Niamey, le 19 juin 2025 — Hier, sous la chaleur ardente du quartier Niamey 2000, un acte de fermeté retentissant s’est déroulé, symbolisant la volonté inflexible de l’État. Accompagné du Colonel Boubacar Soumana, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et figure tutélaire de l’Association des Municipalités du Niger, le Colonel Abdoul Kadri Amadou Daouda, Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, a foulé le sol d’un terrain convoité par des appétits illicites. Là, dans le lotissement Sary Koubou, une tentative clandestine de morcellement d’un espace public de 22 317 mètres carrés a été mise à nu, défiant l’autorité de l’État et l’intérêt collectif. Cette opération marque un tournant décisif dans la lutte contre l’accaparement illégal des terres à Niamey.
La vigilance citoyenne : nouvelle arme contre l’accaparement foncier
Ce n’est pas le hasard qui a conduit cette délégation ministérielle sur ce site disputé, mais l’éveil d’une conscience citoyenne. Les riverains, devenus des gardiens inattendus de l’espace public, ont alerté les autorités, dénonçant une entreprise d’appropriation illégale. Leur geste, salué avec gravité par le Colonel Daouda, incarne une synergie naissante entre la population et ses institutions, un véritable rempart contre les pratiques prédatrices. « Ces terres ne sont pas des friches à conquérir, mais des réserves stratégiques pour l’avenir de nos enfants », a-t-il proclamé, sa voix portant l’écho d’une nation en quête d’équité.
Sur place, les autorités ont érigé des panneaux, non pas comme de simples balises, mais comme des stèles affirmant la souveraineté de l’État. De ce fait, ces terres, que l’État destine à accueillir écoles, dispensaires et espaces communautaires, portent désormais le sceau de l’utilité publique, défiant toute velléité d’usurpation. Le message est limpide : la loi, inflexible, s’appliquera sans distinction, qu’il s’agisse d’un citoyen, d’un agent public ou d’un promoteur audacieux.
Cadastre rénové : une ambition nationale pour une sécurisation foncière totale
Cette opération à Niamey 2000 n’est que l’ébauche d’une entreprise bien plus vaste. Le Colonel Daouda, avec une détermination qui frôle l’intransigeance, a réitéré la priorité accordée à la sécurisation foncière, non seulement dans la capitale, mais à l’échelle du pays. La modernisation du cadastre, cet outil souvent négligé, mais crucial pour la planification urbaine et le développement économique, est au cœur de cette refondation. « Nous ne pouvons bâtir un avenir harmonieux si les fondations de notre gestion foncière restent fragiles », a-t-il assené, appelant à une mobilisation collective de tous les acteurs.
Autorités coutumières, société civile, citoyens : tous sont conviés à ce combat pour la préservation du bien commun. Car au-delà des pancartes et des sanctions, c’est une vision claire qui se dessine, celle d’un Niger où les réserves foncières ne sont plus des proies faciles, mais des leviers pour un développement équitable et inclusif. Cette ambition, portée par le Ministère de l’Urbanisme et soutenue par les instances municipales, s’étendra aux régions, traquant les pratiques illégales avec une rigueur méthodique.
Niamey : sentinelle urbaine d’un Niger propre et souverain
Dans ce quartier emblématique de Niamey 2000, où les aspirations urbaines se heurtent aux défis du foncier, l’action du 18 juin résonne comme un symbole puissant. Elle rappelle que la capitale, sous l’égide du Colonel Soumana, ne se contentera pas de subir les assauts du désordre. Avec le programme « Niamey ville sûre » et l’élaboration imminente d’un Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme, la ville s’érige en sentinelle d’un Niger qui refuse de céder ses terres à l’anarchie.
En somme, ce jour d’été sahélien, Niamey a posé un jalon historique. Non pas celui d’une victoire définitive, mais celui d’une lutte opiniâtre et déterminée pour la justice foncière. Les panneaux dressés à Sary Koubou ne sont que le prélude d’une reconquête silencieuse, celle d’un patrimoine national préservé pour les générations futures. Que cet élan, porté par la vigilance des citoyens et la fermeté des autorités, inspire chaque recoin du Niger à défendre ce qui lui appartient de droit, garantissant ainsi un développement juste et durable pour tous.

