Niamey : 99 imperméables, un geste de pluie et de patriotisme au profit de la Police Nationale
Niamey, 18 août 2025 – Dans une capitale battue par les averses, un geste discret mais profondément symbolique vient renforcer les rangs de ceux qui veillent sur la sécurité publique. En effet, ce matin, dans la salle de réception du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), le Vice-président du Comité de gestion, M. Brah Amadou, a procédé à l’affectation officielle d’un lot de 99 imperméables, généreusement offerts par une bonne volonté, à la Police Nationale.

Une dotation vitale en pleine saison des pluies
D’une valeur estimée à 1 366 666 F CFA, ces imperméables – communément appelés raglans – arrivent à point nommé pour équiper les agents en service. En effet, ces derniers sont souvent exposés aux intempéries dans l’exercice de leurs missions. La remise s’inscrit dans une dynamique de soutien concret aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS), portée par le FSSP depuis sa création.
Don de 99 imperméables : un geste de reconnaissance salué par les bénéficiaires
En recevant le matériel, l’officier de police Ismaël Boubacar n’a pas caché son émotion. Il a exprimé sa « profonde gratitude aux contributeurs pour ce geste hautement patriotique », soulignant qu’il s’agit d’un appui tangible à la résilience des forces de sécurité. Il a également transmis les salutations des responsables de la Police Nationale, qui voient dans cette dotation un signe de reconnaissance et de solidarité nationale.

Le FSSP, catalyseur d’un élan citoyen
Par ailleurs, ce geste s’ajoute à une série d’initiatives similaires menées par le FSSP, qui multiplie les actions de proximité et les contributions en nature au profit des FDS et des familles endeuillées. À travers cette affectation, le Fonds réaffirme son rôle de trait d’union entre les citoyens engagés et les institutions républicaines, dans un contexte où chaque acte de solidarité compte.
À Niamey, sous les nuages, la solidarité prend la forme d’un imperméable. Mais cette simple dotation ne symbolise-t-elle pas un changement plus profond ? Ne montre-t-elle pas que la sécurité est désormais une affaire collective, où l’État et la société civile unissent leurs forces pour faire face aux défis ?
