Ce jeudi , le cabinet du ministre délégué chargé du budget à Niamey a vibré au rythme d’un dialogue crucial. Mamane Sidi, ministre délégué auprès du Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, a ouvert ses portes aux représentants du Syndicat national du personnel de l’information statistique (SYNPIS), marquant un moment décisif pour le secteur des statistiques au Niger.
Niamey, 21 août 2025 —Dans un contexte où les données fiables sont au cœur des décisions économiques et sociales, une rencontre au sommet a eu lieu pour renforcer la collaboration entre le gouvernement et les acteurs de l’information statistique. En effet, Mamane Sidi, figure clé de la gestion budgétaire nigérienne, a accueilli les membres du Syndicat National du Personnel de l’Institut National de la Statistique (SYNPIS) pour discuter des enjeux et des perspectives de leur domaine, essentiel au développement du pays.
Des données au service du développement nigérien
L’audience s’est tenue en présence de figures majeures du ministère de l’Économie et des Finances, dont le secrétaire général et son adjoint, ainsi que la directrice des ressources humaines et le directeur des ressources financières et du matériel. Par ailleurs, cette mobilisation de hauts responsables témoigne de l’importance accordée aux discussions avec le SYNPIS, dont le rôle est crucial pour garantir la qualité et la fiabilité des statistiques nationales.
En effet, les échanges ont porté sur les défis auxquels fait face le personnel statistique, mais aussi sur les opportunités de moderniser et de dynamiser ce secteur stratégique. En toile de fond, L’intention est précise : fournir au Niger des instruments statistiques efficaces pour guider les politiques gouvernementales et favoriser une croissance inclusive.

Les statisticiens, acteurs de l’ombre au cœur des priorités
D’ailleurs, cette rencontre n’est pas anodine. Elle illustre l’engagement du gouvernement à dialoguer avec les acteurs de terrain pour bâtir un système statistique robuste, capable de répondre aux exigences d’un monde en rapide mutation. Bien que les détails des pourparlers ne soient pas divulgués, l’initiative transmet un message explicite : les statisticiens, souvent dans l’ombre, sont au cœur des priorités pour un Niger en marche vers le progrès.
Vers une nouvelle ère de la politique publique nigérienne ?
En somme, l’ancrage des données dans les mécanismes décisionnels nigériens marque une évolution vers une gouvernance fondée sur l’évidence. Cette orientation pourrait transformer durablement les réponses apportées aux problématiques socio-économiques du territoire. Maintenant, la question est de savoir si ce nouvel élan de collaboration entre les décideurs et les statisticiens se traduira par des politiques publiques plus justes et plus efficaces, et si cette initiative posera les bases d’un développement durable pour le Niger ?
