Niamey, 5 décembre 2025 – Mardi 2 décembre, l’auditorium de l’Agence Nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur (ANAQ-SUP) a pris des allures de fête discrète mais chaleureuse. L’institution a tenu à marquer d’une pierre blanche le départ de l’un de ses piliers : le Dr Abdoul Salam Koroney, tout juste nommé directeur général de l’École Supérieure des Communications Électroniques et de la Poste (ESCEP-Niger).

ANAQ-SUP : un bâtisseur de normes pédagogiques
Devant l’ensemble du personnel réuni pour l’occasion, le directeur général de l’ANAQ-SUP, le Pr Boureima Amadou, a remis au partant une distinction honorifique symbolique. Un geste qui n’a rien de protocolaire : il récompense des années de travail acharné à la tête de la direction des normes pédagogiques, de la planification et du suivi des programmes.
« Le Dr Koroney n’a jamais compté ses heures », a déclaré le Pr Amadou. « Quand il fallait défendre la rigueur académique, harmoniser les curricula ou suivre des centaines de programmes d’accréditation, il était toujours le premier arrivé et le dernier parti. En conséquence, son départ est une perte pour nous, mais une chance immense pour l’ESCEP et pour tout le secteur de l’enseignement supérieur technique. »

La qualité, un « combat quotidien »
Dans la salle, les applaudissements ont été longs. Beaucoup se souvenaient encore des nuits blanches passées ensemble lors des premières vagues d’évaluation des universités privées, ou de la patience dont il avait fait preuve pour faire adopter les nouveaux référentiels qualité dans un contexte parfois houleux.
Le Dr Koroney, visiblement ému mais fidèle à sa sobriété habituelle, a simplement remercié ses anciens collègues : « L’ANAQ-SUP m’a appris que la qualité n’est pas un slogan, mais un combat quotidien. Je pars avec le sentiment du devoir accompli, mais surtout avec la conviction que cette maison est entre de très bonnes mains. »
Un pot amical a clôturé la cérémonie. Entre deux coupes de jus de bissap, plusieurs cadres confiaient déjà qu’ils espéraient voir le nouveau DG de l’ESCEP maintenir le même niveau d’exigence qui avait marqué son passage à l’ANAQ-SUP.
Preuve que, dans le petit monde de l’enseignement supérieur nigérien, on peut changer de poste sans jamais changer de réputation : celle d’un bâtisseur discret mais implacable de la qualité académique.
