octobre 2021 - Page 21 sur 40 - Journal du niger

Madagascar sur la voie de la gratuité des soins

Le président de Madagascar Andry Rajoelina a annoncé, mardi, la mise en place de la gratuité des premiers soins d’urgence dans le pays.

Le président Rajoelina a fait cette annonce lors de l’inauguration des nouveaux services d’urgence de l’hôpital militaire d’Antananarivo (HOMI), un lieu symbolique et chargé d’histoire. 

En effet, le HOMI est le plus vieil hôpital de Madagascar, fondé il y a 130 ans par la reine Ravalomanana III. Cet hôpital avait pour but de palier aux besoins de soins grandissants des Malgaches, pour qui les anciennes structures ne suffisaient plus.

« La santé et les soins médicaux sont des droits humains fondamentaux et ne sont discriminatoires à l’égard de personne. C’est la  santé pour tous sans exception », a déclaré le président.

La situation d’alors est comparable à celle d’aujourd’hui, la crise de la Covid-19 ayant démontré les manques criards du système de santé de la Grande-Ile. Dans cette optique, depuis plus d’un an, le gouvernement a fait la preuve d’un activisme important tant dans la réponse à la pandémie que dans la dotation de nouvelles infrastructures (centres de soins, laboratoires, fournitures médicales, etc).

 Au point d’en faire un des marqueurs fort du plan de relance du secteur privé. Cependant, cet engagement n’est pas soudain et faisait déjà parti des Velinaro (numéro 5) présidentiels pour l’émergence de Madagascar. Ici, c’est bien l’autonomie sanitaire qui est visée.

Une nouvelle stratégie de santé nationale

Sur le plan matériel, le HOMI a reçu de nouveaux équipements de soins, de sauvetage et des médicaments. Ces améliorations vont permettre de doubler ses capacités d’accueil d’urgence. Pourtant la véritable innovation se situe avant tout dans la gratuité des soins de première urgence.

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a d’ores et déjà mis en place le « Fond d’urgence sanitaire », qui devra financer le nouveau dispositif dans les hôpitaux de chef lieux du pays dont 16 centres hospitaliers régionaux, 102 centres hospitaliers de districts et 20 centres hospitaliers universitaires.

Pour le gouvernement, l’accès gratuit aux soins passe en effet avant tout par l’optimisation des flux de patients en urgence. La signature entérinant l’engagement pris par l’Etat pour la création de ce fond s’est effectuée dans la foulée du discours, ce vendredi 15 octobre 2021, au palais d’Etat d’Iavoloha. 

Si les traitements ultérieurs seront encore à la charge du patient, le président a annoncé que des efforts allaient être consentis afin d’assurer une prise en charge rapide des maladies infantiles et des maladies des séniors.

Une montée en puissance de ce nouveau dispositif est prévue. C’est dans cette optique que le gouvernement met aussi en place la « couverture universelle des maladies » qui financera directement les hôpitaux.

Ouverture à Abidjan du 3e colloque du Pdci sur fond de reconquête du pouvoir en 2025

Le 3e colloque du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), clôturant la commémoration du 75e anniversaire de la formation politique, s’est ouvert vendredi à Abidjan sur fond de reconquête du pouvoir en 2025.

Ce colloque qui boucle une série d’activités marquant l’an 75 du Pdci, a été ouvert au siège du parti par Émile Constant Bombet, vice-président, représentant le président du Pdci, l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié.  

Le thème retenu pour la célébration de ces 75 ans est « Le Pdci-Rda, Cap sur le centenaire ». La fête connaîtra son épilogue le 18 octobre 2021 par une cérémonie de clôture de la commémoration des 75 ans du parti, sous la présidence de M. Henri Konan Bédié.  

« En route donc pour un centenaire glorieux avec une escale déterminante en 2025, celle de la victoire du Pdci à l’élection présidentielle de 2025 », a déclaré le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Kakou Guikahué. 

L’objectif de ce colloque, rappellera-t-il, est de remobiliser toutes les composantes du Pdci pour relever les défis qui attendent le parti, impliquer et responsabiliser davantage les cadres compétents et des jeunes dynamiques dans les instances de décision du parti.

Il vise en outre à mettre en place des « dispositifs stratégiques et novateurs en vue d’anticiper sur les événements et les enjeux du futur », de capitaliser et valoriser les ressources dont dispose le parti pour assurer et pérenniser son autonomie financière.

Le Pdci envisage également de « continuer sans relâche les efforts avec l’ensemble de l’opposition en vue de créer les conditions d’un climat politique apaisé, propice à la réconciliation et à la reconstruction d’un État de droit ». 

« M. Bédié nous permet de tenir le 2e colloque du Pdci depuis la disparition de Houphouët-Boigny », fondateur du parti, a indiqué M. Ezan Akélé, le président du Comité scientifique, soulignant que le Pdci est à son 3e colloque aujourd’hui. 

Les réflexions de ce colloque, dira-t-il, doivent être « à la hauteur de nos ambitions, à savoir reconquérir le pouvoir d’Etat en 2025 ». Toutefois, la responsabilité des jeunes et des femmes est grande. 

Le colloque est un espace de projection du parti. En 86, les travaux ont permis entre autres la transformation de la Fondation Houphouët-Boigny en centre international de recherche sur la paix, la création du prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche décerné par l’Unesco. 

Le 09 avril 2021, le Pdci a eu 75 ans. Le parti a lancé la commémoration de ce soixante quinzième anniversaire autour du thème « le Pdci, cap sur le centenaire » et des activités qui prendront fin lundi avec une messe anniversaire de la naissance de Houphouët-Boigny.  

Nigeria : le leader de l’Iswap al-Barnawi donné pour mort

L’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) Abou Musab al-Barnawi aurait été tué par l’armée nigériane.Le Chef d’état-major des armées du Nigeria, le général Lucky Irabor, a déclaré que le chef de la province d’Afrique de l’ouest de l’Etat islamique (ISWAP), Abu Musab al-Barnawi, est mort.

Il s’exprimait lors d’un briefing hebdomadaire organisé par l’équipe de communication présidentielle au Palais présidentiel à Abuja. Le général Irabor a déclaré avec autorité qu’Abu Musab al-Barnawi est mort.

Doté d’un leadership incontestable, al-Barnawi, a fait de l’ISWAP un groupe terroriste dominant après avoir pris le pouvoir des mains du défunt chef de Boko Haram, Abubakar Shekau tué en juin dernier.

Le chef de l’ISWAP figurait sur la liste des terroristes les plus recherchés par le gouvernement nigérian en raison de sa notoriété pour avoir été impitoyable lors de raids et d’embuscades contre les agents des services de sécurité de l’Etat.

L’ISWAP n’a pas confirmé cette information et son chef a déjà été donné pour mort par les autorités nigérianes par le passé. La mort d’al-Barnawi, si elle venait à se confirmer, n’aurait pas forcément d’impact sur la capacité de nuisance du groupe jihadiste. En effet, depuis la scission avec Boko Haram en 2016, le groupe jihadiste a en effet connu environ cinq changements de direction, mais cela ne l’a pas empêché de poursuivre ses attaques meurtrières contre les forces de sécurité.

Pendant plusieurs années, la plupart de ses activités se sont concentrées dans la région du lac Tchad. Outre l’infiltration et la destruction de camps militaires nigérians à Borno, l’ISWAP a mené le combat dans l’Etat voisin de Yobe, et même au-delà du Nigeria, notamment au Tchad et au Niger.

Selon des témoignages parvenus à APA, al-Barnawi pourrait avoir été tué au cours d’une fusillade avec une faction rivale dans l’Etat de Borno en septembre dernier.

Un rapport de l’époque suggérait que le chef de guerre de l’ISWAP était mort vers la fin du mois d’août, mais le gouvernement nigérian était resté muet à ce sujet.

La mort d’al-Barnawi a été annoncée quelques semaines seulement après celle de son ancien chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, qui aurait été tué par une milice de l’ISWAP.

L’armée nigériane lutte toujours contre une insurrection islamiste qui dure depuis 12 ans dans le nord-est du pays. Une guerre contre des groupes jihadistes qui a fait des milliers de morts et plus de trois millions de déplacés.

Niger : 10 morts dans l’attaque d’une mosquée

Le ministère de la Défense du Niger a annoncé qu’au moins 10 personnes ont été tuées dans une attaque armée perpétrée contre une mosquée dans l’ouest du pays.

 

L’attaque a eu lieu lundi, dans le village de Tizi Goro, dans une zone d’intersection entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, selon un communiqué rendu public mercredi, par le ministère de la Défense.

« Des assaillants à moto ont pris pour cible des fidèles d’une mosquée située dans le district de Bani Bango de la région de Tillabéri », indique la même source.

Depuis le début de cette année, plus de cinq-cents personnes ont été tuées et des milliers d’autres déplacées en raison des violences, selon les données officielles.

 

Niger: La délinquance, nouveau combat d’Aziz, ancien champion du monde de boxe

A bientôt 50 ans, Aziz, carrure imposante, dix fois champion du Niger des plus de 100 kg, s’est reconverti dans le coaching de futurs talents et l’action sociale pour les jeunes défavorisés.

 

Celui qui a découvert la boxe, embryonnaire au Niger, en 1998 et dont l’idole s’appelle Mike Tyson, apprend à boxer, de manière bénévole, à des jeunes des rues, d’après le site de TV5 monde. »Ce sont des petits qui sont délaissés et qui consommaient de la drogue de gauche à droite, alors les samedis et les dimanches, je sacrifie mon temps pour eux », relate-t-il. « Le coach nous apprend la boxe (…) mieux vaut apprendre à boxer que d’aller faire du banditisme dans la rue. Plus tard, nous enseignerons à d’autres », sourit Moussa Issa, un assidu des entraînements.

En 2012, il avait déjà piloté un programme gouvernemental appuyé par les Etats unis et l’Espagne, qui avait profité à une quarantaine de ces jeunes dans deux quartiers populaires de Niamey.

Aujourd’hui si l’ex-champion peut compter sur quelques sponsors locaux, il dispense également des cours privés de boxe à des expatriés occidentaux pour financer ses activités.

« Au lieu de me donner de l’argent il arrive que je leur demande de me ramener de leur vacances en Europe du matériel de boxe de qualité », raconte Aziz, qui travaille dans une agence onusienne à Niamey.

Premier boxeur professionnel du Niger, où la lutte traditionnelle est le sport de combat numéro 1, Aziz a connu un petit succès international.

Sous la houlette de Jean-Marc Perono ancien entraîneur de deux champions du monde, les français Hacine Cherifi et Fabrice Tiozzo, il affiche un palmarès de cinq victoires en cinq combats.

« Comme mon idole Tyson, je domine sur le ring ! », frime-t-il, du haut de son mètre 88, en montrant ses nombreuses médailles d’or.

« Les succès d’Aziz ont redonné un souffle nouveau à la boxe qui peinait à briller », commente un connaisseur de la boxe nigérienne.

Retraité des rings depuis 2019 « à cause du poids de l’âge » et « faute d’encadrement », après le décès de son mentor, il focalise désormais le reste de son énergie sur l’émergence de « jeunes talents ».

Car au-delà de son investissement pour les gamins des rues, il se consacre aussi à six aspirants professionnels qui rêvent de faire carrière.

« Des fois, c’est eux qui viennent me chercher à la maison » pour les entraînements, constate-t-il, heureux de cet enthousiasme.

Et le succès est déjà au rendez-vous: Moussa Sahabi, 22 ans, est auréolé de trois titres de champion d’Afrique de l’Ouest pour les 52-54 et 56 kg de l’Organisation HBE international training. « Avant de rencontrer Abdoul Aziz, j’étais tellement découragé de la boxe mais il m’a réveillé ! Pour ma première ceinture, il a mis sa voiture en gage pour que je puisse participer à la compétition », témoigne ce dernier.

Sahabi rêve d’imiter Issaka Daboré, premier médaillé olympique de l’histoire du sport nigérien avec le bronze à Munich en 1972.

Le jeune champion a visé les Jeux olympiques 2020 de Tokyo, mais n’avait pas pu disputer les combats de qualifications en raison des restrictions de déplacement imposées à cause du Covid-19.

Le Comité dialogue public-privé de Bouaké lance ses activités en décembre

Le Comité local de dialogue public- privé de Bouaké, la deuxième ville ivoirienne, lancera ses activités en décembre prochain.L’information a été donnée à l’issue de la seconde mission préparatoire de l’implémentation de la Plateforme locale de dialogue Etat- secteur privé qui s’est déroulée du 06 au 09 octobre 2021.

Cette mission a permis la mobilisation des directeurs régionaux et chefs de services de l’administration publique de la ville de Bouaké en prélude au lancement officiel des activités du Comité local de concertation Etat-secteur privé (CLCESP)  de Bouaké, rapporte une note d’information transmise, vendredi à APA.

Bénéficiant de l’appui technique de la  Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat-secteur privé (SE-CCESP) a eu en marge de cette mission, des échanges avec les faitières du secteur privé de Bouaké et les membres élus de la Chambre de commerce et d’industrie de la ville.

Ces échanges ont été l’occasion d’aborder des questions liées à la nature des préoccupations susceptibles d’être traitées par le Comité local de concertation Etat-secteur privé.

 Des questions liées la fraude et à la contrefaçon dans le domaine du textile ainsi que les besoins liés au renforcement des capacités concernant des sujets tels que l’annexe fiscale, les critères et conditions d’accès aux  fonds covid-19 ont été également au menu des échanges.

Dans le cadre de ses actions de développement économique, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est engagé dans un dialogue avec le secteur privé autour d’une plateforme appelée Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP).

 

Kenya : arrestation du mari de l’athlète Agnès Tirop

L’athlète a été retrouvée morte à son domicile mercredi dernier.Selon la police kenyane, son mari Emmanuel Rotich est le principal suspect de la mort par arme blanche de Tirop et sera inculpé à la fin des investigations.

Au moment de son meurtre, Tirop, âgée de 25 ans, vivait dans la ville d’Iten, dans l’Ouest du Kenya, réputée être un centre d’entraînement pour les athlètes locaux.

M. Rotich a été intercepté alors qu’il tentait de quitter le Kenya pour s’échapper et « se soustraire à la justice ».

Dans un tweet, la police kenyane annonce que le véhicule de Rotich a percuté un camion alors qu’il tentait de s’enfuir.

Agnès Tirop avait établi un nouveau record du monde féminin dans la course sur route de 10 km en septembre dernier.

Elle a remporté le bronze dans le 5.000 m du championnat du monde junior en 2012 et 2014, et en tant qu’athlète senior, elle a remporté les championnats du monde de cross-country en 2015.

Elle était également classée quatrième lors de la finale du 5.000 m aux Jeux olympiques de Tokyo cette année.

A la suite de l’annonce de son décès, la Fédération kenyane d’athlétisme a suspendu toutes ses activités pour deux semaines afin de permettre au monde sportif de faire le deuil de Tirop.

Sierra Leone : deux tracteurs électriques pour Freetown Terminal

Bolloré Ports a commandé deux nouveaux tracteurs portuaires électriques Gaussin et une station multi-charge pour équiper Freetown Terminal.Le tracteur APM75T HE est l’aboutissement d’une mise en synergie des expertises de Gaussin dans la production de véhicules de manutention, de Blue Solutions, filiale du Groupe Bolloré, dans la production de batteries électriques et de Bolloré Ports dans la logistique portuaire, explique l’entreprise dans un communiqué de presse. 

Elle souligne que ce modèle 100 % électrique permet notamment de réaliser d’importantes économies d’énergies et de contribuer à une logistique portuaire totalement décarbonée, mais aussi de réduire les coûts de maintenance tout en renforçant la productivité, la sécurité et le confort de conduite.

L’acquisition de ces nouveaux équipements s’inscrit pleinement dans le processus de labellisation Green Terminal lancé par Bolloré Ports en juin 2021 avec l’objectif de décarboner progressivement le transport de conteneurs et de véhicules roulants dans ses terminaux portuaires. 

Cette démarche, couvrant l’ensemble des préoccupations environnementales, s’appuie sur une méthodologie complète déclinée à travers huit piliers fondamentaux. L’intégralité du processus, depuis la définition du projet jusqu’à la conduite des audits, a été validé par Bureau Veritas, l’un des principaux leaders mondiaux des essais, de l’inspection et de la certification.

« La mise en application du processus de labellisation Green Terminal se poursuit dans le réseau opéré par Bolloré Ports. Cette nouvelle acquisition pour équiper Freetown Terminal nous permettra de réduire nos émissions de gaz à effet de serre de façon significative et d’améliorer notre productivité grâce à la technologie développée en synergie avec Blue Solutions et Gaussin », a déclaré Olivier de Noray, Directeur général Ports et Terminaux de Bolloré Ports.

« Le terminal à conteneurs de Freetown a bénéficié récemment d’importants travaux d’extension et a également investi dans de nouveaux équipements ultramodernes pour accueillir des navires de grande capacité. Nous poursuivons aujourd’hui nos investissements pour intégrer les enjeux environnementaux dans notre stratégie de développement et ainsi contribuer à réduire l’impact de nos activités sur l’environnement », a pour sa part indiqué Bertrand Kerguelen, Directeur général de Freetown Terminal.

Covid-19 : l’Afrique du Sud veut vacciner les jeunes

L’Afrique du Sud utilise les vaccins unidose de Johnson & Johnson et de Pfizer.Au total, 103 millions de Sud-Africains adultes sont entièrement vaccinés contre la Covid-19. Le pays d’Afrique australe va lancer, mercredi 20 octobre, la vaccination des enfants âgés de 12 à 17 ans dans le cadre de l’intensification de la lutte contre la pandémie, a annoncé ce vendredi le ministre de la Santé, Joe Phaahla.

« Nous sommes maintenant prêts à commencer la vaccination pour ce groupe de jeunes âgés de 12 à 17 ans, en utilisant une dose unique du vaccin Pfizer pour le moment », a ajouté M. Phaahla lors d’un point de presse sur le programme national de vaccination qui a été lancé en février dernier.

Le ministre a expliqué que le Cabinet présidentiel a approuvé cette décision après avoir reçu cette semaine une recommandation du Comité consultatif ministériel sur les vaccins anti-Covid-19.

« Cette recommandation a également été soutenue par les ministres provinciaux de la santé lorsque que nous avons rencontrés mardi dernier lors de notre réunion statutaire du Conseil national de la santé », a-t-il indiqué.

Selon le Directeur général par intérim du ministère de la Santé, Nicholas Crisp, le pays compte six millions de jeunes dans les écoles secondaires.

Afrique/Covid-19: six infections sur sept non détectées (OMS)

Huit pays africains participent à une initiative de dépistage communautaire du nouveau coronavirus.Entre le début de la pandémie jusqu’au 10 octobre dernier, les pays africains ont enregistré plus de 70 millions de tests de la Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Dans une nouvelle évaluation, l’agence onusienne montre que seulement 14,2 % des infections dues par la maladie sont détectées sur le continent, ce qui équivaut à une personne infectée sur sept.

Pour inverser cette tendance et freiner la transmission du virus, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a annoncé, jeudi 14 octobre, une nouvelle initiative visant à améliorer le dépistage communautaire de la Covid-19 dans huit pays. Le programme vise à fournir des tests de diagnostic rapide à plus de sept millions de personnes au cours de l’année à venir au Burundi, au Congo, en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Mozambique, en République démocratique du Congo, au Sénégal et en Zambie.

Pour son analyse, l’OMS a utilisé le calculateur de la Covid-19 mis au point par l’initiative Resolve to Save Lives, qui évalue les infections en fonction du nombre de cas et de décès notifiés et d’un taux de létalité de l’infection fondé sur des études en population. Il en ressort qu’au 10 octobre 2021, le nombre cumulé de cas d’infection par la Covid-19 était estimé à 59 millions en Afrique, un chiffre sept fois plus élevé que les plus de huit millions de cas officiellement notifiés.

Jusqu’à présent, la détection de la Covid-19 en Afrique a porté essentiellement sur les personnes qui se présentent dans les établissements de santé avec des symptômes, en plus des tests de dépistage réalisés sur les voyageurs internationaux qui arrivent aux points d’entrée ou qui en partent, ce qui entraîne une sous-notification à grande échelle compte tenu du pourcentage élevé de cas asymptomatiques sur le continent.

« Avec un nombre limité de tests, nous continuons d’ignorer la situation réelle qui prévaut dans beaucoup trop de communautés en Afrique. En effet, la majorité des tests de dépistage sont effectués sur des personnes qui présentent des symptômes de la Covid-19, mais les sujets asymptomatiques sont à l’origine d’une grande partie de la transmission de la maladie. Ce que nous voyons pourrait donc n’être que la pointe de l’iceberg », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique au cours d’une conférence de presse virtuelle.

Elle a ajouté que le nombre de tests a augmenté en Afrique, mais cette initiative communautaire propose une approche radicalement nouvelle qui devrait aider à accroître considérablement les taux de détection. « Un nombre accru de tests signifie un isolement rapide des sujets infectés, une diminution de la transmission et un nombre accru de vies sauvées grâce à des actions ciblées », a conclu Dr Matshidiso Moeti.

Pour donner le coup d’envoi de la mise en œuvre de l’initiative de dépistage communautaire, l’OMS a décaissé 1,8 million de dollars qui seront utilisés dans les huit pays concernés.

Cette initiative utilisera une « stratégie d’intervention en anneau » qui a été déployée avec succès pour la première fois lors de l’éradication de la variole au cours de la seconde moitié du 20e siècle afin de vacciner les personnes les plus susceptibles d’être infectées et qui a été reconduite lors des récentes flambées épidémiques de maladie à virus Ebola qui ont sévi en Afrique de l’Ouest et en République démocratique du Congo.

L’approche d’intervention en anneau ciblera les personnes qui vivent à l’intérieur d’un cercle de 100 mètres de rayon autour de chaque nouveau cas confirmé afin d’empêcher la propagation de la maladie.

En outre, chaque ménage situé dans un rayon de 100 mètres recevra des kits d’hygiène comprenant des masques de protection et des flacons de solution hydroalcoolique. Toute personne testée positive sera évaluée sur la gravité de son état afin de déterminer si elle doit recevoir des soins à domicile ou être transférée dans des centres de traitement désignés contre la Covid-19.