Bamako, 19 décembre 2025 – Les avancées rapides dans l’organisation de la session du Conseil des Ministres des pays de la Confédération des États du Sahel (AES) marquent une étape clé dans la capitale malienne. En effet, en prélude à cette première réunion confédérale, fixée aux 20 et 21 décembre 2025, Les responsables de haut niveau du Burkina Faso, du Mali et du Niger se sont réunis du 15 au 18 décembre pour une phase préparatoire décisive.
Une préparation technique de haute intensité
L’objectif principal de cette session était de préparer et d’analyser les ébauches de documents prévus pour l’ordre du jour des assemblées officielles de la Confédération. Pour ce faire, les experts des trois pays ont travaillé intensivement afin de finaliser les dossiers qui seront soumis aux ministres.
À la clôture de ces discussions, les hauts fonctionnaires ont validé les propositions d’ordre du jour ainsi que le calendrier des activités. Ils ont, par ailleurs, installé un présidium pour diriger les futurs débats ministériels.
Trois comités pour une intégration solide
Afin de scruter avec précision les dossiers de travail, la réflexion a été organisée autour de trois groupes spécialisés :
- Un comité juridique, chargé d’étudier les documents structurels de la Confédération.
- Un comité d’évaluation, responsable de la qualité des comptes rendus.
- Un comité technique, dédié au peaufinage des autres matériaux préparatoires.
De plus, ces échanges, menés à la fois en séances plénières et en ateliers thématiques, ne sont pas de simples formalités. Ils s’inscrivent précisément dans les trois piliers fondateurs de l’AES : la défense et la sécurité, la diplomatie et le développement. Ainsi, ces travaux contribuent directement à l’opérationnalisation progressive de la Confédération sur le terrain.
Confédération de l’AES : un signal fort pour la région sahélienne
Cette séquence diplomatique intense à Bamako démontre la détermination des trois nations à avancer concrètement vers une intégration renforcée. En définitive, l’objectif reste la paix, la sécurité et le développement partagé dans l’espace sahélien.
Les conclusions de ces travaux techniques alimenteront désormais les discussions ministérielles à venir. C’est donc une nouvelle étape historique qui s’écrit dans la construction de cette jeune Confédération, suivie avec espoir par les populations des trois États membres.
