Burkina Faso : Ibrahim Traoré à Manga, artisan d’une révolution verte et humaine - Journal du Niger



Burkina Faso : Ibrahim Traoré à Manga, artisan d’une révolution verte et humaine

Burkina Faso : Ibrahim Traoré , le président bâtisseur ! Entre reforestation massive et offensive anti-jihadiste, la révolution est en…

Ibrahim Traoré transforme le Burkina Faso avec une révolution axée sur la reforestation, la lutte contre le terrorisme et la cohésion sociale.

Burkina Faso : Ibrahim Traoré , le président bâtisseur ! Entre reforestation massive et offensive anti-jihadiste, la révolution est en marche

Sous le soleil ardent de Manga, capitale de la région Centre-Sud, le président Ibrahim Traoré a écrit, le 15 juin 2025, un nouveau chapitre de son ambitieux projet pour le Burkina Faso. En effet , entre gestes symboliques et engagements concrets, le capitaine Traoré a déployé une vision audacieuse, portée par une foi inébranlable en l’autonomie et la mobilisation collective. « Il suffit d’avoir confiance en soi et d’oser », a-t-il proclamé, galvanisant une foule fervente, venue acclamer cet architecte d’un avenir émancipé. Ce déplacement, rythmé par des initiatives environnementales, des dialogues citoyens et une cérémonie militaire, incarne une révolution à la fois terrienne et spirituelle, où la terre reverdit et les âmes s’unissent. Découvrez comment ce jeune président transforme le Burkina Faso !

 Ibrahim Traoré transforme le Burkina Faso avec une révolution axée sur la reforestation, la lutte contre le terrorisme et la cohésion sociale.  Ibrahim Traoré transforme le Burkina Faso avec une révolution axée sur la reforestation, la lutte contre le terrorisme et la cohésion sociale.

Le Burkina Faso reverdit : une croisade écologique sans précédent

Au cœur de Guiba, le président a lancé la campagne nationale de reforestation 2025, plantant un tamarinier, symbole de résilience et de générosité. Avec un objectif ambitieux de 20 millions d’arbres, cette initiative s’inscrit dans une lutte acharnée contre la désertification qui ronge le Sahel. « Reverdir notre sol, c’est transmettre un legs aux générations futures », a-t-il exhorté, invitant chaque Burkinabè à faire de ce geste un acte patriotique. Et ce n’est pas un vœu pieux ! En 2024, ce sont déjà 12 millions d’arbres qui ont été plantés, et le ministère de l’Environnement rapporte aussi une augmentation de 15 % des surfaces reboisées dans le Centre-Sud, favorisant la rétention d’eau et la fertilité des sols.

L’accès à l’eau, autre pilier de cette stratégie, progresse également. Le projet de sécurité hydrique, financé à hauteur de 144 millions de dollars par l’Association internationale de développement, prévoit la réhabilitation de 35 barrages et l’irrigation de 788 hectares dans la région. D’ailleurs,  ces avancées, couplées à la construction de routes – 300 millions de dollars investis pour désenclaver les zones rurales – dopent la production agricole. Selon les autorités locales, la récolte céréalière 2024 a atteint 6 millions de tonnes, un bond de 10 % par rapport à 2022, renforçant la sécurité alimentaire et les revenus des paysans.

Une Nation en Armes : La Jeunesse Burkinabè à l’Assaut du Jihadisme

À Pô, berceau de l’Académie militaire Georges-Namoano, Ibrahim Traoré a présidé la sortie de la 24ᵉ promotion : 135 officiers, issus de 11 nations, forgés pour affronter les défis sécuritaires du Sahel. Dans un discours vibrant, il leur a assigné une mission sacrée : « Libérer le pays et venger nos héros tombés au champ d’honneur. » Ce message résonne dans un contexte où l’accalmie relative dans le Centre-Sud, attribuée à une réorganisation des forces armées et au recrutement de 90 000 Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), permet de reconquérir des territoires. Pourtant, la menace jihadiste persiste : selon l’ACLED, le Centre-Sud a enregistré 4 incidents en 2024.

Les impacts sanitaires de cette insécurité ne sont pas négligeables. Environ 10 % des habitants des zones touchées – soit 50 000 personnes dans le Centre-Sud – souffrent de troubles psychologiques liés aux violences, selon Médecins sans frontières. Des campagnes de sensibilisation, soutenues par le ministère de la Santé, visent à atténuer ces séquelles.

 Ibrahim Traoré transforme le Burkina Faso avec une révolution axée sur la reforestation, la lutte contre le terrorisme et la cohésion sociale.

Cohésion nationale : Le Dialogue, arme pacifique d’Ibrahim Traoré

À Manga, le président a rencontré des leaders religieux pour tisser les fils d’un dialogue interconfessionnel. Face à leurs doléances, il a promis un cadre de concertation national, un geste salué par l’archevêque de Ouagadougou, Mgr Prosper Kontiebo, qui y voit « une passerelle vers la paix sociale ». Ce dialogue est crucial dans une région où 64 % des habitants sont musulmans, 26 % chrétiens et 10 % animistes, selon le recensement de 2023. Les tensions, bien que rares, ont parfois entravé la cohésion, notamment lors des conflits fonciers. En 2024, 120 litiges ont été résolus par des médiations communautaires, un progrès notable.

Devant les forces vives de la région, Traoré a écouté les préoccupations – chômage, accès à l’éducation – et détaillé ses réformes : création de zones industrielles dans chaque région, dont une à Manga pour transformer le coton et le sésame, et formation de 10 000 jeunes en agro-industrie. « Faire la Révolution, c’est communiquer », a-t-il insisté, prônant une gouvernance transparente. Ces zones, financées à 75 millions de dollars, devraient générer 5 000 emplois d’ici à 2027, selon le ministère de l’Industrie.

Ibrahim Traoré transforme le Burkina Faso avec une révolution axée sur la reforestation, la lutte contre le terrorisme et la cohésion sociale.

Le pari risqué d’Ibrahim Traoré : un Burkina Faso nouveau ou un Mirage ?

Si l’enthousiasme populaire, palpable lors de l’accueil triomphal réservé au président, témoigne de son aura, les défis demeurent. La dépendance aux partenariats russes et chinois, qui financent 60 % des projets d’infrastructure, suscite des interrogations sur la souveraineté économique. Par ailleurs, l’extension de la transition jusqu’en 2029, décidée en mai 2024, alimente les critiques d’une dérive autoritaire, malgré une popularité intacte – 66 % des Burkinabè soutiennent le régime militaire, selon Afrobarometer.

En somme , en plantant un tamarinier à Guiba, Ibrahim Traoré a semé bien plus qu’un arbre : une espérance tenace, celle d’un Burkina Faso maître de son destin. Entre reforestation, routes neuves et officiers aguerris, il bâtit pierre par pierre une nation résiliente. Mais pour que cette révolution prenne racine, il faudra que la confiance, qu’il appelle de ses vœux, s’épanouisse autant dans les cœurs que dans les champs. Le Burkina Faso réussira-t-il son pari audacieux ?

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