Soro dénonce le "caractère arbitraire" des arrestations de ses proches pour le "faire chanter" - Journal du niger

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Soro dénonce le « caractère arbitraire » des arrestations de ses proches pour le « faire chanter »

L'ex-président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, actuellement hors de son pays, a dénoncé vendredi le "caractère arbitraire" des arrestations…

L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, actuellement hors de son pays, a dénoncé vendredi le « caractère arbitraire » des arrestations de ses proches pour le « faire chanter », dans un message à l’occasion de l’an 2021.

« Je dénonce le caractère arbitraire de ces arrestations, car manifester est un droit constitutionnel, on maintient en prison des femmes, des mamans, qui auraient mérité l’attention du plus insensible », a dit M. Guillaume Soro, dans une vidéo postée sur Facebook. 

« On enferme des compagnons et des frères, juste pour faire mal, des otages, pour me faire chanter », a ajouté le président du mouvement citoyen Génération et peuples solidaires (GPS), leur exprimant toute son affection et sa solidarité.

Il a en outre demandé « la libération de tous les détenus politiques civils ainsi que les membres des forces de défense et de sécurité incarcérés depuis la crise postélectorale de 2010 ». 

« Malgré la terreur et la répression, je plaide pour que nous ne devoyions pas la valeur sacrée de notre engagement en faveur de la démocratie », a-t-il souligné, invitant ses partisans à « garder espoir, car malgré tout, rien n’est perdu pour notre pays ».

Selon le président de GPS, 2020 a été aussi « l’année de la perpétration des pires exactions contre les droits humains et partant contre la démocratie » en Côte d’Ivoire, car « la Constitution a été violée ».

M. Soro, à l’instar des leaders de l’opposition estiment que le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a brigué un troisième mandat contrairement à la loi fondamentale. Selon le Conseil constitutionnel il s’agit de son premier mandat de la IIIe République. 

Pour M. Soro, en aucun cas l’on ne peut « légitimer un passage en force, car c’est piétiner les principes universels de la démocratie pour féliciter l’imposture et demander à l’opposition politique de s’y conformer au nom d’une certaine stabilité ».  

« Comment peut-on espérer bâtir une stabilité durable basée sur une farce, croit-on qu’ on aurait ainsi créé les conditions de la paix, ne croit-on pas qu’ on crée plutôt les conditions de la fragilisation de notre pays », s’est-il interrogé. 

L’ex-Premier ministre de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, soutient qu' »il ne peut jaillir autre chose que du désordre et de l’instabilité ». Il envisage de « faire la politique autrement avec l’innocence de l’idéal nourri depuis des décennies ».

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