À Niamey, les Journées de Redevabilité inaugurent une nouvelle ère de dialogue économique entre l’État et le secteur privé, au service de la souveraineté et de la refondation nationale.
Niamey, 29 septembre 2025 – Dans l’effervescence du Centre International de Conférences Mahatma Gandhi, le Niger amorce un virage décisif vers une économie affranchie et florissante. Ce lundi, sous la présidence de M. Abdoulaye Seydou, Ministre du Commerce et de l’Industrie, s’ouvrent les premières Journées de Redevabilité et d’Échanges avec le Secteur Privé, un forum inaugural étalé jusqu’au 30 septembre.
Thème en bandoulière : « Enjeux, Défis et Perspectives pour un Secteur Privé Compétitif et Performant au Service de la Refondation et de la Souveraineté Économique« . Devant une constellation d’acteurs – du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) aux chefs d’entreprises, en passant par les partenaires internationaux –, cet événement n’est pas qu’une tribune ; c’est un pacte solennel pour une alliance public-privé qui propulsera le pays vers une résilience inaltérable.

L’élan d’une initiative inédite sous haute impulsion nationale
Dès les premières heures de cette cérémonie d’ouverture, l’air vibre d’une énergie palpable, où se mêlent les échos des allocutions d’un Gouverneur de la Région de Niamey passionné, d’un Président de la Confédération patronale visionnaire et d’un Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie déterminé. Chacune de ces voix salue l’audace du Ministre Abdoulaye Seydou – une démarche aussi novatrice qu’essentielle, placée sous l’égide éclairée de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, et de Son Excellence Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier Ministre, Ministre de l’Économie et des Finances.
Cette dynamique représente un gouvernement qui, plutôt que d’imposer, encourage le dialogue, métamorphosant les salles de réunion en lieux d’ébullition où se construisent les bases d’une économie nationale solide et indépendante.

Des défis quotidiens à une synergie impérieuse
Pourtant, sous les applaudissements, affleure la réalité crue des obstacles : goulots d’étranglement persistants pour un secteur privé qui, malgré les mesures incitatives et facilités gouvernementales, navigue en eaux agitées face aux tourments géopolitiques et stratégiques actuels.
Ces personnalités l’ont martelé avec une franchise qui touche : en dépit des vents favorables, les chaînes logistiques s’entravent, les marchés fluctuent et les innovations peinent à éclore. Mais c’est précisément dans cette lucidité que réside l’espoir – un appel vibrant à une synergie d’idées et d’actions, pour forger un secteur privé éthique, fort et résolument aligné sur la Refondation. Au service d’un développement durable et endogène, ce pilier économique devient le socle vivant d’un Niger qui se dresse, fier et uni.
La redevabilité mutuelle, cœur battant de la souveraineté
Au climax de cette ouverture, le Ministre Abdoulaye Seydou a pris la parole avec une éloquence qui enveloppe et persuade, soulignant l’impératif de la Refondation – processus lumineux guidé par les visionnaires Tiani et Zeine, qui ne saurait triompher sans une souveraineté économique impénétrable.
« Le secteur privé n’est pas un allié de circonstance ; il est le moteur indomptable de notre indépendance », a-t-il déclaré, sa voix résonnant comme un serment partagé.
L’heure sonne pour une redevabilité réciproque : l’État envers ses opérateurs, ces derniers envers la nation, dans une éthique des affaires irréprochable et un patriotisme économique rajeuni. C’est aussi un appel attachant à l’excellence, où chaque engagement mutuel tisse les fils d’un Niger souverain et prospère.

Journées de Redevabilité : une plateforme pour des actes concrets et audacieux
Par ailleurs, ces deux jours foisonnants promettent des panels et ateliers ciselés autour de la compétitivité et de la performance, offrant une arène inédite pour un dialogue franc et constructif. Ici, le gouvernement s’engage non en surplomb, mais en partenaire égal, favorisant une transparence qui élève la citoyenneté économique au rang d’art de vivre.
Des échanges sur les chaînes d’approvisionnement aux stratégies d’innovation, tout converge vers un objectif clair : booster une croissance qui irrigue les veines du pays, du marché de Zinder aux ateliers de Niamey. Dans cette effervescence, les idées ne flottent pas ; elles atterrissent, prêtes à se muer en mesures tangibles qui libèrent les énergies entrepreneuriales.
En somme, ces Journées de Redevabilité ne sont pas un rituel passager, mais le battement inaugural d’un cœur économique revigoré. Elles nous rappellent que sous la houlette inspirante des plus hautes autorités, un secteur privé uni au public peut métamorphoser les défis en triomphes. Que de ces échanges émergent des actes audacieux, propulsant le Niger vers une ère de prospérité refondée – car un peuple qui rayonne, c’est une économie souveraine, tissée de confiance et d’ambition partagée.
