ANP Archives - Journal du niger

Journalistes nigériens formés aux USA

L’ambassade américaine au Niger a organisé du 3 au 15 février un programme de formation pour neuf journalistes et communicateurs nigériens. Ce programme, appelé “IVLP on Demand”, avait pour but de les aider à relever les défis de leur métier. Il visait aussi à leur faire partager la vision américaine du monde et à les former à la lutte contre la désinformation.

Un programme inspiré du IVLP pour former des journalistes et communicateurs nigériens

Ce programme s’inspire du “International Visitor Leadership Program” (IVLP), qui existe depuis 1940 et qui accueille chaque année des milliers de leaders émergents du monde entier aux États-Unis. Selon le site de l’ambassade américaine au Niger, il s’agit de “la toute première expérience de la représentation américaine au Niger dans le domaine des médias à l’exception du programme IVLP ordinaire”.

Les participants nigériens ont visité Washington DC, où ils ont rencontré des représentants du département d’État, du Centre international Méridien et du Conseil de l’Atlantique. Ils ont aussi découvert des lieux historiques comme le monument de Martin Luther King, celui d’Abraham Lincoln ou la Maison blanche. Ils ont échangé sur la politique américaine, le fédéralisme, la constitution, la liberté de la presse et la lutte contre la désinformation.

Une stratégie de diplomatie publique des États-Unis pour diffuser leurs valeurs et leurs intérêts en Afrique

Ce programme fait partie d’une stratégie de diplomatie publique des États-Unis, qui veulent diffuser leurs valeurs et leurs intérêts dans le monde, notamment en Afrique. Le Niger est un pays stratégique pour les États-Unis, qui y ont une base militaire et qui appuient le gouvernement nigérien dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Les États-Unis font aussi face à la concurrence de la Chine et de la Russie, qui cherchent à accroître leur influence sur le continent africain.

En formant des journalistes et communicateurs nigériens, les États-Unis espèrent les sensibiliser à leur vision du monde et les inciter à relayer des informations favorables à leurs intérêts. Ils veulent aussi les outiller pour faire face à la désinformation, qui peut venir de sources hostiles aux États-Unis ou qui peut menacer la stabilité du Niger. Mais cette démarche comporte des risques, car elle peut être vue comme une ingérence ou une manipulation de l’opinion publique nigérienne.

Le programme “IVLP on Demand” interroge donc le rôle et la responsabilité des journalistes et communicateurs nigériens, qui doivent traiter l’information de manière indépendante, critique et éthique, sans se laisser influencer par les agendas politiques ou économiques des uns ou des autres. Il souligne aussi l’importance de la diversité des sources et des points de vue, qui garantit la qualité de l’information et le pluralisme des opinions.

 

Evann Abba Girault : un espoir de l’escrime en quête de soutien

Evann Abba Girault, un jeune escrimeur nigérien de 19 ans, a fait preuve d’un dévouement exceptionnel pour l’escrime et son pays. Étudiant en France, il a représenté le Niger sur plusieurs scènes internationales, continentales et universitaires et a remporté de nombreuses médailles et distinctions honorifiques.

Evann Abba Girault fait face à des défis considérables.

Malgré ses succès, Evann a dû faire face à des défis considérables. Il a financé lui-même tous ses déplacements, son matériel, son hébergement et ses frais de participation aux compétitions. C’est un témoignage de son engagement envers l’escrime et son pays.

Evann a récemment brillé lors de la Coupe du monde à Plovdiv (Bulgarie) en février 2024, au Grand Prix de Tunis (Tunisie) en janvier 2024 et à la Coupe du monde à Madrid (Espagne) en décembre 2023. Il a également défendu les couleurs nationales lors de la Coupe du monde à Alger (Algérie) en novembre 2023.

Aujourd’hui, Evann est 8ᵉ au classement international junior et 41ᵉ en seniors. Il est l’un des espoirs mondiaux dans sa discipline.

Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent, Evann fait appel au soutien des autorités nigériennes, du public national et du Comité olympique nigérien. Il espère que ce soutien lui permettra de continuer à représenter le Niger avec fierté et à atteindre de nouveaux sommets.

La mère d’Evann, Mme Oumalher Mahaman Manzo Girault, a déclaré que le club d’escrime d’Orléans et la mairie d’Orléans avec leur soutien ont financé toutes les participations de leur fils aux différents concours, où il a représenté le Niger. Par conséquent, elle espère que le Niger pourra soutenir Evann dans ses futures victoires.

En somme, l’histoire d’Evann Abba Girault est celle d’un jeune athlète dévoué qui, malgré les obstacles, continue de se battre pour son sport et son pays. Il est un exemple de détermination et de persévérance et mérite tout le soutien qu’il peut obtenir pour continuer à briller sur la scène internationale de l’escrime.

Le Niger défend sa souveraineté en se retirant de la CEDEAO

Le 7 février 2024, un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur de la République du Niger, Yaou Bakary Sangaré, a confirmé la décision irrévocable du gouvernement de se retirer de la CEDEAO. En effet, cette décision résulte du fait que le Niger considère que la CEDEAO elle-même a ces textes.

Le Niger reproche à la CEDEAO d’avoir imposé des sanctions qui vont à l’encontre des dispositions communautaires, notamment le Traité révisé de la CEDEAO et le Protocole additionnel A/SA.13/02/12 du 17 février 2012 portant sur le régime des sanctions. Il souligne que ni ces textes, ni aucun autre instrument juridique de l’Organisation ne prévoit la fermeture des frontières d’un État membre.

De plus, le Niger accuse la CEDEAO d’avoir violé son droit d’accès à la mer et sa liberté de transit, tels que prévus par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et la Convention sur le commerce de transit des pays sans littoral.

Le ministère des Affaires étrangères du Niger a informé la Commission de la CEDEAO que ces manquements graves rendent le Traité de la CEDEAO inopérant, en vertu des dispositions de la Convention de Vienne sur le droit des traités de 1969. Cette convention stipule qu’un traité peut devenir inapplicable si l’une des parties ne respecte pas ses engagements ou si les circonstances fondamentales ayant servi de base à la conclusion du traité changent de manière significative.

En conséquence, rien ne lie le gouvernement du Niger aux contraintes de délai mentionnées à l’article 91 du traité révisé. Cette décision marque une étape importante dans l’affirmation de la souveraineté du Niger sur la scène internationale.

 

FLAM 2024 : Un rendez-vous littéraire africain à Marrakech

Marrakech se prépare activement à accueillir la deuxième édition du Festival du Livre Africain (FLAM), qui débutera le 8 février 2024. Cette année, le festival met un point d’honneur à engager les jeunes générations et ceux qui se sentent éloignés des temples de la culture

Le FLAM 2024 propose une programmation riche et diversifiée, avec des formats de rencontres innovants comme “Panorama de la littérature marocaine”, “Grand entretien”, et “Hommages”. En plus de cela, Le FLAM 2024 accorde Une attention particulière au jeune public avec des “Master class”, “Ateliers d’écriture”, et “P’tit-déj’ littéraires”.

En première mondiale, le festival organise une “Dictée Géante” en trois langues, ouverte à tous, dans un lieu emblématique de Marrakech. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la programmation “hors les murs” du FLAM, qui vise à aller à la rencontre des jeunes générations.

l’écrivain franco-mauricien et lauréat du prix Nobel de littérature 2008, Jean-Marie Gustave Le Clézio présidera le FLAM 2024.De plus, L’artiste malien Abdoulaye Konaté apportera sa touche unique avec le visuel de l’événement.

Enfin, Le festival, fondé par des figures emblématiques de la culture africaine, se veut un espace de rencontre et de dialogue pour les écrivains, les penseurs et les intellectuels du continent africain, de ses diasporas et de ses descendants. Avec la participation attendue d’une cinquantaine d’écrivains de 25 pays africains, l’édition 2024 promet d’être un événement marquant de l’année culturelle africaine.

EFOFAN: 219 élèves officiers formés

L’école de formation des officiers des forces armées nigériennes (EFOFAN) a accueilli, ce mardi 06 février 2024, la cérémonie de consécration de la 20e promotion d’élèves officiers d’actives, de pilotes et de collatéraux. Cette promotion, baptisée Sauvegarde de la Patrie, compte deux cent dix-neuf (219) stagiaires, dont quinze (15) femmes, originaires du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée, du Mali, du Sénégal, du Tchad, du Togo et du Niger. Le parrain de la promotion est le général de division Moumouni Boureima.

Le Ministre d’Etat en charge de la Défense, le général de corps d’Armée Salifou Mody a présidé ce mardi 06 février 2024, à l’Ecole de Formation des Officiers des Forces Armées Nigériennes (EFOFAN), la cérémonie solennelle et traditionnelle de consécration de la 20ème promotion d’élèves Officiers d’Actives mais aussi d’élèves-officiers Pilotes et Collatéraux.

Le ministre d’Etat en charge de la Défense félicite et encourage les élèves officiers

Le ministre d’État chargé de la Défense, le général de corps d’armée Salifou Mody, a présidé la cérémonie et a adressé un message de félicitations et d’encouragement aux élèves officiers. Il leur a rappelé les valeurs, les vertus et les exigences du métier des armes, qu’ils ont choisi volontairement. Il leur a également rendu hommage aux victimes du terrorisme et leur a demandé de s’inspirer de l’exemple de leurs aînés.

L’importance de la formation à la cyber-diplomatie

Le ministre d’État a souligné l’importance de la formation à la cyber-diplomatie, qui leur permettra de faire face aux défis et aux opportunités liés au numérique. Il les a aussi exhortés à faire preuve de qualités mentales, psychologiques, physiques et intellectuelles fortes, indispensables aux institutions de défense et de sécurité.

Le commandant de l’EFOFAN exige l’excellence et le sacrifice suprême

Le commandant de l’EFOFAN, le lieutenant-colonel Mahamadou Moussa Guedel, a expliqué que la cérémonie de consécration intervient après trois (3) mois de formation initiale du combattant, qui vise à donner aux stagiaires les compétences de base et à faciliter leur transition de la vie civile vers la vie militaire. Il leur a également fait prendre conscience de leur rôle dans l’architecture de défense de leurs pays respectifs.

Le lieutenant-colonel Mahamadou Moussa Guedel a également appelé ces stagiaires à garder à l’esprit que pour la suite de leur scolarité, ils devront faire preuve de plus d’ardeur, d’engagement et de soif permanente d’apprendre. « Pour ma part, je vous exigerai l’excellence ». Pour ce faire, l’encadrement continuera à guider vos pas vers la recherche de la perfection dans le but de servir, et ce, jusqu’au sacrifice suprême », a-t-il assuré.

Non aux MGF au Niger

Les mutilations génitales féminines (MGF) sont une pratique qui consiste à altérer ou à enlever les organes génitaux externes des femmes et des filles, sans raison médicale. Elles sont considérées comme une violation des droits humains et un obstacle à l’égalité des sexes. Elles ont aussi des effets néfastes sur la santé physique, mentale et économique des personnes concernées.

Le Niger, un pays qui avance vers l’élimination des MGF 

Au Niger, les MGF sont en recul depuis plusieurs années, grâce à la mobilisation des acteurs étatiques, de la société civile et des communautés. Selon les statistiques officielles, le taux de MGF est passé de 5% en 1998 à 0,7% en 2021, ce qui montre une prise de conscience collective et une volonté politique affirmée.

Ce mardi 06 février 2024, le Niger a célébré la 21ème édition de la Journée internationale « Tolérance zéro aux mutilations génitales féminines », sous le thème « Ma voix, mon avenir. Investir dans les mouvements menés par les survivantes pour mettre fin à la mutilation génitale féminine ». L’objectif de cette journée est de sensibiliser la population sur la problématique des MGF et de renforcer les actions pour leur élimination.

Les initiatives locales qui ont permis de reconvertir les exciseuses et de sensibiliser les communautés

Dans son message à la nation, le Ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, le médecin Colonel-major Garba Hakimi, a rendu hommage aux femmes et aux filles qui ont survécu aux MGF et qui se sont engagées pour mettre fin à cette pratique. Il les a invitées à faire entendre leur voix et à participer aux mouvements de lutte contre les MGF.

Par ailleurs ,le ministre a rappelé que le Niger a pris, en 2003, une loi pour interdire les MGF, et ce, conformément aux engagements internationaux auxquels le Niger a souscrit. Il a également mis en avant les initiatives locales qui ont permis de reconvertir plusieurs exciseuses dans des activités génératrices de revenus, et de les impliquer dans la sensibilisation de leurs pairs. le médecin Colonel-major Garba Hakimi, a toutefois reconnu que  les crises humanitaires telles que les épidémies, le changement climatique, les conflits armés et autres, qui pourraient entraver les avancées vers l’élimination des MGF d’ici à 2030. Tous ces facteurs menacent les progrès réalisés.

Enfin, Le ministre rassure que le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement de transition restent intransigeant  et marquent leur engagement pour la tolérance zéro aux MGF d’ici à 2030, en synergie avec tous les acteurs. Il a appelé à des efforts coordonnés et systématiques, impliquant l’ensemble des membres d’une communauté, pour mettre fin à cette pratique néfaste.

Vol de 55 millions à l’Université de Tahoua : deux employés arrêtés

La police de Tahoua a annoncé lundi l’arrestation de deux employés de l’Université Djibo Hamani de Tahoua (UDHT) soupçonnés d’avoir volé deux coffres forts contenant 55 millions de FCFA dans la nuit du 31 janvier 2024. Les suspects, un gardien et un manœuvre, ont été présentés à la presse en présence du Gouverneur de la Région de Tahoua, Colonel Major Oumarou Tawayè, et de ses adjoints.

Selon le Gouverneur, les deux voleurs ont profité de l’obscurité pour découper la grille de la fenêtre du service financier du Rectorat et emporter les deux coffres forts à l’aide d’une moto. Ils ont ensuite cassé les coffres forts dans la brousse, à quelques kilomètres de l’Université, sur la route Konni, et caché l’argent dans une fosse sur la route de Bambey. Ils n’ont gardé que 106.000f comme argent de poche, en espérant revenir chercher le reste plus tard.

La police, alertée par le Rectorat, a mené une enquête rapide et efficace qui a permis de retrouver les traces des deux employés et de les interpeller. La police a récupéré la quasi-totalité de la somme volée, soit 54.894.000f, ainsi que des bons d’essence, des débris des coffres forts et la tenaille utilisée pour les ouvrir.

Le Gouverneur a félicité la police pour son travail remarquable et a salué la collaboration de la population. Il a réaffirmé la détermination du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens dans la région de Tahoua. le Colonel Major Oumarou Tawayè a également exprimé son soutien aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui luttent contre la criminalité. Il a rappelé que la semaine dernière, la police avait déjà démantelé un réseau de voleurs spécialisés dans les cambriolages nocturnes.

Cancer au Niger : des vies ravagées

Le 4 février, à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre le cancer, le ministre de la santé du Niger, le médecin colonel-major Garba Hakimi, a dressé un bilan alarmant de la situation du cancer dans son pays. Selon le Registre national du cancer, 13.776 cas ont été recensés entre 1992 et 2019, dont 299 enfants. Parmi eux, seuls 3.854 ont pu bénéficier d’une prise en charge au Centre national de lutte contre le cancer, créé en 2017 par l’État.

La détection tardive des causes de cancer réduit les chances de guérison en Afrique.

Le cancer est l’une des principales causes de mortalité dans le monde, avec près de 10 millions de décès en 2020, selon l’OMS. Au Niger, comme dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, souvent le  diagnostique du cancer se fait  tardivement. cette détection tardive réduit les chances de guérison. En outre, les facteurs de risque liés au mode de vie, tels que le tabagisme, la consommation d’alcool, l’obésité ou la sédentarité, sont responsables d’environ un tiers des cas de cancer. Sans oublier les infections, comme l’hépatite ou le papillomavirus humain, qui en provoquent 30 % de plus.

Face à ce fléau, le ministre de la santé a appelé à une collaboration coordonnée de tous les acteurs afin de permettre à un plus grand nombre de personnes de demander et de recevoir les soins nécessaires. Il a également insisté sur l’importance de la prévention, en dépistant précocement les cas de cancer, en luttant contre les facteurs de risque et en promouvant la vaccination contre l’hépatite B et le papillomavirus humain. enfin, le médecin colonel-major Garba Hakimi précise que le monde  dédie la journée du 5 février à la lutte contre les cancers de l’enfant, qui touchent chaque année 400.000 jeunes dans le monde.

Derrière ces chiffres, il y a des histoires de vie, des souffrances, des espoirs. Des hommes, des femmes, des adolescents et des enfants qui se battent contre la maladie, avec le soutien de leurs proches, des soignants et des associations. Nous avons recueilli quelques témoignages de ces héros du quotidien.

Programme de Résilience à Tahoua

Un nouveau chapitre s’ouvre pour le développement socio-économique du Niger. Le colonel major Oumarou Tawayé, gouverneur de la région de Tahoua, a inauguré les travaux d’élaboration du Programme de résilience pour la sauvegarde de la Patrie (PRSP) ce vendredi 2 février 2024. Ce programme, qui met l’accent sur le développement rural et la sécurité alimentaire, vise à transformer plus de 4000 ha en aménagements hydro-agricoles.

Le gouverneur Tawayé a souligné l’importance de ce programme pour la période de transition du Niger. Il a également rappelé les vastes potentialités d’irrigation de la région, qui bénéficient déjà à plus de 7677 ménages dans 66 villages et quartiers.

Le lieutenant-colonel Bilaly Elhadji Gambo, directeur général de l’Office des aménagements hydroagricoles (ONAHA), a présenté les détails de ce programme ambitieux. Il a expliqué que le PRSP, axé sur la Grande irrigation, cible le monde rural et vise à réaliser et à réhabiliter les aménagements hydro-agricoles dans la région de Tahoua.

Le directeur général du génie rural (DGGR), M. Chaibou Adamou, a expliqué le contexte et les objectifs du programme. Il a souligné que le Niger fait face à un défi de développement agricole lié au changement climatique et à une régression de la pluviométrie. Le programme ambitionne de réaliser 21 500 ha de terres irrigables pendant cette transition.

En conclusion, les deux directeurs ont lancé un appel à la population pour qu’elle se mobilise et fasse de ce programme une réussite. Les participants ont ensuite assisté à des exposés sur le PRSP, animés par les directeurs généraux de l’ONAHA et du DGGR.

Niger: le dialogue avec la CEDEAO au point mort

Le Premier ministre nigérien, Ali Mahamane Lamine Zeine, a dénoncé jeudi la “mauvaise foi” de la CEDEAO, qui n’a pas envoyé sa délégation complète à Niamey pour discuter de la levée des sanctions imposées au pays après le coup d’Etat du 18 décembre 2023.

Dialogue de sourds entre le Niger et la CEDEAO sur les sanctions post-coup d’Etat

Lors d’un point de presse, le chef du gouvernement de transition a affirmé que le Niger avait “tout fait” pour faciliter le dialogue avec l’organisation régionale, mais que celle-ci avait multiplié les prétextes pour ne pas se rendre à Niamey.

“Nous aurions voulu vous voir assister aux négociations avec la CEDEAO, mais malheureusement comme vous pouvez le constater une bonne partie de l’équipe qui est censée venir assister aux négociations n’est pas présente”, a-t-il déclaré, en présence du ministre togolais des affaires étrangères, l’unique membre de l’équipe de négociation présent.

Le Premier ministre a montré aux journalistes les copies des autorisations de survol et d’atterrissage délivrées par les autorités nigériennes aux avions de la CEDEAO, pour réfuter l’argument avancé par l’organisation pour justifier son absence. Il a également rappelé que le Niger avait accepté de reporter la date des négociations, initialement prévues le 10 janvier, au 12 puis au 25 janvier, à la demande de la CEDEAO.

“Malheureusement aujourd’hui encore, en dehors du Togo qui a accepté de faire le déplacement, la CEDEAO n’est pas arrivée”, a-t-il regretté.

Le Niger accuse la CEDEAO de mauvaise foi et de punition après le coup d’Etat

Le Premier ministre a accusé la CEDEAO et “probablement les pays qui sont derrière” de vouloir “punir” le Niger, qui a “fait le choix d’aller dans le sens de sa souveraineté”, en renversant le président  Mohamed Bazoum, accusé de mauvaise gestion  du  pouvoir pendant son mandat. Il a remercié le Togo, qui a “toujours œuvré pour la paix” dans la région, et a réaffirmé la volonté du Niger de respecter la feuille de route de la transition, qui prévoit des élections générales en juin 2024.

Il a ensuite remis aux journalistes les deux autorisations de survol et d’atterrissage délivrées par le Niger aux avions de la CEDEAO. La première concerne la délégation togolaise, conduite par le ministre des affaires étrangères du Togo, Pr Robert, et la deuxième la délégation de la CEDEAO, accompagnée par la Sierra Leone.

Pour rappel, la CEDEAO a suspendu le Niger de ses instances et imposé un embargo sur les armes et le gel des avoirs des membres du Conseil national de salut du peuple (CNSP), l’organe qui a pris le pouvoir après le coup d’Etat. Elle a exigé le retour à l’ordre constitutionnel et la libération du président Issoufou, détenu dans un lieu secret.

Le FSSP explique sa vision aux acteurs du M62 et reçoit des dons

Dans le cadre de ses activités, le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) a organisé, ce mercredi 24 janvier 2024, une rencontre avec les acteurs du Mouvement M62, un mouvement politique qui s’oppose à la présence française au Niger. La rencontre, qui a eu lieu au Centre de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey, avait pour but de présenter les fondements, la mission et la vision du FSSP, créé le 12 octobre 2023 par le Président du conseil national pour la sauvegarde de la patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.

Don aux  Forces de Défense et de Sécurité

Le Secrétaire Général du FSSP, Oumarou Ibrahima, a exposé les objectifs du Fonds à court, moyen et long terme, qui visent à faire face aux sanctions financières imposées au Niger par ses partenaires étrangers et régionaux, et à soutenir les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) engagées dans la lutte contre le terrorisme. Il a également évoqué les projets du Fonds en matière de développement, de santé, d’éducation et de lutte contre le changement climatique. Ensuite, la Présidente du Fonds, Mme Brah Réki Moussa Djermakoye, a reçu plusieurs contributions en nature et en espèces de la part de bonnes volontés qui ont exprimé leur solidarité avec le Fonds et le conseil national pour la sauvegarde de la patrie. Parmi ces contributions, on peut citer :

  • 170.000 F du village de Bangui Kourfayawa ;
  • 105.000 F, 2 bœufs, 2 chèvres et 3 moutons d’une valeur de 520.000 F des éleveurs de la commune 1 de Niamey ;
  • 500.000 F de l’ONG la voie d’une mère ;
  • 72.000 F des ressortissants du village de Tilewa et environs ;
  • 250.000 F de la famille Koudizé ;
  • 50.000 F de 2 ressortissants nigériens en Côte d’Ivoire, Djibril Hassan et Abdoul Wahid ;
  • 251.000 F du village de Drairée ;
  • 2.105.000 F du village de Lossa, région de Tillabéri ;
  • des produits pharmaceutiques de la diaspora de Togo et d’Allemagne ;
  • 25 bourses d’études d’une valeur de 17.100.000 F de l’Institut Supérieur d’Economie et de Management (ISEM) ;
  • 5.000 F de Fayçal Ibrahim ;
  • une représentation du drapeau du Niger de Moustapha Ibrahim, un jeune menuisier de la région de Tillabéri.

Enfin, la Présidente du FSSP a remercié tous les donateurs pour leurs gestes patriotiques et a réaffirmé la détermination du Fonds à œuvrer pour la souveraineté et la dignité du peuple nigérien.

 

Les conducteurs urbains en congrès pour la sécurité sociale et routière

Le Syndicat National des Conducteurs de Taxi et Transport Urbain (SYNCTAXTU) a ouvert son 6ème Congrès Statutaire, ce mercredi 24 janvier 2024 à Niamey, pour faire le bilan de son mandat 2020-2023 et définir ses nouvelles orientations. Le thème du congrès est « la sécurité sociale des conducteurs urbains, la sécurité routière et la fiscalité », qui sont des enjeux majeurs pour la profession.

 Le congrès se tiendra sur  deux jours et se sera l’occasion pour les congressistes de examiner le rapport d’activités du bureau sortant, de réviser les textes fondamentaux du syndicat, de renouveler les instances dirigeantes et de formuler des motions, des résolutions et des recommandations.

 Le ministre des transports et de l’équipement, représenté par le Directeur de la circulation et de la sécurité routière, M. Abdou Abdoul Aziz, a salué le choix du thème, qui reflète les préoccupations actuelles des conducteurs urbains. Il a également  rappelé que le gouvernement a mis en place un comité multisectoriel pour faire un diagnostic sur les accidents de circulation et proposer des solutions et des mesures d’accompagnement pour le renouvellement du parc automobile du Niger. Par ailleurs  ,Il a assuré que le gouvernement étudierait avec attention les propositions du syndicat.

En outre , Le Secrétaire général du SYNCTAXTU, M. Ibrahim Agali, a souligné que la tenue du congrès témoigne du respect des textes fondamentaux du syndicat. Il a invité les congressistes à des débats objectifs, démocratiques et constructifs, dans un esprit de camaraderie syndicale.

Le Secrétaire général de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger, M. Idrissa Djibrilla, a remercié le SYNCTAXTU pour sa détermination et son engagement dans le secteur des transports. Il a affirmé que la CDTN, la centrale syndicale la plus représentative des travailleurs du Niger, accompagnerait le SYNCTAXTU dans ses futures actions. Des experts animeront des conférences sur la sécurité sociale, la sécurité routière et la fiscalité des conducteurs urbains. Une Fathia a été dite à la mémoire de M. Ibrahim Ankouara, ancien secrétaire général du SYNCTAXTU décédé le 16 octobre 2023.

 

 

Diffa : le gouverneur soutient les soldats blessés

Le général Mahamadou Ibrahim Bagadoma, gouverneur de la région de Diffa, a rendu visite , le mardi 23 janvier 2024,  aux  soldats blessés de l’ attaque terroriste perpétrée par Boko Haram à l’aérodrome de N’Guigmi  au centre hospitalier régional de Diffa. 

Devant la presse, le gouverneur a exprimé sa solidarité avec les victimes de cette « attaque barbare » menée par la secte islamiste, qui sévit dans le sud-est du Niger et les pays voisins. Il a également salué la bravoure des soldats, qui ont repoussé l’assaut des djihadistes, mais qui ont déploré des pertes et des blessés.

Le gouverneur a  loué le professionnalisme et l’engagement des médecins, civils et militaires, qui assurent la prise en charge des blessés, dont aucun n’est en danger de mort, malgré la gravité de certaines blessures.

Le général Mahamadou Ibrahim Bagadoma  a renouvelé sa compassion au nom du chef de l’Etat, le général Abdourahamane Tiani, et du premier ministre, Ali Mahamane Lamine Zeine, ainsi que son soutien aux forces de défense et de sécurité, qui luttent nuit et jour pour garantir la sécurité des populations.

N’Guigmi est une ville située près du lac Tchad, dans le département de Diffa, qui compte environ 77 748 habitants en 2011.

 

FAAPA : 10 ans d’impact et de partenariats

La Fédération Atlantique des Agences de Presse Africaines (FAAPA) a clôturé, mardi 23 janvier à Rabat, sa 7ème Assemblée Générale, placée sous le thème « L’information africaine : un enjeu de souveraineté majeur ». 

Cette manifestation a été marquée par la remise des Grands Prix Médias de la FAAPA 2022 et 2023, qui distinguent les meilleures productions journalistiques des agences membres de la Fédération.

Les Grands Prix Médias de la FAAPA : un tremplin pour les talents africains

En effet, Les lauréats de ces prix, qui visent à encourager l’excellence et l’innovation dans le domaine de l’information, sont :

  • L’agence sénégalaise de presse, pour le meilleur article de 2022 ;
  • L’agence ivoirienne de presse, pour le meilleur reportage vidéo et la meilleure photo de 2022 ;
  • L’agence malienne de presse et de publicité, pour le meilleur article de 2023 ;
  • L’agence ivoirienne de presse, pour le meilleur reportage vidéo de 2023 ;
  • L’agence de la République Démocratique du Congo, pour la meilleure photo de 2023.

Chaque lauréat a reçu un trophée et un chèque de 1000 dollars américains, en plus de la reconnaissance de ses pairs et du public.

FAAPA : les défis et les opportunités de la digitalisation pour les agences de presse africaines

Par ailleurs, La 7ème Assemblée Générale de la FAAPA a été l’occasion pour les responsables, les experts et les personnalités des agences de presse africaines de débattre des moyens de renforcer la souveraineté du continent à travers l’information et les initiatives le long de la façade atlantique. En plus ,Les participants ont échangé sur les défis et les opportunités liés à la digitalisation, à la formation, à la coordination et à la synergie entre les agences de presse, qui jouent un rôle essentiel dans la certification et la diffusion de l’information.

FAAPA : des conventions de partenariat pour renforcer la coopération entre les agences de presse africaines

En définitive, La réunion a adopté le plan d’action 2024 de la FAAPA, ainsi que les rapports des différentes instances et organes de la Fédération. Elle a également  signé cinq conventions de partenariat entre l’agence marocaine et celles de la Côte d’ivoire, de la Guinée, du Nigeria et de l’Angola, ainsi qu’entre les organes de presse de la Côte d’Ivoire et de la Guinée.

La FAAPA, créée en 2014 à Casablanca, regroupe une trentaine d’agences de presse africaines. Sa mission est de promouvoir la coopération et l’échange d’informations, de contenus multimédias et d’expériences entre ses membres, dans un contexte de profondes mutations de l’écosystème médiatique.

 

Tillabéri : l’APPSN offre des intrants agricoles au PPM

Le lieutenant-colonel Maina Boukar, gouverneur de la région de Tillabéri, a reçu ce jeudi 18 janvier 2024, à travers la Chambre régionale d’agriculture (CRA), un don d’intrants agricoles composé d’une tonne d’engrais NPK, de mille sachets de pesticides en poudre, de 40 flacons de pesticides liquides, 50 petits appareils de traitement phyto, 15 arrosoirs, mille binettes et 50 dabas, de l’Association des producteurs privés des semences du Niger (APPSN). Ce don est destiné aux petits producteurs et producteurs maraîchers de la région.

Don de l’APPS au autorités pour la région de Tillabéri 

Par ailleurs, le Gouverneur Maina Boukar dans la région de Tillabéri a distribué à chacune des 20 organisations des producteurs et productrices (OPs) totalisant 271 membres kit maraîcher comprenant de 50 kg d’engrais NPK, 5 sachets de 200g de Gombo konni, 2 sachets de 10g de pastèque, 2 sachets de 25g de tomate, 2 sachets de laitue, 2 sachets de 25 g d’oignon, 1 sachet de 25 g de poivron, 2 sachets de 25g de chou, 2 sachets de 25 g de carottes, 2 sachets de 25g d’aubergine, 2 sachets de 25g de courge 2 flacons de 250 ml de pesticide PACHA, 5 sachets de 10 g d’EMACOT, deux petits appareils de traitement phyto, quatre binettes, deux dabas. Cette donation intervient dans le cadre de la mission d’évaluation de la campagne des cultures irriguées, effectuée dans la région de Tillabéri.

Au cours de cette donation, le lieutenant-colonel Maina Boukar s’est réjoui de la réaction prompte de l’APPSN suite à l’appel des autorités régionales en faisant ce don, qui boostera l’économie rurale et fera de la sécurité alimentaire et nutritionnelle une réalité au Niger.

Engagement gouvernemental dans la production agricole au Niger

Ensuite, le gouverneur, au nom du président du CNSP, le général de brigade Abdourahamane Tiani, a remercié la Chambre régionale d’agriculture (CRA) et son partenaire l’APPSN « pour cet acte patriotique », en rassurant du fait que le gouvernement de la transition se bat sans relâche pour soutenir les producteurs et les productrices du Niger en général et ceux de la région de Tillabéri en particulier.

Dans son intervention, le vice-président de l’APPSN, M. Haladou Amadou, quant à lui, a précisé que les membres de l’association ont décidé lors d’une concertation que chaque région apporte son soutien aux producteurs de la région pour tisser des liens entre eux et les entreprises semencières implantées dans la région pour garantir la disponibilité des bons intrants.

Pour agrément, le président de la Chambre régionale d’agriculture (CRA), M. Abdou Maidagi, a expliqué que le plus grand défi dans le développement agricole est la disponibilité, l’accessibilité et la qualité des intrants agricoles tout en ajoutant que depuis quelques décennies, pour les producteurs de la région, la disponibilité et l’accessibilité des semences de qualité constituent un frein pour la prospérité de leurs activités.

Abdou Maidagi a émis le désir de voir les producteurs et les productrices contribuer à la sécurité alimentaire au Niger grâce à l’appui de l’APPSN en semences maraîchères et autres types d’intrants agricoles. Le maire de la commune urbaine de Tillabéri, M. Moussa Douma, quant à lui, a remercié au nom de sa population la CRA et l’APPSN pour son don.

À toute fin utile, rappelons que ce sont 5 entreprises semencières constituant la partie de la région de Tillabéri qui ont réalisé ce don pour booster le secteur agricole afin de ralentir l’insuffisance alimentaire.

Tahoua: Campagne de vaccination gratuite du cheptel

le mercredi 17 janvier 2024,dans le village de Toudouni (Commune de Kalfou, département de Tahoua) le Secrétaire général du gouvernorat M. Harouna Assakalé  en compagnie du Préfet du département de Tahoua a lancé la campagne annuelle de vaccination gratuite du cheptel, édition 2023-2024.

lancement officiel de la campagne de vaccination

Cette campagne de vaccination vise à vacciner 2.920.221 de têtes des bovins éligibles (90%) contre la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB),4.969.510 têtes des petits ruminants éligibles (90%) contre la peste des petits ruminants (PPR) et 150.449 têtes des camelins contre la pasteurellose cameline, 100% petits ruminants vaccinés et marqués. Résolue à résoudre au plus vite ce problème la  la Direction Régionale de L’Elevage(DREL) de Tahoua a formé 137 équipes pour 1401 centres sur l’ensemble de la région.

lors de son intervention M. Harouna Assakale  a  souhaité aux  participants la bienvenue à la cérémonie de lancement officiel de la campagne annuelle de vaccination gratuite du cheptel dans la région de Tahoua. Il a  également rappelé , qu’une  précédente    campagne annuelle de vaccination du cheptel contre les principales épizooties   a été lancée le 27 novembre 2023, de façon conjointe, à Liwa au Tchad par les deux Ministres en charge de L’Élevage . Par ailleurs,  il a ajouté que la vaccination contre les épizooties est un enjeu majeur car, il s’agit par cet acte de mettre l’élevage à l’abri des pertes économiques dues au fléau qui ruinent parfois des familles entières. Avec un cheptel estimé à 12.714.712 de têtes, toutes espèces confondues soit 5.278.850 UBT selon cette estimation, la région de Tahoua est incontestablement une région d’élevage par excellence. 

Concernant le choix de la commune de Kalfou par la direction régionale de L’élevage de Tahoua pour abriter cette cérémonie le Secrétaire général a confié  que cette zone de par sa position géographique est  la porte d’entrée de beaucoup d’éleveurs transhumants en provenance de plusieurs horizons pour se jeter dans la zone pastorale. Ce qui permettra selon ses explications sans aucun doute à beaucoup d’éleveurs d’immuniser leur cheptel contre les principales épizooties.

Exhortation pour la campagne de vaccination 

 Le Secrétaire général a également fait mention du déficit fourrager de l’ordre de 45,93% soit 2.937.141 de tonnes de matières sèches que la région de Tahoua a enregistré et à exhorte les autorités de la transition et les partenaires à venir en aide aux éleveurs pour surmonter cette période.

 Au terme de son intervention M. Harouna Assakale a sollicité les différents acteurs du monde de l’élevage à se mobiliser comme un seul homme pour une présentation et une immunisation effectives de tous les animaux aux différents centres de vaccination afin de booster ces épizooties majeures.

En suite, le Maire de la Commune de Kalfou M. Abdoul Mazidou Boukari a à son tour  salué la présence des invités .Il s’est réjoui du choix porté sur sa commune pour abriter cette cérémonie en remerciant  le  gouvernement pour tous les efforts consentis. Il termine  en demandant aux éleveurs de venir massivement faire vacciner leurs animaux  afin de contribuer massivement à l’essor économique dans cette période difficile que traverse la nation nigérienne. 

 

‘’YAMARO » : Révolution Santé au Niger par WEP Niger

Février 2024 marquera un tournant décisif pour la santé sexuelle et reproductive de la gente féminine  au Niger avec le lancement imminent de ‘’YAMARO », l’application mobile de conseil de l’ONG WEP Niger. Mme Samira Marichatou Amadou, Directrice exécutive de l’organisation, a partagé les détails de cette innovation majeure au cours d’une interview exclusive .

L’application ‘’YAMARO » est le fruit du projet visionnaire intitulé « Digital for SDSR ». Une initiative audacieuse visant à exploiter la puissance du numérique pour adresser les défis complexes liés à la santé sexuelle et reproductive au Niger. Le terme ‘’YAMARO » lui-même, signifiant « le conseil » en langue locale, reflète la vocation première de l’application : fournir des conseils et des informations cruciaux dans un domaine essentiel mais souvent négligé.

Mme Samira Marichatou Amadou a déclaré que  »YAMARO » vise principalement à aider les jeunes filles à surmonter les obstacles, incluant les risques de grossesse précoce, les maladies sexuellement transmissibles, la mutilation génitale féminine, et d’autres défis complexes.. L’application vise à être une ressource complète, permettant un accès facile à des informations précieuses sur la santé sexuelle.

L’initiative s’inscrit dans une perspective plus large de recherche de solutions novatrices. Dans cette optique, WEP Niger et ses partenaires ont choisi d’intégrer la création de cette application mobile, consciente que l’accès à l’information joue un rôle crucial dans la résolution de ces problèmes.

La promotion de ‘’YAMARO » ne se limitera pas à sa simple disponibilité. L’organisation mettra en œuvre une stratégie complète de sensibilisation, exploitant les réseaux sociaux et lançant des campagnes dans toutes les régions du Niger. Cette démarche vise à atteindre une adoption massive de l’application, avec un objectif ambitieux de 1 000 téléchargements d’ici la fin de l’année.

En anticipant les défis liés à la faible couverture sanitaire et au faible taux de pénétration internet au Niger, ‘’YAMARO » a été conçu de manière à rester accessible même sans connexion internet. La Directrice exécutive affirme également que l’organisation mettra en place des mesures de sécurité optimales pour garantir la confidentialité des utilisateurs.

WEP Niger ne se contente pas de fournir une application, mais elle aspire également à établir des liens concrets entre les jeunes utilisateurs et des spécialistes de la santé reproductive. Cette vision à long terme nécessite la collaboration active des partenaires, des organisations internationales, du ministère de la santé et des organisations locales travaillant dans le domaine.

Dans un contexte où la santé sexuelle est devenue une priorité mondiale, ‘’YAMARO » s’érige comme un pas audacieux vers des solutions tangibles, témoignant de l’engagement continu de WEP Niger à promouvoir les droits des femmes et des jeunes pour un développement durable.

Don Médical Éclatant: L’Ambassade US Soutient les Maternités de Niamey

Une lumière d’espoir a brillé sur les maternités des quartiers Dar Es Salam et de Lazaret de Niamey, alors que l’Ambassade des États-Unis au Niger a gracieusement offert un ensemble vital d’équipements médicaux lors d’une cérémonie émouvante le vendredi dernier.

Don Médical : Souffle d’Espoir pour les Maternités

Le don, composé de lits d’accouchement modernes, de lits d’hospitalisation, de balances pour bébés et adultes, de tensiomètres électroniques, de paravents, de gants, de thermomètres et de lampes rechargeables, représente une bouffée d’air frais pour les maternités, promettant d’améliorer considérablement la qualité des soins prodigués.

Ce geste altruiste s’inscrit dans le cadre du « Programme Spécial d’Auto-assistance des Ambassadeurs » (SSH), un programme novateur qui transcende la simple assistance financière pour embrasser un partenariat actif avec les communautés bénéficiaires. Madame Susan N’Garni, Cheffe de Mission Adjointe, a souligné le caractère exceptionnel de ce programme, le présentant comme bien plus qu’une simple injection de fonds, mais plutôt comme une collaboration engagée nécessitant une participation active de la communauté.

Au cours de la cérémonie, Madame N’Garni a réitéré le solide soutien du gouvernement américain envers les populations nigériennes, mettant en exergue le rôle significatif de ce don dans le cadre du plan global visant à améliorer le bien-être des femmes et des enfants au Niger.

Le Maire de l’Arrondissement Communal Niamey 2 a exprimé sa gratitude, soulignant que ce don opportun renforcera considérablement les capacités des formations sanitaires locales, en particulier pour répondre aux besoins des femmes et des enfants vulnérables.

Avec un financement de 9000 dollars du gouvernement américain, environ 5 millions et demi de Francs CFA, ce projet collaboratif avec l’ONG Initiative et Développement Durable (IDD) promet d’avoir un impact durable. L’Ambassade des États-Unis exprime sa confiance en la communauté locale et les parties prenantes, anticipant un entretien assidu des équipements et la création d’un environnement propice à l’acquisition future d’autres ressources médicales essentielles. Un acte d’humanité qui résonne bien au-delà des murs des maternités de Niamey.

 

Renforcement Économique : Russie-Niger

 Dans une annonce significative, le vice-Premier ministre russe, Alexeï Ouvertchouk, a dévoilé aujourd’hui à Moscou les ambitions croissantes de son pays en matière de coopération économique avec le Niger. Cette déclaration intervient à la suite d’une série de discussions fructueuses entre la délégation nigérienne, dirigée par le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, et les hauts responsables russes, débutée le 15 janvier.

Selon Le vice-Premier ministre ,la Russie considère le Niger comme un partenaire stratégique . Et elle veut  à approfondir ses liens économiques et commerciaux. Il a mis l’accent sur le désir de Moscou de créer des alliances dans les domaines commerciaux, économiques et d’investissements, décrivant le Niger comme un « État ami » avec lequel la Russie entretient des relations constructives depuis longtemps.

La coopération envisagée entre les deux nations se concentrera notamment sur des secteurs clés tels que l’énergie et l’agriculture, selon Alexeï Ouvertchouk. Les ministres nigériens de la Défense, du Pétrole, des Sports et du Commerce font partie de la délégation actuellement en mission à Moscou, témoignant de la diversité des domaines envisagés pour une collaboration renforcée.

Cette démarche s’inscrit dans la continuité des propos tenus par le Premier ministre nigérien en décembre dernier lors d’une interview avec Sputnik, où il avait évoqué l’intention commune de Niamey et Moscou d’intensifier leur coopération militaire.

Alors que la délégation nigérienne poursuit sa mission à Moscou, cette nouvelle étape dans les relations bilatérales entre la Russie et le Niger laisse entrevoir un horizon prometteur, riche en opportunités économiques et diplomatiques pour les deux nations.

 

ISESCO à Djeddah : Vers l’excellence scientifique et culturelle

A Djeddah, en Arabie Saoudite, ce mardi 16 janvier 2024, s’ouvre la 44ème session du Conseil Exécutif de l’Organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO). Cet événement, étalé sur trois jours (du 16 au 18 janvier), réunit les représentants de 54 États membres de l’organisation, soulignant ainsi l’engagement du pays en faveur du progrès scientifique, culturel, et éducatif à l’échelle nationale, régionale, et internationale.

La délégation du Royaume à cette session est menée par la Commission Nationale pour l’Éducation, les Sciences et la Culture, témoignant de son attachement à la vision globale de la coopération islamique. L’objectif de cette rencontre est de renforcer les liens entre les États membres conformément à la stratégie de l’Organisation de la Coopération Islamique.

Le Secrétariat de la Commission Nationale Saoudienne pour l’Éducation, la Culture et les Sciences souligne que l’accueil de cette session par le Royaume d’Arabie Saoudite s’inscrit dans le cadre du haut patronage du Serviteur des Deux Lieux Saints et du Prince Héritier, bénéficiant de leurs soutiens illimités envers les secteurs de l’éducation, de la culture et des sciences. Les directives de Son Altesse le Prince Badr bin Abdullah bin Farhan, Ministre de la Culture et Président de la Commission Nationale, guident cette initiative, soulignant la position pionnière du Royaume dans le soutien du mouvement éducatif, culturel et scientifique aux niveaux régional et international.

Au cours de cette réunion triennale, les débats porteront sur les travaux et les plans de l’organisation, orientés vers la détermination des stratégies futures basées sur les réalisations passées. Un rapport final, approuvé lors de la réunion du Congrès Général, première autorité législative de l’ISESCO, définira les actions à entreprendre en termes de plans et de budgets.

L’organisation de cette session à Djeddah reflète les efforts de la Commission Nationale pour l’Éducation, la Culture et les Sciences visant à soutenir le mouvement scientifique, culturel et éducatif à toutes les échelles. L’objectif est d’atteindre les sommets du leadership lors des événements internationaux et de créer des espaces de communication culturelle propices à la croissance scientifique et sociale. L’éducation, la science et la culture sont reconnues comme des composantes essentielles du développement des sociétés humaines.

Cet accueil s’inscrit également dans la stratégie générale du Royaume d’Arabie Saoudite en tant qu’État membre de l’ISESCO, dédié à soutenir l’organisation pour servir les pays du monde islamique et renforcer ses efforts dans les domaines de l’éducation, de la culture, des sciences, de l’information et de la communication.

L’ISESCO, créée en 1982 et basée à Rabat, au Maroc, est une organisation internationale spécialisée dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture et de la communication dans les pays islamiques, issue de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI).

Prêche à Tahoua : Un Appel Engagé pour le Changement

La région de Tahoua a été le théâtre d’un événement significatif orchestré par le collectif des associations islamiques. Dans l’après-midi du 14 janvier 2024,à la tribune officielle, un prêche suivi d’invocations (Al Qunut) en faveur de la patrie a été prononcé, accompagné de la lecture d’une déclaration par le secrétaire général de Rassemblement des associations islamiques pour le développement et l’appel (RAIDA), M. Abdoul Aziz Ibrahim.

Au cœur de cette déclaration, la communauté musulmane de la région de Tahoua a formulé des propositions cruciales en prévision du forum national. Elle préconise notamment l’exclusion de la laïcité de la future constitution du Niger. Les autorités de la transition sont instamment sollicitées pour prendre en compte, lors des assises nationales, la profonde islamisation du peuple nigérien, et ce, en abrogeant la loi sur l’exercice du culte et en instaurant une législation criminalisant les LGBTQ.

Le collectif des associations islamiques va plus loin en appelant à la revalorisation du statut de la chefferie traditionnelle, à l’introduction de l’éducation islamique à tous les niveaux du système éducatif, à l’adaptation du programme scolaire aux réalités religieuses et culturelles, ainsi qu’à l’établissement de l’arabe comme seconde langue officielle du Niger. Une représentation renforcée des oulémas lors du forum national est également demandée.

De manière soutenue et engagée, le collectif exprime son plein soutien au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), encourageant la nécessité de prendre le temps nécessaire pour remettre le pays sur la voie du redressement. Des hommages appuyés sont rendus aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour leur dévouement à sécuriser la patrie, ainsi qu’à tous ceux qui ont sacrifié leur vie sur le champ d’honneur.

Lors de cette manifestation, le Secrétaire général du gouvernorat de Tahoua, M. Harouna Assakalé, a transmis les salutations et remerciements du Président du CNSP, Chef de l’État le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, du Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, ainsi que du gouverneur de la région empêché. Soulignant l’importance de cette réunion, il a formulé des invocations et prières pour la paix dans le pays.

Notons également que le président du Conseil de ville de Tahoua et le Chef de canton de Tahoua ont tour à tour pris la parole pour saluer la tenue de ce grand prêche qui a rassemblé des milliers de fidèles musulmans de la ville de Tahoua et des alentours. Au cours de ce prêche, des thèmes tels que l’amour de la patrie et les dangers de la laïcité ont été abordés, concluant par la prière de Maghrib suivie d’invocations.

Niger : Enjeu Crucial – Améliorer la Qualité des Services Télécoms

Dans les locaux du Ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, une réunion d’importance a eu lieu ce jeudi 11 janvier 2024. Le Ministre en charge, M. Sidi Mohamed Raliou, a convoqué les principaux Opérateurs de téléphonie mobile du Niger – Niger Télécoms, Zamani Télécoms, Airtel Niger et Moov Niger – pour une concertation axée sur la qualité des services offerts aux consommateurs.

Sous le thème « la qualité des services de téléphonie », cette rencontre a été marquée par un discours franc du Ministre. Celui-ci a souligné que les populations nigériennes font face quotidiennement à des privations exacerbées par une dégradation persistante de la qualité des services de télécommunications. Une réalité difficile à justifier, compte tenu de la présence de quatre opérateurs télécoms et d’une dizaine de fournisseurs d’accès Internet sur le marché.

Les consommateurs sont confrontés à des problèmes variés, allant de la mauvaise qualité technique de l’offre Internet aux difficultés d’émission et de réception d’appels téléphoniques, en passant par un nombre élevé de tentatives infructueuses. Le Ministre a également pointé du doigt les problèmes d’interconnexion entre les réseaux des opérateurs, le temps de latence excessif, l’indisponibilité des ressources, l’opacité tarifaire et les publicités indésirables.

Dans un secteur en perpétuelle évolution technologique et en pleine expansion du nombre d’abonnés, la qualité des services de télécommunications est devenue une attente cruciale des consommateurs. Le Ministre a souligné que le secteur des communications électroniques doit répondre à des exigences spécifiques de performances, soulignant que l’amélioration de la qualité des services est un enjeu majeur pour le développement de l’économie numérique au Niger.

Le Ministre a annoncé que le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) lui a confié la mission de veiller rigoureusement au respect des cahiers de charge des opérateurs pour garantir une qualité optimale des services de télécommunications. Il a également souligné l’attente du gouvernement, qui considère le secteur des télécoms comme un axe prioritaire de la politique nationale de développement du numérique.

Le Colonel Major Idrissa Chaibou, Directeur Général de l’ARCEP, a souligné que malgré les efforts des opérateurs, une dégradation constante de la qualité des services persiste depuis des années. Il a rappelé que la qualité de service est un droit du consommateur et une exigence du CNSP et du gouvernement de transition.

Pour remédier à la situation, l’ARCEP a demandé aux opérateurs de soumettre leurs plans d’investissement pour 2024. Une consultation sur l’utilisation de la bande de fréquences 2600 MHz a été initiée pour résoudre les problèmes de saturation des réseaux. Dans l’attente des résultats, des canaux provisoires ont été attribués aux opérateurs qui en ont fait la demande.

Le Ministre a invité l’ARCEP à renforcer le contrôle et à appliquer des sanctions si nécessaire. En retour, le gouvernement s’engage à renforcer les capacités de l’ARCEP pour qu’elle dispose des outils nécessaires à l’accomplissement de ses missions.

Cette réunion d’envergure, en présence de hauts responsables et de représentants des opérateurs, témoigne d’une offensive concertée pour relever le défi de la qualité des services de téléphonie au Niger, un enjeu crucial pour l’essor de l’économie numérique dans le pays.

Saison Artistique Débute au Théâtre National

Dans l’après- midi  du mercredi 10 janvier , le Ministre de la Culture a offert un acte inaugural empreint de solennité à la salle prestigieuse du Théâtre National, marquant le début d’une saison artistique prometteuse.

Devant un public attentif, le Ministre a souligné l’impératif de soutenir les arts et la créativité en tant que piliers essentiels de l’identité nationale. Il a plaidé en faveur d’une appréciation renouvelée de la richesse culturelle du pays, insistant sur la nécessité d’investir dans l’épanouissement artistique.

Les artistes de renom, choisis pour inaugurer cette saison, ont captivé l’auditoire par des performances exceptionnelles. La scène a été le théâtre d’une variété d’expressions artistiques, allant du théâtre à la danse, offrant ainsi un avant-goût prometteur de la diversité culturelle qui marquera les prochains mois.

L’événement a également été l’occasion de présenter les récentes rénovations apportées au Théâtre National, offrant un cadre repensé et revitalisé pour les futurs événements artistiques.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté gouvernementale de promouvoir l’excellence artistique et de renforcer la place de la culture dans la vie nationale. Les attentes sont élevées, et cette nouvelle saison s’annonce comme une période charnière pour l’épanouissement artistique et la célébration de l’identité culturelle du pays.

Niger : Fermeté Contre la Corruption

Ce 10 janvier 2024, dans un communiqué conjoint du ministère de l’Intérieur et de la Justice, le gouvernement nigérien a lancé une mise en garde sévère à l’encontre des individus impliqués dans des malversations financières. Ils sont sommés de mettre fin à leurs manœuvres frauduleuses visant à camoufler les preuves de leurs actes répréhensibles.

Le communiqué dénonce les tentatives persistantes d’échapper aux actions de lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite, la concussion, la gabegie et les passe-droits, depuis les événements du 26 juillet. Certains individus cherchent à contourner les mesures en organisant leur insolvabilité par des moyens frauduleux tels que la vente fictive, la simulation de ventes, les prêts douteux et d’autres actes destinés à dissimuler des biens souvent acquis de manière illicite.

Les ministres de l’Intérieur et de la Justice adressent un avertissement sans équivoque aux auteurs de ces pratiques, qualifiées d’infractions à la loi pénale. Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement de transition affirment leur détermination à combattre toutes les formes de malversations et de détournements, s’engageant ainsi à rétablir l’intégrité des droits de l’État du Niger.

Le communiqué souligne avec fermeté que ces manœuvres frauduleuses seront vaines face à une justice nigérienne intransigeante, faisant du respect du droit son principe directeur en tout lieu et à tout moment. Aucune tolérance envers les contrevenants ne sera admise dans la protection et la défense des intérêts sacrés du peuple nigérien.

Les ministres attirent l’attention des opérateurs libéraux intervenant dans les transactions immobilières, rappelant à ces acteurs privés leurs responsabilités professionnelles, personnelles et pénales. Ils insistent sur la nécessité de la traçabilité des biens publics, de la justice sociale et du respect du droit, appelant à une introspection quant au respect de leurs devoirs originels dans la protection des biens publics.

 

Dans un engagement sans faille, le CNSP et le gouvernement de transition utiliseront tous les moyens légaux à leur disposition pour garantir la connaissance, l’évaluation et la localisation rigoureuse de toutes les responsabilités. Cela permettra d’initier rapidement des poursuites conformément aux lois et règlements en vigueur dans la République du Niger, conclut le communiqué gouvernemental.

Aide financière à Tahoua contre la sécheresse

Sous les auspices du Colonel Major Oumarou Tawayé, Gouverneur de la région de Tahoua, une étincelle d’espoir a illuminé la région lors de la cérémonie de lancement officiel des opérations de cash transfert à l’arrondissement communal 2 de Tahoua, le 9 janvier 2024.

Cette initiative, orchestrée en réponse aux ravages de la sécheresse de 2022, est le fruit d’une collaboration entre le Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (DNPGCN), la Cellule de Filets Sociaux, et le généreux financement de l’Africa Risk Capacity (ARC). Elle s’étend sur dix communes bénéficiaires, englobant les régions de Dosso, Tahoua, Maradi, et Zinder.

Dans la région de Tahoua, 145 villages, dont 30 pour la commune rurale d’Affala et 16 pour l’Arrondissement communal 2 de la Ville de Tahoua, bénéficieront de cette réponse humanitaire. Au total, 13,990 ménages seront touchés, parmi lesquels 4,298 se trouvent dans la région de Tahoua.

Chaque ménage recevra un soutien financier de 60,000 FCFA par paiement, réparti sur trois phases, totalisant ainsi 180,000 FCFA par ménage. Un montant colossal de deux milliards et demi (2,518,200,000 FCFA) sera distribué à l’échelle nationale, avec 773,640,000 FCFA dédiés aux bénéficiaires de la région de Tahoua.

Le discours éloquent du Gouverneur a mis en lumière l’impact significatif de cette assistance sur les ménages vulnérables, soulignant sa contribution à l’amélioration de la sécurité alimentaire, particulièrement face aux défis posés par les sanctions imposées au pays par la CEDEAO et l’UEMOA.

M. Youssouf Barkai, Secrétaire permanent du DNPGCA, a souligné que cette réponse humanitaire vise à renforcer la résilience des ménages face aux chocs climatiques. Il a rappelé l’adhésion du Niger à l’African Risk Capacity depuis 2023, soulignant l’importance de cette mutuelle dans la gestion des risques liés aux catastrophes.

En conclusion, la cérémonie a démontré la solidarité et l’engagement envers les populations touchées par la sécheresse. Elle a également souligné l’importance de la coordination entre les partenaires et les autorités locales pour assurer le succès de ces opérations de cash transfert sécheresse. En ces temps difficiles, chaque geste compte, et celui-ci offre un souffle d’espoir aux communautés affectées.

 

L’Honorable Mahamadou Bachir Harouna Hambali Prône la Souveraineté Nationale et Dénonce les Sanctions de la CEDEAO

Dans une entrevue exclusive accordée au quotidien nigérien ‘’Le Sahel’’ ce mercredi 10 janvier 2024, l’honorable Mahamadou Bachir Harouna Hambali, chef de canton de Dioundiou, a livré une perspective unique sur la transition actuelle au Niger. Reconnu comme gardien des traditions, il a évoqué l’importance cruciale du rôle des chefs traditionnels dans ce contexte politique mouvementé.

Hambali a souligné le soutien initial du Conseil National des Chefs Traditionnels du Niger au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), saluant leur engagement en faveur de la paix et de la sécurité nationale. Il a insisté sur le fait que les chefs traditionnels, en tant que dépositaires des pouvoirs traditionnels, sont soucieux de la sauvegarde de l’unité nationale.

L’interview a également mis en lumière les défis auxquels le Niger est confronté en raison des sanctions imposées par la CEDEAO depuis le coup d’État. Hambali a déploré l’impact sévère de ces sanctions sur l’économie, soulignant la nécessité d’un soutien indéfectible envers les dirigeants actuels pour préserver la dignité nationale.

Abordant la question du départ des troupes françaises et la fermeture de leur ambassade, le chef de canton a exprimé une perspective optimiste, soulignant que le pays doit maintenant se tourner vers des solutions internes pour résoudre les problèmes sociaux de base.

Concernant le forum inclusif sur la transition, Hambali a plaidé en faveur d’une approche patiente, soulignant que le processus de démocratisation doit être minutieusement planifié. Il a conclu en réaffirmant la nécessité d’un changement de mentalité et d’un engagement collectif envers le développement national pour relever les défis présents et à venir.

Agadez : Lancement officiel des concertations régionales en prélude au dialogue national Nigérien

 Lundi, dans la pittoresque ville d’Agadez, le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, a initié avec éclat les concertations régionales. Cet événement marque l’amorce des discussions cruciales préalables au dialogue national inclusif, destiné à déterminer la durée de la transition pour les militaires ayant pris le pouvoir à la suite d’un coup d’État fin juillet.

Consensus et Inclusivité : Les Mots d’Ordre

Sous le ciel azur d’Agadez, M. Zeine a donné le ton pour les assises régionales qui s’étendront sur les huit régions du pays. À la télévision publique nigérienne, il a affirmé que le dialogue national débutera « très bientôt ». Il a également exhorté les débats régionaux à être le reflet d’une volonté consensuelle et inclusive.

Une Assemblée Hétéroclite

La cérémonie a réuni des officiers du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), des membres du gouvernement, ainsi que des représentants des chefs traditionnels et religieux. Un mélange éclectique de 300 participants, incluant des élus, des chefs traditionnels, d’anciens combattants des rébellions touareg, des organisations de jeunesse, des syndicats et des ONG, a marqué le début des concertations pour la région d’Agadez.

Des Axes de Débat Sensibles

Les propositions soumises lors de ces concertations portent sur les quatre axes majeurs du prochain dialogue national. Parmi les sujets délicats figurent la durée de la transition, les principes fondamentaux, les axes prioritaires, mais aussi des questions complexes telles que l’exploitation de l’uranium par des sociétés étrangères, la présence d’une base militaire américaine, l’immigration clandestine, et l’insécurité dans les zones aurifères artisanales.

Des Réserves sur la Transparence

Toutefois, des voix se sont élevées pour exprimer des préoccupations quant à la transparence du processus. Certains participants ont reproché au comité régional de ne pas avoir inclus certaines propositions dans ses travaux, alimentant ainsi des doutes sur la sincérité de l’équipe rédactionnelle.

Questionnement sur la Composition du Comité

Des interrogations persistent également concernant la composition du comité régional, suscitant des interrogations sur son alignement avec les idéaux du CNSP et les aspirations nationales. Le comité a répondu aux critiques en promettant des amendements dans les jours à venir.

Responsabilité et Consensus

Le gouverneur de la région, le Général Ibrah Boulama, a souligné la mobilisation en tant que manifestation de l’intérêt porté aux impératifs de justice, de bonne gouvernance, de paix, de sécurité et de développement socio-économique au sein de la région d’Agadez. Le Premier ministre a chaleureusement salué les échanges fructueux avec les forces vives de la nation. Néanmoins, l’intervention de la chefferie traditionnelle et des ulémas demeure prédominante, marquant les esprits, car ils n’ont pas hésité à rappeler aux participants que, quels que soient nos labeurs, un jour nous aurons à rendre compte devant Allah, l’omnipotent, le clément et le miséricordieux. Chacun d’entre nous, a renchéri le Premier ministre, est un berger auquel Dieu exigera des comptes, le jour où nul ne sera lésé lors du jugement.

Orientations Gouvernementales pour la Transition

Ali Mahaman Lamine Zeine a appelé le comité régional à enrichir le mémorandum présenté lors des assises nationales pour garantir son caractère consensuel et inclusif. Il a également annoncé l’engagement du gouvernement de transition en faveur de la réhabilitation de la RTA, de l’achèvement de la transsaharienne, de la mise en œuvre de la fibre optique, et du renforcement des relations avec l’Algérie. Des partenariats avec l’Algérie et la Libye ont été évoqués pour favoriser le développement socio-économique et assurer la paix et la sécurité.

Vers une Refondation Nationale

Le Général Ibrah a félicité le président du CNSP, le Premier ministre, et l’ensemble des membres du CSP pour l’initiative louable du dialogue national. Il a souligné son rôle dans l’intégration des réflexions nécessaires à la refondation nationale basée sur les valeurs fondamentales du pays. Un pas significatif vers la stabilité et le progrès pour le Niger.

Splendeurs médiatiques Africaines: Le grand prix de la FAAPA 2023 couronne l’excellence journalistique

Sous les auspices solennels de la Fédération Atlantique des Agences de Presse Africaines (FAAPA), la scène médiatique s’est illuminée ce vendredi 29 décembre 2023 lors de la révélation des lauréats éminents du Grand Prix. Célébrant l’apogée du talent journalistique, ce concours prestigieux a dévoilé les joyaux du meilleur reportage vidéo, de l’article le plus éloquent et de la photographie la plus saisissante pour son édition 2023.

Surgissant des entrailles de l’évaluation rigoureuse au sein du secrétariat général de la FAAPA, ce concours transcende les frontières de la reconnaissance individuelle pour ériger un panthéon d’hommage aux compétences médiatiques africaines dans leur globalité. L’excellence et l’innovation sont les guides de cette célébration, nourrissant l’âme même de ces agences de presse africaines.

Le Grand Prix du meilleur article est attribué à Oumar Sankare, virtuose des mots à l’Agence Malienne de Presse et d’Edition (AMAP). Son œuvre magistrale, « Consommation de viande : La charogne dans nos assiettes », est une plongée poignante dans les méandres de la réalité alimentaire contemporaine.

Kamongnin Sylla, maître de la narration visuelle de l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP), est couronné du Grand Prix du meilleur reportage vidéo pour sa pièce télévisée bouleversante sur les enfants atteints d’hydrocéphalie. Une symphonie visuelle qui donne une voix aux défis souvent oubliés.

La palme de la meilleure photo revient à Blaise Irenge, maestro de l’image à l’Agence Congolaise de Presse (ACP). Sa photographie captivante, immortalisant des enfants rescapés des inondations à Kalehe, province du Sud-Kivu, portant du bois récupéré parmi les décombres pour la cuisine, est un tableau saisissant de l’humanité confrontée à l’adversité.

Le Conseil Exécutif de la FAAPA, présidé par le visionnaire M. Fouad Arif de l’Agence Marocaine de Presse (MAP), est un collège émérite composé des Directeurs Généraux des agences membres. Une coalition puissante représentant l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP), l’Agence Congolaise d’Information (ACI), l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), l’Agence de Presse du Nigéria (NAN), l’Agence de Presse du Libéria (LINA), l’Agence Capverdienne de Presse (INFORPRESS), l’Agence de Presse de Ghana (GNA), l’Agence Gabonaise de Presse (AGP), l’Agence Guinéenne de Presse (AGP), accompagnée du Secrétaire Général de cette fédération panafricaine.

Il est essentiel de souligner que le Grand Prix de la FAAPA, instauré en 2016 lors de la 2ème Assemblée Générale, demeure la quintessence d’une reconnaissance au sein de cette fédération unie, rassemblant une trentaine d’agences de presse dans une symphonie collective de l’excellence médiatique africaine.

Visite historique des chefs de gouvernement de l’AES à Niamey

Un événement diplomatique majeur s’est déroulé aujourd’hui à Niamey, marquant la rencontre des chefs de gouvernement de transition du Mali, en la personne de M. Choguel Kokala Maiga, et du Burkina Faso, avec M. Apollinaire Joachim Kyelem de Tambala. Cette visite empreinte de collaboration et de fraternité a débuté par une réception protocolaire à l’aéroport international Diori Hamani, orchestrée par le Premier Ministre nigérien de transition, M. Ali Mahamane Laminé Zeine, et d’éminentes personnalités de la région.

À la suite d’échanges confidentiels au salon présidentiel, les dignitaires se sont rendus sur la place de la résistance, symbole choisi pour exprimer leur soutien collectif à une cause commune. La population locale a salué avec ferveur cette démonstration de solidarité régionale.

À l’hôtel Radisson Blu, une réception distinguée a été réservée aux leaders, reflétant l’appréciation de la population nigérienne et de la diaspora malienne et burkinabé résidant au Niger envers les gouvernements de transition et le Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP).

Le programme de cette visite prestigieuse inclut des rencontres avec les autorités nigériennes de premier plan, suivies d’une séance de travail qui sera couronnée par une conférence de presse. Le deuxième jour de cet événement diplomatique sera marqué par la participation des leaders à la finale de la 44ème édition d’une compétition sportive emblématique à Agadez.

Cette réunion diplomatique d’exception souligne l’importance cruciale de la coopération interafricaine dans la recherche de solutions communes aux défis régionaux. Elle consolide les liens entre les nations sahéliennes, offrant ainsi des perspectives prometteuses pour une collaboration fructueuse dans l’avenir.

 

Flot généreux : Contributions remarquables au Fonds de Solidarité pour la sauvegarde de la patrie au Niger

En cette journée mémorable du vendredi 29 décembre 2023, le comité de gestion du Fonds de solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) a été le réceptacle de marques d’altruisme, se matérialisant par une vague de contributions émanant de citoyens éclairés et d’institutions éminentes.

Les cœurs bienveillants des citoyens nigériens ont fusionné avec la sollicitude des employés des secteurs public et privé, consolidant ainsi le soutien indéfectible au FSSP.

L’Association des Sorkos de la région de Niamey s’est illustrée en offrant une contribution substantielle de 100 000 FCFA, tandis que l’Association CIRAC a ajouté à cette œuvre noble une enveloppe généreuse de 676 000 FCFA. Les résidents du quartier Kombo de Niamey ont, quant à eux, inscrit leur nom dans le livre de la générosité en contribuant avec 146 535 FCFA.

Poursuivant cette démarche patriotique, le personnel de la primature et des entités connexes a déposé au Fonds de Solidarité une somme impressionnante de 39 106 500 FCFA, alliant ressources matérielles et financières. Les commerçants du marché Harobanda ont également témoigné de leur engagement en versant une contribution de 80 000 FCFA.

L’Association des compagnies d’assurances a remis au secrétaire général du Fonds un chèque imposant de 24 000 000 FCFA. De façon tout aussi remarquable, l’Association des amis classe 82 a fait don de 309 000 FCFA, tandis que le Groupe WhatsApp du village Yoro, dans le département du Téra, a contribué avec 70 000 FCFA.

Les personnels du secrétariat général du gouvernement ont démontré leur attachement envers le FSSP avec une contribution financière remarquable de 1 037 000 FCFA. De manière touchante, un geste généreux est venu d’un citoyen camerounais résidant au Gabon, le Professeur à la retraite HAINGA SILMSI, qui a apporté son soutien financier avec une contribution de 55 000 FCFA.

En point d’orgue, le village de Namardé, Canton de Namaro, a gravé son nom dans la liste des bienfaiteurs en offrant une contribution significative de 200 000 FCFA.

À la date du 27 décembre 2023, le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie affiche fièrement un total impressionnant de 4 606 984 664,00 FCFA de contributions, dont 1 211 377 440,00 FCFA en nature et 3 395 607 224,00 FCFA en numéraire. Cet élan solidaire incarne la force d’une nation unie et déterminée à préserver son héritage.