Tahoua célèbre un nouvel élan sanitaire : un centre de santé au cœur de la résilience
Tahoua, 21 mai 2025 — Sous un ciel chargé d’espérance, le quartier Nassaraoua de Tahoua a vibré ce mercredi au rythme d’une cérémonie empreinte de fierté. en effet, Le Gouverneur de la région, le Colonel-Major Oumarou Tawayé, a officiellement réceptionné, en présence d’une foule enthousiaste, un Centre de Santé Intégré (CSI) de type II, bijou architectural et promesse d’un meilleur avenir pour les habitants. Fruit du Projet Intégré de Développement Urbain et de Résilience Multisectorielle (PIDUREM), cette infrastructure, érigée pour un coût de 598 630 802 francs CFA, incarne une réponse audacieuse aux défis sanitaires et climatiques qui pèsent sur cette région vulnérable.
Un nouveau centre de santé : une oasis de soins essentiels pour la communauté
Par ailleurs, niché au cœur de Nassaraoua, ce centre n’est pas une simple bâtisse : il est une véritable citadelle de santé. Avec ses trois blocs dédiés aux soins préventifs, curatifs et à la maternité, il offre un éventail de services essentiels, particulièrement pour les femmes enceintes, les mères allaitantes et les enfants. En plus, des logements pour le personnel, des hangars, des latrines et un local pour le gardien complètent cet édifice pensé pour allier fonctionnalité et durabilité. « C’est un joyau qui illumine notre quotidien », a confié un habitant, les yeux brillants d’émotion.
Le PIDUREM : une ambition titanesque pour le Niger et la résilience urbaine
Ce CSI s’inscrit dans une vision bien plus vaste portée par le PIDUREM, un programme d’envergure financé à hauteur de 250 millions de dollars (environ 140 milliards de francs CFA) par l’Association Internationale pour le Développement (IDA) de la Banque Mondiale, en partenariat avec l’État nigérien. En outre, l’objectif est clair : doter 25 municipalités de moyens pour contrer les inondations, optimiser la gestion urbaine et garantir l’accès aux services de base. À Tahoua, quatre communes, dont Konni et Keita, bénéficient d’une enveloppe dépassant les 10 milliards de francs CFA. « Ce centre n’est qu’une facette d’un projet qui redessine notre avenir », a déclaré le Gouverneur Tawayé, soulignant les travaux en cours, comme les chaussées drainantes et l’aménagement de la mare de Babayé, remparts efficaces contre les crues dévastatrices.
Une prouesse collective saluée : la communauté reconnaissante
La Genèse de ce centre témoigne d’une synergie exemplaire. Le Gouverneur a rendu hommage à l’entreprise EMSA-Albadji, dont le savoir-faire a garanti des travaux irréprochables, et au cabinet EACI pour sa vigilance. De son côté, M. Abdourahamane Mahamadou, Coordonnateur Régional du PIDUREM, a évoqué un « parcours semé d’embûches » surmonté grâce à l’appui indéfectible des autorités locales et de la municipalité. « Ce CSI profite à cinq quartiers de Tahoua. » « C’est une victoire collective », a-t-il martelé, appelant à préserver ce bien précieux.
La gratitude des leaders locaux a résonné comme un écho à cette réussite. M. Sahabi Moussa, Administrateur Délégué de Tahoua, le Dr Abdoul Moumouni Abdoulaye, Directeur régional de la santé publique, et l’Honorable Mahamadou Moussa, Chef de Canton, ont tour à tour loué cette avancée. « Ce centre est une bénédiction pour nos femmes et nos enfants », a affirmé le Dr Abdoulaye. Pourtant, l’enthousiasme ne masque pas les enjeux à venir. Le Gouverneur a insisté sur la nécessité d’une gestion rigoureuse et d’une maintenance irréprochable, des conditions sine qua non pour que ce rêve perdure.
Vers un horizon de dignité et de résilience pour Tahoua
En somme, après les discours, la délégation, menée par le Gouverneur, a exploré chaque recoin du centre, des salles de soins aux logements du personnel, comme pour sceller un pacte avec l’avenir. Ce CSI n’est pas qu’un édifice : il est un symbole de ténacité, un rempart contre l’adversité et aussi une lueur d’espoir pour une population trop souvent éprouvée. À Tahoua, ce 21 mai 2025 marque le début d’une ère dans laquelle la santé devient un droit tangible, ancré dans une ambition plus grande : faire du Niger une terre résiliente et prospère.
