À Ingall, commune rurale du nord nigérien, 16 salles de classe réhabilitées symbolisent bien plus qu’un chantier achevé : elles incarnent la volonté locale de garantir à chaque enfant un droit fondamental à l’éducation. Porté par Mamadou Bana et financé sur fonds propres, ce projet marque en effet un tournant pour neuf villages, dans une région où l’école devient un levier de transformation sociale.
Agadez, 16 septembre 2025 – Dans le cœur battant de la commune rurale d’Ingall, au nord du Niger, un vent d’espoir souffle pour la jeunesse. En effet, le lundi 15 septembre, l’Administrateur Délégué (AD) de la commune, l’Officier de Police Nationale Mamadou Bana, a inauguré avec fierté la réception provisoire de 16 salles de classe réhabilitées, un projet ambitieux qui redonne vie à l’éducation dans plusieurs villages de la région. Une cérémonie vibrante d’émotion s’est tenue dans l’enceinte de l’école primaire Assaguid Chiba et de l’école traditionnelle d’Ingall, marquant un tournant pour l’accès à l’éducation dans cette zone rurale.

Une mobilisation collective pour l’avenir à Ingall
Sous un ciel chargé d’espoir, l’événement a réuni des figures clés de la communauté : le Secrétaire Général de la commune, le directeur départemental du génie rural, le représentant de l’inspection scolaire, l’entrepreneur en charge des travaux, le chef du village d’Ingall, le président du FCC et un représentant des leaders religieux. Ensemble, ils ont célébré un projet qui touche directement le quotidien des enfants de neuf villages de la commune.
Les travaux, entièrement financés par les fonds propres de la mairie, ont ainsi permis la réhabilitation de salles de classe dans plusieurs localités :
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- 2 classes à Aggaya.
- 2 classes à Foudouk Nato.
- 2 classes à Inkoussoutane.
- 2 classes à Mararaba.
- 2 classes à Martaba.
- 1 classe à Mazababou.
- 2 classes à Ingall ville (une à l’école Assaguid Chiba, une à l’école traditionnelle).
- 1 classe à Tedbok.
- 1 classe à Tagadamat.
Seule ombre au tableau : la classe du village d’Amantadan, dans l’Irazer, n’a pas encore été réhabilitée en raison des difficultés d’accès liées à la saison des pluies. Les travaux, promis pour bientôt, devraient également compléter ce projet d’envergure.

L’éducation, une priorité locale et un investissement durable
Ce projet, porté par la commune rurale d’Ingall, illustre une volonté forte de prendre en main l’avenir éducatif des enfants, et ce, malgré un contexte de contraintes budgétaires et climatiques. En finançant ces rénovations sur ses propres ressources, la mairie envoie un message clair : l’éducation est une priorité absolue, et chaque enfant, quel que soit son village, mérite un cadre d’apprentissage digne.
« Investir dans nos écoles, c’est investir dans l’avenir du Niger », a déclaré Mamadou Bana lors de la cérémonie, suscitant les applaudissements des habitants présents. Ce projet ne se limite pas à la réhabilitation de bâtiments : il s’agit aussi de redonner espoir et opportunités à des centaines d’élèves, tout en renforçant le lien entre les communautés et leurs institutions.

Un pas de plus vers l’espoir pour le Niger
À l’heure où le Niger fait face à des défis multiples, cette initiative à Ingall rappelle l’importance des actions locales pour transformer la société. Ces 16 salles de classe rénovées ne sont pas seulement des murs et des toits réparés ; elles sont également le symbole d’un engagement collectif pour offrir aux enfants un avenir meilleur. Alors que les pluies s’estompent et que les travaux à Amantadan se profilent, la commune d’Ingall prouve que, même dans l’adversité, l’éducation reste une lumière inextinguible.
Cette initiative locale servira-t-elle de modèle pour d’autres communes face aux défis éducatifs du pays ?
