Niger- Activités institutionnelles Archives - Journal du Niger

Plan d’action de l’AES : Réunion cruciale d’experts à Ouagadougou

Les rouages de la Confédération des États du Sahel (AES) s’activent pour préparer le prochain sommet des Chefs d’État. Des experts en Défense-Sécurité, Diplomatie et Développement du Burkina Faso, du Mali et du Niger se réunissent pour 48 heures à Ouagadougou.

 

Ouagadougou, 24 novembre 2025 – La Confédération des États du Sahel (AES) intensifie son calendrier diplomatique. Des experts du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont débuté ce matin une réunion de deux jours à Ouagadougou, visant à préparer la prochaine rencontre des Ministres des Affaires Étrangères de l’espace confédéral, prévue dans la capitale burkinabè le 26 novembre. L’ouverture des travaux a marqué le lancement de 48 heures d’échanges stratégiques.

AES : Les experts du Burkina, du Mali et du Niger se réunissent à Ouagadougou (24-25 nov.) pour préparer la rencontre des Ministres des Affaires Étrangères en vue du 2ᵉ Sommet des Chefs d'État.

Expertise et objectifs stratégiques

 

Ces travaux, qui se déroulent sur 48 heures (24-25 novembre), réunissent de hauts fonctionnaires spécialisés dans les trois piliers d’intervention de l’AES : Diplomatie, Défense-Sécurité et Développement. Ces experts ont pour mission cruciale d’asseoir les bases techniques et politiques de l’espace confédéral. Par ailleurs, l’Ambassadeur malien, Mahamane Amadou MAIGA, a précisé que l’objectif est de consolider la paix, la fraternité entre les trois peuples et la souveraineté de l’AES sur l’échiquier mondial. Dans un premier temps, les experts passent en revue les acquis de la première session du Collège des Chefs d’État et examinent également la mise en œuvre de la feuille de route sous présidence malienne.

Harmonisation diplomatique et documents clés

 

L’harmonisation des positions diplomatiques est la clé de voûte de cette rencontre. Le Chef de la délégation burkinabè, l’Ambassadeur Yirigouin Hermann TOE, a souligné que l’enjeu est d’« harmoniser nos positions diplomatiques afin que l’AES parle d’une seule voix, forte et cohérente, sur la scène régionale et internationale ». Ainsi, les experts examineront et finaliseront plusieurs rapports cruciaux, incluant les projets de protocole additionnel sur les sessions confédérales des Parlements et du Conseil des ministres, comme l’a indiqué l’Ambassadeur nigérien Ousmane ALHASSANE. En fin, ces derniers présenteront les résultats de cette session aux Ministres des Affaires étrangères le 26 novembre, en prélude à la 2ᵉ session du Collège des Chefs d’État qu’ils ont prévue en décembre 2025.

AES : Les experts du Burkina, du Mali et du Niger se réunissent à Ouagadougou (24-25 nov.) pour préparer la rencontre des Ministres des Affaires Étrangères en vue du 2ᵉ Sommet des Chefs d'État.

Vers une coordination opérationnelle

 

En somme, l’organisation méthodique de ces sessions de travail, mobilisant des experts sur les trois piliers de l’Alliance, témoigne de la volonté de l’AES de passer d’une simple entente politique à une structure de coordination opérationnelle. La Confédération assure ainsi que les propositions qui seront soumises aux chefs d’État sont techniquement solides et alignées sur les intérêts communs, démontrant son sérieux et sa détermination à accélérer l’intégration régionale face aux défis sécuritaires et de développement.

Tillabéry : Le Niger exige plus de transparence pour les ONG

À Tillabéry, des centaines d’acteurs associatifs et institutionnels se réunissent pour repenser le rôle des ONG dans la refondation du Niger. Trois jours de débats pour renforcer la coordination, exiger plus de transparence et ancrer les actions humanitaires dans une logique de développement endogène. Un tournant stratégique dans un pays en quête de souveraineté.

Tillabéry, 29 octobre 2025 –  Ce matin, la ville de Tillabéry s’est transformée en carrefour stratégique du plaidoyer pour un développement autonome. Des centaines de représentants d’ONG et d’associations de développement, venus des quatre coins du pays, ont convergé vers la cité pour le lancement du Forum national consacré à leur rôle dans la refondation de la nation. S’étendant sur trois jours, l’événement réunit acteurs humanitaires et officiels afin de dessiner une feuille de route plus coordonnée et plus efficace face aux défis sécuritaires et socio-économiques qui pèsent sur le Niger.

ONG, un diagnostic sans détour : vers une intervention alignée sur les priorités nationales

 

Sous le slogan évocateur “ONG et associations de développement : quelle intervention pour un développement endogène ?”, le forum entend dépasser les constats superficiels pour plutôt ausculter en profondeur le paysage associatif nigérien. L’objectif est double : cartographier les forces et faiblesses des interventions sur le terrain, et surtout proposer des remèdes concrets pour aligner ces structures sur les priorités de souveraineté et d’autonomie.

Parmi les voix fortes de l’ouverture, le ministre d’État à l’Intérieur, à la Sécurité publique et à l’Administration territoriale, le général de division Mohamed Toumba, a donné le ton. En sa qualité de superviseur du secteur, il a en effet dénoncé les dysfonctionnements persistants : non-respect des réglementations, opacité dans la gestion des fonds étrangers, et impact souvent dilué des projets financés.

“Cette rencontre est une opportunité rare pour aborder frontalement ces blocages, qui freinent notre marche vers une refondation solide”, a-t-il martelé, appelant à une vigilance accrue pour que les aides extérieures servent les communautés, et non les contournent.

À Tillabéry, ONG et autorités croisent le fer pour refonder le Niger sur des bases souveraines. Place à l’action, fini les diagnostics creux.

De l’échange à l’action : vers une coordination renforcée des ONG

 

Pendant les 72 heures, des panels thématiques, des ateliers interactifs et des tables rondes rythmeront les débats. Ministres, hauts fonctionnaires et leaders associatifs croiseront les regards afin de mieux synchroniser les actions, éviter les doublons coûteux et maximiser les retombées dans les zones critiques, notamment au Sahel nigérien, où pauvreté et insécurité se disputent le terrain.

Ce forum s’inscrit clairement dans la mission confiée par le chef de l’État au ministre Toumba – l’objectif numéro 8 de sa lettre de mission – qui l’enjoint à renforcer la régulation du secteur associatif. À l’issue des travaux, une série de propositions est attendue : protocoles de suivi, mécanismes de traçabilité des financements, ainsi qu’une feuille de route opérationnelle pour ancrer les initiatives dans une logique de développement « made in Niger ».

Ces engagements pourraient d’ailleurs redéfinir les partenariats entre Niamey et les bailleurs internationaux, en plaçant l’endogénéité au cœur du dispositif.

Tillabéry, miroir d’un tournant national

 

Dans un Niger en pleine recomposition , où le gouvernement  mise sur la souveraineté pour contenir les crises multiples, ce forum dépasse le cadre d’une simple concertation. Il incarne plutôt un virage stratégique : faire des ONG, longtemps perçues comme des acteurs exogènes, des partenaires d’un projet national inclusif.

Tillabéry, avec son héritage fluvial et sa résilience face aux aléas climatiques, offre un décor symbolique à ces échanges. Elle rappelle que le développement durable ne s’impose pas d’en haut : il germe sur les rives locales.

Il reste à voir si les résolutions tiendront la route au-delà des discours. Pour l’heure, la cité fluviale vibre d’un espoir pragmatique : celui d’un Niger qui reprend la main sur ses priorités, et qui entend aussi les faire respecter. Par ailleurs, les conclusions, attendues vendredi, pourraient bien sceller un nouveau pacte entre humanitaire et souveraineté.

 

Le Niger accueille le 7ᵉ congrès des experts-comptables de l’UEMOA

À Niamey, le Niger devient l’épicentre de la réflexion comptable ouest-africaine. Le 7ᵉ congrès de l’UEMOA réunit experts, décideurs et innovateurs pour repenser les métiers du chiffre face aux défis numériques et économiques.

 

Niamey, le 21 octobre 2025 – Hier, lundi, l’effervescence régnait au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi, où le Niger a pris les rênes d’un rendez-vous continental majeur. En effet, Mamane Sidi, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l’Économie, des Finances et du Budget, a donné le coup d’envoi du 7ᵉ congrès des experts-comptables de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). À cette occasion, des centaines de participants, venus des huit pays membres et au-delà, se sont pressés pour explorer les contours d’une profession en pleine mutation.

Le 7ᵉ congrès de l’UEMOA : un forum pour repenser l’expertise face aux défis globaux

 

Pendant trois jours, ce congrès, qui se tient jusqu’au 23 octobre, rassemble des délégations venues du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et des autres nations de l’UEMOA, sans oublier des invités triés sur le volet issus d’autres régions africaines et internationales. Son objectif principal est de partager des retours d’expérience et d’affiner des stratégies collectives autour d’un thème porteur : les compétences émergentes, la formation continue, la spécialisation accrue et l’adaptation aux bouleversements économiques et numériques.

Au fil des interventions liminaires, les orateurs ont souligné l’urgence d’une profession agile, capable de naviguer entre des normes internationales en constante évolution et des réalités locales complexes. En plus, les panels prévus promettent des échanges concrets sur la digitalisation des audits, la cybersécurité financière et l’intégration de l’intelligence artificielle dans les bilans comptables.

Du 20 au 23 octobre 2025, Niamey accueille le 7ᵉ congrès des experts-comptables de l’UEMOA. Un rendez-vous stratégique pour renforcer la formation, l’innovation et la transparence dans l’espace ouest-africain.

Le Niger, à l’avant-garde de la gouvernance transparente

 

Parmi les moments forts, l’allocution de Mamane Sidi a particulièrement captivé l’assemblée. Dans un discours empreint de conviction, le ministre a présenté la formation comme un pilier non négociable pour les professionnels du chiffre.

« Pour vous, experts-comptables, l’apprentissage n’est pas un luxe, mais une condition de viabilité et d’attractivité sur le marché. C’est le levier essentiel de toute évolution pérenne », a-t-il déclaré.

Ensuite, il a ancré cette philosophie dans l’action gouvernementale nigérienne :

« Notre exécutif adhère pleinement à cette approche et poursuit ses chantiers de modernisation. Nous cultivons l’ouverture des comptes publics, nous renforçons les mécanismes de contrôle, et nous comptons sur votre savoir-faire pour soutenir cette dynamique. »

En conclusion, Mamane Sidi a exprimé une confiance totale dans les retombées de ces trois jours de travaux.

« Je suis persuadé que ces assises nourriront nos débats, consolideront les liens entre nos instances professionnelles et dessineront un horizon pour une corporation plus robuste, plus innovante », a-t-il affirmé, avant de proclamer l’ouverture officielle des sessions.

Du 20 au 23 octobre 2025, Niamey accueille le 7ᵉ congrès des experts-comptables de l’UEMOA. Un rendez-vous stratégique pour renforcer la formation, l’innovation et la transparence dans l’espace ouest-africain. Du 20 au 23 octobre 2025, Niamey accueille le 7ᵉ congrès des experts-comptables de l’UEMOA. Un rendez-vous stratégique pour renforcer la formation, l’innovation et la transparence dans l’espace ouest-africain.

Vers une UEMOA plus compétitive et interconnectée

 

Ce congrès intervient dans une conjoncture clé pour l’espace UEMOA, où la zone monétaire commune fait face à des pressions inflationnistes, à des transitions énergétiques et à une intégration croissante au commerce mondial. Dans cette perspective, les experts espèrent aussi que ces échanges déboucheront sur des recommandations concrètes, telles que des programmes de certification régionaux ou des partenariats avec des écoles de commerce internationales.

Pour le Niger, hôte de cette édition, l’événement renforce son image de locomotive économique en Afrique de l’Ouest, un an après les réformes budgétaires saluées par des institutions comme la Banque mondiale. Ainsi, les débats qui s’annoncent pourraient bien redessiner les contours d’une expertise comptable africaine, résiliente et tournée vers l’avenir.

 

 

Orpaillage : L’OIM et l’Université d’Agadez renforcent les capacités

Face à l’explosion de l’orpaillage artisanal, le gouverneur d’Agadez, le Général Ibra Boulama Issa, a lancé ce mardi un séminaire crucial visant à professionnaliser la gestion de cette ressource vitale afin d’assurer la stabilité et le développement du Nord du Niger.

 

Agadez, 14 octobre 2025 – Dans un contexte où l’orpaillage artisanal représente à la fois une manne vitale et un défi sécuritaire pour le Nord du Niger, le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région d’Agadez, a présidé ce mardi la cérémonie d’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités.

Baptisé « Gouvernance de l’Orpaillage », ce séminaire cible les autorités régionales et les services techniques de l’État, avec pour ambition de professionnaliser la gestion de cette activité minière informelle qui emploie des milliers de citoyens.

Le Gouverneur d'Agadez, lance un atelier avec l'OIM et l'Université locale pour renforcer la gouvernance  de l'orpaillage

Encadrer l’or pour en faire un atout national

 

Organisé par l’Université d’Agadez en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM Niger), l’atelier se déroule dans la salle de réunion de l’Association Régionale de Football, un lieu symbolique de rassemblement communautaire.

Sur deux jours, une quarantaine de participants – issus des sphères civile et militaire – plancheront sur les enjeux de régulation, de durabilité environnementale et de sécurité liés à l’exploitation aurifère artisanale.

« L’orpaillage n’est pas seulement une source de revenus ; c’est un levier de développement qu’il nous faut encadrer pour en faire un atout national, sans compromettre nos ressources ni notre stabilité », a déclaré le gouverneur Issa lors de son allocution d’ouverture, soulignant l’urgence d’une gouvernance inclusive face à l’essor de sites comme ceux de Timia ou d’In Gall.

Un atelier inscrit dans la dynamique de « refondation »

 

La cérémonie, empreinte de solennité, s’est tenue en présence d’un parterre d’autorités locales : secrétaires généraux de la région, préfets des sept départements, administrateurs délégués des communes rurales, ainsi que les responsables des services techniques régionaux et déconcentrés (mines, environnement, sécurité).

Parmi eux, des figures comme Mohamed Attoufec, fraîchement nommé administrateur délégué de Timia, qui incarne cette nouvelle génération d’élus engagés dans la refondation nationale impulsée par le président Abdourahmane Tiani.

D’ailleurs, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large au Niger, où l’orpaillage a connu un boom post-2020, générant jusqu’à 1,5 milliard de dollars annuels selon des estimations de la Banque mondiale, mais aussi des tensions sécuritaires et environnementales.

Le Gouverneur d'Agadez, lance un atelier avec l'OIM et l'Université locale pour renforcer la gouvernance  de l'orpaillage

Orpaillage  : expertise académique et objectif concret

 

L’OIM, experte en gestion migratoire et développement local, apporte son expertise pour intégrer des dimensions comme la lutte contre le travail des enfants et la promotion de pratiques éco-responsables. De son côté, l’Université d’Agadez, partenaire académique clé, met l’accent sur la formation pour transformer les acteurs locaux en gardiens vigilants de cette richesse souterraine.

En somme, à l’issue des travaux, attendus pour jeudi, des recommandations concrètes devraient émerger : protocoles de monitoring des sites, renforcement des coopératives minières et coordination interservices. Un pas de plus vers une « refondation » qui, dans le désert d’Agadez, passe par l’or en paillettes autant que par la cohésion sociale.

Niamey : la jeunesse au cœur de la Semaine Citoyenne

À Niamey, la 2ᵉ édition de la Semaine Citoyenne s’ouvre sous le haut patronage du Président Abdourahamane Tiani, réunissant jeunes leaders, institutions et acteurs régionaux autour d’un dialogue stratégique pour la jeunesse.  Une forte mobilisation pour faire de l’engagement civique un levier de transformation collective.

 

Niamey, 8 octobre 2025 – Les autorités ont inauguré ce jour la 2ᵉ édition de la Semaine Citoyenne au Palais des Congrès de Niamey, sous le haut patronage de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État. En effet, cette manifestation, qui réunit les forces vives de la société autour d’un dialogue enrichissant, est placée sous le thème : « Engagement et responsabilités de la jeunesse face aux défis sécuritaires, environnementaux, numériques et d’employabilité pour l’atteinte du Développement Durable partagé au Sahel ».

Une mobilisation régionale et institutionnelle

 

L’événement a bénéficié de la présence distinguée de l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, aux côtés de personnalités éminentes, d’émissaires des institutions nationales et internationales, ainsi que de jeunes représentants issus des diverses régions du Niger et de plusieurs nations africaines. Ces participants, venus échanger sur les enjeux contemporains, incarnent ainsi la vitalité d’une jeunesse résolue à contribuer activement à la construction d’un Sahel prospère et résilient.

La Semaine Citoyenne 2025 s’ouvre à Niamey autour de la jeunesse et des défis du Sahel. Dialogue, engagement civique et développement durable au cœur des échanges. La Semaine Citoyenne 2025 s’ouvre à Niamey autour de la jeunesse et des défis du Sahel. Dialogue, engagement civique et développement durable au cœur des échanges.

La jeunesse, fer de lance du progrès

 

Par ailleurs, à travers cette initiative, la Ville de Niamey exprime une nouvelle fois son attachement indéfectible à la promotion de la jeunesse, considérée comme le fer de lance de l’innovation, le socle du civisme et l’agent principal du progrès social et écologique. En soutenant de telles plateformes, les autorités municipales soulignent leur rôle pivotal dans l’émergence d’une citoyenneté active, capable de transformer les défis collectifs en opportunités durables.

 

La Semaine Citoyenne 2025 s’ouvre à Niamey autour de la jeunesse et des défis du Sahel. Dialogue, engagement civique et développement durable au cœur des échanges.

L’Impératif de l’engagement civique

 

En conclusion, cette Semaine Citoyenne, par son ambition inclusive, invite l’ensemble des acteurs à faire de l’engagement civique un instrument essentiel pour le renforcement de la cohésion sociale et la réalisation des objectifs de développement durable au Sahel. Les discussions qui en découleront sont cruciales pour forger des solutions concrètes, plaçant la jeunesse au centre de la gouvernance et de l’avenir du continent.

Niger : Maazou prête serment pour une justice sans compromis

Le Niger franchit un cap décisif dans sa lutte contre l’impunité : Maazou Adam, nouveau procureur général près la Cour d’État, prête serment devant le président Abdourahamane Tiani et les plus hautes autorités du pays.

 

Niamey, 7 octobre 2025 – La prestation de serment d’un haut magistrat peut-elle marquer le début d’une ère de rigueur accrue dans la lutte contre l’impunité ? Ce matin, au Palais de la Présidence, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, a présidé la cérémonie solennelle de prestation de serment de M. Maazou Adam, nouvellement nommé Procureur Général près la Cour d’État.

En fait, cet événement symbolique est chargé de l’attente d’une institution judiciaire qui doit désormais naviguer entre les réformes de la transition post-coup d’État et les impératifs de la sécurité nationale, sous les regards des plus hautes autorités du pays.

Maazou Adam prête serment comme Procureur Général au Niger. Une nomination stratégique pour renforcer la justice, lutter contre la corruption et consolider l’État de droit en période de transition.

Une cérémonie en présence des plus hautes instances

 

Pour commencer, l’événement s’est déroulé selon un protocole rigoureux et a rassemblé l’ensemble de la haute hiérarchie nigérienne :

  • Le Premier Ministre par Intérim, Général d’Armée Salifou Mody.
  • Le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État en charge de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire.
  • Le Général de Brigade Ibroh Amadou Bacharou, Chef d’État-Major Particulier du Président.
  • Ainsi que les membres du CNSP (Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie), le Président de la Cour d’État, les principaux membres du Gouvernement, les cadres du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme et de nombreuses personnalités invitées.

Par ailleurs, cette cérémonie solennelle incarne la volonté de l’État de restaurer la rigueur judiciaire, dans un contexte de transition politique et de renforcement de la gouvernance.

Maazou Adam prête serment comme Procureur Général au Niger. Une nomination stratégique pour renforcer la justice, lutter contre la corruption et consolider l’État de droit en période de transition.

Maazou : le serment comme engagement contre l’impunité

 

En outre, cette prestation de serment est plus qu’une formalité administrative ; elle constitue un signal fort dans un Niger en pleine transition, où la lutte contre l’impunité et la consolidation de l’État de droit sont des piliers de l’agenda du CNSP.

De plus, M. Maazou Adam, fort de son expérience au sein du système judiciaire, s’est engagé solennellement à veiller à l’application impartiale des lois, assurant la protection des citoyens tout en poursuivant les infractions. Dans la mesure où les appels à une justice rigoureuse contre la corruption et les malversations des deniers publics se multiplient (faisant écho aux récentes annonces de la Ministre de la Justice), cette nomination pourrait bien être le point de départ d’une vague réformatrice visant à restaurer la crédibilité et l’indépendance de l’institution judiciaire.

 

 L’État affirme sa rigueur

 

En conclusion, ce rituel présidentiel affirme la volonté du Niger d’établir une justice plus ferme, plus transparente et capable de faire face aux défis sécuritaires et de gouvernance. Ainsi, avec le Général Tiani à la tête de l’État, le message est clair : l’autorité de l’État se renforce et nul n’échappera à la rigueur de la loi.

Quel rôle attendez-vous de ce nouveau Procureur Général pour concrétiser la politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption au Niger ?

Niamey : le Niger et le PAM scellent une alliance pour la souveraineté alimentaire

Le Niger et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) scellent un protocole stratégique pour 2025-2026. Face à une insécurité alimentaire aiguë qui touche 4,4 millions de Nigériens, le gouvernement et le PAM unissent leurs forces pour transformer l’urgence en résilience. 

 

Niamey, 3 octobre 2025—Dans un Sahel aux récoltes maigres, où chaque grain compte, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) ne se résume pas à un acronyme : il représente un bouclier vital pour les 4,4 millions de personnes confrontées à une insécurité alimentaire aiguë cette année. Ce vendredi, dans les couloirs feutrés du cabinet du Ministre d’État à l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Toumba a accueilli une délégation du PAM venue sceller un nouveau chapitre de cette coopération stratégique.

Conduite par Kinday Samba, Représentante et Directrice pays, la rencontre a dépassé le cadre d’un simple échange protocolaire. Elle a abouti à la signature d’un protocole d’accord pour 2025–2026 et à la validation du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) pour le dernier trimestre — un engagement fort face à un horizon assombri par les coupes budgétaires internationales.

Protocole entre le PAM et le Niger pour la  sécurité alimentaire : le gouvernement et le PAM renforcent leur partenariat pour lutter contre la faim et stabiliser les communautés vulnérables.

Partenariat et plaidoyer : l’audience qui va droit au but

 

Sous les hauts plafonds du ministère, les enjeux se sont imposés avec la gravité de sacs de riz sur une charrette bringuebalante. Le Général Toumba, figure clé de la refondation nationale impulsée par le président Abdourahamane Tiani, a accueilli la délégation pour échanger sur plusieurs points relatifs au partenariat entre le Niger et le PAM. Au menu : coordination renforcée pour les aides d’urgence, appui aux communautés vulnérables et, surtout, respect des engagements. « J’ai attiré leur attention sur le respect des engagements », a-t-il déclaré solennellement, rappelant fermement que le PAM pourrait suspendre son aide à près de deux millions de Nigériens, faute de financements.

De son côté, Kinday Samba n’a pas tourné autour du pot. Remerciant d’abord le Ministre pour « les efforts d’accompagnement en faveur de leur plan stratégique pays au niveau régional », elle a salué la « fonctionnalité des comités techniques régionaux dirigés par les secrétaires généraux des régions ». Véritables avant-postes de l’action humanitaire, ces instances locales facilitent les distributions communautaires dans les zones les plus reculées – de Diffa aux confins du Mali.

Cependant, Mme Samba n’en est pas restée aux louanges : elle a formulé des plaidoyers concrets pour améliorer leurs interventions sur le terrain, évoquant notamment la digitalisation des transferts sociaux et le soutien aux petits producteurs, piliers du projet du PAM visant à transformer l’aide d’urgence en levier de résilience durable.

Protocole entre le PAM et le Niger pour la  sécurité alimentaire : le gouvernement et le PAM renforcent leur partenariat pour lutter contre la faim et stabiliser les communautés vulnérables.

Des signatures qui pèsent lourd : budget et protocole entre le PAM et le Niger pour la  sécurité alimentaire 

 

En marge des discussions, l’encre a coulé : le ministère de l’Intérieur et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont signé le protocole d’accord 2025–2026, tout en validant le PTBA 2025 pour le trimestre restant. Ces documents traduisent un virage stratégique. Présent au Niger depuis plusieurs décennies, le PAM œuvre en effet à promouvoir des systèmes alimentaires sains et à renforcer la résilience des communautés vulnérables. Il s’aligne ici sur la vision nigérienne d’une souveraineté alimentaire forgée dans l’adversité.

Lors de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, les deux parties avaient déjà réaffirmé cette convergence, avec pour objectif la construction d’un partenariat durable autour de la souveraineté alimentaire et du développement.

Mais derrière les sourires protocolaires, les ombres planent. Le Sahel paie le prix des tensions géopolitiques : en avril dernier, les États-Unis ont réduit leur aide alimentaire au Niger, au Mali et au Tchad, tandis que le financement global s’essouffle, menaçant des millions de vies. Au Niger, où 80 % de la population dépend de l’agriculture pluviale, ce partenariat représente un rempart contre la double peine — insécurité et inflation galopante.

Cette audience a également donné lieu à des annonces porteuses d’espoir, laissant entrevoir des engagements concrets pour développer les chaînes d’approvisionnement locales et renforcer la résilience face aux chocs climatiques.

Un horizon sahélien : de l’urgence à l’autonomie

 

Pour le Général Toumba, cette alliance s’inscrit pleinement dans la refondation du Niger : un pays qui refuse de mendier son pain quotidien. En soutenant les objectifs de développement du gouvernement — notamment la réduction des besoins humanitaires par des solutions durables — le PAM devient un partenaire stratégique de la stabilité, en reliant sécurité alimentaire et cohésion sociale.

Mme Samba ne l’a pas dit à demi-mot : les comités régionaux accompagnent concrètement les actions communautaires, en écho à l’appel du Niger pour une aide réorientée vers l’autonomie.

Pour les Nigériens, ce partenariat dépasse le cadre protocolaire : il incarne la promesse que les sacs de céréales parviendront jusqu’aux villages asséchés, et que les enfants ne grandiront pas le ventre vide. Dans un Sahel où la faim devient une arme de déstabilisation, cette signature n’est pas qu’un document : c’est un cri de résilience. Reste à savoir si ces engagements tiendront la route des caravanes — ou si le désert engloutira, une fois encore, les promesses.

Le Niger lance ses Journées de Redevabilité

À Niamey, les Journées de Redevabilité inaugurent une nouvelle ère de dialogue économique entre l’État et le secteur privé, au service de la souveraineté et de la refondation nationale.

 

Niamey, 29 septembre 2025 – Dans l’effervescence du Centre International de Conférences Mahatma Gandhi, le Niger amorce un virage décisif vers une économie affranchie et florissante. Ce lundi, sous la présidence de M. Abdoulaye Seydou, Ministre du Commerce et de l’Industrie, s’ouvrent les premières Journées de Redevabilité et d’Échanges avec le Secteur Privé, un forum inaugural étalé jusqu’au 30 septembre.

Thème en bandoulière : « Enjeux, Défis et Perspectives pour un Secteur Privé Compétitif et Performant au Service de la Refondation et de la Souveraineté Économique« . Devant une constellation d’acteurs – du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) aux chefs d’entreprises, en passant par les partenaires internationaux –, cet événement n’est pas qu’une tribune ; c’est un pacte solennel pour une alliance public-privé qui propulsera le pays vers une résilience inaltérable.

 Le Niger a ouvert les premières Journées de Redevabilité avec le Secteur Privé, un forum stratégique visant à renforcer la compétitivité économique et la souveraineté nationale à travers un dialogue public-privé ambitieux.

L’élan d’une initiative inédite sous haute impulsion nationale

 

Dès les premières heures de cette cérémonie d’ouverture, l’air vibre d’une énergie palpable, où se mêlent les échos des allocutions d’un Gouverneur de la Région de Niamey passionné, d’un Président de la Confédération patronale visionnaire et d’un Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie déterminé. Chacune de ces voix salue l’audace du Ministre Abdoulaye Seydou – une démarche aussi novatrice qu’essentielle, placée sous l’égide éclairée de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, et de Son Excellence Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier Ministre, Ministre de l’Économie et des Finances.

Cette dynamique représente un gouvernement qui, plutôt que d’imposer, encourage le dialogue, métamorphosant les salles de réunion en lieux d’ébullition où se construisent les bases d’une économie nationale solide et indépendante.

 Le Niger a ouvert les premières Journées de Redevabilité avec le Secteur Privé, un forum stratégique visant à renforcer la compétitivité économique et la souveraineté nationale à travers un dialogue public-privé ambitieux.

Des défis quotidiens à une synergie impérieuse

 

Pourtant, sous les applaudissements, affleure la réalité crue des obstacles : goulots d’étranglement persistants pour un secteur privé qui, malgré les mesures incitatives et facilités gouvernementales, navigue en eaux agitées face aux tourments géopolitiques et stratégiques actuels.

Ces personnalités l’ont martelé avec une franchise qui touche : en dépit des vents favorables, les chaînes logistiques s’entravent, les marchés fluctuent et les innovations peinent à éclore. Mais c’est précisément dans cette lucidité que réside l’espoir – un appel vibrant à une synergie d’idées et d’actions, pour forger un secteur privé éthique, fort et résolument aligné sur la Refondation. Au service d’un développement durable et endogène, ce pilier économique devient le socle vivant d’un Niger qui se dresse, fier et uni.

 

La redevabilité mutuelle, cœur battant de la souveraineté

 

Au climax de cette ouverture, le Ministre Abdoulaye Seydou a pris la parole avec une éloquence qui enveloppe et persuade, soulignant l’impératif de la Refondation – processus lumineux guidé par les visionnaires Tiani et Zeine, qui ne saurait triompher sans une souveraineté économique impénétrable.

« Le secteur privé n’est pas un allié de circonstance ; il est le moteur indomptable de notre indépendance », a-t-il déclaré, sa voix résonnant comme un serment partagé.

L’heure sonne pour une redevabilité réciproque : l’État envers ses opérateurs, ces derniers envers la nation, dans une éthique des affaires irréprochable et un patriotisme économique rajeuni. C’est aussi un appel attachant à l’excellence, où chaque engagement mutuel tisse les fils d’un Niger souverain et prospère.

 Le Niger a ouvert les premières Journées de Redevabilité avec le Secteur Privé, un forum stratégique visant à renforcer la compétitivité économique et la souveraineté nationale à travers un dialogue public-privé ambitieux.

Journées de Redevabilité : une plateforme pour des actes concrets et audacieux

 

Par ailleurs, ces deux jours foisonnants promettent des panels et ateliers ciselés autour de la compétitivité et de la performance, offrant une arène inédite pour un dialogue franc et constructif. Ici, le gouvernement s’engage non en surplomb, mais en partenaire égal, favorisant une transparence qui élève la citoyenneté économique au rang d’art de vivre.

Des échanges sur les chaînes d’approvisionnement aux stratégies d’innovation, tout converge vers un objectif clair : booster une croissance qui irrigue les veines du pays, du marché de Zinder aux ateliers de Niamey. Dans cette effervescence, les idées ne flottent pas ; elles atterrissent, prêtes à se muer en mesures tangibles qui libèrent les énergies entrepreneuriales.

En somme, ces Journées de Redevabilité ne sont pas un rituel passager, mais le battement inaugural d’un cœur économique revigoré. Elles nous rappellent que sous la houlette inspirante des plus hautes autorités, un secteur privé uni au public peut métamorphoser les défis en triomphes. Que de ces échanges émergent des actes audacieux, propulsant le Niger vers une ère de prospérité refondée – car un peuple qui rayonne, c’est une économie souveraine, tissée de confiance et d’ambition partagée.

 

Le Niger trace sa voie dans l’Agenda Awaza

Awaza au cœur du Sahel : le Niger transforme son enclavement en levier diplomatique et stratégique à l’ONU.

 

New York, 29 septembre 2025 – Au rythme effréné des débats de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, une lumière sahélienne a percé les vitraux de la diplomatie mondiale. Son Excellence M. Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, a marqué de son empreinte les travaux dédiés au Programme d’action d’Awaza.

Ce cadre ambitieux, adopté en décembre 2024 par l’Assemblée générale et scellé lors de la 3ᵉ Conférence sur les pays en développement sans littoral (PDES3) en août dernier, n’est pas qu’un document technique : c’est un horizon prometteur pour des nations comme le Niger, où la mer n’est qu’un rêve lointain, mais où la résilience forge des empires intérieurs.

Le Ministre Bakary Yaou Sangaré a réaffirmé l’engagement souverain du Niger dans le Programme d’action d’Awaza, catalyseur de développement

Awaza : l’élan d’un programme décennal pour les oubliés de la côte

 

Au cœur de cette initiative décennale (2024-2034) se dessine une feuille de route audacieuse, conçue pour propulser les États enclavés vers un développement durable accéléré. Imaginez : des corridors commerciaux fluidifiés, une intégration régionale qui efface les chaînes de la géographie, et une armure climatique forgée contre les caprices du désert et des pluies. Pour le Niger, pays de vastes horizons terrestres, Awaza n’est pas une contrainte extérieure, mais un allié complice qui amplifie les battements d’un cœur national résolu. En y adhérant avec ferveur, Niamey se positionne en pionnier, transformant ses défis en leviers d’une prospérité inclusive et rayonnante.

La souveraineté, phare de toute alliance

 

Avec une dignité qui impose le respect, le chef de la Diplomatie nigérienne a réaffirmé, au nom de son pays, que l’engagement envers Awaza s’opérera dans le sanctuaire absolu de la souveraineté nationale. Fidèle à la vision inspirante de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, cette posture n’est pas un rempart défensif, mais un acte d’équilibre magistral. Elle nous rappelle que dans le grand théâtre des Nations Unies, le Niger ne signe pas à l’aveugle : il choisit, il adapte, il élève. Ainsi, ce programme international devient un miroir fidèle des aspirations locales, où chaque clause se plie au tempo d’une nation qui refuse de troquer son âme pour des mirages lointains.

Le Ministre Bakary Yaou Sangaré a réaffirmé l’engagement souverain du Niger dans le Programme d’action d’Awaza, catalyseur de développement

Awaza : vers une implémentation ancrée dans les racines nigériennes

 

Par ailleurs, l’horizon s’éclaircit avec une mise en œuvre qui marie harmonieusement les ambitions globales aux urgences du terrain. Le Niger entend infuser le Programme d’action d’Awaza de ses priorités cardinales : consolider une souveraineté économique impénétrable, valoriser les trésors enfouis de ses sols et de ses esprits, et tisser des filets de coopération régionale et internationale au seul bénéfice de son peuple bien-aimé.

Pensez aux routes caravanières modernisées qui relient Agadez à Ouagadougou, aux énergies renouvelables qui domptent le soleil saharéen, aux partenariats qui canalisent des expertises sans effacer les empreintes locales. Dans cette alchimie, Awaza n’est plus un cadre abstrait ; elle devient une symphonie nigérienne, où chaque note – du commerce aux climats – chante l’épanouissement d’une population unie et fière.

En somme, cette participation Ministre Sangaré n’est pas un interlude diplomatique, mais un chapitre décisif d’une saga nationale. Elle nous invite, avec une élégance persuasive, à célébrer un Niger qui, enclavé par la carte mais libre par l’esprit, transforme ses limites en forces irrésistibles. Sous l’égide visionnaire de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, que ce Programme d’action d’Awaza soit le vent qui porte nos ambitions vers des rivages de prospérité durable – car un Sahel souverain, c’est un monde qui gagne en humanité et en espoir partagé.

 

WURI-Niger : une nouvelle impulsion pour connecter chaque citoyen

À Niamey, l’identité numérique devient levier d’inclusion : le projet WURI-Niger se réinvente pour rapprocher chaque Nigérien de ses droits fondamentaux.

Niamey, 26 septembre 2025 – Dans les arcanes feutrés du Ministère de l’Intérieur, où se nouent les fils invisibles de la souveraineté nationale, une poignée de main ce matin pourrait bien déverrouiller les portes de l’inclusion pour des millions de Nigériens. En effet, la délégation de la Banque Mondiale, pilotée par le responsable régional du Projet d’Identification Unique pour l’Intégration Régionale et l’Insertion en Afrique de l’Ouest (WURI), a été reçue par le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État chargé de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire.

Une restructuration stratégique du projet WURI-Niger

Après trois jours d’échanges intenses avec les cadres ministériels, cette audience – la seconde en une semaine – a scellé des conclusions optimistes sur la restructuration du projet WURI-Niger. Ainsi, ce levier essentiel vise à doter chaque citoyen d’une identité numérique fiable et inclusive.

Ce rendez-vous, survenu à l’issue d’ateliers marathon, visait à rendre compte au Ministre d’État des avancées concrètes : une refonte du programme pour accélérer la délivrance de documents d’état civil, comme les actes de naissance ou les cartes d’identité biométriques. Or, ces documents restent encore un mirage pour trop de ruraux et de nomades dans un pays où seulement 40 % de la population possède un document officiel.

« Ces discussions prometteuses marquent la fin d’une phase cruciale, pavant la voie à une implémentation plus agile et inclusive », a souligné un porte-parole du ministère.

Le Ministre d’État Mohamed Toumba a reçu la délégation de la Banque Mondiale pour finaliser la restructuration du projet WURI-Niger. Le Ministre d’État Mohamed Toumba a reçu la délégation de la Banque Mondiale pour finaliser la restructuration du projet WURI-Niger.

Un projet régional au service des plus vulnérables

Lancé en 2020 sous la tutelle du Ministère de l’Intérieur, WURI-Niger s’inscrit dans un programme multiphase financé par la Banque Mondiale à hauteur de 273 millions de dollars pour l’Afrique de l’ouest . Par conséquent, il vise à établir un système d’identification unique et interopérable dans l’espace ouest-africain.

Au Niger, ce projet – officiellement West Africa Unique Identification for Regional Integration and Inclusion – cible particulièrement les populations vulnérables. Il facilite l’accès à l’éducation, à la santé et aux aides sociales via une carte d’identité numérique sécurisée.

Des innovations pour un territoire vaste et contrasté

La restructuration actuelle, impulsée par des missions d’appui, intègre des innovations telles que des plateformes mobiles pour l’enregistrement décentralisé. En effet, ces outils répondent aux défis d’un territoire vaste, où les centres urbains comme Niamey contrastent fortement avec l’isolement des régions du Nord.

Un engagement ferme pour une administration inclusive

Cette rencontre, trois jours après la précédente audience avec le Général Toumba, illustre l’engagement ferme du Niger pour une administration moderne et inclusive.

« WURI n’est pas qu’un outil technique ; c’est un pont vers l’intégration régionale et l’insertion socio-économique », a déclaré le coordonnateur du projet.

Selon lui, ces ajustements pourraient équiper 5 millions de Nigériens supplémentaires d’ici 2027, boostant ainsi la participation aux élections et aux programmes de développement.

WURI-Niger : vers une citoyenneté tangible et partagée

Dans un contexte où l’absence d’identité entrave 60 % des transactions publiques, cette restructuration promet de catalyser la croissance inclusive, alignée sur les Objectifs de développement durable de l’ONU.

Dès lors, ces conclusions ne relèvent pas du simple jargon administratif. Pour les Nigériens, elles incarnent la promesse d’une citoyenneté tangible, où l’identité n’est plus un privilège urbain mais un droit sahélien.

Le Ministre d’État Mohamed Toumba a reçu la délégation de la Banque Mondiale pour finaliser la restructuration du projet WURI-Niger.

Une identité numérique pour tous : vers un Niger inclusif et connecté

Alors que les ajustements stratégiques du projet WURI-Niger prennent forme, une nouvelle étape s’ouvre pour des millions de citoyens encore invisibles aux yeux de l’administration. Cette restructuration, portée par une volonté politique affirmée et un appui technique renforcé, pourrait transformer l’accès aux droits fondamentaux dans les zones les plus reculées du pays.

Reste à voir comment cette dynamique sera consolidée dans les mois à venir, et si elle parviendra à faire de l’identité numérique non seulement un outil de gouvernance, mais un vecteur de dignité, d’intégration régionale et de développement équitable.

Car au-delà des chiffres et des plateformes, c’est bien la reconnaissance de chaque Nigérien qui est en jeu — et avec elle, la promesse d’un avenir plus juste et plus connecté.

FNRSIT 2025 : Le Niger affirme sa souveraineté scientifique

Du laboratoire à la politique publique, le FNRSIT 2025 propulse le Sahel vers une autonomie technologique durable.

Niamey, 25 septembre 2025 – Tandis que les débats s’estompent dans les couloirs du Centre International de Conférences Mahatma Gandhi, le Niger s’impose comme un phare d’innovation collective. En effet, la clôture du Forum National de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique (FNRSIT 2025), couplée au salon « 100 % Made in Niger », marque non seulement la fin d’une semaine d’échanges, mais surtout le début d’une renaissance africaine. Ainsi, la science devient un levier stratégique face aux vulnérabilités climatiques et géopolitiques du Sahel.

 Une mobilisation régionale autour de la recherche : des délégations engagées pour des solutions durables au FNRSIT 2025

Sous le thème « Défis de la Souveraineté nationale : Contribution de la recherche scientifique et de l’innovation technologique pour des solutions durables », le forum a réuni des experts nigériens et des délégations du Mali, du Burkina Faso, du Togo et de l’Alliance des États du Sahel (AES). Par conséquent, trois jours de réflexions croisées ont permis de transformer des idées abstraites en plans d’action concrets pour un développement résilient.

Clôturé à Niamey, le FNRSIT 2025, couplé au salon « 100 % Made in Niger », a réuni experts sahéliens et partenaires internationaux.

 Le ministre donne le cap : science et bien-être

Le Professeur Saïdou Mamadou, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, a clôturé le forum sur une note d’optimisme. En effet, il a affirmé : « Nous avons désormais une responsabilité collective : faire en sorte que notre recherche scientifique soit au service de notre souveraineté, de notre développement et du bien-être de nos populations. » Dès lors, la recherche est appelée à jouer pleinement son rôle de levier stratégique.

Des axes structurants pour un avenir durable

Les organisateurs ont structuré les travaux autour de quatre axes majeurs : souveraineté alimentaire, énergie et environnement, société et culture, santé. Ainsi, ces thématiques ont mis en lumière des compétences émergentes et des innovations alignées sur l’objectif de faire de la science un pilier du développement durable.

Clôturé à Niamey, le FNRSIT 2025, couplé au salon « 100 % Made in Niger », a réuni experts sahéliens et partenaires internationaux.

Le PNUD salue une dynamique endogène d’innovation : vers un financement national de la recherche

La synthèse des débats, présentée par Dr Assoumane Aïchatou, Directrice Générale de la Recherche et de l’Innovation Technologique, a mis en exergue une cartographie des défis et des opportunités. Dès lors, l’innovation n’est plus perçue comme un luxe importé, mais comme une réponse endogène aux urgences sahéliennes.

Par ailleurs, Nicole Kouassi, Représentante Résidente Adjointe du PNUD au Niger, a salué cette dynamique. En effet, elle a souligné la création d’incubateurs capables de relier formation des jeunes et innovation scientifique. De plus, elle a proposé des pistes concrètes : financement national innovant, partenariats entre universités, secteur privé et collectivités locales, et mobilisation de la science face aux grands défis contemporains.

« Je retiens la création d’incubateurs de développement capables de renforcer le lien entre la formation des jeunes et l’innovation issue de la recherche », a-t-elle déclaré.

Clôturé à Niamey, le FNRSIT 2025, couplé au salon « 100 % Made in Niger », a réuni experts sahéliens et partenaires internationaux. Clôturé à Niamey, le FNRSIT 2025, couplé au salon « 100 % Made in Niger », a réuni experts sahéliens et partenaires internationaux.

 Le lauréat du FNRSIT : une innovation au service de l’eau

Au-delà des discours, le FNRSIT a concrétisé son impact par des distinctions méritées. Parmi une trentaine de projets examinés, le premier prix a été attribué au Professeur Gourouza Morou de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Son invention – un appareil de mesure piézométrique des paramètres physico-chimiques et de détection des métaux lourds – incarne une avancée majeure pour la surveillance des eaux souterraines.

Ainsi, dans une région confrontée à la désertification, cette innovation illustre parfaitement l’esprit du forum : transformer la recherche en outil tangible de souveraineté hydrique et écologique.

AES : une coopération scientifique en marche

De la promesse à l’intégration régionale

La présence des ministres du Mali, du Burkina Faso et du Togo à l’ouverture du forum a renforcé sa dimension régionale. Par conséquent, dans un contexte où l’Alliance des États du Sahel (AES) accélère sa coopération scientifique, le FNRSIT 2025 pose les jalons d’une intégration ouest-africaine fondée sur l’autonomie technologique.

Dès maintenant, il appartient aux États membres d’allouer les budgets nécessaires et d’intégrer les innovations « Made in Sahel » dans leurs politiques publiques. En somme, pour que la science devienne le quotidien de millions de citoyens, l’engagement politique doit prolonger l’élan scientifique.

Le Niger propulse l’innovation scientifique

Au Niger, l’innovation locale devient levier de souveraineté. Le FNRSIT révèle un continent prêt à inventer son avenir, depuis ses savanes jusqu’à ses laboratoires.

 

Niamey, 25 septembre 2025 Et si l’avenir de l’Afrique se dessinait non pas dans les laboratoires lointains de l’Occident, mais dans les ateliers improvisés des savanes nigériennes ? Imaginez un instant des jeunes chercheurs qui, face à la sécheresse impitoyable, conçoivent des systèmes d’accès à l’eau potable à partir de rien ; des ingénieurs qui capturent l’énergie solaire pour éclairer des villages entiers ; ou des informaticiens qui déploient des applications mobiles pour booster les récoltes agricoles et diagnostiquer les maladies en urgence.

Ceci n’est pas de la science-fiction : c’est la réalité qui s’est imposée, lors de la Lancement  triomphale du premier Forum National de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique (FNRSIT), un événement qui propulse le Niger au rang de pionnier continental en matière de solutions durables.

Souveraineté en question : l’alerte du PNUD sur le savoir

 

Ouvert le lundi 22 septembre au Centre de Conférence Internationale Mahatma Gandhi, sous le patronage du Président de la République, Chef Suprême des Armées, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, ce forum de trois jours a réuni plus de 200 experts, chercheurs et décideurs. Organisé par la Direction Générale de la Recherche et de l’Innovation Technologique (DGRIT) du Ministère de l’Enseignement Supérieur, il s’est articulé autour d’un thème percutant : « Défis de Souveraineté : Contribution de la recherche scientifique et de l’innovation technologique pour des solutions durables ».

Cet appel à l’action trouve un écho puissant dans un monde en quête de solutions durables. Comme l’a souligné Nicole Kouassi, représentante du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le savoir, l’innovation et la technologie jouent désormais un rôle central dans les transformations économiques et sociales.

En soutenant pleinement l’initiative portée par la DGRIT, elle a insisté sur un point essentiel : la recherche scientifique et l’innovation technologique ne sont plus des options, mais des impératifs de développement. Autrement dit, aucune nation ne peut aspirer à la souveraineté sans s’appuyer sur une recherche solide, guidée par des politiques publiques ambitieuses.

Le Niger a clôturé son premier Forum National de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, propulsant les solutions locales au cœur de la souveraineté africaine.

Le « Génie nigérien » salué : ces prototypes qui changent la vie

 

Dès l’ouverture, présidée par le Général d’Armée Salifou Mody, Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale, assurant l’intérim du Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, l’événement a pris une dimension stratégique. Dans son discours inaugural, le Général Mody a salué le « génie nigérien » incarné par ces jeunes talents et centres de recherche qui innovent localement.

« Ces initiatives – des solutions pour l’accès à l’eau potable, l’énergie solaire, le biochar adapté aux zones rurales, ou les applications numériques au service de l’agriculture, de l’éducation et de la santé communautaire – ne sont pas seulement des prototypes : elles sont des leviers de souveraineté », a-t-il déclaré. Par ailleurs, il a ajouté, avec une vision prospective : « Ce forum ne peut que contribuer à créer des partenariats stratégiques entre chercheurs, inventeurs, innovateurs des secteurs publics et privés, start-ups, entreprises, et utilisateurs potentiels des résultats et innovations. »

L’AES Unie par la Science : le partage d’expériences au sommet

 

Cette rencontre d’envergure internationale, qui s’est étendue jusqu’au 24 septembre, a accueilli des délégations de haut vol : recteurs des universités publiques et de l’Université Virtuelle du Niger, chercheurs du Mali, du Burkina Faso et du Togo (pays membres de l’Alliance des États du Sahel – AES), représentants du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), ainsi que des membres du gouvernement nigérien.

Le Gouverneur de la région de Niamey, le Général de Division Assoumane Abdou Harouna, a souligné, dans son adresse de bienvenue aux participants, l’importance de ces assises dans le cadre de la refondation nationale et de la quête de souveraineté. « Dans un contexte où les défis climatiques et sécuritaires menacent notre autonomie, cette rencontre scientifique est un phare pour l’avenir », a-t-il affirmé.

Au cœur des échanges, un panel de haut niveau a réuni les ministres de l’Enseignement supérieur du Niger, du Mali, du Burkina Faso et du Togo. Centré sur le thème principal du forum, ce moment fort a permis un dialogue franc sur les avancées scientifiques et les obstacles persistants.

Le Professeur Bouréima Kansaye, ministre malien de l’Enseignement supérieur, s’exprimant au nom de ses homologues de l’Alliance des États du Sahel (AES) et du Togo, a salué une « occasion unique de s’imprégner des résultats de la recherche et des défis auxquels les acteurs scientifiques sont confrontés ». Il a également souligné : « Les débats engagés permettront, sans nul doute, de dégager les meilleures pistes pour relever les défis identifiés, tout en favorisant un partage d’expériences qui transcende les frontières. »

Le Niger a clôturé son premier Forum National de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, propulsant les solutions locales au cœur de la souveraineté africaine.

De la théorie à l’impact : quand l’innovation fait face au climat

 

Mais le FNRSIT n’était pas qu’une tribune théorique : il a surtout brillé par son volet pratique. Dès les premiers instants, des stands d’exposition ont dévoilé des prototypes concrets issus de recherches nigériennes – du biochar pour enrichir les sols arides aux algorithmes d’IA pour une agriculture résiliente face au changement climatique. Visitées par les officiels, ces expositions ont transformé le centre Gandhi en un véritable hub d’innovation, où le grand public a pu toucher du doigt comment la science peut résoudre des problèmes quotidiens : une pompe solaire low-cost pour l’irrigation, ou une application mobile qui alerte les fermiers sur les risques de maladies des cultures.

Verdict : le Niger, fer de lance de la souveraineté africaine

 

Trois jours intenses plus tard, une évidence s’impose : le Niger ne subit plus les défis globaux, il les anticipe et les surmonte par l’innovation. Dans un continent où 60 % de la population est rurale, ces avancées locales pourraient bien inspirer une vague panafricaine de souveraineté technologique. Le FNRSIT 2025 ne fut pas un simple événement académique. Au contraire, il marque l’acte fondateur d’une nouvelle ère, où l’Afrique s’appuie sur son génie local pour bâtir son autonomie.

L’État a planté la graine de l’innovation. Reste à savoir si les financements et les infrastructures suivront pour transformer ces prototypes en solutions concrètes dans les villages et les champs.

Agadez : Le Gouverneur en mission à Indoudou

À Indoudou, le Gouverneur d’Agadez mêle ferveur et engagement pour raviver l’espoir d’un Niger uni et souverain.

 

Agadez, 22 septembre 2025— Le samedi dernier, le Gouverneur de la région d’Agadez, Général de Division Ibra Boulama Issa, a effectué une visite officielle dans le village d’Indoudou, commune de Dabaga, département de Tchirozérine. Cette mission, à la fois républicaine et spirituelle, s’inscrit dans une dynamique de proximité avec les populations et de renforcement de la cohésion sociale.

En effet, l’arrivée du Gouverneur, accompagné d’une délégation composée du Préfet de Tchirozérine, du Secrétaire Général Adjoint de la région, des administrateurs délégués des communes de Tchirozérine et Dabaga, de l’adjudant-chef Abdourahmane Mohamed, ainsi que de Son Altesse le Sultan de l’Aïr, Oumarou Ibrahim, a été accueillie avec ferveur par les habitants. Ainsi, les autorités coutumières et administratives ont uni leurs voix pour saluer l’engagement de l’État en faveur de la paix et du développement.

 Une cérémonie religieuse porteuse d’espérance

 

Dans la mosquée du village, le Gouverneur s’est joint aux fidèles pour une séance de lecture du Saint Coran, ponctuée d’invocations en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité nationale. Par conséquent, cette démarche spirituelle, profondément ancrée dans les traditions de l’Aïr, a permis de réaffirmer le rôle central de la foi dans la résilience des communautés sahariennes.

Au cœur de cette cérémonie, les oulémas ont formulé des prières pour les autorités nationales et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), appelant à leur protection et à leur succès dans la mission de sauvegarde de la patrie. En outre, le Gouverneur a transmis les salutations du Président de la République, Chef de l’État, Général d’Armée Abdourahamane Tiani, et de l’ensemble du Gouvernement, soulignant l’importance de la solidarité nationale.

Le Gouverneur d'Agadez, le Général Ibra Boulama Issa, a récemment conduit une mission officielle dans le village d'Indoudou.

 Un message d’unité et de mobilisation à Indoudou

 

Prenant la parole devant les notables et la population, le Gouverneur a appelé à renforcer les prières pour le pays, ses dirigeants et les FDS. De ce fait, il a rappelé que la foi constitue un socle de résistance face aux défis sécuritaires, climatiques et économiques. Son message, empreint de fraternité et de responsabilité, a été accueilli avec émotion et engagement par les participants.

Le Gouverneur d'Agadez, le Général Ibra Boulama Issa, a récemment conduit une mission officielle dans le village d'Indoudou.

Indoudou : une vision partagée pour le développement local

 

Les retombées de cette visite sont déjà perceptibles. À Indoudou, les discussions portent désormais sur des perspectives concrètes : l’amélioration des infrastructures routières, l’accès à l’eau grâce à des puits solaires et le renforcement de la formation des jeunes. En somme, cette mission a ravivé l’espoir d’un avenir meilleur, porté par une gouvernance de proximité et une mobilisation collective.

La visite du Gouverneur à Indoudou illustre la volonté des autorités régionales de conjuguer action publique, spiritualité et dialogue communautaire. Ainsi, elle s’inscrit dans une démarche inclusive visant à consolider la paix, à promouvoir le développement durable et à renforcer le lien entre l’État et les citoyens. À travers cette initiative, le Niger réaffirme son engagement à bâtir une nation forte, unie et souveraine.