Burkina : Fin des audits de la Présidence et du Parlement - Journal du niger

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Burkina : Fin des audits de la Présidence et du Parlement

L'audit de 23 institutions publiques avait été ordonné par le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba.Les audits de la Présidence du Faso et…

L’audit de 23 institutions publiques avait été ordonné par le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba.Les audits de la Présidence du Faso et de l’Assemblée nationale ont été finalisés, a rapporté le Contrôleur général d’État, Philippe Nion, dans un long entretien accordé au quotidien d’Etat, Sidwaya et publié, hier vendredi.

Il a ajouté que les rapports ont été également transmis aux autorités.

Les contrôles de gestion financière concernent, pour ce qui est de la Présidence, le mandat de Roch Kaboré, soit de 2015 à 2021. L’audit sur l’Assemblée nationale porte sur la gestion 2018-2021, correspondant à une partie du mandat de l’ex président Bala Alassane Sakandé. 

Si rien a filtré sur la gestion des ressources publiques de l’ancien président, Roch Kaboré, celle du Parlement sous Bala Sakandé est qualifiée de « situation inédite ».

« Si je dois classer de 1 à 5 ; 1 étant la mauvaise note, la gestion de l’Assemblée nationale est à 0,5. En matière de gestion, nous avons été confrontés à une situation inédite. C’est tout sauf de la gestion des finances publiques », a affirmé, Philippe Nion.

Bala Sakandé avait attaqué la procédure de l’ASCE-LC arguant qu’un chef d’Etat n’avait pas compétence à instruire le contrôleur général d’État à auditer le Parlement, au regard de la séparation des pouvoirs.

« Si on me dit aujourd’hui que c’est un acharnement que d’auditer l’Assemblée nationale, je dirai que c’est un bon acharnement. Vous aurez des échos de cet audit dans les jours à venir », a répondu le Contrôleur général d’Etat, Philippe Nion.

Ce sont au total 23 institutions publiques qui doivent être auditées dont l’armée, les sociétés d’Etat… 

Depuis septembre dernier, le Burkina est gouverné par une junte militaire dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré, tombeur du lieutenant-colonel Paul Henri Damien, lui aussi auteur d’un coup d’Etat en janvier contre Roch Kaboré. 

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