Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 33 sur 212

Niger : « Illimi Mata » honore 240 filles à Niamey

Niger : une journée pour célébrer le triomphe des filles du programme « Illimi Mata »

 

Niamey, le 28 août 2025 Une vague d’espoir et de détermination a envahi le Niger avec la célébration de la Journée des Cohortes des Filles bénéficiaires du programme « Illimi Mata ». Sous la présidence de la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, cette cérémonie vibrante a honoré 240 jeunes filles des régions de Maradi et Tahoua, récompensées pour leur persévérance dans le cadre de ce programme de seconde chance. Une ode à l’éducation inclusive et à la résilience féminine, cette journée marque une étape décisive pour un Niger où chaque fille peut rêver grand.

Une seconde chance pour un avenir meilleur

 

Porté par la Fondation PetitPouss, avec le soutien technique et financier de l’UNICEF et de l’ambassade du Royaume-Uni, le programme « Illimi Mata » offre une opportunité unique aux filles déscolarisées ou marginalisées de reprendre leur parcours éducatif. Lors de cette cérémonie, la promotion « Djanabou Mahondé » a été mise à l’honneur, avec la remise de diplômes à 240 jeunes filles, symbolisant leur détermination à surmonter les obstacles. De ce fait, cet événement, à la fois festif et solennel, a rappelé une vérité fondamentale : l’éducation est un droit inaliénable, capable de transformer des vies et des communautés entières.

La ministre de l’Éducation remet diplômes et encouragements aux bénéficiaires d’« Illimi Mata », symbole d’espoir et de réussite.

Un plaidoyer en faveur de la scolarisation des filles

 

Dans un discours empreint de conviction, le Dr Élisabeth Shérif a salué le courage des lauréates, qu’elle a qualifiées d’« ambassadrices de la réussite et du courage ». « Votre parcours prouve qu’aucune situation n’est irréversible. Investir dans l’éducation d’une fille, c’est investir dans l’avenir d’une famille, d’une communauté et d’un pays tout entier », a-t-elle déclaré devant un parterre composé des récipiendaires, de cadres ministériels et de partenaires internationaux. La ministre a également réaffirmé l’engagement du président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, à promouvoir une éducation équitable et transformative pour tous.

Le succès du programme « Illimi Mata » grâce à un partenariat exemplaire

 

Le succès d’« Illimi Mata » repose sur une collaboration exemplaire entre la Fondation PetitPouss, l’UNICEF et l’ambassade du Royaume-Uni. Leur appui a permis de structurer ce programme dans les régions de Maradi et Tahoua, où les défis liés à l’accès à l’éducation, notamment pour les filles, restent prégnants. La présence de l’ambassadrice du Royaume-Uni et du représentant de l’UNICEF à la cérémonie a souligné l’importance de ce partenariat pour bâtir un avenir inclusif.

La ministre de l’Éducation remet diplômes et encouragements aux bénéficiaires d’« Illimi Mata », symbole d’espoir et de réussite.

Un message d’inspiration pour le Niger et son avenir

 

Le Dr Élisabeth Shérif a conclu la cérémonie par un appel vibrant :« Que cette journée inspire chacun de nous à œuvrer pour un Niger où chaque fille, quelle que soit son histoire, puisse réaliser ses rêves et contribuer à la grandeur de la nation. »

En somme, ces mots résonnent comme un défi collectif, celui de faire de l’éducation un levier de transformation sociale et d’émancipation. La célébration de ces 240 jeunes filles, unies par un même idéal, restera gravée comme un symbole d’espoir et de progrès. Comment le Niger compte-t-il étendre ce programme à l’ensemble du territoire pour que toutes les jeunes filles du pays puissent bénéficier d’une seconde chance ?

Niamey honore l’ambassadeur d’Égypte Sayed Mohamed Ahmed

Niger : l’ambassadeur d’Égypte honoré pour son rôle dans le renforcement des liens bilatéraux

 

Niamey, le 28 août 2025 Un vibrant hommage a marqué la fin de mission de l’ambassadeur de la République Arabe d’Égypte au Niger. Ce jeudi, M. Sayed Mohamed Ahmed a été élevé au grade de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger, une distinction prestigieuse décernée lors d’une cérémonie solennelle présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Son Excellence Monsieur Bakary Yaou Sangaré. Cette reconnaissance célèbre ainsi l’engagement exceptionnel du diplomate dans le renforcement des relations d’amitié et de coopération entre Niamey et Le Caire.

L’ambassadeur égyptien reçoit la distinction de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger pour son rôle dans le renforcement des relations bilatérales.

L’ambassadeur d’Égypte : un artisan de l’amitié entre deux nations

 

La décoration de M. Sayed Mohamed Ahmed, remise dans le hall du ministère des Affaires étrangères, traduit la gratitude du Niger pour les efforts inlassables du diplomate égyptien. En effet, sous son mandat, les liens entre les deux nations se sont consolidés, marqués par des initiatives favorisant la solidarité et la collaboration dans divers domaines. Cette distinction, conférée au nom du Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Grand Maître des Ordres Nationaux, souligne l’impact durable de son action pour rapprocher les peuples nigérien et égyptien.

L’ambassadeur égyptien reçoit la distinction de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger pour son rôle dans le renforcement des relations bilatérales.

Une coopération renforcée sous son mandat

 

L’ambassadeur a joué un rôle clé dans l’approfondissement des relations bilatérales, en œuvrant pour des projets communs et des échanges fructueux. Son engagement a permis de poser des bases solides pour une coopération accrue, notamment dans les secteurs stratégiques pour le développement des deux pays. Par conséquent, cette reconnaissance officielle met en lumière la volonté du Niger de valoriser les partenariats internationaux fondés sur le respect mutuel et la fraternité.

L’ambassadeur égyptien reçoit la distinction de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger pour son rôle dans le renforcement des relations bilatérales.

Un symbole de gratitude et de liens indéfectibles

 

La cérémonie, empreinte de solennité, a rassemblé des représentants des autorités nigériennes et de la communauté diplomatique. Elle illustre l’importance accordée par le Niger à ses relations avec l’Égypte, un partenaire historique. Ainsi, en honorant M. Sayed Mohamed Ahmed, le pays réaffirme son attachement à une diplomatie active, capable de tisser des liens durables pour le bénéfice des deux nations.

Une page se tourne, l’amitié demeure

 

En somme, alors que l’ambassadeur s’apprête à quitter le Niger, cette distinction marque la fin d’une mission couronnée de succès. Elle restera un témoignage de l’amitié entre les deux peuples et d’une coopération appelée à se renforcer davantage dans les années à venir. Le successeur de l’ambassadeur Sayed Mohamed Ahmed aura-t-il les mêmes aptitudes pour préserver et renforcer les relations entre le Niger et l’Égypte ?

Catastrophe naturelle : Agadez inondée, les autorités en alerte

Niamey, le 28 août 2025 Une pluie diluvienne a transformé les rues d’Agadez en rivières éphémères, bouleversant le quotidien des habitants. Le 27 août 2025, pas moins de 63 mm d’eau se sont abattus sur la commune urbaine, provoquant des inondations dans plusieurs quartiers. Face à l’ampleur des dégâts, les autorités locales se mobilisent pour évaluer la situation et appellent la population à la vigilance, dans une région où de tels phénomènes météorologiques restent rares mais dévastateurs.

Catastrophe naturelle : les habitants d’Agadez sont invités à éviter les zones inondées et à suivre les consignes de sécurité

Une crue exceptionnelle prend la ville par surprise

 

Les habitants d’Agadez, ville emblématique du nord du Niger, ont été pris de court par cette averse d’une intensité inhabituelle. Les eaux ont envahi maisons, ruelles et infrastructures, touchant particulièrement les zones basses de la commune. Bien que ce type de précipitations puisse être une bénédiction dans une région aride, il a cette fois semé le chaos, mettant en lumière la vulnérabilité des infrastructures urbaines face aux aléas climatiques.

 

Catastrophe naturelle : la réponse rapide des autorités

 

Dès les premières heures suivant l’inondation, l’Administrateur délégué de la commune, Assarid Almoustapha, s’est rendu sur le terrain pour constater l’étendue des dommages. Accompagné d’une délégation, il a visité les quartiers les plus affectés, échangeant avec les résidents pour évaluer leurs besoins immédiats. Cette présence sur le terrain témoigne de l’engagement des autorités à apporter des solutions rapides, tout en mesurant les défis à venir pour prévenir de nouvelles catastrophes.

Les habitants d’Agadez sont invités à éviter les zones inondées et à suivre les consignes de sécurité après des précipitations records.

Catastrophe naturelle : un appel urgent à la prudence

 

Face à la situation, les autorités locales ont lancé un appel pressant au respect des consignes de sécurité. Les habitants sont invités à éviter les zones inondées, à sécuriser leurs biens et à suivre les recommandations officielles pour limiter les risques. Cet avertissement vise à protéger les populations, d’autant plus que les prévisions météorologiques restent incertaines dans cette région du Sahel, où le changement climatique rend les événements extrêmes plus fréquents.

 

Leçon pour l’avenir : adapter les villes aux caprices du climat

 

Cette inondation, bien que spectaculaire, met en lumière un enjeu crucial pour Agadez et le Niger : la nécessité d’adapter les infrastructures urbaines aux nouveaux défis climatiques. Alors que la ville se remet lentement de cette épreuve, cet événement pourrait marquer un tournant dans la planification urbaine et la gestion des risques naturels. Comment la ville d’Agadez compte-t-elle se préparer à l’avenir face à la recrudescence des événements climatiques extrêmes ?

Douze bâtisseurs honorés pour l’hymne “Sahel Benkan”

L’hymne “Sahel Benkan” : douze artisans décorés pour avoir gravé l’unité du Sahel dans la mémoire collective.

 

Ce 28 août 2025, la salle officielle du Conseil Consultatif de la Refondation a résonné d’une solennité particulière. Sous la présidence du Dr Mamadou Harouna Djingarey, les membres du comité créateur de l’hymne « Sahel Benkan », symbole musical de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont reçu la plus haute reconnaissance nationale.

La Médaille de la Souveraineté a honoré les créateurs de l’hymne de l’AES, “Sahel Benkan”, pour leur engagement patriotique et culturel.

Une distinction en l’honneur de la souveraineté

 

Au nom du Président de la République, la prestigieuse Médaille de la Souveraineté “Sarauniya Mangou” a été remise, à titre exceptionnel, aux douze personnalités qui ont contribué à la composition de cette œuvre. En effet, chercheurs, écrivains, musiciens et figures de la scène artistique ont ainsi été salués pour leur engagement patriotique et leur rôle dans la transmission d’un héritage culturel commun.

Le collectif récompensé est composé des personnalités suivantes :

  • M. Mailélé Amadou (Président du Comité)
  • M. Chaibou Maman (vice-président).
  • Dr Yahaya Tounkara.
  • M. El Back Adam.
  • M. Assoumane Salam Issa.
  • M. Adamou Idé (écrivain).
  • M. Harouna Abdourahamane.
  • Mme Chaoulani Safiatou Amadou Djingarey.
  • M. Ibrahim Guida.
  • M. Dandi Adamou.
  • Dr. Souley Dodo (ancien chef de la Musique des FAN).
  • Mme Aichatou Ali Soumaila.
  • M. Mamane Sani Abdoulaye.
  • M. Mamoudou Abdoussalam (artistes musiciens).

Pour information, le Président de la République a institué, le 23 mai 2024, la médaille « Sarauniya Mangou » pour récompenser les personnes physiques ou morales qui se distinguent par des actes de patriotisme, d’engagement ou de sacrifice au service de la souveraineté nationale.

L’hymne “Sahel Benkan” : une œuvre pour unifier la nation

 

Portant la voix du collectif, M. Mailélé Amadou, président du comité, a exprimé l’émotion et la fierté qui animaient l’ensemble des récipiendaires. Il a rappelé la vocation intemporelle de l’hymne, conçu pour traverser les générations et fédérer tous les citoyens autour d’une souveraineté assumée et partagée.

« C’est un texte qui nous suivra et que nous léguerons comme un symbole de souveraineté assumée et porteuse de bonheur », a-t-il affirmé.

La Médaille de la Souveraineté a honoré les créateurs de l’hymne de l’AES, “Sahel Benkan”, pour leur engagement patriotique et culturel.

Bien plus qu’un hymne, un symbole d’unité et de dignité

 

Plus qu’un simple chant, « Sahel Benkan » est présenté comme un vecteur d’unité et de dignité collective. Ses créateurs y voient une source d’élévation, un appel à la mémoire et à l’engagement, porté par l’esprit de l’AES et ancré dans l’âme du Sahel.

En conséquence, « Sahel Benkan » dépasse le cadre artistique : il incarne un chant commun, capable d’élever les esprits, de nourrir la fierté et de renforcer l’adhésion autour des idéaux de l’AES. Cette œuvre illustre comment la culture devient un levier puissant de mobilisation et d’unité territoriale.

 

L’hymne “Sahel Benkan” : la culture au service de la souveraineté

 

« Sahel Benkan » et la reconnaissance de ses créateurs ne sont pas de simples événements anecdotiques, ils illustrent la volonté de l’AES de bâtir sa cohésion non seulement sur des fondations politiques et économiques, mais aussi sur un socle culturel fort. Cette approche par les symboles peut-elle s’avérer plus efficace que les politiques publiques traditionnelles pour fédérer les peuples du Sahel autour d’une identité commune et solide ?

Minneapolis : tragédie à l’église Annunciation, deux enfants tués dans une fusillade

Une matinée de prière s’est transformée en cauchemar à Minneapolis, où un tireur a abattu deux jeunes enfants et blessé 14 autres lors d’une messe scolaire dans l’église Annunciation, semant l’effroi dans une communauté déjà éprouvée par la violence.

 

Minneapolis, 27 août 2025 Une fusillade d’une violence inouïe a endeuillé Minneapolis ce mercredi, frappant en plein cœur de l’église Annunciation. Le lieu de culte, qui abrite également une école catholique, a été le théâtre d’une attaque meurtrière alors que des élèves de la maternelle à la 8ᵉ année étaient rassemblés pour la messe de rentrée.

 

Un assaillant mystérieux s’en prend à des enfants

 

Peu avant 8 h 30, un homme armé a ouvert le feu à travers les fenêtres de l’église, ciblant délibérément les enfants. Le bilan est lourd : deux élèves, âgés de 8 et 10 ans, ont perdu la vie, tandis que 17 autres personnes, dont 14 enfants, ont été blessées. Deux des victimes se trouvent toujours dans un état critique, a précisé le chef de la police de Minneapolis, Brian O’Hara.

L’assaillant, Robin Westman dans la jeune vingtaine sans antécédents criminels significatifs, s’est donné la mort d’une balle dans le stationnement de l’église, mettant ainsi fin à l’attaque.

En effet, l’homme, vêtu de noir et armé d’un fusil, d’un pistolet et d’un fusil de chasse, aurait barricadé deux portes avec des planches de bois avant de tirer des dizaines de coups à travers les vitraux. « La cruauté et la lâcheté d’ouvrir le feu sur une église remplie d’enfants sont absolument inconcevables », a déclaré O’Hara, la voix empreinte d’émotion.

Pour l’heure, les autorités n’ont pas encore déterminé le mobile de l’attaque, mais le FBI et le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) analysent actuellement des indices, dont un possible engin fumigène retrouvé dans la voiture du tireur.

 

 Minneapolis : le ballet des secours et la douleur d’une ville

 

Face à l’ampleur du drame, la réponse des secours a été immédiate. Plus de 65 unités de police, soutenues par le FBI, l’ATF et la patrouille d’État du Minnesota, ont convergé vers le lieu de la tragédie. Au total, onze victimes, dont neuf enfants, ont été transportées au Hennepin County Medical Center. Quatre d’entre elles ont même nécessité une intervention chirurgicale d’urgence.

L’hôpital pédiatrique Children’s Minnesota a admis six autres enfants. En outre , le Dr Thomas Wyatt, chef du service des urgences de Hennepin Healthcare, a affirmé qu’il n’y a eu aucun décès supplémentaire parmi les blessés hospitalisés.

La douleur de la communauté s’est manifestée dans les mots des officiels. Le maire Jacob Frey a dénoncé un « acte indicible » et a appelé à une solidarité collective, insistant : « Ne considérez pas ces enfants comme ceux des autres. Ce sont les nôtres. »

De son côté, le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, a qualifié l’événement de « violence atroce ». Le président Donald Trump, informé de la tragédie, a exprimé ses condoléances sur Truth Social, assurant que la Maison-Blanche suivait la situation de près.

 

Témoignages poignants et statistiques glaçantes

 

L’attaque de l’église Annunciation s’inscrit dans un contexte de violence particulièrement alarmant à Minneapolis. En effet, la ville a déploré trois autres incidents armés qui ont fait cinq morts et 25 blessés en 24 heures. Mardi, une fusillade en plein jour a tué une personne et en a blessé six. De plus, deux autres homicides par arme à feu se sont produits dans la nuit.

Le chef de police O’Hara a déploré : « Le niveau de violence armée dans les dernières 24 heures est profondément troublant. »

Cette tragédie a également donné lieu à des témoignages bouleversants. Zuheir Safe, le grand-père d’une élève blessée, a partagé son désarroi : « Les gens ne devraient pas avoir d’armes. Je veux juste serrer ma petite-fille dans mes bras. »

La sénatrice Amy Klobuchar a raconté l’histoire déchirante d’une collégienne qui a vu ses amis être touchés par balles, l’un au cou, l’autre à l’estomac. Bill Bienemann, un résident, a quant à lui affirmé avoir entendu « jusqu’à 50 coups de feu » sur trois à quatre minutes.

 

Une communauté unie face à l’horreur

 

Lundi, l’école Annunciation, forte de 400 élèves, a débuté son année scolaire, une année spéciale qui marque son 100ᵉ anniversaire. L’attaque a brisé une tradition annuelle : la messe matinale du mercredi, qui réunissait élèves, enseignants et parents.

Le père Erich Rutten, prêtre d’une paroisse voisine, a décrit des parents en pleurs, certains « effondrés au sol » dans l’angoisse et le chagrin. D’ailleurs, la directrice des soins pastoraux de l’école, Helen Corkran, a souligné la réputation chaleureuse et unie de l’établissement.

 

Minneapolis au milieu du débat sur les armes à feu : L’ouverture vers l’avenir

 

Alors que Minneapolis pleure ses pertes, cette tragédie ravive un débat national sur la violence armée. L’incident met en lumière les limites des mesures actuelles, même si le Minnesota se classe 14e en termes de rigueur pour ses lois sur les armes. Cette tragédie est la cinquième du genre dans une école américaine depuis le début de l’année 2025.

Des organisations comme Moms Demand Action ont appelé à une réforme urgente, tandis que les autorités locales promettent des réponses face à cette vague de violence.

Cependant, la question demeure : cette nouvelle tragédie poussera-t-elle les législateurs à agir, ou le débat restera-t-il, une fois de plus, confiné aux tribunes, laissant les communautés vivre dans la peur d’un prochain drame ?

Indonésie : deux hommes fouettés en public pour homosexualité

Dans un acte qui a suscité l’indignation internationale, deux jeunes hommes ont été soumis à une punition brutale de 76 coups de fouet chacun à Banda Aceh, en Indonésie, pour avoir entretenu des relations homosexuelles, une pratique considérée comme une infraction grave dans cette région régie par la charia.

 

Indonésie, le 27 août 2025 — Hier, mardi, la province d’Aceh — seule région d’Indonésie à appliquer strictement la charia — a de nouveau fait la une des journaux à la suite de la flagellation publique de deux hommes âgés de 20 et 21 ans, reconnus coupables d’homosexualité. L’exécution de la sentence, prononcée par un tribunal islamique, s’est déroulée dans le parc Bustanussalatin de Banda Aceh, où les deux hommes, identifiés comme QH et RA, ont reçu chacun 76 coups de canne en rotin devant une foule de spectateurs, dont certains filmaient la scène.

Initialement condamnés à 80 coups, leur peine a été réduite de quatre coups en raison des quatre mois passés en détention avant le procès, selon Roslina A. Djalil, responsable de l’application des lois de la charia à Banda Aceh.

En Indonésie, deux hommes ont été publiquement fouettés à Banda Aceh pour relations homosexuelles, conformément à la charia locale. Un événement qui soulève des questions sur les droits humains, les systèmes juridiques régionaux et les limites de la souveraineté religieuse.

 Une dénonciation citoyenne à l’origine de la sentence

 

L’affaire a débuté le 16 juin 2025, lorsqu’un riverain a dénoncé les deux hommes après les avoir surpris en train de s’embrasser et de se tenir dans une toilette publique du parc Taman Sari. Alertée, la police de la charia est intervenue et les a arrêtés, les accusant de violer le code pénal islamique de la province, qui interdit les relations entre personnes de même sexe.

Ce code, en vigueur depuis 2015, découle de l’autonomie spéciale accordée à Aceh en 2001 par le gouvernement central indonésien pour mettre fin à une rébellion séparatiste. Contrairement au reste du pays, où les autorités ne criminalisent pas l’homosexualité, celles d’Aceh infligent jusqu’à 100 coups de fouet aux personnes reconnues coupables de tels actes. Elles appliquent également cette peine pour d’autres infractions, telles que l’adultère, la consommation d’alcool ou le jeu.

En Indonésie, deux hommes ont été publiquement fouettés à Banda Aceh pour relations homosexuelles, conformément à la charia locale. Un événement qui soulève des questions sur les droits humains, les systèmes juridiques régionaux et les limites de la souveraineté religieuse.

 Une vague de protestations s’élève contre les droits humains en Indonésie

 

Cette nouvelle flagellation publique, la cinquième pour homosexualité depuis 2015, a provoqué une vague de condamnations de la part des organisations de défense des droits humains. Montse Ferrer, directrice régionale d’Amnesty International, a qualifié cet acte de « cruauté sanctionnée par l’État » et de « violation flagrante des droits humains ».

Selon un rapport de Human Rights Watch, la communauté LGBT d’Aceh vit dans un climat de peur constante, confrontée à des arrestations arbitraires, des surveillances intrusives et des violences. En février 2025, les autorités avaient déjà fouetté deux autres hommes pour des faits similaires. Après l’intrusion de résidents dans leur logement, l’un a reçu 77 coups et l’autre 82.

 Un débat national sur la justice et les valeurs

 

La charia à Aceh, instaurée à la suite d’un accord de paix en 2005, suscite des débats intenses. Si certains habitants soutiennent ces châtiments, les considérant comme un rempart moral, d’autres, comme l’organisation ILGA Asia, dénoncent une instrumentalisation politique des lois religieuses pour cibler les minorités.

Par ailleurs, les autorités locales, de leur côté, défendent ces pratiques, arguant qu’elles visent à protéger les valeurs islamiques dans une province profondément religieuse.

Muhammad Hidayat, chef de la police de la charia, a ainsi affirmé que « l’homosexualité est largement réprouvée car c’est un acte ignoble » dans la région.

Ce même jour, les autorités de Banda Aceh ont sanctionné d’autres infractions. Elles ont fouetté trois femmes et cinq hommes pour des faits d’adultère, de proximité jugée inappropriée avec une personne de sexe opposé, ou de jeux d’argent en ligne. Ces châtiments, souvent exécutés après la prière du vendredi, attirent des foules, bien que les autorités aient parfois tenté de limiter la présence d’enfants pour éviter leur exposition à ces scènes.

En Indonésie, deux hommes ont été publiquement fouettés à Banda Aceh pour relations homosexuelles, conformément à la charia locale. Un événement qui soulève des questions sur les droits humains, les systèmes juridiques régionaux et les limites de la souveraineté religieuse.

En Indonésie, une réflexion est  nécessaire sur les modèles de justice

 

Au-delà des réalités, ce dernier épisode met en lumière les défis persistants auxquels fait face la communauté LGBT à Aceh, où la surveillance citoyenne et les intrusions dans la vie privée sont monnaie courante. Alors que le gouvernement central indonésien, dirigé par le président Joko Widodo, prône une devise de « l’unité dans la diversité », les lois provinciales d’Aceh continuent de susciter des critiques pour leur incompatibilité avec les normes internationales des droits humains.

Mais au-delà de cette contradiction, la question demeure : comment construire des systèmes de justice qui respectent les identités territoriales tout en garantissant la protection des droits humains ? Comment accompagner les évolutions sociales sans nier les héritages culturels ?

Dans un monde en recomposition, où les revendications identitaires se heurtent aux principes universels, la gouvernance juridique devient un enjeu de cohésion, de transmission et de mobilisation collective.

Souley Moutari rafle le Grand Prix du journalisme culturel en Afrique

À Ouidah, la culture francophone célèbre ses bâtisseurs : le Niger s’illustre avec éclat grâce à Souley Moutari, lauréat du Grand Prix Cultura Afrique Francophone 2025, pour son œuvre dédiée à la mémoire vivante d’Agadez.

 

Niamey, 27 août 2025– Le 23 août dernier, le Niger a inscrit son nom en lettres d’or au palmarès du Prix Cultura Afrique Francophone. En effet, à la Maison de la Culture de Ouidah, le journaliste culturel Souley Moutari, représentant l’Office National d’Édition et de Presse (ONEP), a remporté le Grand Prix de cette 4ᵉ édition pour son œuvre qui porte sur les défis de la gestion et de la conservation du Centre historique d’Agadez, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

D’ailleurs, cette distinction, au-delà de l’excellence journalistique, consacre un engagement profond pour la valorisation du patrimoine sahélien et réaffirme la place du Niger dans les dynamiques culturelles régionales.

 

Souley Moutari : une œuvre ancrée dans le territoire, portée par la mémoire et la transmission

 

Sélectionnée parmi 34 productions originales issues de huit pays francophones d’Afrique de l’Ouest, l’œuvre de Souley Moutari a séduit le jury par sa qualité, son originalité et son engagement. En effet, son travail interroge les enjeux de conservation du patrimoine architectural et immatériel d’Agadez, une ville-carrefour de l’histoire sahélienne, et met en lumière les tensions entre modernité, mémoire et gouvernance locale.

À travers une écriture sensible et documentée, le lauréat donne une voix aux acteurs du terrain, valorise les savoirs locaux et propose une vision du patrimoine comme un levier de cohésion et de développement.

 

Souley Moutari : une double victoire saluée par une standing ovation

 

Devant un public nombreux et des personnalités engagées pour la culture, le Maire de Ouidah, Christian Mawugnon Houetchenou, a annoncé le nom du lauréat avec fierté, saluant l’honneur fait au Niger. Par ailleurs, un moment fort a suivi cette annonce : la remise du trophée, marquée par des acclamations nourries et des félicitations venues de tous les horizons — jury, commissariat général, partenaires, confrères finalistes et membres de l’assistance.

Souley Moutari, déjà lauréat de la catégorie presse écrite, a exprimé sa gratitude à Allah (SWT) et dédié cette double distinction à son pays, au journalisme culturel et à tous ceux qui œuvrent pour que la culture soit reconnue comme un identifiant fondamental.

 

Un prix qui renforce la coopération culturelle régionale

 

Le Prix Cultura Afrique Francophone, porté par Sion Médias Group, le Réseau des Journalistes Culturels Francophones d’Afrique de l’Ouest (RJCFAO) et Nord-Ouest Cultures, avec le soutien d’institutions culturelles sous-régionales, vise à promouvoir l’excellence dans le journalisme culturel. Il récompense chaque année des productions dans les catégories presse écrite, presse numérique, radio et télévision.

Après trois éditions tenues à Abidjan, cette 4ᵉ édition à Ouidah, sous le thème « Culture, héritage et patrimoine », s’est déroulée dans une ambiance festive ponctuée de prestations artistiques vibrantes, qui reflètent la diversité et la vitalité culturelle ouest-africaine.

 

Souley Moutari : une consécration qui inspire et mobilise

 

En saluant les autres finalistes — Faskoye Diahara (Mali), Bérénice Gainsi (Bénin) et Fabrice N’De (Côte d’Ivoire) — Souley Moutari a appelé à une mobilisation collective autour du journalisme culturel, espérant que cette initiative suscite l’émulation et renforce les vocations.

Son parcours, sa plume et son engagement incarnent une vision du journalisme comme outil de transmission, de valorisation territoriale et de mobilisation citoyenne. Une vision que le Prix Cultura Afrique Francophone vient consacrer, et que le Niger porte désormais avec fierté.

Cette victoire, saluée à juste titre, ouvre une brèche prometteuse. Elle soulève néanmoins une double exigence : encourager l’engagement journalistique en faveur du patrimoine, et inscrire cette reconnaissance dans une stratégie nationale de protection et de valorisation culturelle.

Niger : les femmes des FDS au cœur de la refondation sociale

À travers la résilience et l’innovation des épouses des Forces de Défense et de Sécurité, le Niger donne une leçon de dignité et de reconstruction sociale. la  délégation des épouses de FDS venue du Burkina Faso découvre un modèle inspirant de refondation par l’économie solidaire.

 

Niamey, le 27 août 2025 – Dans un contexte marqué par les défis sécuritaires et les recompositions sociales, le Niger met en lumière une dynamique exemplaire de résilience portée par les épouses des Forces de Défense et de Sécurité (FDS). En effet,  le mardi 26 août, le foyer des veuves des FDS a accueilli la délégation des épouses des FDS du Burkina Faso venue s’inspirer de cette initiative territoriale à forte portée humaine et institutionnelle.

Cette visite, loin d’être protocolaire, s’inscrit dans une logique de coopération régionale et de valorisation des modèles endogènes de reconstruction sociale. Par ailleurs, elle révèle une mobilisation féminine structurée, capable de transformer les épreuves en leviers de développement.

Le foyer des veuves des FDS du Niger a accueilli la délégation des épouses des FDS du Burkina Faso venue découvrir les initiatives économiques portées par les épouses des militaires. Une visite marquée par l’exemplarité territoriale et la valorisation du rôle des femmes dans la refondation nationale.

Créativité, formation et autonomie : un écosystème féminin en action

 

À l’occasion de cette rencontre, une exposition vivante des productions artisanales et agroalimentaires a permis à la délégation burkinabè de découvrir les multiples activités génératrices de revenus portées par les veuves et épouses des FDS. Transformation du manioc (gari, tapioca), fabrication de pâtes alimentaires, confection de pagnes tissés, production de cosmétiques et d’objets décoratifs : chaque filière témoigne aussi  d’une montée en compétences et d’une structuration économique inclusive.

D’ailleurs, ces femmes, formées dans plusieurs domaines grâce à l’initiative de la coordination des épouses des FDS, incarnent une dynamique de refondation par le bas, où la dignité, la transmission et l’innovation se conjuguent au féminin.

Le foyer des veuves des FDS : une usine, des savoir-faire, une vision territoriale

 

La visite s’est poursuivie dans l’usine de production des pâtes alimentaires et des dérivés du manioc, où la délégation a pu mesurer l’impact concret des formations reçues. Ce lieu, à la fois espace de production et de valorisation des savoir-faire locaux, illustre également la capacité des femmes à s’inscrire dans une économie territoriale durable, en lien avec les enjeux de souveraineté alimentaire et de cohésion sociale.

Le foyer des veuves des FDS du Niger a accueilli la délégation des épouses des FDS du Burkina Faso venue découvrir les initiatives économiques portées par les épouses des militaires. Une visite marquée par l’exemplarité territoriale et la valorisation du rôle des femmes dans la refondation nationale.

Les femmes des FDS : Coopération régionale et inspiration mutuelle

 

Touchée par la qualité des productions et la structuration des activités, la délégation du Burkina Faso a salué l’engagement des épouses des FDS du Niger. Elle a exprimé son admiration pour cette mobilisation qui, tout en soutenant les familles des militaires, contribue activement aux efforts de refondation nationale.

Ce modèle, fondé sur la solidarité, la formation et l’autonomisation, pourrait inspirer des initiatives similaires dans d’autres pays de la région. Il rappelle que la reconstruction ne se joue pas uniquement dans les sphères politiques ou militaires, mais aussi dans les foyers, les ateliers et les coopératives portées par des femmes engagées.

Coopération féminine au cœur de la refondation sécuritaire

À Niamey, les femmes des Forces de Défense et de Sécurité deviennent actrices de la refondation régionale : une délégation burkinabè découvre les structures pionnières du Niger et ouvre la voie à une coopération féminine au sein de l’AES.

 

Niamey, le 27 août 2025 — Hier, mardi, Niamey a accueilli une étape décisive pour le renforcement des liens entre les structures féminines des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Conduite par la Présidente de l’Union des Épouses des Corps Habillés du Burkina Faso, une délégation burkinabè a effectué une visite institutionnelle à la Direction Générale des Eaux et Forêts et à la Direction Générale des Douanes du Niger.

En effet, cette mission, accompagnée par la Coordination des épouses des FDS du Niger, dirigée par Mme Mody Safiatou Moussa, s’inscrit dans une dynamique d’échange d’expériences sur les contributions féminines à la refondation de la Confédération AES.

Des structures exemplaires, ancrées dans le tissu territorial

 

Les deux directions visitées incarnent des pôles stratégiques dans la gestion des ressources naturelles et la sécurisation des flux économiques. En outre, en découvrant les dispositifs mis en place par les épouses des FDS du Niger, la délégation burkinabè a pu constater l’impact concret de leur engagement, qui inclut l’encadrement des familles, l’autonomisation économique, et un appui moral et logistique aux agents sur le terrain.

Ces structures, conçues comme des relais de solidarité et de résilience, montrent également une volonté politique de faire des femmes des FDS des actrices à part entière du développement national et régional.

Les épouses des FDS renforcent la cohésion régionale. Un exemple de diplomatie féminine qui transforme la gouvernance dans la région AES.

Vers une alliance féminine au sein de l’AES

 

Par ailleurs, les échanges ont tourné autour d’une ambition partagée : structurer et renforcer les réseaux d’épouses des FDS dans les pays de l’AES afin qu’elles contribuent activement aux actions de refondation. De plus , cette coopération féminine, fondée sur la mutualisation des savoir-faire et la reconnaissance institutionnelle, pourrait devenir un levier puissant de cohésion sociale et de stabilité territoriale.

La délégation burkinabè a d’ailleurs salué l’exemplarité du modèle nigérien, exprimant son intention de s’en inspirer pour consolider les initiatives locales au Burkina Faso. Cette reconnaissance ouvre la voie à une diplomatie féminine de proximité, capable de tisser des liens durables entre les peuples du Sahel.

Les épouses des FDS renforcent la cohésion régionale. Un exemple de diplomatie féminine qui transforme la gouvernance dans la région AES.

Quand les épouses des FDS deviennent actrices du développement

 

Au-delà des échanges techniques, cette visite a mis en lumière la dimension humaine et symbolique du rôle des épouses des FDS. Leur engagement quotidien, souvent discret mais essentiel, participe à la reconstruction des liens sociaux, à la valorisation des territoires et à la transmission des valeurs de service et de solidarité.

Dans un contexte régional marqué par les défis sécuritaires, leur mobilisation devient un pilier de la refondation. Elle mérite d’être reconnue, soutenue et amplifiée. Toutefois, cette reconnaissance ne saurait suffire à elle seule ; encore faut-il que l’Alliance des États du Sahel s’engage à en garantir la pérennité et à les articuler efficacement avec ses orientations stratégiques.

Bangabana : quand l’écoute citoyenne façonne l’action publique

À Bangabana, la parole des habitants devient levier d’action publique : les autorités locales et nationales répondent à l’urgence hydraulique avec écoute, réactivité et engagement territorial.

 

Niamey, 27 août 2025 – Hier, mardi, le quartier de Bangabana à Harobanda, dans la commune de Niamey 5, a été le théâtre d’une mobilisation institutionnelle exemplaire. Des résidents, préoccupés par les conséquences d’une digue construite par un particulier, ont alerté les autorités, qui ont réagi avec promptitude et responsabilité. En effet, sur l’initiative du ministre de l’Équipement, de l’Urbanisme et de l’Environnement, une délégation, dirigée par le Commissaire Principal de Police Seydou Maiga Boureima, Administrateur Délégué de Niamey 5, s’est immédiatement rendue sur les lieux. Cette approche réactive témoigne d’une gouvernance locale, où les enjeux de proximité orientent les choix concrets.

 Une réponse technique rapide, concertée avec les habitants

 

Accompagnée de techniciens de la Ville de Niamey et d’équipes du ministère, du Génie rural, de l’ONAHA et du PIDUREM, la délégation a procédé à une évaluation sur le terrain. Par ailleurs, cette visite a permis de constater que l’obstruction du passage naturel de l’eau par la digue privée provoque des stagnations et créé des risques sanitaires pour les habitants.

Face à cette situation, les autorités ont retenu une solution technique d’urgence : la réalisation d’une buse et d’une tranchée pour rétablir l’écoulement des eaux. Cette décision, prise en étroite concertation avec les riverains, témoigne d’une volonté de co-construire des solutions territoriales.

Face aux difficultés causées par une digue privée à Bangabana, les autorités du Niger se sont mobilisées pour une visite terrain

 Des synergies institutionnelles pour une meilleure qualité de vie

 

La visite de terrain a fait bien plus qu’un simple constat : elle a renforcé les synergies entre les services communaux et nationaux dans une logique de coordination et d’efficacité. Cette action illustre également l’importance accordée à la qualité de vie urbaine, à la sécurité environnementale et à la justice territoriale. En agissant rapidement, les autorités ont démontré leur capacité à intégrer les alertes citoyennes dans les mécanismes de décision publique, tout en valorisant les savoirs locaux et les réalités du terrain.

Face aux difficultés causées par une digue privée à Bangabana, les autorités du Niger se sont  mobilisées pour une visite terrain

En somme, ce moment fort à Bangabana résonne comme un exemple de gouvernance territoriale réactive et inclusive. Il rappelle que les enjeux d’aménagement sont profondément humains. En répondant à un cri de cœur, les autorités ont redonné confiance aux habitants et réaffirmé leur engagement pour une ville plus juste, plus vivable et plus solidaire. Cet exemple de gouvernance de proximité montre la voie, mais la question demeure : comment transformer cette initiative ponctuelle en une politique publique durable qui garantit la prise en compte systématique des préoccupations citoyennes dans l’ensemble du pays ?