avril 2024 - Journal du niger

Niger : Nouvelle ère de droits humains et de lutte contre la torture

Sous l’égide du département gouvernemental de la justice et avec le soutien du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (HCDH), la ville de Dosso est devenue depuis ce lundi 29 avril 2024, le théâtre d’un séminaire de planification stratégique pour la rédaction des seconds rapports périodiques du Niger. Ces rapports concernent l’application de la convention internationale contre les sévices et sanctions inhumaines (CAT) et la convention internationale relative aux droits de tous les travailleurs migrants et de leurs familles (CMW).

Une inauguration sous le signe de la collaboration

Le chef du dispositif national de rédaction des rapports et de suivi des recommandations des instances des traités et de l’EPU, M. Ousseini Djibagé Maman Sani a orchestré la cérémonie inaugurale. Étaient également présents le gestionnaire du projet PROMICE, le délégué par intérim du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, la directrice générale par intérim des droits de l’homme, ainsi que les membres du dispositif.

Des recommandations cruciales pour le progrès des droits humains

Par ailleurs, le Niger s’est vu attribuer une série de quarante recommandations essentielles à mettre en œuvre avant la présentation du second rapport. Lors de sa 36ème session, le comité a établi une liste préliminaire de points à aborder avant la soumission du rapport périodique du Niger. Les réponses à cette liste, envoyées en avril 2023, formeront le rapport national qui devrait être remis au comité au plus tard le 29 décembre 2023. Cependant, des circonstances impérieuses ont empêché le respect de cette date butoir.

Objectifs et ambitions du séminaire

Le but de ce séminaire est la conception des projets de seconds rapports périodiques sur l’application des conventions susmentionnées.  En outre , dans son allocution, M. Ousseini Djibagé Maman Sani a souligné la réitération par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie de son dévouement et de son engagement à honorer les droits humains tels que stipulés par les accords internationaux ratifiés par le Niger. La transformation du ministère de la justice en ministère de la justice et des droits de l’homme est également une manifestation de cet engagement.

En somme,  Le président du dispositif a mis l’accent sur les divers accords juridiques internationaux ratifiés par le Niger, notamment la convention contre les sévices

Lancement officiel de la communauté Python Niger

Maradi, le 28 mars 2024 – Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi a été le théâtre d’un événement marquant pour le développement numérique au Niger. Le représentant du Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI) a officiellement inauguré la communauté Python Niger.

En effet, cette initiative ambitieuse a pour objectif de former 1500 jeunes nigériens au langage de programmation Python au cours des cinq prochaines années. L’ANSI met l’accent sur la promotion de l’utilisation de Python à travers le pays, reconnaissant ainsi l’importance croissante de la maîtrise des compétences en programmation dans le monde numérique actuel.

Le représentant du Directeur Général de l’ANSI a officiellement inauguré la communauté Python Niger, le 28 avril 2024Par ailleurs, l’ANSI, en tant qu’institution de tutelle du développement numérique au Niger, a réitéré son engagement envers cette cause. “Nous avons réaffirmé, avec une conviction inébranlable, notre soutien indéfectible à la communauté Python Niger”, a déclaré le représentant. l’ANSI espère créer un mouvement qui transcendera les frontières académiques et contribuera à l’émergence d’une nouvelle génération de technologues compétents et innovants.

En somme, des étudiants, des enseignants et des professionnels du secteur ont suivi la cérémonie de lancement, tous unis par la vision commune d’un Niger plus connecté et technologiquement avancé. La communauté Python Niger s’annonce comme un catalyseur de changement, non seulement pour l’Université Dan Dicko Dankoulodo mais pour l’ensemble du pays.

 

Vision 2030 : Une Synergie Afro-Saoudienne

Le 28 avril 2024,  les Assemblées annuelles de la Banque islamique de développement de l’an de grâce 2024 ont été inaugurées, marquant un tournant décisif pour les économies régionales. L’éminent Président de Afreximbank Benedict Oramah, en compagnie de ses homologues, SE Oussama Kaisi, SE Hani Sonbol et SE Ahmed Alsuwaiyan, a pris part à une conférence d’une importance capitale.

En effet, la session, baptisée « Libérer le potentiel économique : intégration stratégique du commerce, de l’assurance et des investissements pour la Vision 2030 », a exploré les mécanismes susceptibles d’accroître les échanges commerciaux et les investissements transfrontaliers. Le président Oramah a exalté la stature stratégique du Royaume d’Arabie Saoudite, érigé en phare du monde arabe, en nexus de la connectivité mondiale et en moteur d’investissements prolifiques.

En outre, Mettant en exergue le rôle prépondérant de l’Afrique dans l’agenda de développement saoudien, il a évoqué les atouts considérables du continent : une richesse en ressources naturelles inépuisables, une démographie en essor et une position géographique de premier ordre. Ces attributs sont  également comme des vecteurs de croissance économique, propices à la concrétisation de la Vision 2030.

Par ailleurs, l’alignement des ambitions et des initiatives entre l’Arabie Saoudite et l’Afrique préfigure une ère de prospérité mutuelle, caractérisée par un renforcement des échanges commerciaux, une intégration accrue des marchés d’assurance et une intensification des courants d’investissements. Cette conférence a ainsi établi les fondements d’une coopération renforcée, indispensable à l’atteinte des objectifs ambitieux de la prochaine décennie.

En somme, les acteurs de l’économie mondiale scruteront avec grand intérêt les conclusions de cette assemblée de haut niveau, car elles ont le potentiel de redéfinir les dynamiques économiques régionales et mondiales pour les années à venir.

TEXFORCES-BF : L’autonomie textile militaire du Burkina

Dans une démarche résolument tournée vers l’autonomie et le progrès, le Chef de l’État par intérim, le Commandant Ibrahim Traoré, a inauguré les travaux du futur pôle textile militaire du Burkina Faso, baptisé TEXFORCES-BF, ce samedi 27 avril 2024. Nichée au cœur de Logofourousso, aux confins de Bobo-Dioulasso et sur le chemin menant à Orodara, cette installation novatrice signe le début d’une ère nouvelle pour le Burkina Faso, qui s’affranchit ainsi de sa dépendance extérieure pour l’équipement vestimentaire de ses troupes. Sous l’égide de cette initiative, d’ici douze mois, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et les corps paramilitaires arboreront fièrement des uniformes confectionnés au Burkina.

Avec un investissement de 15 milliards de francs CFA, le complexe TEXFORCES-BF s’étalera sur une superficie de 9 hectares et abritera des ateliers de filature, de tissage, de couture, ainsi qu’un édifice administratif, un entrepôt et un dispensaire. La production annuelle prévue est de 1 260 000 uniformes issus de 2 160 tonnes de coton brut. Ce chantier d’ampleur est un moteur de développement économique local, promettant la création de 600 postes de travail directs et jusqu’à 15 000 emplois indirects.

Le Président Traoré souligne que ce projet s’insère parfaitement dans le mouvement d’industrialisation nationale et engendrera des économies substantielles sur les importations de tenues militaires. “Nous consacrons annuellement des sommes astronomiques pour l’acquisition à l’étranger des équipements pour nos forces armées. Actuellement, ces dépenses sont insoutenables”, a-t-il exprimé. En outre, TEXFORCES-BF aspire à fournir des solutions vestimentaires aux forces de sécurité d’autres nations africaines. Le Burkina Faso, géant du coton en Afrique de l’Ouest, se dote ainsi d’une infrastructure de pointe pour valoriser ses ressources cotonnières et se positionner en leader de l’industrie textile militaire régionale.

Neutralisation d’Abou Houzeifa par les FAMa

Le 28 avril, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont mené une opération significative dans la région d’Indelimane, à environ 50 km au nord d’Inates. Cette opération a abouti à la neutralisation d’Abou Houzeifa, également connu sous les noms de Hugo et Higgo, un éminent chef  de l’État Islamique dans le Grand Sahara (EIGS).

Les FAMa, appuyées par des vecteurs aériens, ont déployé une colonne de véhicules militaires et des commandos héliportés pour mener à bien cette mission stratégique. Abou Houzeifa était tristement célèbre pour ses activités terroristes dans la zone des trois frontières, touchant le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Il était notamment responsable de l’attaque de Tongo Tongo en 2017, qui avait coûté la vie à des militaires américains et nigériens.

La neutralisation d’Abou Houzeifa représente une victoire significative contre les activités de l’EIGS dans la région. L’État américain avait placé ce terroriste sur une liste de recherche avec une récompense de 3 milliards de FCFA, soit environ 5 millions de dollars USD, pour sa capture ou sa neutralisation.

La confirmation officielle de cette opération par la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA) est attendue. Cette confirmation validerait non seulement l’efficacité des FAMa dans la lutte contre le terrorisme mais soulèverait également la question du versement de la prime de capture ou neutralisation promise par les États-Unis. La coopération internationale et la détermination des forces maliennes sont essentielles pour assurer la sécurité et la stabilité dans la région.

Éclat Scouts : citoyenneté et leadership au Niger

En ce jour solennel du 26 avril, la ville de Dosso s’est muée en un sanctuaire de la jeunesse et de l’engagement civique, accueillant la dixième Assemblée Générale Ordinaire des Scouts du Niger. Sous le thème exaltant « Rôle du Scoutisme Nigérien dans la Promotion d’une Citoyenneté Responsable », l’événement a rassemblé les esprits les plus éclairés et les cœurs les plus ardents, déterminés à forger les textes fondateurs de demain et à élire un nouveau comité directeur.

Une Ouverture sous le Signe de l’Excellence

La cérémonie inaugurale s’est déroulée sous l’égide de la très honorable Mme Aïssa Laouan Wandarama, ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, en présence de l’illustre général de brigade Iro Oumarou, gouverneur de la région. Par ailleurs, l’assemblée a été honorée par la présence de nombreuses personnalités administratives et invités de marque.

En outre, dans son allocution, Mme Wandarama a évoqué avec éloquence les principes immuables du scoutisme : altruisme, respect, responsabilité et courage. De plus, elle a souligné le rôle pivot des scouts en tant qu’agents de changement et phares d’inspiration pour la jeunesse, incarnant un mode de vie éthique et une contribution positive à la société.

L’Épanouissement des Jeunes au Cœur du Scoutisme

Le scoutisme, a-t-elle affirmé, offre un havre propice à l’éveil des passions, à l’acquisition de compétences et à l’éclosion du leadership chez les jeunes. Cette assemblée générale s’inscrit dans la continuité des objectifs des hautes autorités de la nation, notamment le général de brigade Abdourahamane Tiani et le premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, tous deux dévoués à l’affirmation de la souveraineté de notre pays.

Les Scouts du Niger : Un Engagement Aligné avec les Priorités Nationales

Mme Wandarama a également mis en lumière l’alignement des ambitions des scouts avec les missions de son ministère, notamment dans la promotion de l’engagement communautaire, le respect de la recevabilité et l’amélioration des perspectives d’emploi pour les populations vulnérables.

La ministre a réitéré son soutien indéfectible aux scouts dans leur quête exaltante et a exprimé sa foi inébranlable en la jeunesse, pierre angulaire de l’avenir de la nation.

Un Nouveau Chapitre pour les Scouts du Niger

M. Aliou Oumarou, commissaire général des scouts du Niger, a qualifié ces assises d’historiques, marquant ainsi le passage à une nouvelle ère du scoutisme. Par ailleurs, il a salué l’adhésion massive des membres, ce qui témoigne du leadership indéniable de l’association.

De plus, M. Sayouba Halidou, président du conseil, a présenté le rôle de cet organe non exécutif comme étant un soutien essentiel à l’équipe nationale et un arbitre des litiges internes, tout en rappelant les principes fondamentaux édictés par Robert Baden Powell.

Enfin, les autorités locales ont exprimé leur gratitude pour avoir été choisies pour accueillir cet événement d’envergure, soulignant l’importance de Dosso dans le paysage scoutiste national.

 

L’ascension du terrorisme au Sahel : un bilan alarmant

Le Sahel, une région autrefois connue pour sa richesse culturelle et sa diversité, est désormais plongé dans une crise sécuritaire sans précédent. Les chiffres récents sont alarmants : 44% des victimes du terrorisme mondial proviennent de quatre pays de cette région – le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Nigéria.

Sahel en Crise : Comprendre l’impact humain du terrorisme

Au Burkina Faso, la situation est particulièrement critique. En 2023, le pays a enregistré 1907 morts dus à des incidents sécuritaires, marquant une hausse de 22% par rapport à l’année précédente. Cette augmentation coïncide avec une recrudescence des attaques terroristes, notamment depuis le coup d’État de janvier 2022. Le groupe JNIM semble être le plus actif dans la région, avec 56% de ses actions sur le territoire burkinabé, entraînant la mort de 616 personnes.

En 2023, le Mali a enregistré 753 décès qui ont principalement touché les militaires et les civils. Avec 253 incidents sécuritaires recensés, l’insécurité gagne du terrain, s’étendant vers l’ouest du pays. Les offensives du JNIM représentent 24% des attaques et ont connu une augmentation cette année.

Le Niger fait face à une menace similaire avec 61 attaques attribuées au JNIM et à l’EIGS, causant la mort de 468 personnes. La région de Tillabéri est devenue une cible privilégiée pour ces groupes armés terroristes (GAT).

Ensemble, le Burkina Faso, le Mali et le Niger détiennent le triste record du plus grand nombre de décès en Afrique de l’Ouest.

Le Nigéria, quant à lui, affiche son bilan le plus lourd depuis 2020, avec 524 victimes, principalement des civils, suite aux attaques terroristes. L’État islamique se distingue comme le principal instigateur de ces violences.

La zone des trois frontières, où se rencontrent le Niger, le Burkina et le Mali, demeure le principal foyer d’actes terroristes meurtriers, témoignant de la complexité et de la gravité de la situation sécuritaire dans le Sahel.

En somme, Cette analyse met en lumière l’urgence d’une réponse coordonnée et renforcée pour contrer le terrorisme  qui continue de peser lourdement sur la stabilité et le développement de la région.

Washington : concertation diplomatique pour le retrait militaire

Dans la capitale nigérienne, des pourparlers de haut niveau se profilent, visant à déterminer un échéancier pour le désengagement progressif des forces armées étasuniennes stationnées sur le sol du Niger.

Visite de haut calibre à Washington: Un tournant dans les relations bilatérales

Son Excellence Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier Ministre et Ministre de l’Économie et des Finances, a récemment conclu une visite significative à Washington D.C. De plus, il a participé aux Assemblées Générales de Printemps de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International. Par ailleurs, une invitation émanant du Département d’État Américain a marqué le début d’un dialogue constructif.

D’autre part, au cœur des discussions, la révocation, effective sans délai, par le Niger des accords de défense sous forme de notes verbales avec les États-Unis, a été affirmée avec fermeté par le Premier Ministre Zeine. En effet, cela souligne la résolution du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie.

Enfin, la délégation américaine, menée par le Vice-Secrétaire d’État Kurt M. Campbell, a accueilli avec compréhension la décision nigérienne. Ainsi, les deux nations se sont engagées à élaborer conjointement un calendrier de retrait structuré et mesuré des troupes américaines.

Échanges fructueux et respect mutuel: Les fondements d’une alliance durable

Le Premier Ministre Zeine et le Vice-Secrétaire d’État Campbell ont mené des entretiens empreints de sincérité et de respect réciproque, ce qui a renforcé les fondations d’une future collaboration. Par ailleurs, le Vice-Secrétaire d’État Campbell a manifesté son intention de visiter Niamey, une démarche qui sera organisée à travers les voies diplomatiques adéquates.

Les deux dignitaires ont réitéré l’importance vitale des relations bilatérales, s’engageant à les nourrir au bénéfice mutuel des deux nations, avec un accent particulier sur la diplomatie et le progrès socio-économique.

Pour conclure, le Vice-Secrétaire d’État Campbell a réaffirmé l’appui indéfectible des États-Unis au Niger dans sa quête pour la sécurité, la paix, une gouvernance équitable, le développement durable et la consolidation démocratique.

Coopération Défense : le Niger et la Türkiye avancent ensemble

Ce vendredi 26 avril 2024, une rencontre de haut niveau a eu lieu entre le Ministre d’Etat, Ministre de la Défense Nationale du Niger, le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, et l’Ambassadeur de la République de Türkiye au Niger, SEM Ozgür ÇINAR.

Par ailleurs , l’entrevue matinale a été l’occasion de discuter des perspectives d’approfondissement de la coopération militaire entre les deux nations. Le Colonel Serkane KAYA, récemment nommé premier attaché de Défense de la République de Turquie au Niger, était également présent, soulignant l’importance croissante de cette collaboration.

Les discussions ont porté sur divers aspects de la défense et ont mis en lumière l’engagement mutuel à renforcer les capacités militaires et à promouvoir la stabilité régionale. La présence du Colonel KAYA témoigne de la volonté de la Türkiye de consolider sa présence et son soutien au Niger.

Cette audience s’inscrit dans le cadre d’une série d’initiatives visant à enrichir les relations bilatérales. Elle reflète la confiance et le respect mutuels qui caractérisent le partenariat stratégique entre la Türkiye et le Niger, deux pays unis par une vision commune de la paix et de la sécurité.

En somme, la rencontre entre le Général Mody et l’Ambassadeur ÇINAR marque une étape supplémentaire dans le renforcement des liens de défense, ouvrant la voie à de nouvelles avenues de coopération et à un avenir prometteur pour les relations bilatérales.

Une mesure de prudence ou un coup porté à la liberté de presse ?

Dans une démarche sans précédent, le Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina Faso a annoncé la suspension temporaire des programmes de deux géants médiatiques internationaux, la BBC/Afrique et la Voix de l’Amérique (VOA). Le 25 avril 2024, les autorités ont décrété une suspension de deux semaines suite à la publication d’articles considérés comme diffamatoires envers les Forces de défense et de sécurité du pays.

Le CSC a qualifié les articles incriminés de “déclarations péremptoires et tendancieuses”, accusant les médias concernés de porter atteinte à l’image de l’armée burkinabè et, par extension, de compromettre la sécurité nationale. En réponse à ce qu’il considère comme une diffusion irresponsable d’informations, le CSC a opté pour des mesures punitives sévères.

Au-delà de la simple suspension des émissions radiophoniques, le CSC a également procédé au blocage des sites internet de la BBC, de la VOA et de l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW). Cette décision soulève des questions quant à l’équilibre délicat entre la liberté d’expression et la responsabilité éditoriale.

Le CSC affirme son engagement à défendre la liberté de la presse et le droit à l’information, tout en soulignant qu’il ne saurait tolérer la propagation d’allégations mensongères susceptibles de nuire à la paix et à la stabilité du Burkina Faso.

La communauté internationale observe attentivement l’évolution de cette situation, qui révèle les défis que les médias doivent relever dans leur quête de vérité, dans un contexte où l’invocation de la sécurité nationale sert à justifier des restrictions de la liberté de presse.