Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains - Journal du niger

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Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les relations Maroc-Libye, la gestion de l'épidémie de coronavirus et les enjeux de la sensibilisation sur la nutrition maternelle et…

Les relations Maroc-Libye, la gestion de l’épidémie de coronavirus et les enjeux de la sensibilisation sur la nutrition maternelle et infantile et la taxe carbone sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus vendredi.+L’Economiste+ cite une déclaration du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, qui a affirmé, jeudi, que le Maroc, se tiendra toujours aux côtés des institutions libyennes légitimes et soutiendra les efforts internationaux visant à résoudre la crise que traverse ce pays du Maghreb, dans le cadre de ce qui a été convenu entre les différentes parties libyennes notamment la tenue des élections à leur date prévue.

« Le Maroc considère que l’organisation des élections doit être l’objectif principal de la prochaine étape en Libye », a souligné Bourita dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, mettant l’accent sur la nécessité de l’adhésion de toutes les institutions libyennes aux préparatifs de ces échéances pour qu’elles puissent se dérouler dans les meilleures conditions.

La même publication, qui revient sur la gestion de l’épidémie de coronavirus, écrit que les développements de cette pandémie survenus dans les différentes pays du monde « nous mettent en demeure d’être vigilants » et de « ne pas commettre d’impair » à l’occasion des rassemblements qui s’annoncent pour les fêtes de l’Aïd Al Adha.
Selon le journal, le gouvernement se trouve aujourd’hui dans une posture « inconfortable »: ne rien faire au risque d’être accusé de sous-estimer la situation, ou agir, c’est à dire « serrer la vis du confinement” avec ce que cela peut induire comme engagement de la responsabilité sur de nouvelles factures économique et sociale.Il préconise en conséquence de « placer le curseur sur un juste milieu qui ne pénaliserait ni une alternative ni une autre », et de faire « des efforts d’auto-discipline » qui permettraient d’éviter des « solutions radicales ».

+Le Matin+, qui aborde les enjeux de la sensibilisation sur la nutrition maternelle et infantile, dont des journées seront organisées par le ministère de la santé durant un mois jusqu’au 24 juillet, écrit que cette campagne, organisée en partenariat avec l’INDH et l’Unicef, « permettra de renforcer les connaissances des femmes enceintes ou allaitantes, de leurs familles et des communautés sur les avantages de l’adoption de ces pratiques favorables à la bonne santé et nutrition de la mère et de l’enfant ».Cette campagne s’inscrit d’une part, dans le cadre du Programme national de nutrition, qui vise à améliorer l’état de santé de chaque individu à travers une bonne nutrition et d’autre part, dans le contexte de la célébration du mois de la parentalité positive instituée au mois de juin de chaque année, explique l’auteur de l’article.

+Libération+ relève que le Maroc risque de perdre 80 milliards de DH sur ses exportations de voitures vers le marché européen à l’horizon 2023, a indiqué dernièrement le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique devant la commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants. Et pour cause : la taxe carbone que l’UE compte instaurer sur les produits fabriqués via des énergies fossiles. Pourquoi le ministre s’alarme-t-il alors que la prochaine taxe vise en priorité les produits importés « de pays moins regardants sur leurs émissions de gaz à effet de serre » ? , s’interroge le quotidien.

Ce qui n’est pas le cas du Maroc qui vient d’être classé au quatrième rang mondial en termes de performance climatique, derrière la Suède, la Grande-Bretagne et le Danemark, selon le rapport de l’Indice de performance climatique de 2021, rappelle-t-il. 

Le Maroc a reçu également une note élevée pour sa politique climatique internationale. En effet, le fort engagement du Maroc dans le cadre de l’Accord de Paris et sa participation active aux alliances climatiques mondiales lui confèrent un rôle de leadership en matière d’énergie et de durabilité sur le continent africain, se félicite le journal.

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