Politique et culture au menu des quotidiens marocains - Journal du niger

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Politique et culture au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l'audition des responsables par les élus, la reprise de la vie normale d'avant la pandémie et la…

Les enjeux de l’audition des responsables par les élus, la reprise de la vie normale d’avant la pandémie et la crise de lecture au Maroc sont les principaux sujets traités les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux de l’audition des responsables par les élus, écrit que les auditions de responsables publics peuvent parfois sembler de « simples formalismes sans enjeux véritables », alors que ce genre d’exercices est l’incarnation au plus haut niveau de l’esprit de la Constitution et de son volet principal et important qui ordonne et organise les rôles, missions et attributions des différentes institutions et des pouvoirs.

La publication estime que les grands “oraux” solennels auxquels se prêtent les hauts responsables devant les élus sont le “meilleur moyen” pour “garder constamment vivace l’esprit de la loi suprême”.

De plus, ces auditions sont aussi l’incarnation d’un autre principe fondamental, à savoir la reddition des comptes qui accompagne toute responsabilité, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui aborde la reprise de la vie normale d’avant la pandémie, écrit que malgré le frémissement “inquiétant” du nombre de contaminations au Covid, l’enregistrement sous nos cieux d’un premier cas de la variole du singe, la sécheresse et le prolongement de la guerre en Ukraine et ses corollaires, “la vie telle que nous la connaissions avant la crise pandémique semble résolue à reprendre ses droits”.

De part et d’autre du Royaume, les festivals, les mariages, les Salons et les événements sportifs d’antan et de maintenant “renaissent comme une végétation luxuriante après un feu de forêt”, relève le journal.

Une exubérance sociale, artistique, sportive et littéraire qui détonne, certes, avec la sinistrose des deux dernières années, ainsi qu’avec la crise économique d’aujourd’hui, mais “une exubérance qui fait plaisir à voir, à vivre”, estime-t-il.

Un autre droit, celui de se déplacer et de voyager sans entraves ni contraintes revient en force avec comme point culminant le lancement officiel, dimanche 5 juin, de l’Opération Marhaba 2022, note-t-il.

+L’Économiste+, qui revient sur la crise de lecture au Maroc, écrit que le salon du livre qui se tient à Rabat ne peut cacher l’indigence de notre industrie du livre, devenue un artisanat héroïque, à l’exception bien sûr du livre scolaire.

« Aujourd’hui nous avons des millions d’étudiants, de diplômés d’universités, la liberté d’expression… et peu de lecteurs », regrette le quotidien.

Beaucoup de livres sont accessibles sur les terminaux digitaux, dont des tablettes de la taille d’une page, mais “chez nous ils n’ont pas de succès”, car “ce ne sont pas les textes qui mobilisent l’attention des addicts du smartphone », relève-t-il, estimant que l’école doit inculquer la lecture dans l’esprit du citoyen.

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