L'actualité économique domine la Une des quotidiens marocains - Journal du niger

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L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment l'enquête du Conseil de la Concurrence sur…

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’enquête du Conseil de la Concurrence sur la hausse des prix de 13 produits essentiels, les prévisions de croissance de l’économie marocaine et lkes projets prévus par le Maroc pour le gaz naturel liquéfié (GNL).+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le conseil de la concurrence a annoncé qu’il analysera la hausse des prix de 13 produits essentiels pour vérifier si des acteurs économiques s’adonnent à des pratiques contraires aux lois de la concurrence et de la liberté des prix. Il s’agit des denrées alimentaires (blé, lentilles, lait en poudre et beure), des matériaux de construction et des produits énergétiques (gasoil, essence, le fuel-oil et charbon).

Selon le quotidien, le conseil cherche à savoir si les dernières hausses sont dues aux fluctuations des prix sur les marchés internationaux ou qu’il s’agit de pratiques prohibées comme les ententes entre les acteurs économiques et l’abus de position dominante.

 Le conseil souligne que l’analyse de l’évolution des prix des produits essentiels se fera sur deux périodes distinctes. La première s’étalera sur quatre ans (2018-2021) et la deuxième portera sur les trois premiers mois de l’année 2022 qui ont connu une hausse des prix sans précèdent. Des hausses qui ont provoqué l’exaspération et les protestations d’une large frange de la population.

En attendant les résultats de cette enquête, le conseil considère que la hausse des prix de ces produits résulte d’un fort déséquilibre entre l’offre et la demande. En effet, ajoute la même source, l’offre a augmenté de manière exponentielle après l’assouplissement du confinement, l’ouverture des frontières et la reprise de l’activité économique, ajoute le quotidien.

+Les Inspirations Eco+ relève que le gouvernement revoit à la baisse ses prévisions de croissance. Ainsi «le Maroc devrait enregistrer un taux de croissance oscillant entre 1,5% et 1,7%, au lieu de 3%».

 Reprenant les propos du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui répondait à une question centrale à la Chambre des Représentants sur la situation de l’économie nationale à l’aune des changements climatiques et géostratégiques, le quotidien économique explique ce niveau de croissance, principalement, par le recul de la valeur ajoutée agricole de 11%, contre une hausse de 18% au cours de la précédente campagne agricole.

Il rappelle qu’après une baisse de la croissance en 2020 (-6,3%), le PIB devrait s’apprécier de plus de 7% en 2021, en lien avec les performances exceptionnelles du secteur agricole au cours de l’année écoulée et l’augmentation de la valeur ajoutée d’environ 18%, en plus du dynamisme qu’ont connu les secteurs non agricoles, où la plupart des activités se sont redressées après la crise.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Maroc s’apprête à se doter de gazoducs, de ports et d’unités de stockage et de regazéification, soulignant que la ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leïla Benali, a récemment affirmé que le Maroc aspire à asseoir une infrastructure gazière digne du 21ème siècle.

« Lors d’un échange avec des médias nationaux, tenu récemment, Leïla Benali a affirmé que cette infrastructure gazière qui comprend des gazoducs, des ports et des unités de stockage et de regazéification ne permettra pas uniquement de garantir une énergie compétitive au secteur de l’électricité mais également au secteur industriel qui peine à avoir accès au gaz naturel aujourd’hui», fait observer la publication..

La ministre a également insisté sur l’importance de la construction d’unités de regazéification, expliquant que la mise en œuvre effective de la souveraineté énergétique en matière de gaz naturel passe par la transformation du gaz liquéfié (GNL) qui doit se faire sur le territoire national et l’espace maritime marocain, qu’elle soit au niveau d’une centrale flottante ou d’un terminal terrestre.

Elle a appelé les industriels à procéder à leurs calculs économiques et financiers pour statuer sur la solution la plus immédiate, ajoutant que les ports qui sont relativement prêts pour recevoir le GNL sont ceux de Mohammedia et Nador.

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