Dans un geste stratégique significatif, l’Algérie a annoncé le transfert d’une flotte de chasseurs russes MiG-29 à l’armée soudanaise. Ce don intervient dans un contexte géopolitique tendu, marqué par des actions anti-algériennes attribuées aux Émirats Arabes Unis en Afrique de l’Ouest.

Les observateurs rapportent que ce transfert marque le rapprochement croissant entre l’Algérie et Khartoum, consolidé par un partenariat avec l’Iran. Ce dernier a aussi fourni des drones aux forces armées soudanaises, un facteur potentiel de redéfinition de l’équilibre militaire régional.

Ce développement survient alors que les relations entre l’Algérie et les Émirats Arabes Unis se sont détériorées, avec des accusations algériennes de conspiration et de déstabilisation orchestrées par les Émirats, en collaboration avec le Maroc et Israël. L’Algérie, en consolidant ses liens avec le Soudan et l’Iran, semble ainsi répondre à ces tensions en renforçant sa position dans la sphère d’influence africaine et moyen-orientale.

La situation continue d’évoluer et les implications de ces mouvements stratégiques sur la stabilité régionale restent à observer attentivement.