des membres présents.

 « C’est une organisation non partisane, apolitique et non confessionnelle. Nous avons la conviction que nous pouvons apporter une certaine contribution à l’amélioration de l’image du journaliste. Nous pouvons être également une force de proposition », a ajouté M. Houedanou.

Poursuivant, il a indiqué que les actions du Cénacle se feront en complémentarité avec celles des nouvelles générations de journalistes.

 De son côté, l’ex-ministre Auguste Miremont qui a été élu président du Haut conseil de cette organisation, a dit vouloir œuvrer avec ses confrères pour être une force de proposition dans le pays. « Nous avons pris l’engagement d’être ensemble pour toujours. Nous allons faire en sorte que le cénacle vive et soit une voix qui porte », a promis M. Miremont.

Par ailleurs, il a appelé ses confrères à « ne pas prendre parti pour qui que ce soit dans le débat politique ». 

Le Cénacle des journalistes seniors de Côte d’Ivoire est une organisation apolitique qui compte en son sein plusieurs anciens journalistes ivoiriens de renom. Il s’agit notamment d’Auguste Miremont, journaliste et ancien ministre, Ladji Sidibé (ancien de Fraternité Matin), Georges Taï Benson ( RTI), Youssouf Sylla (ancien de Fraternité Matin), Diomandé Mitouba (Radio), Eugène Dié Kacou  (Télévision), Ibrahim Koné (Radio), Jean-Baptiste Akrou (ancien de Fraternité Matin) et  Samba Koné, journaliste et président de l’Autorité nationale de la presse ( ANP).

Lucien Houédanou, le nouveau président du Cénacle exerce  le métier de journaliste depuis 1984. Il a travaillé dans plusieurs médias ivoiriens dont «Ivoire Dimanche» en 1986. Il a également travaillé dans des institutions internationales dont l’Union européenne où il a exercé pendant seize ans.

La Guinée se dirige vers « un contentieux électoral » (analyste)

En Guinée, la Ceni a publié ce samedi les résultats provisoires de la présidentielle du 18 octobre dernier. Mais le bras de fer entre le président Alpha Condé et l’opposant Cellou Dalein Diallo conduit inexorablementà « un contentieux électoral » selon Kabinet Fofana de l’Association guinéenne des Sciences politiques.Les résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) seront-ilsacceptés par les principaux candidats ?

Le risque de voir l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo rejeter les résultats en cas de victoire d’Alpha Condé ne souffre d’aucune ambiguïté.  Maintenant, on ne sait pas si les dix autres opposants vont aussi les contester. Si Cellou obtient le soutien d’autres candidats, cela pourrait lui apporter une caution morale. Toutefois, si ces derniers ne partent pas dans le même sens, ce serait un point négatif pour lui. 

Le Rassemblement pour la Renaissance et de Développement (RRD) avait sorti un communiqué pour fustiger l’attitude de Cellou qui s’est autoproclamévainqueur de la présidentielle avant que la Ceni n’annonce les résultats. Ousmane Doré, le candidat du Mouvement National pour le Développement (MND), a fait de même. De ce fait, il y aura une bataille entre Cellou et Condé pour essayer d’avoir des soutiens.

 Une crise post-électorale ne risque-t-elle pas de survenir ?

On est y déjà. Cellou Dalein Diallo ne reconnaît pas les résultats de la Ceni. Ses militants sont dans la rue. C’était prévisible ! On a vu ce qui s’est passé lors des élections antérieures (2010, 2013 et 2015). Depuis 2019, il y a des troubles liés à la contestation de la candidature de Condé et au changement de Constitution.

 Quel sens peut-on donner à la déclaration de victoire de Cellou ?

Elle a pris de court l’opinion publique. On ne s’attendait pas à ce qu’il se déclare vainqueur de la présidentielle 24 heures seulement après la tenue du scrutin. C’est une façon pour lui de mettre la pression sur la Ceni. Partant de là, on s’achemine tout droit vers un contentieux électoral.

Cellou Dalein Diallo a fait comme Alpha Condé en 2010. Mais le contexte n’est pas le même. Aujourd’hui, à l’aune des discours officiels de la Mission d’observation de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest), de l’Union Africaine (UA) et de la société civile, le leader de l’UFDG peut se mettre à dos tous les principiés. 

Comment analysez-vous la stratégie de communication de Condé ?

Il se fait remarquer, notamment sur sa page Facebook, avec des messages de paix et de réconciliation. Cela se comprend. Puisque la situation est délétère, il essaye de faire profil bas. C’est un président sortant. Par conséquent, il laisse son parti, le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), gérer la communication politique. Après tout, ça reste une opposition entre deux partis. C’est intelligent de sa part. Dans le passé, il lui a longtemps été reproché de se substituer au RPG. Maintenant est-ce qu’Alpha Condé va continuer à observer ce silence ? Je n’en suis pas si sûr. Parce qu’il n’est pas vraiment ce personnage qui accepterait de rester en marge des discussions.

Présidentielle guinéenne : Condé vainqueur avec 59,41% des suffrages (Ceni)

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a donné, à déclaré ce samedi, le président sortant Alpha Condé vainqueur du scrutin avec 59,41% des suffrages valablement exprimés contre 33,5% pour le candidat de l’UFDG Cellou Dalein Diallo.Alpha Condé 82 ans, va rempiler pour un troisième de 6 ans selon les résultats globaux du scrutin présidentiel du 18 octobre dernier donnés ce samedi par la Ceni. L’organe en charge des élections en Guinée donne vainqueur le président sortant crédité de 59,41% des voix.

Son principal challenger et leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée ( UFDG), Cellou Dalein Diallo, arrive deuxième avec 33,5% des voix, selon la Ceni.

Le leader de l’UFDG s’était autoproclamé vainqueur du scrutin avant la publication officielle des résultats. Il avait de même dénoncé, le 20 octobre dernier, « une fraude à grande échelle » qui le priverait de sa victoire.

Divers sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur la solidarité nationale, la promotion du « made in Morocco », la réforme des établissements publics et la possibilité d’un reconfinement partiel.+La nouvelle tribune+ écrit que la nouvelle contribution de solidarité nationale s’impose comme une obligation morale pour ceux de nos concitoyens qui figurent dans la tranche des 10.000 dirhams (1 euro = 10,8 DH) de revenus nets mensuels, notant qu’en ces moments, la solidarité nationale est impérative et implique la participation de chacun, selon ses moyens.

Ce ne serait pas faire de la surenchère de penser que cette contribution adressée aux personnes physiques aurait dû être plus élevée pour ceux qui disposent de revenus supérieurs à cette tranche minimale car, en ces moments cruciaux, « un impôt sur la fortune » ne serait nullement déplacé…, poursuit l’hebdomadaire.

Mais, pour le moins, tous les concernés devront participer avec la conviction que ce nouvel effort qui leur est demandé profitera à la collectivité nationale, insiste-t-il, notant que le meilleur patriotisme n’est pas seulement celui qui marque l’attachement à la patrie et aux valeurs fondamentales de notre société, mais aussi celui qui touche au portefeuille.

Sur un autre registre, la Vie éco souligne que le « made in Morocco » peut faire gagner à l’économie plus de 80 milliards de DH par an, se référant aux estimations faites par le ministre de l’industrie du volume que représente les produits importés et qui peuvent être fabriqués localement.

Pour être reconnu comme un bel puissant, ici comme ailleurs, ce « made in Morocco » a besoin d’être adossé à de la valeur ajoutée consistante qui ne peut être réalisée qu’à travers de la recherche et développement, de la technologie, de la science et de l’innovation, explique le journal, rappelant que si, aujourd’hui, des industriels marocains dans les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique ou de l’électronique sont labellisés à l’international, c’est par ce qu’ils sont inclus dans les chaînes de valeurs mondiales.

Aucune stratégie marketing et de communication aussi massive et aussi intensive soit-elle ne peut à elle seule convaincre le consommateur marocain d’acheter le produit local juste par esprit de solidarité et de nationalisme économique, prévient-il, relevant que des produits de qualité, durables, répondant aux désirs du consommateur, adaptés à ses besoins du moment et respectant la contrainte économique majeure qu’est le prix ne peuvent que s’imposer naturellement.

Pour sa part +Challenge+ constate que la réforme des établissements publics est une nécessité impérieuse, qui comporte un volet qui réclame du courage politique, faisant savoir que 70 établissements doivent être liquidés.

Le Maroc n’a pas réussi à liquider des entreprises qui ont cessé toute activité depuis 25 ans, rappelle la publication, expliquant cet état de fait par la lenteur des processus judiciaire et administratif.

« Mais au-delà, cela a un coût social qu’il faut supporter car ajouter des chômeurs en ce moment, est risqué politiquement. Et pourtant, il faut le faire mais proprement et rapidement, si possible en évitant les tribunaux », conclut-il.

Au volet sanitaire, +Assabah+ fait remarquer que l’augmentation du nombre de cas positifs, passé de 2.800 à 3.577 puis à 4.115 par jour en moins d’une semaine, a interpellé le gouvernement qui envisage l’option d’un confinement partiel. Cette hypothèse est appuyée par l’augmentation du nombre de décès, passé de 38 à 53 décès quotidiens. De même, le taux d’admission en réanimation a atteint 26% à l’échelle nationale et 60% à Casablanca.

Selon le quotidien, le comité scientifique relevant du ministère de la Santé tient des réunions afin de prendre des mesures appropriées pour freiner la propagation du virus dans certaines régions, surtout Casablanca.

Dans ce cadre, le quotidien cite le communiqué de la wilaya de la région de Casablanca-Settat qui a appelé « les usagers de la route qui ne disposent pas d’autorisation exceptionnelle d’accès à la métropole à emprunter l’autoroute externe de contournement s’ils transitent par la ville vers d’autres destinations ».

Le communiqué de la wilaya de Casablanca, ajoute le quotidien, met également en garde contre « le non-respect de cette décision passible des sanctions prévues par le décret relatif à l’état d’urgence sanitaire ».

Politique et faits de sociétés au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue samedi à APA traite d’une diversité de sujets, dominés par la politique et les faits de société« Tournée nationale, structuration de son mouvement, Khalifa Sall retrouve la voix » titre Walf Quotidien. L’ex maire de Dakar de justifier son mutisme : « je ne peux pas rester silencieux pendant 40 mois et revenir parler du prix du riz qui a baissé ou de l’électricité. Khalifa Sall semble sortir de son silence et dope ses jeunes ajoute le journal : « Que ceux qui savent parler ; que ceux qui savent écrire le fassent »

Le journal L’AS donne la parole à Souty Touré, qu’il décrit comme le « père de l’Acte 2 de la Décentralisation ». Dans cet entretien, Souty Toure passe en revue toutes les questions allant de la « l’Acte 3 de Décentralisation, le foncier et la fiscalité dans les collectivités territoriales ». 

Le journal Le Quotidien évoque la bataille de succession qui mine le Parti socialistes en ouvrant ses colonnes à Gorgui Ciss, chargé des Relations internationales au PS. Le responsable socialiste affirme sans détours que « Serigne Mbaye Thiam n’est pas le meilleur candidat ». Mieux, Gorgui Ciss ajoute que les « textes du parti n’ont jamais parlé de délai pour l’intérim ». Dans cette bataille de succession, Gorgui Ciss est « sans masque »:« nous sommes avec Aminata Mbengue Ndiaye » soutient-il dans le journal.

Sud Quotidien fait le bilan des inondations un mois après et barre à sa une que le « (plan) Orsec patauge dans les eaux ». Citant les localités de Keur Massar, Saint Louis, Ziguinchor et Diourbel, le journal indique « plusieurs maisons sont toujours englouties par les eaux.

Libération fait un focus sur le phénomène de l’émigration clandestine et renseigne que «  234 candidats [ont été] interceptés en l’espace 72h ». Le canard parle même d’un « drame » en informant que « l’une des pirogues a pris feu à Mbour avec 51 rescapés mais le nombre de morts reste mystère ».

L’Observateur donne plus de détails sur ce qui pourrait être un drame et renseigne que « l’embarcation avait à bord environ 200 personnes, dont 20 mineurs ». Le journal fait état seulement de 59 rescapés.

Dans la même lancée, EnQuête annonce l’arrestation d’un « trio de convoyeurs » en informant qu’un « ancien émigré est le cerveau de la bande ». Le journal ajoute que le trio de (convoyeurs) avait prévu de faire voyager « 200 candidats à bord d’une pirogue le jour du Maouloud ».

Le journal Le Soleil annonce une « reprise progressive du culte à partir du 1er novembre » après une décision rendue publique vendredi par Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’archevêque de Dakar. « Après plusieurs mois de suspension à cause de la pandémie de Covid-19, l’Eglise catholique du Sénégal annonce la reprise du culte… » rapporte le même journal.

Vox Populi s’arrête sur les tensions postélectorales en Guinée et indique que le « sang coule ». Pendant ce temps,  c’est la guerre des chiffres sur le nombre de morts  entre pouvoir et opposition. Le camp de Cellou Dalein Diallo dénombre 27 morts, tandis que le pouvoir annonce 14 décès. « L’ONU et les États-Unis condamnent les violences, la CPI (Cour Pénale Internationale) menace » ajoute le journal

En sport, Stades titre sur le Clasico à 14h entre Barcelone et le Real Madrid au Camp Nou. Le journal parle d’un choc sous « haute tension ».

L’UNESCO annonce la création d’une application mobile des alliances interethniques de Côte d’Ivoire

L’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a annoncé vendredi à Abidjan qu’elle en train de développer une application mobile des alliances interethniques de Côte d’Ivoire, une initiative qui vise à promouvoir ce mécanisme culturel de «non-agression» entre des peuples.« Nous sommes en train de développer une application mobile des alliances interethniques de Côte d’Ivoire pour sensibiliser les jeunes à la prévention et à la gestion des conflits.  Nous voulons rappeler l’importance des alliances  interethniques dans ce contexte électoral», a expliqué dans une conférence de presse,  Anne Lemaistre, la représentante du bureau de l’UNESCO à Abidjan. 

Cette application mobile des alliances interethniques permettra d’attirer les jeunes vers la connaissance de ce mécanisme culturel. Auparavant,  elle a rappelé les résultats du projet dénommé « Renforcement de la participation des jeunes, des femmes et des communautés à la consolidation de la paix  en Côte d’Ivoire », une initiative mise en oeuvre par son institution dans huit localités ivoiriennes, notamment à Aboisso, Yamoussoukro, Katiola, Dabou, Sikensi et Divo. 

A ce sujet, elle a entre autres, souligné que des caravanes de sensibilisation ont été menées dans ses huit localités  et 340 jeunes relais communautaires pour la paix ont été formés en culture de la paix basée sur les alliances interethniques. 

L’UNESCO, a réaffirmé Mme Lemaistre, s’est engagée à valoriser, à promouvoir et à permettre aux jeunes de s’approprier les alliances interethniques comme outil de prévention et de résolution des conflits. 

« Partout où nous sommes passés, les populations ont reconnu l’importance des alliances dans la société. Nous avons constaté qu’il existait un code de déontologie entre peuples alliés», a révélé à son tour, Pr Fernand Sékongo, un expert de l’UNESCO. 

Selon lui, l’alliance interethnique est une « réalité sociologique importante». Les alliances interethniques sont des pactes de non-agression, de solidarité et d’assistance mutuelle tissés entre deux ou plusieurs peuples en vue de la pacification des relations entre elles  pour une meilleure cohabitation.

Présidentielle ivoirienne: le CNDH annonce le déploiement de 1500 observateurs

Le Conseil national des droits de l’homme ( CNDH), une autorité administrative indépendante qui a pour mission de promouvoir, protéger et défendre les droits de l’homme en Côte d’Ivoire, a annoncé vendredi à Abidjan, qu’il déploiera pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, 1500 observateurs répartis dans 7500 lieux de vote pour un taux de couverture de 70% du territoire national.« Le CNDH déploiera 1500 observateurs dans 7500 lieux de vote avec un taux de couverture de 70% du territoire national. Les observateurs du CNDH observeront le respect des droits de l’homme avant, pendant et après le scrutin présidentiel du 31 octobre au 1er novembre 2020», a indiqué dans une conférence de presse,  Namizata Sangaré, la présidente du CNDH. 

Poursuivant, elle a souligné que cette mission de son institution a pour objectif de contribuer à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, Mme Sangaré, a fait savoir que cette mission vise entre autres, à observer  le respect des droits de l’homme, documenter les entraves aux droits électoraux et recenser tous les cas de violations des droits de l’homme pendant et après ce scrutin présidentiel.

 « Nous avons choisi de faire un déploiement de proximité. Le plan de déploiement prend en compte les 31 régions et les deux districts», a-t-elle ajouté. Répondant dans la foulée à la question d’un journaliste sur les violences préélectorales en Côte d’Ivoire, elle a souhaité l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ces faits. 

« Nous trouvons cela déplorable et nous sommes d’accord qu’une enquête soit ouverte », a-t-elle soutenu. Le scrutin présidentiel ivoirien est constitutionnellement prévu le 31 octobre prochain avec quatre candidats en lice, notamment, Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. Les deux derniers candidats cités, issus tous les deux de l’opposition,  ont appelé au boycott de cette élection.

Ligue des champions d’Afrique : Al-Ahly d’Egypte bat le Wydad de Casablanca (3-1) et se qualifie pour la finale

Par Mohamed Fayed —
Le club égyptien d’Al-Ahly a battu son hôte le Wydad de Casablanca (WAC) sur le score de 3 à 1 en match-retour comptant pour les demi-finales de la Ligue des champions d’Afrique de football, disputé vendredi au Caire.A l’aller à Casablanca, les Egyptien l’ont emporté sur le score de 2 à 0.

Durant la première période, les Égyptiens ont clairement dominé le jeu traduisant leur supériorité, et organisant leurs lignes en parfaite harmonie et sans failles, tandis que le Wydad se contentait de tentatives individuelles qui ne constituaient pas une menace majeure pour son adversaire.

Ainsi, les Égyptiens ont pris l’avantage dès la 7è minute du jeu sur un but de Marwan Mohsen. Malgré les tentatives des joueurs du Wydad de revenir dans le match, la défense adverse a réussi à résister aux velléités offensives des attaquants casablancais, en ne laissant pas trop d’espaces. À la 26è minute, le club cairote a doublé la mise avec un deuxième but sur une contre-attaque, signé Hussein Al Shahat.

De retour des vestiaires, le club égyptien a maintenu sa supériorité physique, gardé la possession du ballon et aggravé le score à la 59è minute grâce au défenseur Yasser Ibrahim.

Avant la fin du match, le Wydad Casablanca est parvenu à inscrire son seul but de la rencontre par le biais de Zouhair El Moutaraji.

L’autre demi-finale mettra aux prises le club égyptien du Zamalek au Raja de Casablanca, dans un match reporté pour le 1er novembre prochain au Caire en raison d’un cluster du coronavirus au sein du club casablancais A l’aller, le Zamalek a pris le meilleur sur le Raja sur le score de 1 à 0.