Niamey, creuset de la refondation : la 31ᵉ Journée Africaine de la Fonction Publique exalte l’administration nigérienne
Aujourd’hui, 23 juin 2025, Niamey s’est drapée d’une ferveur exceptionnelle pour marquer la 31ème Journée Africaine de la Fonction Publique. Le Niger, en parfaite synergie avec l’Union Africaine, a saisi ce rendez-vous continental crucial pour réaffirmer son engagement inébranlable envers une administration publique audacieuse et renouvelée. En effet, sous la houlette éclairée de Madame Aïssatou Abdoulaye Tondi, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, cette commémoration, placée sous le thème percutant « Justice pour les Africains et les Personnes d’Ascendance par le biais des Réparations », s’est transformée en un vibrant manifeste. L’objectif est de bâtir une gouvernance publique résolument ancrée dans les piliers de l’équité, de la transparence et de l’excellence. Dans un Niger en pleine refondation, cette journée dépasse le simple cadre protocolaire : elle se profile comme un phare, guidant une transformation profonde et essentielle pour l’avenir de la nation.
Un serment de justice : quand l’administration se réinvente
Dans son allocution empreinte de détermination, Mme Aïssatou Abdoulaye Tondi a insufflé une vision audacieuse : celle d’une administration qui, telle un pont solide, restaure la confiance essentielle entre l’État et ses citoyens. À cet égard, « Cette journée doit être un catalyseur, un moment où l’administration se réinvente pour incarner la justice et l’inclusion », a-t-elle proclamé avec force. De surcroît, elle a souligné que le thème de cette édition interpelle chaque fonctionnaire à promouvoir un service public empreint d’éthique et de professionnalisme irréprochable. Ce vœu ardent s’aligne parfaitement avec les aspirations du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) qui, depuis juillet 2023, œuvre sans relâche à purger l’administration de ses tares historiques – lenteur, opacité et favoritisme – pour en faire un levier puissant de développement durable.*
Révolution numérique : la fonction publique nigérienne entre dans l’ère numérique
Le Niger, sous l’impulsion résolue de la ministre, accélère sa mue numérique, un chantier titanesque visant à dématérialiser l’intégralité des procédures administratives. Depuis 2024, la mise en œuvre de plateformes digitales innovantes a permis de réduire drastiquement les délais de traitement des dossiers, notamment pour les retraites et les recrutements, un progrès unanimement salué par les syndicats lors de la session du Conseil Consultatif de la Fonction Publique en mai 2025. « La digitalisation n’est pas une mode, mais une nécessité absolue pour une administration réactive et performante », a martelé Mme Tondi, citant l’exemple éloquent de la gestion des ressources humaines, désormais centralisée pour optimiser l’adéquation poste-profil. En effet, en 2024, pas moins de 15 000 agents ont bénéficié de formations numériques spécialisées, marquant un pas décisif vers une fonction publique agile et pleinement inclusive.
Équité et parité : l’administration nigérienne au service de tous
Le thème central de cette journée, axé sur les réparations, résonne profondément avec les défis structurels auxquels est confronté le Niger : les inégalités criantes d’accès à l’emploi, la sous-représentation persistante des femmes dans les postes stratégiques et la marginalisation des zones rurales. Dans ce contexte, Mme Tondi, forte de son engagement indéfectible pour le leadership féminin, a réitéré son plaidoyer passionné pour une fonction publique exemplaire en matière de parité. Les efforts concertés du ministère, soutenus activement par la Banque mondiale via le Projet Emploi des Jeunes et Inclusion Productive (PEJIP), ont permis à 48 000 jeunes, dont 60 % de femmes, d’accéder à des opportunités économiques concrètes. Ce modèle vertueux, qui conjugue avec succès justice sociale et performance, inspire une administration résolument tournée vers les plus vulnérables.
Dialogue social : le moteur d’une cohésion nationale renforcée
La ministre, véritable architecte d’un dialogue social revitalisé, a saisi cette tribune d’exception pour saluer chaleureusement les partenaires syndicaux. À ce propos, leurs doléances, précieusement recueillies lors de la Fête du Travail 2025, ont nourri des réformes majeures, telle la revalorisation significative du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG). La première session du Conseil National du Travail, tenue en avril 2025, a harmonisé les âges de retraite entre les secteurs public et privé, marquant un jalon essentiel vers une plus grande équité. « Une administration forte naît d’un dialogue franc et constructif », a-t-elle affirmé avec conviction, invitant ainsi l’ensemble des agents à s’investir pleinement dans la mise en œuvre du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie. Ce programme ambitieux vise à réduire les inégalités et à fortifier la cohésion nationale, socle d’un développement harmonieux.
Un nouveau cap pour le Niger : l’administration au cœur du renouveau
En ce 31ᵉ anniversaire mémorable, Niamey n’a pas simplement célébré une journée ; elle a gravé dans le marbre une promesse audacieuse. Celle d’une fonction publique qui, par sa rigueur exemplaire et son humanité profonde, transcende les défis inhérents à un pays en pleine transition. Sous le leadership inspirant de Mme Aïssatou Abdoulaye Tondi, le Niger esquisse avec détermination les contours d’une administration où chaque acte, chaque dossier traité et chaque interaction avec un citoyen est un pas résolu vers la justice et la prospérité partagée. En définitive, que cette journée, tel un phare lumineux dans l’immensité du Sahel, illumine le chemin d’un renouveau durable, forgeant ainsi un Niger souverain, uni et résolument tourné vers un avenir prometteur.
