International-Burkina Faso Archives - Journal du niger

Initiative agropastorale : un tournant pour l’autosuffisance au Faso

Ouagadougou, 6 mai 2024 – Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, le Burkina Faso a franchi un pas significatif dans le renforcement de sa production alimentaire. Le Capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’État, a procédé à la remise officielle d’un ensemble conséquent d’intrants et d’équipements agropastoraux et halieutiques au ministre de l’agriculture, Ismaël Sombié.

Le Burkina Faso, sous l'impulsion du Capitaine Traoré, lance une vaste initiative agropastorale pour accroître l'autosuffisance alimentaire Une cérémonie sobre pour un projet ambitieux

La cérémonie, empreinte de sobriété, a mis en lumière l’importance capitale de cette initiative pour le développement agricole du pays. En effet, le coût total de l’opération s’élève à 78 milliards 297 millions 426 mille 435 francs CFA, une somme considérable financée intégralement par l’État burkinabè.

Par ailleurs, les chiffres sont éloquents et témoignent de l’ampleur du projet:

  • 72 729 tonnes d’engrais
  • 10 000 litres de produits phytosanitaires
  • 10 000 tonnes d’aliments concentrés pour l’élevage
  • 18 000 tonnes de semences végétales
  • 1 000 tonnes d’aliments pour poissons
  • 400 tracteurs, 710 motopompes, 714 motos pour les agents de terrain
  • 239 motoculteurs
  • 77 500 000 alevins

Enfin, la distribution de ces ressources se déroulera en deux phases distinctes, la première coïncidant avec la préparation de la campagne humide et la seconde durant la saison sèche. Cette stratégie vise à optimiser l’utilisation des équipements en fonction des cycles agricoles.

Des tracteurs pour les vrais producteurs dans l’initiative agropastorale 

Le ministre Ismaël Sombié a souligné que les tracteurs seront réservés uniquement aux producteurs authentiques, regroupés en coopératives. De cette manière, cette politique assure une gestion prudente des ressources et permet, donc, de prévoir les besoins selon les changements climatiques.

D’autre part, cette démarche du gouvernement s’aligne avec une stratégie à long terme, visant l’autosuffisance alimentaire. En consolidant la production agropastorale, le Burkina Faso vise à garantir une production agricole abondante et, de ce fait, appuyer les communautés rurales dans leur recherche d’un niveau de vie amélioré.

Le Capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement marquent ainsi leur engagement en faveur d’un développement durable et inclusif, essentiel pour l’avenir du Burkina Faso et le bien-être de ses citoyens.

Burkina Faso : Fermeté face aux accusations internationales

Dans une tournure des événements qui a captivé l’attention de la communauté internationale, le Burkina Faso a pris une position ferme contre ce qu’il considère comme des accusations sans fondement de la part des États-Unis et du Royaume-Uni.  En effet, le gouvernement burkinabè, sous la direction résolue du Capitaine Ibrahim Traoré, a exprimé son rejet catégorique des allégations portées par l’ONG Human Rights Watch (HRW) à l’encontre des Forces combattantes burkinabè.

Dans un geste symbolisant sa détermination à défendre son intégrité et la vérité, le Burkina Faso a convoqué le Chargé d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique, Eric P. Whitaker, pour une entrevue décisive. Au cours de cette rencontre, une note verbale a été remise, clarifiant la position officielle du Burkina Faso. Le pays a manifesté son étonnement et son indignation face à la réaction précipitée des deux nations, notoirement reconnues pour leur rigueur scientifique, qui ont opté pour se fier à un rapport de HRW jugé biaisé et dépourvu de preuves concrètes.

Par ailleurs, le gouvernement burkinabè a réaffirmé son engagement sans faille envers la vérité et la justice, soulignant les enquêtes indépendantes en cours destinées à éclaircir les prétendues violations des droits de l’homme. Dans son appel à la communauté internationale, le Burkina Faso plaide pour un soutien authentique et sincère dans sa lutte contre le terrorisme, insistant sur le besoin d’une collaboration constructive plutôt que de se focaliser sur des accusations infondées.

En somme, le Burkina Faso, surnommé le pays des Hommes Intégrés, aspire à établir une paix durable sur son territoire, loin des turbulences des controverses internationales. La nation africaine se tient prête à travailler de concert avec ses partenaires mondiaux pour forger un avenir marqué par la solidarité et la compréhension mutuelle.

Attaque Terroriste au Burkina Faso :  Sarkounga Sous le Choc

Le 30 avril, aux alentours de 16 heures, le village de Sarkounga, situé dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso, a été le théâtre d’une attaque brutale perpétrée par des terroristes affiliés à Ansarul Islam, une branche du groupe JNIM. Le bilan est lourd : 11 membres des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et des civils ont perdu la vie. Face à la violence, les survivants n’ont eu d’autre choix que de fuir leur foyer.

Les jours précédant l’attaque, les habitants de Sarkounga avaient reçu des menaces de la part des terroristes. Le village, ainsi que celui d’Ansouri, étaient parmi les derniers de la zone à bénéficier d’une présence policière et de la protection des VDP. Cette attaque a non seulement semé la terreur mais a également permis aux terroristes de prendre le contrôle de la route nationale RN15, ouvrant la voie à de nouvelles attaques vers le sud, en direction de Rambo.

La situation sécuritaire dans la région se détériore rapidement. Près de 20 villages ont été désertés suite aux menaces et aux attaques répétées, laissant derrière eux des communautés isolées et vulnérables. La peur s’installe, et l’urgence d’une réponse adéquate se fait ressentir pour prévenir une crise humanitaire imminente.

Le gouvernement du Burkina Faso doit agir pour restaurer la sécurité et soutenir les populations affectées par cette vague de violence, qui menace la stabilité de toute la région.

TEXFORCES-BF : L’autonomie textile militaire du Burkina

Dans une démarche résolument tournée vers l’autonomie et le progrès, le Chef de l’État par intérim, le Commandant Ibrahim Traoré, a inauguré les travaux du futur pôle textile militaire du Burkina Faso, baptisé TEXFORCES-BF, ce samedi 27 avril 2024. Nichée au cœur de Logofourousso, aux confins de Bobo-Dioulasso et sur le chemin menant à Orodara, cette installation novatrice signe le début d’une ère nouvelle pour le Burkina Faso, qui s’affranchit ainsi de sa dépendance extérieure pour l’équipement vestimentaire de ses troupes. Sous l’égide de cette initiative, d’ici douze mois, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et les corps paramilitaires arboreront fièrement des uniformes confectionnés au Burkina.

Avec un investissement de 15 milliards de francs CFA, le complexe TEXFORCES-BF s’étalera sur une superficie de 9 hectares et abritera des ateliers de filature, de tissage, de couture, ainsi qu’un édifice administratif, un entrepôt et un dispensaire. La production annuelle prévue est de 1 260 000 uniformes issus de 2 160 tonnes de coton brut. Ce chantier d’ampleur est un moteur de développement économique local, promettant la création de 600 postes de travail directs et jusqu’à 15 000 emplois indirects.

Le Président Traoré souligne que ce projet s’insère parfaitement dans le mouvement d’industrialisation nationale et engendrera des économies substantielles sur les importations de tenues militaires. “Nous consacrons annuellement des sommes astronomiques pour l’acquisition à l’étranger des équipements pour nos forces armées. Actuellement, ces dépenses sont insoutenables”, a-t-il exprimé. En outre, TEXFORCES-BF aspire à fournir des solutions vestimentaires aux forces de sécurité d’autres nations africaines. Le Burkina Faso, géant du coton en Afrique de l’Ouest, se dote ainsi d’une infrastructure de pointe pour valoriser ses ressources cotonnières et se positionner en leader de l’industrie textile militaire régionale.

Terreur à Séguénéga : Un assaut brutal et un bilan douloureux

Le 23 avril 2024, la tranquillité de la ville de Séguénéga, située dans le nord, a été brutalement perturbée. Plusieurs dizaines de terroristes affiliés à Ansarul Islam (JNIM) ont lancé une attaque dévastatrice sur la ville. Après avoir tiré des coups de feu pour disperser la population, les terroristes ont pénétré dans la ville, s’en prenant aux habitants restés sur place.

Le bilan de cette attaque est terrible. Plus de 30 villageois ont perdu la vie, non pas par des balles, mais par des armes blanches – des couteaux et des machettes. Une violence inouïe qui a laissé la ville et ses habitants dans un état de choc et de deuil.

Le lendemain, les villageois ayant réussi à fuir ont demandé l’aide des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour récupérer les corps de leurs proches. Cependant, Les FDS ont refusé leur demande. Lors des échauffourées qui ont éclaté ensuite, les soldats ont tué deux autres villageois, aggravant la tragédie.

Malgré la peur et le deuil, ce sont les jeunes de Séguénéga qui ont fait preuve d’un courage remarquable. Armés de simples bâtons et à bord de leurs motos, ils sont allés libérer les habitants restants et récupérer les corps des défunts. Un acte de bravoure qui témoigne de la résilience de la communauté face à l’adversité.

Cette attaque soulève de nombreuses questions sur la sécurité dans la région et la capacité des forces de l’ordre à protéger les civils. Alors que la ville pleure ses morts, la quête de justice pour les victimes et la recherche de solutions pour prévenir de telles attaques à l’avenir restent plus pertinentes que jamais.

Capitaine TRAORE mobilise les FDS à Cascades

Dans la région des Cascades, le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition et Chef de l’État, a récemment galvanisé les Forces de défense et de sécurité (FDS) avec un discours empreint de détermination. Lors de sa visite, il a tenu à rencontrer personnellement les troupes en première ligne de la lutte contre le terrorisme.

Une reconnaissance méritée et un appel à la vigilance

Le Capitaine TRAORE a exprimé sa reconnaissance envers les forces combattantes pour leurs succès notables dans cette zone frontalière stratégique. Il a également souligné l’importance de leur mission et les a encouragées à maintenir leur élan dans le combat pour une “libération totale” du pays, qu’il qualifie de “guerre de décolonisation”.

Selon lui, le Burkina Faso ne se bat pas uniquement contre le terrorisme, mais aussi pour sa souveraineté et son intégrité territoriale. “Préparez-vous à la guerre de haute intensité”, a-t-il exhorté, adressant un avertissement clair aux ennemis du pays et à leurs alliés.

Des mesures opérationnelles renforcées

Pour faire face à ces menaces, le Capitaine TRAORE annonce que les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont pris des mesures pour renforcer leurs capacités opérationnelles, logistiques, humaines et techniques. Par ailleurs, il a déclaré avec assurance : « Nous vaincrons ce terrorisme », rassurant la nation quant à la capacité de ses forces à relever les défis actuels.

En outre , les préoccupations relatives aux techniques de combat et aux conditions de travail des forces combattantes ne sont pas négligées. Des analyses sont en cours pour apporter des réponses significatives et adaptées, dans l’optique d’une victoire imminente.

Capitaine TRAORE: Un lien Armée-Nation indéfectible

Le Chef de l’État a aussi salué la solidité du lien entre l’Armée et la Nation, invitant les FDS à le renforcer davantage. Il a pareillement  mis en avant la collaboration avec les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), essentielle à la défense du territoire national.

En conclusion, le Capitaine Ibrahim TRAORE se positionne comme un leader engagé et conscient des enjeux sécuritaires majeurs auxquels son pays fait face. Sa visite dans la région des Cascades et son discours aux FDS témoignent de sa volonté de mobiliser toutes les ressources nécessaires pour assurer la paix et la sécurité du Burkina Faso.

L’Aube d’une nouvelle ère économique au Burkina Faso

Le Burkina Faso, nation en plein essor, est sur le seuil d’une transformation économique remarquable. En dépassant le Mali, ce pays s’érige désormais comme la quatrième force économique de la zone CFA, se rapprochant ainsi des géants économiques que sont la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Cette ascension est le prélude à un événement historique : l’abandon du franc CFA, vestige de l’ère coloniale française, par le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Une croissance économique impressionnante au Burkina Faso

Selon les projections du Fonds monétaire international, le produit intérieur brut (PIB) du Burkina Faso devrait s’élever à 21,9 milliards de dollars en 2024, marquant une nette progression par rapport aux 20,3 milliards de 2023. Cette croissance économique propulse le pays devant le Mali, dont le PIB prévu de 21,6 milliards de dollars le relègue à la cinquième place de la zone.

L’abandon du franc CFA par ces trois nations représente un tournant décisif dans l’histoire économique de l’Afrique de l’Ouest. Bien que l’impact exact sur le PIB reste à déterminer, cette décision incarne une volonté farouche d’indépendance et de rupture avec un système monétaire considéré comme un reliquat colonial.

Les contours de la nouvelle devise partagée entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger restent à dessiner. Néanmoins, l’anticipation d’une ère économique renouvelée alimente l’espoir d’une autonomie accrue et d’un contrôle plus affirmé sur leur destin économique.

La Côte d’Ivoire : Un Leader Incontesté

Malgré l’émergence du Burkina Faso, la Côte d’Ivoire maintient sa suprématie économique au sein de la zone CFA. Portée par une croissance robuste et ses ambitieux projets dans le secteur pétro-gazier, elle devrait franchir le seuil des 100 milliards de dollars de PIB en 2026, pour atteindre 109 milliards en 2027.

L’avenir de la zone CFA est teinté d’incertitude, mais la décision audacieuse du Burkina Faso, du Mali et du Niger de se détacher du franc CFA pourrait ouvrir la voie à de nouvelles dynamiques économiques et à une reconfiguration potentielle des équilibres de pouvoir dans la région.

Côte d’Ivoire et Burkina s’engagent dans un dialogue constructif

Dans un contexte marqué par des tensions frontalières, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont ouvert la voie à l’apaisement en entamant des discussions bilatérales. Cette initiative diplomatique intervient après une série d’incidents qui ont ébranlé la tranquillité des deux nations voisines.

Lors d’une réunion significative à Niangolo, Téné Birahima Ouattara, ministre d’État et de la Défense de la Côte d’Ivoire, et Kassoum Coulibaly, son homologue burkinabè, ont mis en lumière leur engagement commun contre le fléau du terrorisme. La menace terroriste, qui ne connaît pas de frontières, a été au cœur des échanges, soulignant l’urgence d’une réponse coordonnée.

La rencontre a également permis d’aborder la délicate question des forces de l’ordre interpellées de part et d’autre de la frontière. Des gendarmes ivoiriens sont actuellement retenus au Burkina Faso, tandis que des militaires et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) burkinabè se trouvent détenus en Côte d’Ivoire, tous accusés de violations territoriales.

Ces discussions, empreintes de volonté mutuelle de dialogue et de coopération, marquent un tournant décisif. Elles reflètent l’aspiration des deux pays à transcender leurs différends au profit d’une collaboration renforcée, essentielle pour garantir la paix et la sécurité régionales.

En somme, ces pourparlers pourraient créer un modèle pour résoudre des conflits similaires, ce qui prouverait que le dialogue est l’outil le plus puissant pour établir des ponts là où on a construit des murs de discorde. La sous-région, observatrice attentive, attend avec espoir que cette dynamique de réconciliation s’étende, apportant stabilité et prospérité à ses peuples.

Opérations anti-terroristes au Burkina Faso : Pertes et victoires

Les récentes interventions des Forces de défense et de sécurité au Burkina Faso ont joué un rôle déterminant dans la préservation de la sécurité nationale. Ces opérations, situées dans les régions du Centre-Est et du Centre-Nord, ont contribué à stabiliser ces zones stratégiques.

Le 16 avril, dans le cadre d’une opération de ratissage et de sécurisation menée par le 11ème Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) au niveau du pont de Sablogo, situé dans la région de Koulpélogo au Centre-Est, une tragédie s’est produite.

En effet, alors que l’opération se déroulait, quatre de nos vaillants soldats ont perdu la vie et environ dix autres ont été blessés suite à une embuscade tendue par les terroristes affiliés au JNIM. Malgré cette perte déplorable, l’opération a permis de neutraliser une douzaine de terroristes. De plus, cette intervention a conduit à la saisie d’armes, de munitions, de véhicules et de moyens de communication, marquant un succès significatif contre les activités terroristes dans la région.

Le lendemain, le 17 avril, le 8ème BIR a poursuivi les efforts de lutte contre le terrorisme en menant des opérations dans les localités de Nagraogo et Guinbila, dans la région de Sanmatenga au Centre-Nord. Ces opérations se sont caractérisées par des affrontements intenses contre les terroristes d’Ansarul Islam, une autre faction du JNIM.

Des échanges de tirs violents ont malheureusement tué quinze soldats et blessé plus de vingt autres, dont certains grièvement. Cependant, l’appui de vecteurs aériens a permis de neutraliser près d’une trentaine de terroristes, ce qui démontre la détermination et la résilience de nos forces armées face à la menace terroriste.

En somme, les BIR sont des unités d’élite, spécialisées dans la lutte anti-terroriste, et considérées comme les mieux formées, équipées et loyales au gouvernement actuel. Ils jouent un rôle crucial dans la sécurité du Burkina Faso.

Faso: Expulsion de diplomates français pour “activités subversives”

Le Burkina Faso a récemment pris la décision d’expulser trois diplomates français de son territoire, les accusant d’“activités subversives”. Ces diplomates, à savoir Gwenaëlle Habouzit, ainsi que les conseillers politiques Guillaume Reisacher et Hervé Fournier, étaient en poste à l’ambassade de France au Burkina Faso. Les autorités de Ouagadougou ont déclaré qu’ils sont persona non grata.

L’ultimatum qui leur a été donné est clair : quitter le pays avant le 18 avril 2024. Cette mesure intervient dans un contexte de tensions entre le Burkina Faso et la France, ancienne puissance coloniale. Depuis son accession au pouvoir en septembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré, qui défend la souveraineté de son pays, a rendu difficile les relations diplomatiques.

En janvier 2023, les circonstances ont contraint l’ambassadeur français Luc Hallade à quitter le Burkina Faso. Ce départ a précédé celui des troupes françaises qui ont quitté le pays en février 2023. Les mois de mars et septembre 2023 ont également vu le départ des coopérants militaires et de l’attaché militaire français. En décembre 2023, les autorités burkinabè ont aussi  expulsé deux « espions » français qui s’intéressaient aux activités des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Burkina Faso. Ces événements marquent une période de changement significatif dans les relations entre la France et le Burkina Faso

Cette série d’expulsions témoigne des tensions persistantes entre les deux nations et souligne les enjeux géopolitiques complexes dans la région. Le Burkina Faso affirme sa souveraineté et sa volonté de ne pas tolérer d’ingérences étrangères, tandis que la France cherche à maintenir ses intérêts et son influence dans cette partie de l’Afrique de l’Ouest.

Vecteurs aériens: Un nouvel élan pour l’Armée burkinabè

Ouagadougou, 8 avril 2024 – Dans un geste symbolique fort pour la reconquête du territoire, le Président de la Transition et Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a officiellement remis un important lot de vecteurs aériens aux forces armées nationales. Cette cérémonie, qui s’est tenue ce lundi, marque une étape cruciale dans le renforcement des capacités opérationnelles de l’armée dans sa lutte acharnée contre le terrorisme.

Le Ministère de la Défense et des Anciens combattants a accueilli cette dotation avec reconnaissance, soulignant l’impact significatif que ces équipements auront sur les efforts de sécurisation du pays. Le gouvernement n’a pas divulgué les spécificités des vecteurs aériens offerts à l’armée. Par ailleurs, ces vecteurs constituent un atout majeur dans la stratégie militaire actuelle.

Le Capitaine TRAORE a exprimé sa détermination à poursuivre les initiatives visant à restaurer la souveraineté nationale sur l’ensemble du territoire. Il a également rendu hommage aux soldats tombés au combat et a réitéré son engagement envers les familles des victimes et les anciens combattants.

Cette remise de vecteurs aériens intervient dans un contexte où le pays fait face à des défis sécuritaires sans précédent, et où la nécessité d’une armée bien équipée et prête au combat n’a jamais été aussi impérative.

Crise énergétique : La SONABEL entre défi et mobilisation

Dans une déclaration solennelle, la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) a exprimé sa profonde affliction face aux coupures d’électricité récurrentes qui sévissent depuis le 26 mars dernier. Ces interruptions de service, qui plongent le pays dans l’obscurité, sont une source de désarroi non seulement pour les citoyens mais également pour la société elle-même.

Monsieur Souleymane Ouédraogo, à la tête de la SONABEL, a publiquement admis la gravité de la situation, la qualifiant de “très difficile” et de “pénible”. Cependant, Il a rassuré la population en affirmant que l’ensemble des équipes de la SONABEL s’investissent  dans la recherche de solutions pérennes.

L’origine de ces délestages est attribuée à un rationnement sévère de l’approvisionnement en énergie, notamment les 200 mégawatts que le Ghana, confronté à un problème d’approvisionnement en gaz, ne peut plus fournir. Face à cette épreuve, M. Ouédraogo a insisté sur l’impératif d’accroître la production d’énergie interne pour pallier à de telles carences.

Il a également évoqué la vétusté de l’équipement de la SONABEL, avec près de 30 % des groupes électrogènes nécessitant un remplacement, rendant la prévention des pannes particulièrement ardue en cette période de canicule.

Dans un élan de soutien, le gouvernement du Burkina Faso a octroyé des facilités à la SONABEL et a mis en œuvre des projets majeurs destinés à atténuer ces difficultés. En parallèle, M. Ouédraogo encourage vivement ceux qui en ont la capacité à se tourner vers l’énergie solaire, alternative prometteuse pour l’avenir énergétique du pays.

Cet appel à l’action souligne la nécessité d’une transition énergétique vers des sources plus durables et autonomes, un défi que la SONABEL et le Burkina Faso semblent prêts à relever avec détermination.

Tragédie à Tawori : Une attaque terroriste fait 73 morts

Dans l’après-midi du 31 mars, aux alentours de 17h15, le village de Tawori, situé dans la région de Tapoa à l’est du Burkina Faso, a été le théâtre d’une attaque terroriste d’une brutalité inouïe. Plus de 350 assaillants, présumés affiliés au groupe Est du JNIM, ont lancé une offensive coordonnée contre le camp des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) établi à seulement quatre kilomètres au nord de la mine d’or de Boungou, sur la route régionale RR28.

La Résistance héroïque des FDS et VDP face à l’attaque terroriste

Les défenseurs du camp, composés d’une centaine de membres des FDS et de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), ont fait preuve d’une résistance héroïque face aux vagues d’assauts incessants. Malgré leur courage, la violence de l’attaque a contraint les forces de sécurité à adopter une manœuvre stratégique en réponse aux lourdes pertes subies.

Le bilan de cette journée sanglante est lourd : 73 vies fauchées, dont 32 civils innocents, 25 vaillants VDP, et 16 membres des FDS, avec en outre deux soldats capturés. Les témoins sur place rapportent que les terroristes ont également emporté une quantité considérable d’armes, de munitions et de matériel, ainsi que quelques véhicules.

Les destructions massives des commerces, des habitations et des greniers, ainsi que les dégradations infligées par les assaillants, ont profondément marqué la population locale. Ces événements ont laissé une empreinte indélébile sur la communauté, témoignant de l’impact direct et brutal des conflits sur la vie quotidienne des individus. Selon certains témoignages, les terroristes auraient occupé le camp pendant deux heures avant de repartir avec leur butin.

L’arrivée tardive du soutien aérien, normalement assuré par les drones TB2 Bayraktar opérés depuis Fada N’Gourma, a eu des conséquences désastreuses. Cette lacune, ajoutée à la difficulté de distinguer les terroristes parmi les civils et les FDS, a augmenté le risque de dommages collatéraux.

Parallèlement, des informations font état d’attaques simultanées contre des sites miniers aurifères situés à un kilomètre au nord, où les infrastructures ont été pillées et incendiées.

Cette tragédie souligne une fois de plus le courage et la détermination des FDS et des VDP dans leur lutte contre le terrorisme, ainsi que la complexité de la situation sécuritaire dans la région. Le monde observe avec inquiétude l’évolution de la situation au Burkina Faso, espérant une résolution pacifique et durable du conflit.

Burkina Faso : une confrontation décisive à Sanaba

Dans la quiétude trompeuse de la soirée du 26 mars, la localité de Sanaba, située dans la province de Banwa, a été le théâtre d’une attaque d’une brutalité inouïe. Plus de soixante-dix assaillants affiliés à Ansarul Islam, une faction du Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), ont lancé une offensive contre une position des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Cette attaque, d’une violence inédite, a malheureusement coûté la vie à onze membres des FDS et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), y compris le chef du détachement.

La riposte ne s’est pas fait attendre. Alors que les assaillants battaient en retraite vers leur bastion, les vecteurs aériens des FDS ont été déployés avec précision pour les traquer et les frapper sans merci. Cette contre-attaque a été d’une efficacité redoutable, neutralisant plus de vingt terroristes et récupérant un arsenal considérable : armes, munitions, équipements de communication et véhicules.

Sanaba, libérée de l’emprise terroriste depuis la mi-mars, témoigne de la résilience de ses habitants et de la détermination des forces armées. La demande croissante des populations locales pour l’intégration de davantage de VDP souligne l’urgence d’une solidarité nationale face à la menace persistante.

En somme, cet affrontement souligne la complexité du contexte sécuritaire au Burkina Faso, où Ansarul Islam a joué un rôle majeur dans la déstabilisation du nord du pays. La lutte contre le terrorisme reste un défi de taille, nécessitant une approche coordonnée et soutenue pour assurer la sécurité et la paix dans la région.

 

Une nouvelle ère énergétique pour le Burkina Faso

Dans la ville côtière de Sotchi, un événement d’une importance capitale a marqué l’histoire énergétique du Burkina Faso. Le gouvernement burkinabé, représenté par le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, et la société russe ROSATOM, dirigée par Alexey Likhachev, ont uni leurs forces en signant une feuille de route détaillée pour la construction d’une centrale nucléaire.

Vers la Souveraineté Énergétique

Cette initiative audacieuse est le reflet d’une vision stratégique visant à éradiquer les déficits énergétiques qui entravent le développement national. Le ministre Gouba a souligné que cet accord est le symbole d’une détermination inébranlable, soutenue par le Président Ibrahim Traoré, pour garantir l’autonomie énergétique du pays.

Lors d’une rencontre avec M. Likhachev, M. Gouba a exprimé l’urgence ressentie par le Burkina Faso de poser les premières pierres de ce projet ambitieux. La réponse de ROSATOM ne s’est pas fait attendre, promettant d’accueillir les premiers stagiaires dès septembre prochain. Les deux parties se sont engagées à accélérer la signature de trois mémorandums essentiels pour la formation, l’acceptabilité publique et l’infrastructure nécessaire au projet nucléaire, avec une échéance fixée à juin 2024.

Le Burkina Faso se tient à l’aube d’une révolution énergétique, avec la promesse d’une stabilité et d’une prospérité renouvelées. Cet accord avec ROSATOM n’est pas seulement un pacte pour l’énergie, mais un gage pour l’avenir du pays.

Révocation des permis Miniers d’Afro Turk au Burkina Faso

Dans une démarche affirmant sa souveraineté sur les ressources naturelles, le gouvernement burkinabè a annoncé le retrait des permis d’exploitation accordés à la société turque Afro Turk. Cette décision concerne deux gisements stratégiques pour l’économie nationale : la mine d’or d’Inata et la mine de manganèse de Tambao, situées dans le septentrion du pays.

En mars 2023, Afro Turk a obtenu ces mines suivant une procédure d’entente directe. Toutefois, la société n’a pas honoré les paiements dus à l’État burkinabè, en dépit de multiples relances et notifications de mise en demeure. Le gouvernement, invoquant un manquement aux obligations contractuelles, a donc pris la mesure de révoquer les permis.

Les entités Afro Turk Inata SA et Afro Turk Tambao SA se sont vues attribuer des mises en demeure de 90 jours, sans pour autant procéder au règlement des sommes impayées. Cette situation a conduit à une prise de position ferme de la part des autorités, réaffirmant ainsi leur engagement à préserver les intérêts économiques et la gestion éthique des ressources du Burkina Faso.

Sanaba, un symbole de résilience : le triomphe du drapeau burkinabè

Dans un élan de victoire pour la souveraineté nationale, les forces de sécurité ont libéré la commune de Sanaba, sise au cœur de la province du Banwa, de l’emprise terroriste. Cette réussite est le fruit d’une opération militaire de grande envergure orchestrée par le 18e Bataillon d’intervention rapide (BIR) appuyé par les volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Dès le début de mars, les forces armées ont déclenché une offensive stratégique pour purger la zone qui était devenue un refuge pour les factions armées. En effet, les forces combattantes, avec une rigueur implacable, ont méthodiquement quadrillé la localité. Elles ont entrepris des fouilles approfondies des habitations, confrontant et neutralisant plus de trente combattants ennemis au cours de violents affrontements.

Malgré les tentatives de représailles orchestrées par les terroristes survivants, la bravoure sans faille et la détermination inébranlable des forces burkinabè ont prévalu. Le vendredi 15 mars 2024, marquant la reconquête de Sanaba, les autorités ont solennellement hissé le drapeau du Burkina Faso, symbolisant le retour de l’autorité étatique.

La montée du drapeau  nationale burkinabé  à proximité de l’hôtel de ville, a suscité une vague d’émotion palpable parmi les habitants. Ce moment historique a été également l’occasion pour la population de manifester sa joie exubérante et sa profonde gratitude envers les héros combattants, témoins de la résilience et de l’unité nationale.

L’Université Aube Nouvelle lance des cours de mandarin

Ouagadougou, Burkina Faso L’Université Aube Nouvelle, située au cœur de la capitale burkinabè, a franchi une étape significative dans le renforcement des liens culturels et éducatifs avec la Chine. Le lundi 18 mars 2024, l’établissement a célébré le lancement officiel de son centre de langue chinoise, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’apprentissage du mandarin au Burkina Faso.

Ce centre, établi en collaboration avec le centre Confucius de l’université Nazi Boni, offre à une trentaine d’étudiants l’opportunité unique de s’immerger dans la langue et la culture chinoises. Ce partenariat stratégique souligne également  l’engagement de l’Université Aube Nouvelle à diversifier son offre éducative et à préparer ses étudiants à devenir des citoyens du monde compétitifs.

Le chargé des affaires par intérim de l’ambassade de la Chine a exprimé son enthousiasme lors de la cérémonie d’ouverture, affirmant que ce centre de langue est un pont essentiel pour la promotion de la coopération bilatérale entre la Chine et le Burkina Faso. Il a souligné l’importance de cette initiative qui non seulement enrichit le curriculum universitaire mais ouvre également la voie à de nouvelles perspectives de collaboration dans divers domaines tels que le commerce, la technologie et l’éducation.

L’inauguration de ce centre est perçue comme un jalon important dans le renforcement des relations sino-burkinabè et un témoignage de la volonté commune de bâtir un avenir partagé. Avec l’essor économique de la Chine et son influence croissante sur la scène internationale, la maîtrise du mandarin devient un atout précieux pour les jeunes professionnels du Burkina Faso.

L’Université Aube Nouvelle invite donc tous les intéressés à saisir cette chance d’élargir leurs horizons linguistiques et culturels en s’inscrivant aux cours de mandarin. C’est une invitation à embrasser la diversité et à se préparer à jouer un rôle actif dans le dialogue global.

Une inspection impromptue au cœur de la sécurité nationale

Dans une démarche aussi inattendue qu’essentielle, le Colonel NATAMA Kouagri, Chef d’Etat-Major de la Gendarmerie nationale, a honoré de sa présence le Détachement de Gendarmerie du pont Nakambé. En effet ,le lundi 18 mars 2024, accompagné d’une délégation de haut rang, dont le Commandant de la Première Légion de Gendarmerie et le Lieutenant-Colonel TAGO KF Théophile, le Colonel a procédé à une évaluation exhaustive des conditions opérationnelles de ses hommes.

Le pont Nakambé, pivot géostratégique reliant le Burkina Faso au Niger, se dresse comme un bastion contre les menaces qui pèsent sur la sécurité nationale. Les gendarmes, véritables sentinelles de ce point névralgique, se dressent en première ligne contre les fléaux du terrorisme et de la criminalité qui transcendent les frontières.

Le Colonel NATAMA a exprimé sa reconnaissance envers l’engagement sans faille et le dévouement des gendarmes. Il a également souligné l’importance de leur rôle et a réitéré l’engagement du commandement à améliorer continuellement leurs conditions de vie et de travail.

Par la suite, le Colonel NATAMA et les gendarmes ont partagé un repas convivial, symbolisant l’unité indéfectible entre le commandement et les troupes, renforçant ainsi les liens de camaraderie et de solidarité.

La visite surprise du Colonel NATAMA a insufflé un nouvel élan de motivation au sein des gendarmes du Détachement du pont Nakambé. Galvanisés, ils abordent désormais leurs missions avec une confiance renouvelée, prêts à affronter les défis de demain.

Le Burkina Faso légifère contre l’indécence sur les réseaux sociaux

Dans une démarche résolue pour la préservation de l’intégrité morale, le gouvernement du Burkina Faso, sous la houlette de son président, Ibrahim Traoré, a promulgué une législation intransigeante. Cette loi vise à réprimer la diffusion de contenus jugés “indécents” sur les réseaux sociaux, une initiative qui s’inscrit dans la lutte contre l’érosion des valeurs éthiques traditionnelles.

La nouvelle réglementation impose des sanctions rigoureuses à l’encontre des influenceurs qui s’aventurent à publier des images ou des vidéos de nature suggestive, exposant leur intimité corporelle. Les contrevenants s’exposent désormais à des peines pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et des amendes substantielles atteignant trois millions de Francs CFA.

Cette mesure législative constitue un virage significatif dans la politique de gestion des médias numériques au Burkina Faso. Elle reflète la détermination du gouvernement à sauvegarder les fondements culturels et à contrer l’impact pernicieux des plateformes virtuelles sur la cohésion sociale et les principes moraux de la nation.

 

Burkina : Progrès significatifs dans la lutte contre la corruption

Ouagadougou, Burkina Faso – L’Autorité Supérieure de Contrôle d’État et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) a récemment publié un rapport faisant état d’une réduction significative des cas de détournements de fonds publics au Burkina Faso. Cette nouvelle intervient comme un souffle d’espoir dans un contexte où la corruption a longtemps miné les fondations de la gouvernance publique.

Selon Urbain Millogo, Contrôleur général d’État par intérim, les efforts déployés pour combattre la corruption commencent à porter leurs fruits. “Le comportement face à la gestion des fonds publics n’est plus pareil. Les détournements de fonds ont beaucoup diminué”, a-t-il affirmé lors d’une audience avec le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla.

M. Millogo attribue cette amélioration à la crainte inspirée par l’ASCE-LC, souvent comparée à un “gendarme” veillant au grain. Le rapport d’activités 2022 de l’ASCE-LC, présenté au chef du gouvernement, souligne les initiatives prises pour purifier les finances publiques et assurer une gestion plus rigoureuse des ressources de l’État.

Dans la continuité de ces efforts, l’ASCE-LC prévoit de renforcer ses campagnes de sensibilisation, ainsi que ses mesures de contrôle et de sanction. L’objectif est clair : consolider les progrès réalisés et éradiquer la corruption dans tous les secteurs de la vie publique, pour un Burkina Faso plus intègre et prospère.

 

Alliance Stratégique: Antalya Scelle l’Engagement Burkina-Turquie

Antalya, 4 mars 2024- Dans l’effervescence du Forum diplomatique d’Antalya, une rencontre marquante a eu lieu entre SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, et son homologue turc, SEM Hakan FIDAN.

Alliance dans la lutte contre le terrorisme

Au cœur de leurs échanges, SEM FIDAN a exprimé un soutien indéfectible de la Turquie envers le Burkina Faso, notamment dans sa quête pour éradiquer le terrorisme et affirmer sa souveraineté nationale. Cette solidarité s’inscrit dans la continuité d’une coopération exemplaire, illustrée par la récente tenue de la troisième session de la Commission mixte de coopération à Ankara.

Appréciation mutuelle et coopération élargie

SEM TRAORE a, à son tour, loué l’engagement sincère de la Turquie, partenaire stratégique dans la lutte contre le fléau terroriste. Les deux ministres ont souligné l’importance d’intensifier leur collaboration, envisageant de l’étendre à de nouveaux domaines pour le bénéfice mutuel de leurs peuples.

Le séjour de SEM TRAORE à Antalya a également été ponctué par des discussions avec des figures clés, telles que le Dr. Temel KOTIL, directeur général de l’industrie aéronautique et spatiale turque, axées sur la coopération militaire.

De plus, les échanges avec SEM Tahin ERTUGRULOGLU ont ouvert des horizons prometteurs pour l’éducation supérieure, notamment l’octroi de bourses aux étudiants burkinabè.

En somme, ces rencontres soulignent une volonté commune de tisser des liens toujours plus forts, dans un esprit de fraternité et de progrès partagé.