AES - ONU : le Sahel exige un nouveau partenariat mondial - Journal du Niger

PolitiqueDiplomatie




AES – ONU : le Sahel exige un nouveau partenariat mondial

À l’ONU, la Confédération des États du Sahel impose sa voix : une alliance souveraine pour redessiner les équilibres mondiaux.…

Les Premiers ministres du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont porté haut les ambitions de l'AES à l'ONU, appelant à un partenariat

À l’ONU, la Confédération des États du Sahel impose sa voix : une alliance souveraine pour redessiner les équilibres mondiaux.

 

New York, 29 septembre 2025 – La Confédération des États du Sahel (AES) a surgi comme une voix tonitruante et unie, portée par les Premiers ministres du Niger, du Burkina Faso et du Mali dans les coulisses de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies. Le 27 septembre, au cœur de Manhattan, ces leaders ont non seulement défendu les aspirations d’une région en pleine renaissance, mais ont aussi tracé les contours d’un partenariat mondial plus juste. À un tournant décisif pour l’Afrique, où la paix et le développement se jouent sur l’échiquier international, leur présence collective incarne l’émergence d’un Sahel souverain, résolu à modeler son destin sans entraves.

Les Premiers ministres du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont porté haut les ambitions de l'AES à l'ONU, appelant à un partenariat

Les interventions africaines à l’ONU : l’élan d’une transition saluée et ambitieuse

 

Dès l’ouverture des débats, le Premier ministre nigérien a captivé l’assemblée par un discours empreint de fierté mesurée, saluant les avancées fulgurantes de la Transition en cours dans son pays. Avec une éloquence qui respire l’optimisme, il a mis en lumière les initiatives du Niger pour consolider la stabilité, la sécurité et un essor socio-économique tangible – des routes qui s’allongent, des écoles qui bourdonnent, des emplois qui fleurissent.

Au-delà de ces victoires domestiques, il a tendu une main fraternelle à la communauté internationale, réaffirmant un engagement sincère pour des coopérations novatrices.

« L’Afrique mérite un partenariat où l’équité n’est pas un mot, mais un acte« , a-t-il lancé, appelant à une alliance rénovée entre le continent et les instances globales.

Dans cette vision, le Niger ne quémande pas ; il propose, invitant le monde à co-construire un avenir où le Sahel n’est plus une périphérie, mais un pivot essentiel.

Face à la désillusion, un plaidoyer pour une ONU refondée

 

Parallèlement, le Premier ministre burkinabé , M. Jean-Emmanuel Ouédraogo a rompu le silence avec une franchise qui a fait écho dans la salle, qualifiant l’Organisation des Nations Unies d’une « désillusion collective » persistante. Dénonçant l’exclusion criante de l’Afrique du Conseil de sécurité et la politisation rampante de ses verdicts, il a peint un tableau saisissant : des décisions qui, loin de servir la justice, entravent le souffle du développement africain.

« Cette inertie érode la crédibilité même de l’ONU« , a-t-il tonné, avec une passion qui touche et persuade, soulignant que seule une refondation profonde – inclusive, impartiale – pourra restaurer la foi en un multilatéralisme vrai.

Imaginer un Conseil où les voix du Sahel pèsent autant que celles des puissances établies : c’est ce mirage qu’il a rendu palpable, transformant une critique acerbe en un appel vibrant à l’équité.

Les Premiers ministres du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont porté haut les ambitions de l'AES à l'ONU, appelant à un partenariat

Les interventions africaines à l’ONU : au cœur des défis sécuritaires, l’appel à la souveraineté partagée

 

De son côté, le Premier ministre malien, le Général de Division Abdoulaye Maïga, a ancré le débat dans l’urgence du terrain, évoquant avec gravité les tourments sécuritaires qui assaillent le Sahel comme des vents sahéliens impitoyables. Insistant sur la nécessité d’un soutien international coordonné et massif, il a élevé la Confédération des États du Sahel au rang de rempart stratégique pour la paix et la stabilité régionales.

« Nos États membres exigent un appui qui honore leur souveraineté, non qui la mine« , a-t-il déclaré, sa voix ferme comme un serment, appelant les partenaires mondiaux à un renforcement tangible des aides – formation, équipements, échanges – tout en respectant l’autonomie des nations.

Dans ce tableau, l’AES n’apparaît pas comme une entité fragile, mais comme un bloc cohérent, un phare qui guide le continent vers des horizons plus sereins.

Vers un dialogue renouvelé : la reconnaissance internationale

 

En écho à ces interventions magistrales, plusieurs délégations ont applaudi avec conviction, saluant la pertinence d’un dialogue revigoré et d’initiatives palpables pour doper la coopération régionale et globale. Ces réactions, venues des quatre coins du globe, valident non seulement la légitimité de l’AES, mais soulignent une prise de conscience collective : le Sahel n’est plus une note de bas de page, mais un chapitre central dans le récit de l’Afrique naissante. Ainsi, la Confédération poursuit sa trajectoire ascendante, en fer de lance du développement et de la sécurité continentale – un rôle qui, par sa constance, inspire et unit.

En somme, cette irruption sahélienne à l’ONU n’est pas un feu de paille, mais une étincelle durable. Elle invite chacun à repenser le monde non comme un club fermé, mais comme un cercle élargi où chaque voix – surtout celles du Sud – trouve sa place. Que ces mots des Premiers ministres infusent les couloirs de l’ONU d’un souffle nouveau : car un Sahel fort, c’est un continent qui se dresse, fier et invincible, prêt à embrasser son siècle.

 

Suivez l'information en direct sur notre chaîne WHATSAPP