L’APES appelle les pays de l’AES à quitter l’UEMO - Journal du niger

Société




L’APES appelle les pays de l’AES à quitter l’UEMO

L’Alliance des Patriotes des Etats du Sahel (APES), une organisation de la société civile qui regroupe le Niger, le Burkina…

L’APES juge la CEDEAO et de l’UEMOA, de deux institutions inutiles” et “nuisibles” à la souveraineté et au développement des pays de l’AES.

L’Alliance des Patriotes des Etats du Sahel (APES), une organisation de la société civile qui regroupe le Niger, le Burkina Faso et le Mali, a salué la décision historique de ces trois pays de se retirer de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et a exhorté leurs autorités à faire de même avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Une déclaration de soutien et de dénonciation de l’APES

Dans une déclaration rendue publique le samedi 02 mars, le bureau exécutif national de l’APES, dirigé par le militant nigérien Nouhou Mahamadou Arzika a fait part de sa satisfaction et de sa solidarité envers les responsables du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) et de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), la nouvelle entité régionale créée par les trois pays frères.

L’APES a également dénoncé “l’instrumentalisation impérialiste” et le “non-respect de ses propres textes” de la CEDEAO et de l’UEMOA, deux institutions qu’elle juge “inutiles” et “nuisibles” à la souveraineté et au développement des pays de l’AES. Elle a ainsi demandé au CNSP et aux Etats de l’AES de “tout mettre en œuvre” pour quitter l’UEMOA, qui partage la même monnaie, le franc CFA, avec la CEDEAO.

Un engagement pour accompagner le processus de souveraineté

L’APES a réaffirmé son engagement à accompagner et à œuvrer auprès des autorités de l’AES dans la mise en œuvre de tout le processus de souveraineté institutionnelle, politique et financière, qui a apporté “un soulagement absolu” aux citoyens des trois pays, selon le bureau de l’organisation.

L’APES a également rappelé ses objectifs, qui sont le renforcement des liens de fraternité et de solidarité entre les peuples de l’AES, la prévention de l’insécurité dans la zone du Liptako Gourma par la sensibilisation, le renforcement de la paix et de la cohésion sociale entre les trois pays, ainsi que la promotion de l’intégration socio-économique.

Une mise en garde contre les tentatives de déstabilisation

Enfin, l’APES a mis en garde “tout individu, politique, civil ou militaire, complice de déstabilisation ou de sabotage des aspirations souveraines des trois Etats de l’AES”. Elle a prévenu qu’ils se verront “mis hors d’état de nuire par le vaillant peuple souverain de l’AES”.

L’APES a affirmé que ses structures sont implantées sur l’ensemble des pays de l’AES afin de mieux coordonner et d’harmoniser les actions communes. Elle a aussi invité les autres pays africains à suivre l’exemple de l’AES et à se libérer des “chaînes néocoloniales” que représentent la CEDEAO et l’UEMOA.

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