janvier 2024 - Journal du niger

La CEDEAO en crise: trois pays du Sahel annoncent leur retrait

La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) traverse une crise sans précédent. Le 28 janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont décidé de quitter l’organisation régionale, créée en 1975 pour promouvoir la coopération et l’intégration économiques entre les pays ouest-africains.

La CEDEAO, qui compte 15 pays membres, dont le Cap Vert qui a rejoint l’organisation en 19771, a pour objectif de créer une union économique et monétaire ouest-africaine, ainsi que de maintenir la paix, la sécurité et la stabilité régionales. Elle dispose de plusieurs institutions, dont une Commission, un Parlement, une Cour de justice et une Force en attente.

Trois pays sahéliens quittent la CEDEAO

Les trois pays qui ont annoncé leur retrait sont tous confrontés à de graves défis sécuritaires, politiques et économiques, liés notamment à la menace terroriste, à la crise libyenne, à la pandémie de Covid-19 et à la pauvreté. Ils ont invoqué comme motifs de leur décision “l’ingérence flagrante et répétée de la CEDEAO dans les affaires internes des Etats membres, notamment en matière de gouvernance, de sécurité et de développement”, ainsi que « le manque de solidarité et de soutien de la CEDEAO face aux défis du Sahel ».

les pays de l’AES accusent  également la CEDEAO d’être sous l’influence de puissances étrangères, notamment la France. Ils ont affirmé leur volonté de renforcer la coopération et l’intégration régionales avec les pays du Sahel, qui partagent les mêmes réalités et les mêmes besoins, et ont appelé à la création d’une nouvelle organisation régionale, plus adaptée au contexte sahélien.

Cette décision historique a suscité de nombreuses réactions au sein de la CEDEAO et de la communauté internationale. Le président de la Commission de la CEDEAO, Bola Tinubu, a exprimé son regret et son inquiétude face à cette situation, et a appelé au dialogue et à la concertation pour trouver une solution pacifique et durable. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a également appelé au respect de l’unité et de la solidarité régionales, et a offert son soutien aux efforts de médiation.

L’avenir de la CEDEAO mitigé

La décision des trois pays du Sahel pose la question de l’avenir de la CEDEAO, qui perd trois de ses membres les plus importants et les plus peuplés, représentant près de 40% de la population et du PIB de l’organisation. Elle remet également en cause le projet d’intégration régionale, qui peine à se concrétiser malgré les avancées réalisées en matière de libre circulation des personnes et des biens, de politique commerciale commune, de monnaie unique et de protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance.

La CEDEAO, qui a joué un rôle clé dans le maintien de la paix et la résolution des conflits dans la région, notamment en Côte d’Ivoire, au Liberia, en Sierra Leone, en Guinée-Bissau et en Gambie, se trouve ainsi fragilisée et affaiblie face aux enjeux et aux défis auxquels elle doit faire face. Elle devra redoubler d’efforts pour préserver sa cohésion, sa crédibilité et sa pertinence, et pour répondre aux attentes et aux aspirations de ses peuples.

Le CSP et l’AES renforcent leur coopération sécuritaire

Le samedi 27 janvier 2024, le Président du Conseil pour la Sauvegarde de la Patrie (CSP), le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a reçu au Palais présidentiel une délégation de haut niveau de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette alliance regroupe le Mali, le Burkina Faso, le Niger, et vise à renforcer la coordination et la coopération entre ces pays face aux menaces sécuritaires dans la région.

La délégation conduite par le Ministre d’État, Ministre de l’Administration Territoriale du Mali, le Colonel Abdoulaye Maïga, comprenait également le Ministre d’État, Ministre en charge de la Communication du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouegrago, et le Ministre des Affaires Étrangères du Mali.  le Premier Ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine, le Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale du Niger, et plusieurs autres membres du gouvernement et du CSP  ont Accueilli  la délégation .

Lors de l’audience, les deux parties ont échangé sur les moyens de renforcer la coopération sécuritaire et le développement des relations bilatérales entre les pays membres de l’AES. Ils ont également réaffirmé leur engagement à lutter ensemble contre le terrorisme, le trafic d’armes, la criminalité transfrontalière et les autres fléaux qui affectent la stabilité et la prospérité du Sahel.

Cette rencontre au sommet témoigne de la volonté commune de ces États sahéliens de mutualiser leurs efforts pour faire face aux défis sécuritaires, politiques et économiques dans la région. Elle s’inscrit dans le cadre du renforcement du dialogue politique et de la solidarité entre les pays frères du Sahel, qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes aspirations. Elle illustre également le rôle de leadership du CSP, qui œuvre pour la paix, la sécurité et le développement du Niger et de la sous-région.

 

L’Algérie regrette la fin de l’accord de paix au Mali

L’Algérie a exprimé jeudi ses regrets et sa préoccupation face à la décision du Mali de dénoncer l’accord de paix signé en 2015 à Alger avec les groupes rebelles du nord du pays, et a accusé les autorités maliennes de vouloir opter pour la voie militaire au lieu de la réconciliation nationale.

Dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères a souligné la gravité de cette décision pour le Mali, la région et la communauté internationale, qui ont œuvré pour la stabilisation du pays après la crise de 2012, marquée par une rébellion indépendantiste touareg et une intervention militaire française.

Par ailleurs, L’Algérie, qui a été le chef de file de la médiation internationale, a affirmé avoir travaillé avec sincérité, bonne foi et solidarité envers le Mali frère, et a démenti les raisons invoquées par les autorités maliennes pour dénoncer l’accord.

Le communiqué a révélé que les autorités maliennes préparaient cette décision depuis longtemps, en se retirant progressivement de la mise en œuvre de l’accord, en refusant toute initiative pour le relancer, en contestant la médiation internationale, en qualifiant de terroristes certains signataires de l’accord, en demandant le retrait de la mission de l’ONU au Mali (MINUSMA), en intensifiant leurs programmes d’armement et en recourant à des mercenaires internationaux.

L’Algérie a mis en garde contre les conséquences de l’option militaire, qu’elle a jugée dangereuse pour l’unité et l’intégrité du Mali, porteuse de risques de guerre civile, et source de menace pour la paix et la stabilité régionales.

L’Algérie a appelé le Mali à privilégier la paix et la réconciliation, et à éviter de répéter les erreurs du passé, qui ont causé des déchirements, des destructions et des désolations.

Le livre qui révèle un complot de la France contre le Niger censuré

Le Quai d’Orsay a interdit ce jeudi la publication d’un livre de l’ex-ambassadeur de France au Niger, Sylvain Itté, qui dénonce un projet de déstabilisation du Niger orchestré par la France avec la complicité d’un chef rebelle touareg, Rhissa Ag Boula.

Le livre, intitulé “Au cœur de la diplomatie française en Afrique”, devait sortir ce jour chez un éditeur indépendant, mais le ministère des Affaires étrangères a fait jouer son droit de regard et a bloqué sa diffusion, invoquant des “risques” pour la sécurité nationale et les intérêts français au Niger.

Selon le Canard enchaîné, qui a révélé l’affaire, le livre contient des informations sensibles sur le dispositif français de gestion de crise au Niger, notamment un projet secret visant à renverser le régime nigérien en soutenant une rébellion armée menée par Rhissa Ag Boula, un ancien leader du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), un groupe indépendantiste touareg.

Ce projet aurait été conçu en réaction au coup d’État qui a renversé le président Mohamed Bazoum en juillet 2023, et à l’inertie de la CEDEAO, qui n’a pas réussi à rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.

Sylvain Itté, qui a été ambassadeur de France au Niger de 2019 à 2022, a déclaré à l’AFP qu’il avait écrit ce livre pour “alerter l’opinion publique sur les dérives de la politique française en Afrique”, et qu’il comptait saisir la justice pour faire annuler la décision du Quai d’Orsay.

Mali: rupture avec l’Algérie et fin de l’accord de paix

 Le Mali a rompu jeudi ses relations diplomatiques avec l’Algérie et mis fin à l’accord de paix signé en 2015 à Alger avec les groupes rebelles du Nord du pays, accusant Alger de soutenir le terrorisme et de saboter le processus de réconciliation.

Le Mali suspend sa collaboration avec Alger.

Dans un communiqué lu à la télévision nationale, le gouvernement malien a dénoncé « les actes d’hostilité et d’instrumentalisation de l’accord de la part des autorités algériennes, dont le pays est le chef de file de la médiation » et a annoncé la fermeture de son ambassade à Alger et l’expulsion de l’ambassadeur algérien à Bamako.

Le gouvernement malien a également invoqué « le changement de posture de certains groupes signataires de l’accord, devenus des acteurs terroristes et poursuivis par la justice malienne » et « l’incapacité de la médiation internationale à assurer le respect des obligations incombant aux groupes armés signataires ».

L’accord d’Alger et ses objectifs

L’accord d’Alger, signé en 2015 après des mois de négociations sous l’égide de l’Algérie, visait à mettre fin à la crise malienne déclenchée en 2012 par une rébellion indépendantiste touareg, qui a ensuite débordé par des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda.

Le consentement prévoyait notamment la mise en place d’autorités intérimaires dans le nord du Mali, la création d’une zone de développement du Nord, le désarmement et la réintégration des combattants rebelles, ainsi que l’organisation d’un dialogue national inclusif.

Mais des violations répétées du cessez-le-feu, des affrontements entre groupes rivaux, des attaques terroristes et des retards dans le déploiement des forces de sécurité ont retardé sa mise en œuvre.

Le Mali a connu un nouveau coup d’État le 18 décembre 2023, qui a renversé le président Mahamadou Issoufou, accusé de vouloir se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat. Le Conseil national de salut du peuple (CNSP), l’organe qui a pris le pouvoir, a promis d’organiser des élections générales en juin 2024 et de réviser la Constitution.

La rupture avec l’Algérie et la fin de l’accord de paix risquent de compliquer davantage la situation sécuritaire et politique du Mali, qui fait face à des menaces terroristes, à des tensions sociales et à des pressions internationales.

 

Niger: le dialogue avec la CEDEAO au point mort

Le Premier ministre nigérien, Ali Mahamane Lamine Zeine, a dénoncé jeudi la “mauvaise foi” de la CEDEAO, qui n’a pas envoyé sa délégation complète à Niamey pour discuter de la levée des sanctions imposées au pays après le coup d’Etat du 18 décembre 2023.

Dialogue de sourds entre le Niger et la CEDEAO sur les sanctions post-coup d’Etat

Lors d’un point de presse, le chef du gouvernement de transition a affirmé que le Niger avait “tout fait” pour faciliter le dialogue avec l’organisation régionale, mais que celle-ci avait multiplié les prétextes pour ne pas se rendre à Niamey.

“Nous aurions voulu vous voir assister aux négociations avec la CEDEAO, mais malheureusement comme vous pouvez le constater une bonne partie de l’équipe qui est censée venir assister aux négociations n’est pas présente”, a-t-il déclaré, en présence du ministre togolais des affaires étrangères, l’unique membre de l’équipe de négociation présent.

Le Premier ministre a montré aux journalistes les copies des autorisations de survol et d’atterrissage délivrées par les autorités nigériennes aux avions de la CEDEAO, pour réfuter l’argument avancé par l’organisation pour justifier son absence. Il a également rappelé que le Niger avait accepté de reporter la date des négociations, initialement prévues le 10 janvier, au 12 puis au 25 janvier, à la demande de la CEDEAO.

“Malheureusement aujourd’hui encore, en dehors du Togo qui a accepté de faire le déplacement, la CEDEAO n’est pas arrivée”, a-t-il regretté.

Le Niger accuse la CEDEAO de mauvaise foi et de punition après le coup d’Etat

Le Premier ministre a accusé la CEDEAO et “probablement les pays qui sont derrière” de vouloir “punir” le Niger, qui a “fait le choix d’aller dans le sens de sa souveraineté”, en renversant le président  Mohamed Bazoum, accusé de mauvaise gestion  du  pouvoir pendant son mandat. Il a remercié le Togo, qui a “toujours œuvré pour la paix” dans la région, et a réaffirmé la volonté du Niger de respecter la feuille de route de la transition, qui prévoit des élections générales en juin 2024.

Il a ensuite remis aux journalistes les deux autorisations de survol et d’atterrissage délivrées par le Niger aux avions de la CEDEAO. La première concerne la délégation togolaise, conduite par le ministre des affaires étrangères du Togo, Pr Robert, et la deuxième la délégation de la CEDEAO, accompagnée par la Sierra Leone.

Pour rappel, la CEDEAO a suspendu le Niger de ses instances et imposé un embargo sur les armes et le gel des avoirs des membres du Conseil national de salut du peuple (CNSP), l’organe qui a pris le pouvoir après le coup d’Etat. Elle a exigé le retour à l’ordre constitutionnel et la libération du président Issoufou, détenu dans un lieu secret.

Coopération Iran-Niger : deux accords signés à Téhéran

L’Iran et le Niger ont renforcé leur coopération dans les domaines économique, politique et de la santé, à l’occasion de la visite officielle du Premier ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine à Téhéran. En effet, ce jeudi, les deux pays ont signé deux accords de coopération en présence du premier vice-président iranien Mohammad Mokhber, qui avait invité son homologue nigérien pour une visite de trois jours.

Le premier accord porte sur la coopération économique et commerciale entre les deux pays, qui souhaitent développer leurs échanges et leurs investissements mutuels. Le second accord concerne la coopération dans le domaine de la santé, notamment la lutte contre les maladies infectieuses, la promotion de la médecine traditionnelle et la formation du personnel médical.

Lors de la cérémonie de signature, le Premier vice-président iranien a déclaré que le renforcement des liens avec les pays africains, dont le Niger, était une priorité pour le gouvernement iranien. Il s’est félicité de la réouverture prochaine de l’ambassade du Niger à Téhéran, fermée en 2012 pour des raisons financières.

Le Premier ministre nigérien a pour sa part appelé à la mise en œuvre rapide des accords signés et à la tenue de nouvelles réunions de la Commission mixte de coopération Iran-Niger, qui n’a pas siégé depuis 2010. Il a également exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux que lui ont réservé les autorités iraniennes.

Le FSSP explique sa vision aux acteurs du M62 et reçoit des dons

Dans le cadre de ses activités, le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) a organisé, ce mercredi 24 janvier 2024, une rencontre avec les acteurs du Mouvement M62, un mouvement politique qui s’oppose à la présence française au Niger. La rencontre, qui a eu lieu au Centre de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey, avait pour but de présenter les fondements, la mission et la vision du FSSP, créé le 12 octobre 2023 par le Président du conseil national pour la sauvegarde de la patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.

Don aux  Forces de Défense et de Sécurité

Le Secrétaire Général du FSSP, Oumarou Ibrahima, a exposé les objectifs du Fonds à court, moyen et long terme, qui visent à faire face aux sanctions financières imposées au Niger par ses partenaires étrangers et régionaux, et à soutenir les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) engagées dans la lutte contre le terrorisme. Il a également évoqué les projets du Fonds en matière de développement, de santé, d’éducation et de lutte contre le changement climatique. Ensuite, la Présidente du Fonds, Mme Brah Réki Moussa Djermakoye, a reçu plusieurs contributions en nature et en espèces de la part de bonnes volontés qui ont exprimé leur solidarité avec le Fonds et le conseil national pour la sauvegarde de la patrie. Parmi ces contributions, on peut citer :

  • 170.000 F du village de Bangui Kourfayawa ;
  • 105.000 F, 2 bœufs, 2 chèvres et 3 moutons d’une valeur de 520.000 F des éleveurs de la commune 1 de Niamey ;
  • 500.000 F de l’ONG la voie d’une mère ;
  • 72.000 F des ressortissants du village de Tilewa et environs ;
  • 250.000 F de la famille Koudizé ;
  • 50.000 F de 2 ressortissants nigériens en Côte d’Ivoire, Djibril Hassan et Abdoul Wahid ;
  • 251.000 F du village de Drairée ;
  • 2.105.000 F du village de Lossa, région de Tillabéri ;
  • des produits pharmaceutiques de la diaspora de Togo et d’Allemagne ;
  • 25 bourses d’études d’une valeur de 17.100.000 F de l’Institut Supérieur d’Economie et de Management (ISEM) ;
  • 5.000 F de Fayçal Ibrahim ;
  • une représentation du drapeau du Niger de Moustapha Ibrahim, un jeune menuisier de la région de Tillabéri.

Enfin, la Présidente du FSSP a remercié tous les donateurs pour leurs gestes patriotiques et a réaffirmé la détermination du Fonds à œuvrer pour la souveraineté et la dignité du peuple nigérien.

 

Les conducteurs urbains en congrès pour la sécurité sociale et routière

Le Syndicat National des Conducteurs de Taxi et Transport Urbain (SYNCTAXTU) a ouvert son 6ème Congrès Statutaire, ce mercredi 24 janvier 2024 à Niamey, pour faire le bilan de son mandat 2020-2023 et définir ses nouvelles orientations. Le thème du congrès est « la sécurité sociale des conducteurs urbains, la sécurité routière et la fiscalité », qui sont des enjeux majeurs pour la profession.

 Le congrès se tiendra sur  deux jours et se sera l’occasion pour les congressistes de examiner le rapport d’activités du bureau sortant, de réviser les textes fondamentaux du syndicat, de renouveler les instances dirigeantes et de formuler des motions, des résolutions et des recommandations.

 Le ministre des transports et de l’équipement, représenté par le Directeur de la circulation et de la sécurité routière, M. Abdou Abdoul Aziz, a salué le choix du thème, qui reflète les préoccupations actuelles des conducteurs urbains. Il a également  rappelé que le gouvernement a mis en place un comité multisectoriel pour faire un diagnostic sur les accidents de circulation et proposer des solutions et des mesures d’accompagnement pour le renouvellement du parc automobile du Niger. Par ailleurs  ,Il a assuré que le gouvernement étudierait avec attention les propositions du syndicat.

En outre , Le Secrétaire général du SYNCTAXTU, M. Ibrahim Agali, a souligné que la tenue du congrès témoigne du respect des textes fondamentaux du syndicat. Il a invité les congressistes à des débats objectifs, démocratiques et constructifs, dans un esprit de camaraderie syndicale.

Le Secrétaire général de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger, M. Idrissa Djibrilla, a remercié le SYNCTAXTU pour sa détermination et son engagement dans le secteur des transports. Il a affirmé que la CDTN, la centrale syndicale la plus représentative des travailleurs du Niger, accompagnerait le SYNCTAXTU dans ses futures actions. Des experts animeront des conférences sur la sécurité sociale, la sécurité routière et la fiscalité des conducteurs urbains. Une Fathia a été dite à la mémoire de M. Ibrahim Ankouara, ancien secrétaire général du SYNCTAXTU décédé le 16 octobre 2023.

 

 

Diffa : le gouverneur soutient les soldats blessés

Le général Mahamadou Ibrahim Bagadoma, gouverneur de la région de Diffa, a rendu visite , le mardi 23 janvier 2024,  aux  soldats blessés de l’ attaque terroriste perpétrée par Boko Haram à l’aérodrome de N’Guigmi  au centre hospitalier régional de Diffa. 

Devant la presse, le gouverneur a exprimé sa solidarité avec les victimes de cette « attaque barbare » menée par la secte islamiste, qui sévit dans le sud-est du Niger et les pays voisins. Il a également salué la bravoure des soldats, qui ont repoussé l’assaut des djihadistes, mais qui ont déploré des pertes et des blessés.

Le gouverneur a  loué le professionnalisme et l’engagement des médecins, civils et militaires, qui assurent la prise en charge des blessés, dont aucun n’est en danger de mort, malgré la gravité de certaines blessures.

Le général Mahamadou Ibrahim Bagadoma  a renouvelé sa compassion au nom du chef de l’Etat, le général Abdourahamane Tiani, et du premier ministre, Ali Mahamane Lamine Zeine, ainsi que son soutien aux forces de défense et de sécurité, qui luttent nuit et jour pour garantir la sécurité des populations.

N’Guigmi est une ville située près du lac Tchad, dans le département de Diffa, qui compte environ 77 748 habitants en 2011.