Le Sénégal se réveille de nouveau sous les eaux - Journal du niger

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Le Sénégal se réveille de nouveau sous les eaux

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le bilan macabre des fortes pluies qui se sont abattues…

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le bilan macabre des fortes pluies qui se sont abattues le week-end dans le pays et les résultats de l’audit du ministère de la Santé sur le décès polémique d’une femme en couches à l’est du pays.« Trois morts et 208 sites inondés », titre Le Soleil, indiquant qu’il s’agit des conséquences des fortes pluies du week-end au Sénégal. En visite en Arabie Saoudite, le président Macky Sall « exprime sa compassion aux familles victimes ».

Selon Les Echos, « les eaux font trois morts et des centaines de sinistrés ». Le journal souligne qu’un garçon de deux ans est décédé dans l’effondrement d’un pan de mur alors qu’un autre de sept mois est mort noyé dans les eaux. Au même moment, des véhicules sont engloutis, amenant « les charrettes et les pirogues » à assurer le transport des personnes dans certains quartiers dakarois où « maisons et structures sanitaires sont inondées ».

L’Observateur note « des drames à n’en +pluies+ finir » après les nouvelles inondations qui ont mis « le Sénégal sous les eaux », particulièrement dans la banlieue dakaroise. Les trois morts ont été enregistrées à Dakar et à Matam, dans le nord du pays, précisent Tribune et Libération.

Face à cette situation, « Macky Sall annonce un nouveau plan décennal de lutte contre les inondations qui sera validé avant la fin de l’année ». Mais pour Moussa Niang, responsable politique dans un parti de l’opposition, « les inondations démontrent l’incompétence de Macky Sall ».

Sur le décès de Doura Diallo en couches ayant conduit à l’arrestation de trois agents d’une structure sanitaire de Kédougou, à l’est du pays, Les Echos indiquent que le rapport d’audit du « ministère de la Santé dément le procureur » de cette région proche de la frontière guinéenne. « Près de six facteurs de risque susceptibles de compromettre la grossesse et l’accouchement décelés chez la patiente », affirment les autorités sanitaires.

Le procureur Baye Thiam évoquait de son côté « une négligence médicale et un manquement manifeste aux règles de la médecine » ayant causé la mort de Doura Diallo et de son nouveau-né.

Toutefois, Vox Populi note que « le rapport du ministère de la Santé prend le contrepied du procureur ». Face à la polémique, la ministre de la Santé Marie Khémesse Ngom Ndiaye « manifeste son soutien aux personnels de santé et les exhorte à persévérer dans les soins humanisés ».

Malgré tout, « les médecins décrètent 48 heures de grève et menacent de durcir le ton » si leurs camarades ne sont pas libérés. « Travailler dans une maternité est synonyme de passer la nuit en prison, ça ne doit pas continuer », a dit le secrétaire général du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), qui reproche au procureur de Kédougou sa « précipitation » dans cette affaire.

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