Agadez donne le ton : les femmes ne sont plus en marge des décisions de paix, elles en deviennent les architectes.
Agadez, 9 septembre 2025 – Ce mardi, Agadez s’est imposée comme un foyer d’ambition collective pour l’avancement des droits des femmes. Le Secrétaire Général de la région, M. Souleymane Seidou Boulhassan, a inauguré avec faste un atelier dédié à l’examen et à l’actualisation du Plan d’Action National visant à traduire en actes l’Agenda Femme, Paix et Sécurité au Niger. Cette session, focalisée sur l’étape locale d’Agadez, marque un tournant décisif dans la promotion d’une inclusion équitable des femmes au cœur des dynamiques de stabilité et de développement.

Une mobilisation d’envergure pour la parité et la sécurité
Dans l’atmosphère studieuse de la salle de conférences de la Direction Régionale de la Promotion de la Femme, cet événement rassemble des voix influentes pour repenser les stratégies nationales. En fait , l’objectif est de peaufiner les initiatives actuelles pour qu’elles correspondent davantage aux réalités modernes, renforçant ainsi le rôle central des femmes dans la consolidation de la paix et la gouvernance en matière de sécurité.
La cérémonie a réuni un auditoire distingué, incluant des représentants civils et militaires de premier plan, parmi lesquels la déléguée de la ministre de la Population. Leur présence souligne l’ampleur de cet engagement multipartite, où chaque acteur apporte sa pierre à l’édifice d’une société plus juste et résiliente.
À travers ces échanges enrichissants, Agadez ne se contente pas de débattre : elle trace aussi la voie d’un Niger où les femmes, actrices essentielles de la paix, voient leurs aspirations se concrétiser dans des politiques vivantes et adaptées.

Les résolutions de cet atelier permettront-elles de transformer durablement la place des femmes dans la gouvernance et la paix au Niger ?
En conclusion, l’atelier d’Agadez marque une avancée décisive pour le Niger. En plaçant les femmes au cœur des enjeux de paix et de sécurité, les autorités esquissent un plan d’action porteur de transformations profondes. Encore faut-il que cette volonté affichée se traduise en actes tangibles sur le terrain, notamment dans une région aussi stratégique qu’Agadez.
Reste à savoir si cette initiative locale deviendra un levier national. Le défi est clair : faire en sorte que la voix des femmes ne soit plus simplement tolérée, mais pleinement intégrée comme moteur de sécurité et de développement. Le Niger est-il prêt à faire de cette dynamique un modèle reproductible, capable d’inspirer une politique inclusive à l’échelle du territoire ?
