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Un Tournant Historique pour la Santé Animale au Niger : Livraison Record de Vaccins par le Colonel Mahamane Elhadj Ousmane

Le 26 décembre 2023, à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Colonel Mahamane Elhadj Ousmane, Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, a réceptionné une impressionnante cargaison de vaccins en provenance du laboratoire JOVAC. Cette livraison, comprenant 32 260 000 doses, marque un jalon majeur pour la campagne de vaccination 2023-2024.

Le Ministre a souligné l’exceptionnelle rapidité de cette livraison, notant que c’est la première fois qu’une quantité aussi importante de vaccins est fournie dans les délais réglementaires. Les doses se répartissent entre 20 160 000 pour la peste des petits ruminants (PPR) et 12 100 000 pour la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), avec leur diluant correspondant.

Le Colonel Ousmane a salué le soutien crucial du Millenium Challenge Account (MCA), permettant l’acquisition de ces vaccins pour un coût avoisinant les deux milliards de FCFA. Il a souligné l’importance de sécuriser le cheptel pour prévenir les maladies d’origine animale, soulignant que la santé humaine et animale est étroitement liée.

La campagne de vaccination, entièrement gratuite, cible près de 90 % des bovins, 90 % des petits ruminants, et environ 30 % des camelins. Le Ministre a exprimé sa reconnaissance envers les vétérinaires, mandataires et services vétérinaires privés, soulignant l’importance de leur contribution dans cette entreprise sanitaire.

Le Colonel Ousmane a affirmé que cette réussite renforcera la compétitivité de l’élevage nigérien. Il a assuré que toutes les mesures sont prises pour acheminer rapidement les vaccins dans les huit régions du pays, au niveau des départements et des communes.

En conclusion, le Ministre a souligné la nécessité de consommer de la viande provenant d’animaux vaccinés, soulignant que la santé est une responsabilité partagée entre l’homme et l’animal. Avec cette livraison record, le Niger est prêt à lancer une campagne de vaccination sans interruption, avec un suivi rigoureux à tous les niveaux pour atteindre les objectifs fixés dans les trois prochains mois.

Le Niger face au défi de la transparence : Ouverture de la 2ème réunion du GMC sous la loupe internationale de l’ITIE

Sous les auspices de Laouali Chaïbou, Directeur de Cabinet du Premier Ministre et président éminent du Groupe Multipartite de Concertation (DMC), une page significative s’est tournée le 26 décembre 2023 au Niger avec l’ouverture solennelle de la 2ème réunion du GMC, déployant ainsi un cadre important pour la concrétisation de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE).

Le contexte politique turbulent, marqué par le coup d’État du 26 juillet, a placé le Niger sous le feu des projecteurs internationaux. Le Conseil d’Administration de l’ITIE International a choisi la voie de la « surveillance active » jusqu’au 9 janvier 2024, scrutant attentivement les actions du Niger conformément aux Principes et Exigences de l’ITIE. Les menaces de suspension planent au cas où les engagements ne seraient pas respectés, tel que stipulé dans l’article 8.2 de la section 1 de la norme ITIE 2023.

Pour sauvegarder les acquis et témoigner du respect des principes de l’ITIE, le président du GMC souligne l’élaboration d’une feuille de route. Parmi les points saillants, la réaffirmation de l’engagement de l’État par une correspondance à la présidente du Conseil d’Administration de l’ITIE International, la reconfiguration du collège des représentants de l’État pour refléter la nouvelle architecture gouvernementale, et l’urgence d’une réunion du nouveau GMC pour évaluer la situation actuelle et tracer les perspectives futures.

Le Premier Ministre a réitéré l’engagement du Niger par une correspondance du 20 novembre 2023, suivie d’un arrêté fixant la composition du GMC le 05 décembre 2023. Ces mesures, intégrant les observations du comité de validation de l’ITIE international, visent à renforcer la position du Niger dans le respect des normes de l’ITIE.

Il revient maintenant aux membres du GMC de décrypter les défis présents et d’anticiper les opportunités futures, capitalisant sur les progrès réalisés. Selon Abdoul-karim Aksar, secrétaire exécutif de l’ITIE, le Niger, aux côtés du Gabon, est sous le radar de la « surveillance active », requérant une vigilance constante quant aux actions gouvernementales et aux positions des parties prenantes dans le domaine des industries extractives et de l’espace civique. La fin de cette période de surveillance exigera une démonstration tangible de l’engagement du pays, notamment à travers l’existence d’un groupe fonctionnel, conclut le secrétaire exécutif.

Le président Issoufou a effectué une visite aux FDS et à la population de Diffa

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a effectué, ce samedi 9 novembre 2019, une visite de travail dans la région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger, en proie à l’insécurité.

Cette visite vise d’une part  à  encourager les forces de défense et de sécurité (FDS) et  d’autre part à  soutenir les populations de la région face aux défis sécuritaires et humanitaires qu’elles vivent. Après son atterrissage, le Président Issoufou Mahamadou s’est aussitôt rendu à la compagnie militaire de la ville, qui abrite également les éléments de la Force Multinationale Mixte de la CBLT.

S’adressant aux militaires qui la composent, à la place d’arme du bataillon spécial d’intervention (BSI), le Chef de l’Etat a d’abord voulu leur faire un rappel historique de la situation sécuritaire que connaît actuellement la région de Diffa, notant que ses prémices se sont manifestés depuis 2014 avec les attaques des villes fronatlières du Nigeria avant de s’estomper face aux mesures prises par anticipation.

Mais, a-t-il regretté, les forces du mal ont tout de même réussi à mener, le 6 février 2015, des attaques simultanées d’envergure à Diffa et Bosso poussant les autorités politiques et militaires du Niger et du Tchad à lancer des opérations d’envergure, avant d’être rejoints, en septembre 2015, par les autres pays du Bassin du Lac Tchad que sont le Nigeria et le Cameroun pour former la Force Multinationale Mixte (FMM).
Cette force conjointe, a indiqué le Président Issoufou Mahamadou, a permis de remporter d’importants succès, saluant ainsi la combativité, le professionnalisme et l’engagement des militaires qui la composent. Et grâce à la montée en puissance de cette force, a-t-il fait savoir, le terrorisme n’a pas d’avenir dans le lit du Lac Tchad.
Et même si Boko Haram mène une guerre déloyale, asymétrique et d’esquive, « le terrorisme sera vaincu car la cause qu’il défend n’a aucune noblesse, ni porteuse d’aucune valeur et n’a rien à voir avec l’Islam, une réligion de paix et du juste milieu », a noté  optimiste le Président nigérien selon qui également « la secte Boko Haram sera vaincue parce que notre cause est noble » même « s’il ne faut jamais sous estimer l’ennemi ».

Après cette rencontre directe avec les militaires, le Chef de l’Etat s’est déplacé à Gueskerou, une localité située à une quarantaine de kilomètres à l’est de Diffa, pour rencontrer les populations victimes d’inondations du fait du débordement du Lac Tchad. Sur place, le Président Issoufou Mahamadou a constaté l’énorme étendue d’eau qui a forcé les populations de ce gros village à quitter leurs habitations pour se réfugier aux abords de la route.
Réagissant à la fin de cette série de visites, le Chef de l’Etat a salué le courage et la dignité dont font preuve les populations de Diffa face à cette situation très difficile caractérisée par la terreur que tente de propager la secte Boko Haram, mais aussi, d’une part, par les inondations qui touchent plusieurs départements de la région et, de l’autre, la sécheresse qui frappe sa partie nord.

Il a annoncé à cet effet, que son gouvernement a d’ores et déja conçu un plan d’urgence de 2,5 milliards de francs CFA pour venir en aide aux populations. Cela, a-t-il précisé, en attendant la mise en oeuvre du plan d’urgence national que le Gouvernement adopte chaque année, mais aussi le projet de mobilisation de 75 milliards de francs CFA destinés au financement de l’irrigation et des secteurs sociaux de base dans les pays du Bassin du Lac Tchad.
Le Président Issoufou Mahamadoua, en outre, annoncé la reprise prochaine du projet de construction de la route Diffa-N’Guigmi-Frontière avec le Tchad et celle menant de Mainé à Gaydam. La région de Diffa, note-t-on également, accueillera en 2020 la fête tournante du 18 décembre pour laquelle d’importantes réalisations seront programmées.

Cette visite du Président de la République dans la région de Diffa, constate-t-on, est la deuxième du genre depuis que cette région est en proie à l’insécurité née des attaques répétées et meurtrières du groupe terroriste nigérian Boko Haram.

Le Chef de l’Etat du Niger à Paris pour le forum sur la paix

Le Président de la République Issoufou Mahamadou, est arrivé dimanche après-midi, 10 novembre  2019, à Paris en France où il participera du 11 au 13 novembre 2019 à la 2ème Edition du Forum de Paris sur la Paix.

L’événement international portant sur les questions de gouvernance mondiale et de multilatéralisme attend la venue de plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement dont le Président Issoufou Mahamadou ainsi que les dirigeants des Organisations Internationales.

Le Président Issoufou Mahamadou est accompagné dans ce déplacement, de Dr. Lalla Malika Issoufou Mahamadou, Première Dame, M. Ouhoumoudou Mahamadou, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République et M. Kalla Ankouraou, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur.

 

 

Le Conseil National de sécurité a tenu une réunion extraordinaire à Diffa

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a présidé, ce samedi 9 novembre 2019 à Diffa, une réunion extraordinaire du Conseil National de Sécurité, cet organe constitutionnel chargé de l’assister dans la prise des décisions en tant que Chef suprême des Armées.

Cette réunion a été élargie au Conseil Régional de Sécurité.

Selon la Constitution du 25 novembre 2010, en vigueur au Niger, « le Conseil National de Sécurité donne son avis sur les questions relatives à la sécurité de la Nation, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays » (Article 65).

 

Agence Nigérienne de Presse

Les musulmans du Niger célèbrent la naissance du prophète de l’islam

(Agence Nigérienne de Presse)_ La communauté musulmane du Niger célèbre ce vendredi 8 novembre 2019 qui correspond   au 10ème jour de Rabi Awal de l’an 1441 la naissance du prophète Mohamed (paix et salut pour lui) ou Maouloud.

En ce jour les fidèles musulmans se retrouvent dans les mosquées pour rendre grâce au Seigneur Allah pour leur avoir envoyé comme guide, son Messager Mohamed. Ces prières auxquelles prennent part les principaux responsables politiques, administratifs, coutumiers et citoyens sont consacrées à l’imploration du seigneur dans la miséricorde de la soirée de ce vendredi jusqu’à l’aube.

Les zaouïas du Niger célèbrent également la 7 eme nuit de cet événement communément appelée la nuit du Baptême.

Cette célébration du mouloud est fortement ancrée au niveau de la confrérie des ‘’tidjanes’’. Pour l’occasion, des milliers de fidèles se retrouvent dans la petite localité de Kiota (Ouest) pour des veillées spirituelles.

Adoption d’une loi relative à l’insertion des personnes handicapées

(Agence Nigérienne de Presse)_ Les députés réunis en séance plénière ce vendredi 8 novembre 2019 ont adopté la loi déterminant les principes fondamentaux relatifs à l’insertion des personnes handicapées au Niger.

Le rapport de la commission des affaires sociales et culturelles indique que cette loi vise à harmoniser les instruments juridiques nationaux relatifs à la protection et à la promotion des droits des personnes handicapées avec les obligations de la convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH).

Ce texte prend en compte l’essentiel des droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales allant de la promotion à la protection tout en assurant une pleine jouissance des personnes handicapées dans le respect de leur dignité.

Selon le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de 2012 , les personnes handicapées représentent 4,2% de la population dont 2,11% d’hommes et 2,06% de femmes.

Après le vote de cette loi le Ministre de la population Mme Amadou Aïssata a tenu à remercier les députés pour leur vote massif en faveur de la présente loi. ‘‘Par ce vote vous venez de doter notre pays d’un instrument juridique qui protège les personnes handicapées et satisfaire à une exigence constitutionnelle en la matière » , a-t-elle conclu.

Environ 5 milliards de FCFA de l’ONU au profit des déplacés à Maradi

(Agence Nigérienne de Presse)_ Le fonds central de réponse aux urgences des Nations Unies  a octroyé 4,7 milliards de francs CFA au Niger pour répondre aux exigences humanitaires  suite à l’arrivée de 41 000 Nigérians dans la région de Maradi, annonce une note du Bureau OCHA basé à Niamey.

Ces fonds permettront aux agences des nations unies et leurs partenaires qui sont l’Etat et les organisations non gouvernementales de garantir une assistance d’urgence aux réfugiés et aux communautés hôtes dans les secteurs de la sécurité alimentaire et de la nutrition, de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement , des abris et biens non alimentaires,  souligne OCHA .

« ce financement et les activités qui seront mises en œuvre permettront de garantir la sécurité humaine de ces personnes, de leur fournir une assistance coordonnée plus fluide et du maintien d’ un environnement  paisible », a déclaré la coordinatrice du système  des Nations Unies au Niger Fatoumata Bintou Djibo.

Plusieurs familles du Nigeria ayant fui  les violences armées dans les Etats de Sokoto, Katsina, et Zanfara au se sont installées dans les communes de Guidan Rounji, Sori et de Tibiri dans la région de Maradi. Ces mouvements de populations ont occasionné d’importants besoins additionnels dans tous les secteurs d’intervention  autant pour les réfugiés que pour les populations hôtes.

En  2019  une enveloppe d’environ 5 milliards  de FCFA a été décaissée au profit du Niger pour répondre aux urgences humanitaires dans les régions de Tahoua et  Tillabery,  ces zones accueillant des réfugiés maliens.
En octobre dernier, le Niger accueille quelque  442.449 demandeurs d’asile, réfugiés, retournés et déplacés internes, selon le HCR.

Aménagements de la voirie et des équipements en moyens de transport prévus à Niamey

(Agence Nigérienne de Presse)_  Les autorités envisagent de résorber le déficit criard des transports publics à Niamey en élaborant un schéma directeur de mobilité urbaine prévoyant des aménagements de la voirie et des équipements en moyens de transport, a appris l’ANP auprès du ministère des transports.

Le président du conseil national de facilitation du transport au Niger et directeur national des transports,  Dan Issa Samaila  explique que  « la problématique du transport urbain à Niamey nécessite une rencontre entre les principaux acteurs à savoir l’Etat, les municipalités et les transporteurs  pour la mise en place d’un schéma directeur de la ville. La mise en place d’un cadre institutionnel s’impose pour faciliter la mobilité urbaine à Niamey, estime-t-on.

Selon les données de l’INS, la population de la capitale  s’est multiplié par 43 entre 1960 et 2017 passant de 30.000 habitants à 2.477 000  et au plan spatial, l’emprise de la ville est passée de 820 hectares en 1960 à 40 .000 hectares  en  2017, cette croissance intensifie les problèmes de  déplacement, note le directeur des transports.

La réalisation d’un schéma directeur pour la mobilité de la population urbaine de Niamey  en mettant en place des parkings de stationnement des véhicules venant de la périphérie car les usagers auront des bus qui les transporteront au centre ville pour vaquer à  leur occupation.
L’Etat fera des économies sur son budget d’entretien de ces véhicules et la prise en charge des employés, fait-il valoir.
« le transport des étudiants pourrait être  confié à des privés qui offriront toutes les  commodités répondant aux exigences du moment à savoir la disponibilité de la connexion à l’internet à bord des bus confortables et climatisés  mais l’opérateur privé pourra conserver le même tarif des frais du transport  tel que celui appliqué par l’Etat » , précise le directeur national des transports.

« la ville sera moins polluée avec la constitution de plusieurs têtes de taxi ; l’utilisation de véhicules personnelles sera réduite et  les propriétaires feront plus d’économie car aujourd’hui le citadin consacre beaucoup  d’argent à son budget de transport »,  argumente le président du conseil national de facilitation du transport.

La création des voies à sens unique  permettra également aux usagers d’emprunter des bus qui circuleront sur un itinéraire bien défini avec des escales et des horaires bien déterminés,  estime M Dan Issa Samaila « ce qui fera un gain considérable  de temps. Car l’offre de transport ne répond pas quantitativement et qualitativement à la demande. »

Assuré depuis 1996  par la société des transports urbains de Niamey (Sotruni) avec 19 bus à sa création, cette société ne compte aujourd’hui que 5 bus opérationnels .Ce qui caractérise le mauvais service offert aux usagers et le coût élevé du service rendu aux usagers par la Sotruni .
les recettes  du transport urbain couvrant à peine 50 % des charges et ce déficit est en croissance , selon le directeur national des transports .
Cette situation a conduit à l’émergence des artisans transporteurs  assurant le transport urbain et périurbain.

La Sotruni n’assurant qu’une faible partie du service public de transport à Niamey, «  ces services sont assurés par les minibus ou des taxis suburbains et surtout les taxis collectifs exploités par des  artisans et des entreprises privées  et ne  satisfont pas les besoins de la clientèle » , fait observer le directeur national des transports .

Le président de la BOAD dresse un tableau positif de la coopération avec le Niger

(Agence Nigérienne de Presse)_ Le Président de la République Issoufou Mahamadou a accordé, ce mercredi 6 novembre 2019, une audience au président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), M. Christian Adovelande, venu  faire au chef de l’Etat  le point de la coopération entre l’Institution financière sous régionale  et le Niger.

Dans une déclaration à la presse, le responsable de l’institution bancaire a indiqué que cette coopération est très satisfaisante, précisant que le niveau actuel des engagements de la banque au Niger s’élève à près de 570 milliards de francs CFA pour 118 opérations.

Selon lui, pour cette année 2019, la BOAD conduit trois (3) opérations totalisant quelque 38 milliards de francs CFA, alors que plusieurs autres projets sont en cours d’examen, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture et de la maîtrise de l’eau. M. Adovelande a plus spécifiquement parlé de l’appui supplémentaire pour la prise en compte de 1500 ha dans le cadre du programme Kandadji, la construction des routes (Ouallam-Tillabéry), ou encore celle des ouvrages de retenue d’eau dans la cadre de l’Initiative 3N.

Au Niger, la BOAD intervient principalement dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture et de l’appui au secteur privé.

Créée en 1973, cette Institution spécialisée commune aux huit Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a pour objet la lutte contre la pauvreté, la promotion du développement équilibré des Etats membres et la réalisation de l’intégration régionale en finançant des projets prioritaires de développement (infrastructures, énergie, industries, transport, agro-industries, tourisme, etc.).
Elle a son siège à Lomé au Togo.

La plateforme ministérielle de coordination des stratégies pour le Sahel, désormais au Niger

(Agence Nigérienne de Presse)_ La coordination de la plateforme ministérielle de coordination des stratégies pour le sahel a été transférée au Niger lundi 4 novembre 2019.

Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou a reçu officiellement le lundi 4 novembre, les documents actant le transfert de la Présidence de la Plateforme Ministérielle de Coordination des Stratégies pour le Sahel.
Cette cérémonie s’est déroulée dans les locaux du Ministère des Affaires Etrangères, en présence du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Mohamed Ibn Chambas, du Représentant du Président de la Commission de l’Union Africaine, M. Pierre Buyoya et du Secrétaire Général du Ministère de l’intérieur.

Dans son intervention à cette occasion, le Ministre en charge des Affaires Etrangères a salué les efforts du gouvernement tchadien « qui a conduit efficacement la plateforme pendant trois ans, sans cesser d’alerter sur l’urgence des problématiques transfrontalières et des réponses concertées pour résoudre la crise du Bassin du Lac Tchad, la situation au Mali et l’instabilité en Libye ».
Le Niger, dit-il, est déterminé à poursuivre « les efforts engagés par nos prédécesseurs », afin de « sensibiliser davantage la communauté internationale sur les défis dans la Région du Sahel et la nécessaire coordination de ses stratégies et de ses actions dans l’espace Sahélo-Saharien ».
Kalla Ankouraou a affirmé que la feuille de route pour les deux ans à venir que proposera très prochainement le Niger, prendra en compte les priorités communes en matière de sécurité, de gouvernance, de résilience et d’infrastructures régionales «permettant de mieux articuler la mise en œuvre des stratégies et initiatives pour le Sahel ».
Le Niger pour sa part, a-t-il conclu, demeure plus que jamais déterminé « à appuyer toutes les initiatives et actions au triple niveau national, régional et international, pour une meilleure articulation des interventions au Sahel, en vue de trouver des solutions efficaces et durables aux défis qui se posent à la région ».

Le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Mohamed Ibn Chambas et le Représentant du Président de la Commission de l’Union Africaine, Pierre Buyoya, ont chacun retracé l’historique et la mission de la plateforme ministérielle de coordination des stratégies pour le Sahel. C’est en effet la multiplication des initiatives et stratégies régionales et internationales pour le Sahel qui a fait naître la nécessité d’une meilleure coordination pour éviter les duplications, la dispersion des énergies et des ressources, et promouvoir une appropriation par les Etats de la région de l’appui des partenaires régionaux et internationaux.

 

Lancement de la réhabilitation du périmètre irrigué de Konni (26 milliards FCFA)

(Agence Nigérienne de Presse)_ Le président de la république M.Issoufou Mahamadou a procédé ce lundi 04 novembre à 2km de la ville de Konni (Route Niamey) au lancement des travaux de réhabilitation du périmètre irrigué de Konni pour quelque 26 milliards de FCFA.

Le gouverneur de la région de Tahoua M.Abdourahamane Moussa a souhaité’’ une chaleureuse bienvenue à cette cérémonie qui restera graver dans la mémoire collective à travers la réalisation d’un grand rêve, devenu aujourd’hui une réalité grâce aux efforts inestimables du programme Compact du Millenium Challenge Account (MCA-Niger)’’. Il a aussi exprimé’’ sa profonde reconnaissance et ses sentiments les plus sincères à Son Excellence M.Issoufou Mahamadou pour avoir accepté malgré son programme très chargé de parrainer  un tel événement’’ , a-il-ajouté.
Avant de prendre l’engagement solennel en ce qui nous concerne de nous impliquer ensemble de bout en bout, en vue de faciliter et d’accompagner la réalisation des différentes activités d’une part et d’autre part, d’en assurer la pérennisation pour le bonheur  des communautés bénéficiaires,  a-il-conclu.

Pour sa part, le Directeur général du MCA-Niger Badamassi Annou Mahamane a rendu un hommage aux anciens ministres de l’Agriculture pour avoir construit le plus grand ouvrage du système d’irrigation entre 1976 et 1982. Il a ensuite rappelé que ‘’cet ouvrage coutera 26 milliards de francs  avant d’ajouter 2500 hectares de superficie exploitable sur ce périmètre seront rétablis et remis à la production,  selon Badamassi Annou  et va faire vivre 22000 ménages repartis dans 12 villages et 10 quartiers de Konni’’.

Quant à l’ambassadeur des Etats Unis, Eric F. Whitaker, il s’est félicité d’excellentes relations de coopération entre le Niger et son pays et a  rappelé que son pays n’intervient pas seulement dans les domaines agricoles, infrastructures, il intervient aussi au niveau de la défense, la démocratie et le développement avant de remercier  la population de Konni pour son accueil chaleureux et le président de la république pour son leadership avéré et aux membres du MCA-Niger.

Ensuite ce fut le tour du président du Millenium Challenge Corporation(MCC) M. Sean Cairn Cross de prendre la parole pour magnifier la coopération entre le Niger et son institution avant d’adresser ses remerciements à tous ceux qui ont d’une manière ou d’une autre contribué à la réalisation de cet ouvrage notamment le président de la république,  le ministre d’Etat Albadé Abouba, aux membres du MCA-Niger,à l’ambassadeur des USA  pour son soutien et collaboration et le gouverneur de Tahoua pour son hospitalité.

Enfin, le Ministre d’Etat chargé de l’Agriculture et de l’élevage, Albadé Abouba  a souligné dans son allocution que ‘’la réhabilitation de ce périmètre irrigué ,constitue également l’un des grands chantiers phares du programme quinquennal du Compact qui vise la maitrise de l’eau pour l’agriculture , la construction des routes de desserte des zones de production et les marchés ,  et ceci est un fait remarquable , l’appui aux communautés pour leur résilience contre les changements climatiques .La cérémonie a poursuivi le Ministre qui nous réunit ici aujourd’hui ,restera donc profondément et longtemps  gravée dans la mémoire collective des populations de BirniN’Konni en particulier et du Niger dans son ensemble .C’est en effet ,une preuve concrète de cette ferme volonté constante du Président de la république d’assurer l’autosuffisance alimentaire et de lutter contre la pauvreté rurale ,notamment celle qui touche des femmes’’,  a-il-conclu.

La cérémonie s’est déroulée en présence du haut représentant du président de la république, Seini Oumarou, du 1er Vice président de l’Assemblée nationale Iro Sani, des députés et des membres du gouvernement.
Des membres du corps diplomatique, des autorités administratives et coutumières et des responsables des forces de défense et de sécurité de Konni et Tahoua y ont également pris part.
Le  programme Compact, un don de plus de 437 millions de dollars (plus de 250 milliards FCFA) conçu à la demande de l’Etat du Niger intervient dans quatre régions, Dosso (Ouest), Maradi (Centre Sud), Tahoua (Nord)et Tillabery(Ouest), son objectif est de répondre directement aux causes sous-jacentes des deux grandes contraintes qui entravent la croissance économique et l’investissement au Niger.’’.

L’enrôlement biométrique des agents et bénéficiaires de l’Etat a débuté ce 4 novembre

(Agence Nigérienne de Presse)_ L’opération d’enrôlement biométrique des agents de l’Etat, des retraités et des étudiants bénéficiaires de bourses et aides sociales a débuté ce lundi 4 novembre 2019 à Niamey.

Cette opération, qui va durer quatre (4) mois, vise à moderniser la gestion des ressources humaines de l’Etat, en vue d’une meilleure maîtrise des effectifs et de la masse salariale de cet ensemble estimé actuellement à quelque 500.000 personnes. Selon le Chargé de Programme au PCDS, M. Abani Abdou Razak, ce sont 50 balises biométriques qui seront utilisées par les opérateurs d’enrôlement pour fournir à l’Etat des données sûres et fiables afin de lui permettre d’assainir ce secteur, aujourd’hui objet de différentes sortes d’abus.

En effet, apprend-on, à la fin de l’opération, une commission ad-hoc indépendante sera mise en place pour croiser toutes les informations enregistrées et ainsi établir un fichier précis des agents de l’Etat. Après quoi, tout nouveau recrutement obéira à la même procédure. Pour cette première journée, les reporters de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP) ont remarqué un démarrage tardif de l’installation des équipes au niveau des centres d’enrôlement (fixes et mobiles), alors que les agents concernés n’ont pas encore commencé à se faire enrôler dans la matinée.

Cette situation est due au fait que tout agent de l’Etat doit, avant de se faire enrôler, présenter une pièce d’identité (obligatoire) ; une copie du certificat de mariage (pour les mariés), une copie de l’acte de naissance de l’époux ou des épouses, ainsi que de chaque enfant à charge déclaré ; une copie des diplômes déclarés à la fonction publique ; un certificat médical délivré par le conseil de santé pour chaque maladie ou infirmité déclarée.

Pour les retraités, il est exigé une pièce d’identité (obligatoire) du pensionné ou du mandaté (si le pensionné est décédé ou invalide) ; une copie du certificat de mariage pour chaque épouse ou de l’époux déclaré ; une copie de l’acte de naissance de l’époux ou des épouses, ainsi que de chaque enfant à charge déclaré.
Quant aux étudiants, il leur est demandé de présenter une pièce d’identité ou la carte d’étudiant (obligatoire) ; une attestation d’inscription en cours de validité ; une copie des diplômes déclarés à l’ANAB ; un certificat médical délivré par le conseil de santé pour chaque infirmité ou maladie déclarée.

Le premier ministre a reçu la présidente de l’internationale socialiste des femmes

(Agence Nigérienne de Presse)_ Le Premier Ministre Brigi Rafini a reçu en audience, le 30 octobre 2019, la présidente de l’internationale socialiste des femmes, Mme Ouafa Hajji en présence de la présidente de l’Organisation de femmes tarrayya (OFT) Hadiza Ousseini.

‘’Nous avons sollicité le Premier Ministre pour lui remettre les dernières conclusions et recommandations des travaux de nos deux jours de réunion régionale sur l’accès des femmes aux postes de responsabilité dans les processus de prise de décision et sur la contribution des femmes sur la résolution des conflits’’ , a déclaré à la presse Mme Ouafa Hajji à sa sortie d’audience.

Elle a indiqué que ‘’le Premier Ministre a été très sensible à cette déclaration de Niamey qui reprend les recommandations’’.

Mme Ouafa a annoncé, à cette occasion, qu’un comité de suivi de la campagne africaine pour la parité aura son siège à Niamey avec comme présidente Mme Hadiza Ousseini avant d’ajouter avoir sollicité l’appui du Premier Ministre pour soutenir cette action de l’Afrique 50/50.
‘’Nous avons trouvé une très grande écoute et une grande sensibilité à la contribution des femmes au processus de démocratisation et de développement du Niger, et bien sûr de l’Afrique tout entière’’, a conclu Mme Ouafa.

Rappelons que le sommet de l’internationale socialiste des femmes s’est tenu à Niamey du 29 au 30 octobre autour du thème « la participation des femmes au processus de prise de décision, quels enjeux dans un monde 50/50 » .

Les 5 soldats nigériens tués lors de l’attaque de Tongo Tongo en 2017, ont été décorés par les USA

(Agence Nigérienne de Presse)_ Le Chef des Services des Opérations Spéciales de l’Armée américaine en mission au Niger, le Général Richard D. Clarke a remis ce mercredi 30 octobre  des médailles de bravoure aux militaires nigériens tombés lors de l’attaque terroriste perpétrée le 4 octobre 2017 près du village de Tongo Tongo,(Tillabéry, au nord-ouest ) qui avait également coûté la vie à 4 soldats américains.

Le Chef des Services des Opérations Spéciales de l’Armée américaine en mission au Niger a tenu à leur rendre hommage, tout en saluant l’engagement, le dévouement et la solidarité dont ils ont fait montre lors de l’attaque. Il a également loué le partenariat « exemplaire » entre le Niger et les Etats Unis d’Amérique « pour combattre la tyrannie et la terreur afin de protéger » les pays et leurs peuples.

Auparavant, l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Niger, SE Eric P. Whitaker, après avoir souligné que le Niger a une longue histoire en matière de protection de ses frontières et de son peuple, a déclaré que cette cérémonie a pour but de « reconnaitre l’héroïsme et la bravoure des soldats nigériens », comme en témoigne l’engagement du Niger à promouvoir la sécurité partout dans le Sahel.

Selon lui, des événements comme celui survenu à Tongo Tongo rappellent que les engagements pris par le Gouvernement nigérien « sont consolidés par les actions de fiers Nigériens résolus à combattre l’ennemi » et « qui n’ont jamais abandonné leurs camarades américains ». Aussi, a-t-il promis l’accompagnement et le soutien de son pays à la lutte permanente contre le terrorisme et les crimes organisés. Cette embuscade, menée par un des groupes djihadistes liés à l’Etat Islamique dans le Grand Sahara (EIGS), a causé la mort de quatre militaires américains et quatre militaires nigériens. Plusieurs autres ont été blessés et du matériel militaire emporté. L’ambassadeur a annoncé l’érection d’un mémorial  dans le complexe de la nouvelle ambassade en hommage aux soldats nigériens et américains tués à Tongo Tongo. Leurs noms y seront gravés.

La cérémonie s’est déroulée au cercle mess des officiers à Niamey  en présence  du Chef d’Etat-major adjoint des Armées du Niger, de l’ambassadeur américain  et de plusieurs autres responsables des Forces Armées Nigériennes et Américaines. Elle a été organisée par l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Niger en collaboration du ministère nigérien de la défense.

Au cours de ces dernières années, les Etats Unis ont renforcé leur coopération militaire avec notamment le  renforcement des capacités des forces armées nigériennes. En février dernier,  ils ont offert  un bâtiment abritant  un Centre de Planification et de Conduite générale des Opérations (CPCO) d’une valeur de 16,5 millions de dollars  soit près de 9 milliards de francs CFA)   dans une caserne militaire à Niamey. Les Etats unis avaient déjà offert au Niger deux avions de reconnaissance  ainsi que des véhicules blindés de transport de troupe, en plus Washington a construit une base de drones à Agadez (Nord) et réhabilité l’aérodrome de Dirkou (Nord-est).
Le Niger fait face aux violences extrémistes à ses frontières maliennes et burkinabés et à Boko Haram dans le lit du lac Tchad.

Réunion de Niamey sur la copie privée dans l’espace CEDEAO

(Agence Nigérienne de Presse) _ La réunion de Niamey sur l’état de mise en œuvre de la copie privée dans l’espace CEDEAO a pris fin ce mercredi 30 octobre au Palais des Congrès avec l’adoption, par les participants, de plusieurs recommandations adressées aussi bien aux Etats qu’à la CEDEAO.

Plus spécifiquement, les directeurs généraux du droit d’auteur des Etats membres de la CEDEAO et les représentants des douanes et des consommateurs de l’espace communautaire ont suggéré à la CEDEAO de mettre en place un cadre législatif et réglementaire régional devant faciliter la mise en œuvre de la Rémunération pour Copie Privée et pour Reproduction par Reprographie des Œuvres (RCP-RRO), de mobiliser les compétences et les ressources nécessaires pour l’accompagnement des Etats dans le processus de mise en œuvre de la RCP-RRO, notamment le cadre juridique, l’harmonisation des pratiques, le renforcement des capacités des acteurs, etc.

Il est également demandé à l’Institution sous régionale de veiller à l’implication, à la formation et à la sensibilisation de tous les acteurs concernés dans le processus de mise en œuvre de la Copie privée (Administrations des Finances et des impôts, des douanes, organisations des Consommateurs, Titulaires de Droits, législateurs, Société civile, Patronat, …), mais aussi de renforcer la synergie d’action avec l’UEMOA et les autres Organisations internationales et régionales en charge de la copie privée (OMPI, CISAC…), pour harmoniser le cadre réglementaire de la Région en matière de Rémunération pour Copie privée et Reprographie.

Aux Etats membres, les participants à la rencontre de Niamey ont recommandé d’accélérer la création et la mise en œuvre du Cadre législatif et réglementaire relatif à la mise en œuvre de la Rémunération pour copie privée et Reprographie, de prendre des mesures pour l’implication, la formation et la sensibilisation de tous les acteurs concernés dans le processus de mise en œuvre de la Copie privée, et de veiller à l’application des lois sur la Copie privée par tous les acteurs.
Des recommandations que le Conseiller du Ministre nigérien en charge de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, Dr El Back Adam, a trouvées « pertinentes et irrévocables » dans la volonté de faire profiter les artistes de leurs œuvres.

Selon lui, en effet, pour permettre à la culture de jouer pleinement son rôle de vecteur de croissance économique, il s’avère essentiel d’harmoniser les textes réglementaires dans l’espace CEDEAO, de mener des sensibilisations pour faire la part de chose entre le droit d’auteur et la taxe douanière, mais aussi d’expliquer aux différents acteurs le terme même de copie privée.

Cette rencontre, rappelle-t-on, est organisée à l’initiative du Département en charge de l’Education, des Sciences et de la Culture de la Commission de la CEDEAO, en collaboration avec le Bureau Nigérien du Droit d’Auteur (BNDA). Elle vise à définir une stratégie régionale pour  la prise en compte de la copie privée dans les Etats membres de l’organisation sous régionale.
Elle a regroupé, du 29 au 30 octobre 2019, les directeurs généraux du droit d’auteur des Etats membres de la CEDEAO, ainsi que des représentants des douanes et ceux des consommateurs. Elle fait suite au séminaire régional sur le Déploiement des Systèmes de Rémunération pour Copie Privée et Reprographie en Afrique, tenu du 11 au 13 septembre 2018 à Dakar qui a constaté la faible mise en œuvre de la copie privée dans les Etats de la CEDEAO alors que la quasi-totalité des lois nationales de l’Espace CEDEAO ont prévu des dispositions sur l’exception à la copie privée, domaine du droit d’auteur, considéré au niveau régional comme important et méritant une attention particulière.

L’économie de Maradi fortement touchée par la fermeture de la frontière avec le Nigéria

(Agence Nigérienne de Presse)_ Le 20 Août dernier, la République Fédérale du Nigéria avait pris la décision de fermer toutes ses frontières avec les pays voisins. Officiellement, les raisons avancées sont d’ordre économique, le Nigéria étant étouffé par toutes sortes de contrebandes à partir des pays voisins, et qui nuisent dangereusement à son économie.

Aujourd’hui, un peu plus de deux (2) mois  que cette fermeture de frontières est en vigueur, les conséquences  se font déjà  sentir dans la région de Maradi qui exporte vers le Nigéria des produits agricoles et du bétail et importe plusieurs produits manufacturés  et des denrées comme le maïs.

Selon une étude de suivi d’impact de la fermeture de la frontière menée par la Direction Régionale du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé de Maradi,  dans la 1ère décade du mois d’octobre, l’économie de la région est durement  touchée car très dépendante de ses exportations vers le Nigéria. En effet, depuis quelques semaines,  on assiste à une baisse des prix des produits agricoles faute de débouchés.
Le chiffre d’affaire de producteurs et commerçants de céréale est en constante baisse. Par exemple, l’année dernière à la même période, la mesure (tia) de niébé coûtait 850 FCFA alors qu’aujourd’hui la même tia est vendue à 550 FCFA, soit une baisse de 32%. Idem pour le souchet qui stagne sur les marchés nigériens avec à la clé une mévente à cause de la surabondance.

Les marchés frontaliers du Département d’Aguié connaissent une baisse d’affluence sans précédent. Les quelques rares acteurs qui arrivent à fréquenter les marchés contournent  la fermeture par de nombreuses pistes difficilement contrôlables qui existent tout au long de la frontière.
En termes de recettes de taxes de marché dans la commune de Dan Issa (localité frontalière), elles ont chuté de plus de 50%. Pour le transport des marchandises par les gros camions, le trajet s’arrête  non loin de la frontière quel que soit le côté où l’on se trouve. Les transporteurs procèdent au transbordement à distance avec les petits véhicules comme relais. La marchandise est transférée dans un autre  camion similaire situé de l’autre côté de la frontière par des petits véhicules adaptés aux pistes de contournement ou à moto.
Un autre rapport de la Direction Régionale du Commerce et de la Promotion du Secteur privé  de Maradi fait ressortir la baisse drastique des recettes douanières au niveau du bureau des Douanes de Dan Issa. Ainsi, pour la période du 1er au 10 août 2019, sur une prévision de 78.096.805 FCFA, ce sont 18.554.797 FCFA qui ont pu être encaissés, soit 23,75%. Du 1er au 10 septembre 2019,  sur une prévision de 157.754.584 FCFA, 13.278.308 FCFA a été encaissé, soit 8,41%. Le prix des céréales comme le sac de  maïs a connu une hausse de 5% (de 15.750 à 17.500 FCFA).

Le président du CNODP assure la croissance de production journalière du pétrole

(Agence Nigérienne de Presse)_ Le  président de China National Oil Gaz Exploration and Développement (CNODP, ) M. Ye Xiandeng a promis ce week-end à Niamey la concrétisation  de la phase 2 de l’exploitation du pétrole au Niger qui permettra de porter la production journalière de 20.000 barils  du pays à 100.000 barils.

Le responsable chinois a donné cette assurance  au chef de l’Etat nigérien Issoufou Mahamadou qu’il l’a reçu  ce 26 octobre à Niamey. Le patron chinois a déclaré à la presse que son entretien avec le président Issoufou a porté sur la « concrétisation des instructions du président  Nigérien » sur la phase suivante  leur travail. Il a affirmé avoir assuré de la mise en oeuvre du projet de la deuxième phase du champ pétrolier qui va apporter le bonheur  au peuple  Nigérien.

Depuis 2011, l’opérateur chinois exploite le pétrole du bloc d’Agadem à  l’Est dans le cadre d’un contrat de partage de production signé en 2008.
La production journalière est environ 20.000 barils. Le Niger et la Chine ont signé en septembre dernier le contrat de la phase 2 qui « contribuera énormément au développement économique et à la stabilité sociale » , assure-t-on.

Le pays a lancé dans ce cadre un projet de construction de pipeline pour l’exportation du brut vers le port de Cotonou. En 2021, la production pétrolière passerait à 100.000 barils/jour.

200 millions de FCFA injectés par semaine pour la gratuité des soins

(Agence Nigérienne de Presse)_ L’Etat du Niger débloque la somme de 200 millions de FCFA par semaine depuis près de  6 mois pour accompagner la gratuité de soins, annonce ce samedi 25 octobre  le ministre en charge de la santé Dr. Idi illassou Mainassara devant les parlementaires.

Le ministre a fait cette annonce au cours d’une séance à l’assemblée nationale sur les préoccupations suivantes :  à quand la réforme dans nos hôpitaux publics ? La question du traitement équitable des patients dans les centre de santé ; l’opérationnalisation à 100% de  l’Hôpital de référence de Niamey ; les mesure prises pour inaugurer dans les meilleurs délais l’hôpital de district de Bagaroua.

Le ministre a rappelé que le Niger s’est doté d’une Politique Nationale de Santé dont la vison est de faire du Niger un Etat qui aspire être une nation moderne et émargent où les citoyens bénéficient d’un accès universel aux soins et services de santé de qualité sans aucune forme d’exclusion ou de discrimination avec leur pleine  participation et pour mettre en œuvre cette politique , chaque 5 ans un Plan de Développement Sanitaire(PDS) est élaboré avec pour objectif le renforcement de la demande et l’offre de soins et de services de qualité à toute la population   .

S’agissant de la question du reforme, le ministre d’annoncer que cette réforme hospitalière a démarré en 2007 et d’ajouter qu’un projet de loi de la reforme hospitalière a été élaboré et présentement soumis à l’appréciation des juristes.
Pour la prise en charge équitable des patients, le ministre a indiqué que beaucoup d’actions sont menées pour améliorer la prise en charge équitable dans la transparence et la discipline des patients.

‘’Actuellement L’Hôpital General de  Référence (HGR) n’est pas opérationnel à 100%, car depuis son lancement officiel, l’HGR s’est  engagé dans une logique d’ouverture progressive des services’’, a répondu illiassou Mainassara qui ajoute qu’un plan de mise en l’échelle a été élaboré pour rendre opérationnel tous les services du HGR.
Le Ministre de préciser que pour assurer une complémentarité le ministère de la santé en collaboration avec la Direction de l’Organisation des Soins à créer un cadre de partage et de mutualisation des actions appelé réseau hospitalier .

Selon le ministre à cette date, la chirurgie et la chimiothérapie sont possibles au Niger et la radiothérapie débutera avec l’acquisition prochaine d’un  l’appareil  pour ce besoin.
Dr .Idi illiassou  a par la suite donné des explications par rapport à la construction de l’Hôpital de district de Bagaroua.
Au sortir du débat, le ministre de la santé  a indiqué certaines situations soulevées par les députés sont réelles par contre d’autres sont inexactes. Il a fait remarquer qu’au Niger la gratuité de soins pour femme et enfant de moins de 5 ans est réelle au Niger ainsi que la prise  charge des cancers génitaux féminins.

L’incivisme fiscal, la fraude du carburant et la mendicité en débat au CESOC 2019

(Agence Nigérienne de Presse) – Les travaux de la 2ème session ordinaire pour l’année 2019 du Conseil économique, social et culturel (CESOC) en cours a débattu de plusieurs thématiques dont l’incivisme fiscal, la fraude du carburant ou de la mendicité, apprend-on auprès de cette institution.

 

Idrissa  Djibrilla, président de la commission des affaires sociales du Cesoc  a déclaré à L’ANP que «  les conseillers ont suivi une communication de la chambre de commerce et d’industrie du Niger sur le thème comment combattre efficacement l’incivisme fiscal dans notre pays comme beaucoup de citoyens ne veulent pas payer l’impôt et cette communication a été présentée  par le ministre délégué au budget en présence du Directeur General des impôts et c’était l’occasion pour les membres du CESOC de porter leur regard sur les propositions du Gouvernement pour mobiliser les ressources internes » .

Idrissa Djibrilla a indiqué que les conseillers ont suivi par la suite« une communication du ministre du pétrole sur la lutte contre la fraude des hydrocarbures vous savez que cette fraude est un phénomène de plus en plus grandissant dans notre pays et le ministère du pétrole à travers la Direction général des hydro carbures nous a entretenu sur ce phénomène »a-t-il souligné.

Depuis que le Niger est devenu producteur du pétrole un réseau qui s’est constitué qui consiste a mener notre essence dans les pays voisins et faire le reversement au Niger pour le vendre à bas prix du fait qu’ au Nigeria l’essence est subventionné par l’Etat Nigérian est  cela fait en sorte que nous perdons beaucoup de ressources. » , a-t-il  expliqué .
Selon M. Djibrilla, les conseillers ont également suivi une communication sur la mendicité au Niger, un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur dans notre pays parce que tout le monde devient mendiant.

Le thème a été exposé par le ministère de la population, Enfin ils ont eu droit à la communication sur la gestion des ressources humaines de la fonction publique Nigérienne présenté par la ministre de la fonction publique.
Des exposés sur les secteurs du  commerce et des  industries, de  l’agriculture et l’élevage et la  lutte traditionnelle  sont à l’agenda de cette session qui prend fin le 30 octobre 2019 au palais de congrès.
Le CESOC est un organe consultatif compétent pour étudier les projets et propositions de loi à caractère économique, social et culturel à l’exclusion des lois des finances.

Planification humanitaire et plan de réponse pour les réfugiés au Niger pour 2020

(Agence Nigérienne de Presse)-Un Atelier National conjoint de Planification Humanitaire et Plan de Réponse pour les Réfugiés au Niger pour l’année 2020 s’est ouvert ce mardi 22 octobre à Niamey.
Cette rencontre de Niamey est une occasion pour actualiser le plan de réponse humanitaire(2019-2021) et de nourrir le document final relatif à la réponse aux besoins des réfugiés en tenant compte de l’évolution de du contexte humanitaire national et des exigences au niveau global afin de parvenir à un narratif logique et linéaire sur la situation humanitaire au Niger permettant de guider les actions dans les années à suivre .

Dans son discours d’ouverture, le Ministre le ministre de la Santé Dr .Idi Illiassou Mainassara a fait savoir aux participants que le Gouvernement du Niger attend beaucoup de conclusions du présent atelier. « Nous souhaitons aussi vivement que vos réflexions tiennent compte des actions prévues par d’autres acteurs sur le terrain et qu’elles s’insèrent parfaitement dans les stratégies sectorielles du Gouvernement »,a-t-il indiqué.

Le ministre de la santé d’espérer que  les dispositions ont été prises pour que cela soit effectif car les différents documents soumis à la validation ont été élaborés en parfaite collaboration avec les différents services techniques et le Dispositif National de Prévention de gestions des crises alimentaires. De même, la représentation des différents acteurs au présent atelier est un gage supplémentaire que les différentes conclusions qui en sortiront seront véritablement consensuelles.

Le Ministre de préciser que face aux défis qui assaillent notre pays et qui sont pour la plupart exogènes, les partenaires humanitaires n’ont jamais cessé de nous soutenir à toutes les étapes du processus de l’assistance humanitaire. Ce qu’il faut travailler davantage à présent c’est une meilleure coordination  entre les différents acteurs sur le terrain y compris avec les acteurs de développement. « Il nous faut également travailler à mutualiser les moyens de tous les partenaires pour faire reculer davantage et dans des proportions visibles les niveaux de risques ,de vulnérabilités dans notre Pays et surtout accroitre proportionnellement les capacités d’adaptation de nos populations en renforçant leurs niveaux de résilience »a-t-il ajouté.
« A cet effet, le Gouvernement voudrait engager les services techniques de l’Etat au niveau national et régional à travailler afin de mieux créer une synergie entre les actions du Gouvernement et celles conduites par les partenaires humanitaires et permettre aux donateurs de connaitre nos priorités communes pour mieux orienter leurs appuis financiers », a  conclu le ministre en charge de la santé.

Pour sa part, le Représentant adjoint du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) M. Kourouma Mamadi Fatta de déclarer qu’ « au Niger, l’année 2019 a été marquée par une exacerbation des violences aux bandes frontalières et par conséquent des flux croissants de réfugiés et de personnes déplacées internes. A la date du 20 octobre 2019, le Niger accueille un nombre total de 442.449 demandeurs d’asile, réfugiés, retournés et déplacés internes sur son territoire.
« A ce jour, le HCR compte 56.815 réfugiés Maliens ; 2190 Burkinabès et 78.040 déplacés internes dans les régions de Tahoua et Tillabéry et accueille 119.541 réfugiés Nigérians et 29.954 retournés Nigériens dans la région de Diffa ou 109.404 ont trouvé refuge. Depuis mai 2019, le Niger fait face à une nouvelle urgence avec l’afflux d’environ 40.000 ressortissants du Nigéria installés dans la région de Maradi. Enfin, Agadez, ville carrefour des routes migratoires accueille actuellement 2091 demandeurs d’asile, la plupart ayant fui la crise en Libye » a-t-il fait savoir
« A l’heure où de nombreux Etat pratiquent une politique de rejet, le Niger est un exemple de solidarité et de générosité. Malgré les problèmes de sécurité ,les difficultés économiques et la complexité de son voisinage ,le Niger a toujours gardé ses frontières ouvertes » a-t-il dit avant d’ajouter que le Niger est le premier pays africain qui a facilité la mise en place du Mécanisme d’évacuation d’urgence et de transit ,permettant à 2913 personnes d’être évacuées de la Libye et à 1905 personnes d’être réinstallées.
Dans son intervention la coordinatrice humanitaire par intérim  Mme. Felicite Tchibindat a rappelé que cet atelier est une occasion pour actualiser le plan de réponse  humanitaire et de nourrir le document final relatif à la réponse aux besoins des réfugiés. Depuis le début de cette année nous constatons une détérioration de la situation humanitaire et une augmentation des besoins des populations affectées. Nous constatons aussi qu’à ce jour, le plan de réponse humanitaire du Niger 2019 n’est financé qu’à 50% du budget requis.
« L’une des conséquences les plus évidentes de cette situation est illustrée par les inondations qui ont affecté depuis le mois d’aout plus de 220.000 personnes alors que le stock de contingence disponible était prévu de couvrir les besoins de 170.000 personnes » , a-t-elle  fait observer.

Par ailleurs, « l’insécurité aggravée par la présence des groupes armés non étatiques le long des frontières avec le Nigéria, le Mali, le Burkina Faso n’a laissé aucun répit aux populations déplacées et hôtes qui vivent dans ces régions. Des enlèvements et des attaques meurtrières ciblant des civils sont signalés presque quotidiennement et le nombre de victimes civiles en 2019 est déjà le plus élevé jamais enregistré depuis le début de la crise sécuritaire en 2015 avec plus de 250 morts et plus de 250 enlèvements impliquant principalement des personnes déplacées internes ,des réfugiés et des membres des communautés d’accueil », arelatéi la coordinatrice humanitaire avant de noter que ces situations malheureuses se sont soldées par l’enlèvement des véhicules et l’attaque du bureau d’une organisation humanitaire à Mainé Soroa, et le meurtre de M. Zakari Seydou, notre collègue de l’ONG IRC qui a été tué le 14 juin pendant une mission sur Tcholori dans la région de Diffa.

« Nous apprécions à leur juste valeur, les efforts et les sacrifices des acteurs humanitaires opérant dans les zones à risques où les conditions de sécurité restent imprévisibles. Nous profitons aussi pour remercier les autorités des régions humanitaires et pour avoir toujours pour les humanitaires un environnement propice à leur travail » a-t-elle conclu
Le chef du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires  (OCHA), Dieudonné Bamouni de souhaiter la bienvenue à tous les participants et  d’adresser ses remerciements aux organisateurs de cet atelier.
La rencontre qui durera deux jours a enregistré la présence des membres des corps diplomatique ; les gouverneurs des régions ; des présidents des conseils régionaux ; des représentants des institutions et ministères sectoriels  et  des représentants des organisations humanitaires.

Le secrétaire général de l’Organisation Mondiale des Douanes à la Primature

(Agence Nigérienne de Presse) – Le Premier Ministre Brigi Rafini a reçu ce jeudi 17 octobre  en audience, le Secrétaire général de l’Organisation Mondiale des Douanes Kunio Mikuriya.
Il est à Niamey pour participer à la conférence de l’administration douanière de l’Afrique de l’Ouest et du Centre avec les partenaires au développement.

« C’est une occasion de dialoguer et de communiquer entre les pays et surtout entre les douanes qui sont les bénéficiaires » , a-t-il annoncé à sa sortie d’audience.
« Nous venons rendre compte au Chef du gouvernement de ce qui se passe et nous avons exprimé nos remerciements aux autorités pour le bon déroulement de cette conférence et  empreint d’une hospitalité légendaire » , a ajouté Kounio Mikuriya.

Il a aussi rappelé que le Premier ministre » nous a donné son appui total, car pour une réforme et modernisation de la douane, il est important d’avoir une volonté politique forte ».
Le Chef de gouvernement a aussi exprimé que pour la facilitation des échanges et la sécurisation des frontières, le rôle de la douane est primordial, tout en souhaitant beaucoup d’appui de la part de la communauté internationale pour la douane du Niger, « un pays en même temps enclavé et interconnecté » selon lui.
« On a discuté beaucoup sur l’inter connectivité du Niger avec les autres pays, sur la vision du Premier Ministre et sur comment réaliser cette vision avec l’appui des autorités politiques et les partenaires au développement » , a-t-il conclu.

Cette audience s’est déroulée en présence du Directeur général des Douanes Harouna Abdallah

Accords de financement de près de 100 milliards de FCFA ratifiés par le parlement

Agence Nigérienne de Presse_ Les parlementaires nigériens, en session budgétaire depuis le 25 septembre dernier, ont entériné ce mardi 15 octobre la ratification de plusieurs accords d’appui au financement du programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur de la vallée du Niger (PA-KRESMIN) pour quelque 71 milliards de F CFA.

L’objectif de ces financements est d’assurer la régénération des écosystèmes fluviaux et l’augmentation des productions agricoles et énergétiques. Ils ont tous été signés avec le Fonds Africain de Développement (FAD) et concernent notamment un protocole d’accord de don de 35.480.000 UC signé le 11 juin 2019 à Malabo (Guinée Equatoriale), un accord de prêt d’un montant total maximum équivalent à dix (10) millions d’Unités de Compte et un protocole d’accord de prêt d’un montant maximum équivalent à 46.520.000 d’Unités de Compte signé le 12 juin 2019 toujours à Malabo (Guinée Equatoriale).

A l’issue du vote de ces trois textes de ratification, le Commissaire du Gouvernement, le Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou a remercié les députés pour cette approbation massive et le soutien à l’action du Gouvernement en ce qui concerne la réalisation du Barrage de Kandadji. « Il s’agit d’un projet extrêmement important qui entre dans le cadre des priorités du Gouvernement définies dans le programme de Renaissance et sur lequel nous sommes fortement engagés », a-t-il indiqué.

Après avoir rassuré les parlementaires que le Gouvernement fera tout pour que ce programme soit exécuté dans le délai imparti, le Commissaire du Gouvernement a évoqué la nécessité d’une journée parlementaire sur cet important investissement afin de créer toutes les conditions préalables devant permettre un décaissement rapide et dans les délais de toutes les ressources allouées au programme.

En effet, selon les explications du Ministre Ouhoumoudou Mahamadou, le taux d’exécution des travaux en fin septembre 2019 est de 12% alors qu’ils sont prévus pour être achevés en 2024. Selon lui, une fois construit, le barrage de Kandadji fournira une capacité électrique de 130 mégawatts et une production de 170.000 tonnes de Riz et 11.000 tonnes de maïs, précisant que « ce projet est financé à 80% par les bailleurs de fonds ».
Au cours de cette même séance-plénière, note-t-on, les parlementaires ont voté deux autres projets autorisant la ratification d’un accord de prêt de 14 milliards de F CFA signé entre la République du Niger et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour le financement du projet de modernisation de l’Aéroport de Niamey et de construction de l’Aéroport de Tillabéry et celui d’un montant équivalant à 21.900.000 euros signé le 2 septembre 2019 entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (IDA) pour le financement additionnel du Projet de Gestion des Risques et Catastrophes et Développement Urbain (PGRC-DU).

Journée mondiale du lavage des mains : « Des Mains Propres Pour Tous » au Niger

(Agence Nigérienne de Presse)– Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Kalla Moutari a livré, le lundi, 14 octobre 2019, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lavage des mains au savon un message dans lequel il a souligné la nécessité de relever le défi que rappelle le thème de l’édition de cette année : « Des Mains Propres Pour Tous ».

Les spécialistes de la santé présentent le lavage des mains au savon comme le moyen le plus efficace et sûrement le moins onéreux pour prévenir plusieurs maladies diarrhéiques et respiratoires. Ces maladies sont, selon les estimations des organisations internationales, la cause du décès chaque année de 3,5 millions d’enfants avant l’âge de 5ans, dans les pays en voie de développement.

En outre, des études ont révélé que le lavage des mains au savon fait reculer l’incidence des maladies cutanées, des infections oculaires comme le trachome et des vers intestinaux.
«De ce fait, saisissons cette occasion, nous responsables politiques et associatifs ou simples citoyens, pour engager un plaidoyer fort sur les enjeux liés à l’hygiène et au lavage des mains au savon ; comme moyen efficace et très peu couteux de prévenir les maladies et de sauver des vies », a soutenu le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Kalla Moutari a ensuite souligné que, des mains propres pour tous signifient que les habitants de toutes les régions et de tous les pays ont accès à des installations de base, pour se laver les mains avec du savon et de l’eau.

C’est cela, note-t-il, le sens de la promesse de l’agenda 2030 pour le développement durable et l’intérêt qu’accordent les plus hautes autorités du Niger aux questions liées à l’amélioration durable des conditions d’hygiène et d’assainissement des populations nigériennes. Pour ce faire, le gouvernement a adopté en juillet 2014, la stratégie opérationnelle de promotion de l’hygiène et de l’assainissement, élaborée suivant un processus participatif ayant impliqué les départements ministériels concernés ; les ONG; les acteurs privés intervenant dans le sous-secteur ainsi que des élus locaux.

« Dans la même optique, le gouvernement a adopté, en mai 2017, le programme sectoriel eau, hygiène et assainissement (PROSEHA) pour la période 2016-2030», rappelle le ministre Kalla Moutari.
La traduction de cette volonté suppose pratiquement des actions inclusives de promotion du changement positif de comportement des populations en la matière, comme l’exige l’un des trois axes de la stratégie. En ce sens, « les familles, les écoles, les centres de santé, tous les lieux de regroupement doivent se doter de dispositif minimal permettant d’accomplir ces gestes salutaires de se laver les mains au savon », a déclaré le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.