Sous un ciel serein, le Président nigérien Abdourahamane Tiani a été accueilli par son homologue burkinabè Ibrahim Traoré pour une visite d’amitié et de travail. Au-delà des protocoles, cette rencontre incarne une volonté commune de consolider les liens stratégiques entre deux États clés du Sahel, dans un contexte régional sous tension.
Ouagadougou, 1ᵉʳ octobre 2025 — L’avion présidentiel atterrit sous un ciel clair à l’aéroport international de Ouagadougou, marquant la fin d’une escale à Bamako. À son bord, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République du Niger, descend les marches, entouré de ses proches collaborateurs : le Général Salifou Mody, Ministre d’État chargé de la Défense nationale, et M. Salim Mahamadou Gado, Directeur de cabinet adjoint. En effet, cette arrivée s’inscrit dans une visite d’amitié et de travail au Burkina Faso, un déplacement qui prolonge les dynamiques régionales

Tiani au Burkina : Accueil officiel et premiers échanges
C’est le Président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, qui l’accueille en personne. Les honneurs protocolaires se déroulent avec mesure : salut militaire, poignées de main fermes, puis installation dans le Salon présidentiel. Les échanges initiaux, en présence des délégations respectives, posent les bases d’une coopération accrue, centrée sur les enjeux sécuritaires et économiques du Sahel.
Un tête-à-tête stratégique
Vient ensuite un moment plus confidentiel : un entretien en tête-à-tête entre les deux chefs d’État. Derrière les portes closes, les discussions portent vraisemblablement sur les priorités communes – stabilité régionale, échanges frontaliers, coordination face aux défis sécuritaires – dans un climat de confiance établie.

Tiani au Burkina : une visite à forte portée symbolique
Par ailleurs, cette visite, simple dans sa forme, porte un poids diplomatique clair. Elle réaffirme les liens d’amitié, de solidarité et de coopération entre le Niger et le Burkina Faso, à un moment où la région fait face à des pressions extérieures et internes. Pour les deux pays, c’est une étape concrète dans un partenariat qui se veut durable.
Des perspectives d’accords à venir
Finalement , les suites de ces entretiens pourraient bien se traduire en accords tangibles dans les prochains jours. Dans un paysage géopolitique mouvant, cette main tendue entre Ouagadougou et Niamey incarne en fait une volonté partagée de construire un Sahel résilient, uni et souverain.
