UEMOA Archives - Journal du niger

Le Président Mohamed Bazoum reçoit le nouveau président de la Commission de l’UEMOA

Le Président de la République Mohamed Bazoum a accordé une audience, dans l’après-midi du lundi 14 juin 2021, au nouveau président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), M. Abdoulaye Diop.

A sa sortie d’audience, M. Abdoulaye Diop a indiqué à la presse qu’il est venu remercier le Chef de l’Etat nigérien pour sa nomination à la tête de cette institution « parce que j’ai été nommé par la Conférence des Chefs d’Etats et le Président Mohamed Bazoum faisait parti ».

« C’était aussi l’occasion pour moi de venir recueillir ses orientations par rapport au travail que nous sommes appelés à faire et à developper à la Commission », a-t-il ajouté.

Selon le nouveau président de la Commission de l’UEMOA, l’Institution a connu des avancées significatives depuis des années et « nous sommes là pour apporter une pierre à cet édifice », précisant que « nous avons évidemment besoin de l’appui des Chefs d’Etat, de leurs orientations et de leurs conseils pour nous aider à mener à bien cet travail ».

« Nous avons également passé en revu la situation sous-régionale qui est marquée par le contexte lié à la crise sécuritaire et la situation économique liée à la crise sanitaire de la Covid-19 », a rapporté M. Abdouaye DIOP, selon qui, « l’impact économique est toujours là, même si nos économies ont été résiliantes à un certain niveau ».

Le président de la Commission de l’IEMOA a aussi salué les perspectives économiques du Niger avec les premières exportations des hydrocarbures dans les années à venir et qui vont aider à améliorerez la situation économique du pays et celle de la sous-région.

M. Abdoulaye Diop a enfin salué « les avancées importantes que nous avons eu en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, où un comité de haut niveau a été mis en place au niveau de l’UEMOA et dirigé par le Président du Niger et ce comité a eu des résultats importants depuis sa mise en place ».

L’audience, note-t-on, s’est déroulée en présence du Ministre des Finances et du Directeur de Cabinet du Président de la République.

Source : ANP

100 millions de dollars de l’UEMOA pour lutter contre le terrorisme dans l’espace communautaire

Le Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou, est rentré de Dakar au Sénégal, d’où il a pris part à la Conférence internationale sur «Développement durable et dette soutenable» et au Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

A l’issue de ce sommet qui s’est tenu mardi 3 décembre dernier, les dirigeants de l’UEMOA dont SE. Issoufou Mahamadou, ont décidé d’une «contribution immédiate de 100 millions de dollars US aux trois membres pays de la ligne de front du G5 Sahel afin de contribuer de façon urgente à la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire». Dans le communiqué final ayant sanctionné la Session Extraordinaire, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union ont indiqué que cette contribution s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris par l’UEMOA pour participer à hauteur de 500 millions de dollars US au financement du plan d’action de la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme dans l’espace CEDEAO sur la période 2020-2024.

La Conférence présidée par le Président de la République de Côte d’Ivoire SEM Alassane Dramane Ouattara, a adopté un Fonds Régional de Sécurité pour la mobilisation des ressources financières conséquentes sur le moyen terme destiné à poursuivre la mise en œuvre du Plan d’Action, indique le communiqué. Elle exprime sa grande préoccupation face à la récurrence des attaques terroristes au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Soulignant l’importance de promouvoir une approche concertée et globale pour relever le défi sécuritaire, la conférence salue la détermination de l’Union à faire face à ‘insécurité grandissante.

Dans un discours d’ouverture de cette conférence, mardi matin, le Président Alassane Ouattara a dit que cette rencontre se tient «dans un contexte où en dépit des avancées que nous enregistrons au plan économique, les menaces à la paix et à la sécurité se font de plus en plus pressantes ». Le Chef de l’Etat ivoirien a souligné l’importance de la solidarité entre les Etats membres de l’Union et a salué les initiatives prises qui concourent à rendre opérationnel le G5 Sahel. Mais ces initiatives restent confrontées au problème de financement, d’où la nécessité de trouver des moyens de financement alternatifs et durables afin de faire face à ces défis, a-t-il indiqué.

Le taux d’inclusion financière de l’UEMOA en hausse depuis 2016

Depuis 2016, le taux d’inclusion financière dans l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine a connu une hausse importante. C’est une des leçons à tirer des efforts faits pour promouvoir la finance inclusive dans l’Union. À l’ouverture de la Semaine de l’inclusion financière, ce lundi 18 novembre 2019, au siège de la BCEAO, à Dakar, le Gouverneur Tiémoko Meyliet Koné a fait état des bons chiffres de l’inclusion financière dans l’UEMOA. Mais la BCEAO ne compte pas s’en arrêter-là.

« Le taux d’inclusion financière est ressorti à 57,1 % à fin 2018, contre 47,0 % en 2016, soit une augmentation de plus de 10 points de pourcentage », a indiqué le Gouverneur Tiémoko Meyliet Koné.
La progression intéressante de l’inclusion financière dans l’UEMOA est largement soutenue par les services financiers offerts par les technologies de la téléphonie mobile. Ainsi, les comptes de monnaie électronique et les transactions se sont considérablement accrues dans la zone. Les chiffres en témoignent.

« Ces avancées notables sont portées essentiellement par la contribution des services financiers via la téléphonie mobile dont le taux d’utilisation ressort à 34,0 % en 2018. Cet apport de la monnaie électronique s’est traduit dans l’UEMOA par une augmentation du nombre de comptes de monnaie électronique ouverts, qui s’est situé à plus de 62,9 millions en 2018 contre 18,2 millions en 2014. Le nombre de transactions, quant à lui, est passé de 0,3 milliard en 2014 à 1,9 milliard en 2018, soit de 3.760 milliards de FCFA à 23.534 milliards de FCFA », a détaillé le Gouverneur.

L’inclusion financière dans l’UEMOA va être davantage portée par le numérique et les initiatives gouvernementales en faveur de la digitalisation. « Les évolutions perceptibles de l’écosystème financier de notre Union indiquent que les progrès en matière d’inclusion financière seront tirés notamment par les paiements numériques, les politiques gouvernementales de digitalisation et le développement des services financiers de seconde génération via la téléphonie mobile », a par ailleurs révélé M. Koné.
Et ces perspectives heureuses dans le processus d’inclusion financière portées par le numérique et la téléphonie sont confirmées par des études menées par la BCEAO. « Ces projections sont corroborées par les résultats des récents travaux menés par la Banque Centrale pour la construction d’un indice synthétique d’inclusion financière pour les pays de l’UEMOA. Indice qui révèle d’ailleurs que les perspectives d’amélioration de l’inclusion financière résident dans l’exploitation des opportunités offertes par les nouvelles technologies », a indiqué le Gouverneur de la BCEAO.

Le coup d’envoi de la deuxième édition de la Semaine de l’inclusion financière a été donné, ce lundi, par le ministre sénégalais des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo, représentant le Conseil des ministres de l’UEMOA.
Le thème de cette édition de la Semaine de l’inclusion financière est : « la digitalisation au service de l’inclusion financière : Enjeux pour le secteur financier dans les États membres de l’UEMOA ».
Les activités vont se poursuivre jusqu’au 23 novembre 2019. Elles se dérouleront simultanément au siège de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar et dans les différentes directions nationales des 8 pays de l’UEMOA.

Réunion de Niamey sur la copie privée dans l’espace CEDEAO

(Agence Nigérienne de Presse) _ La réunion de Niamey sur l’état de mise en œuvre de la copie privée dans l’espace CEDEAO a pris fin ce mercredi 30 octobre au Palais des Congrès avec l’adoption, par les participants, de plusieurs recommandations adressées aussi bien aux Etats qu’à la CEDEAO.

Plus spécifiquement, les directeurs généraux du droit d’auteur des Etats membres de la CEDEAO et les représentants des douanes et des consommateurs de l’espace communautaire ont suggéré à la CEDEAO de mettre en place un cadre législatif et réglementaire régional devant faciliter la mise en œuvre de la Rémunération pour Copie Privée et pour Reproduction par Reprographie des Œuvres (RCP-RRO), de mobiliser les compétences et les ressources nécessaires pour l’accompagnement des Etats dans le processus de mise en œuvre de la RCP-RRO, notamment le cadre juridique, l’harmonisation des pratiques, le renforcement des capacités des acteurs, etc.

Il est également demandé à l’Institution sous régionale de veiller à l’implication, à la formation et à la sensibilisation de tous les acteurs concernés dans le processus de mise en œuvre de la Copie privée (Administrations des Finances et des impôts, des douanes, organisations des Consommateurs, Titulaires de Droits, législateurs, Société civile, Patronat, …), mais aussi de renforcer la synergie d’action avec l’UEMOA et les autres Organisations internationales et régionales en charge de la copie privée (OMPI, CISAC…), pour harmoniser le cadre réglementaire de la Région en matière de Rémunération pour Copie privée et Reprographie.

Aux Etats membres, les participants à la rencontre de Niamey ont recommandé d’accélérer la création et la mise en œuvre du Cadre législatif et réglementaire relatif à la mise en œuvre de la Rémunération pour copie privée et Reprographie, de prendre des mesures pour l’implication, la formation et la sensibilisation de tous les acteurs concernés dans le processus de mise en œuvre de la Copie privée, et de veiller à l’application des lois sur la Copie privée par tous les acteurs.
Des recommandations que le Conseiller du Ministre nigérien en charge de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, Dr El Back Adam, a trouvées « pertinentes et irrévocables » dans la volonté de faire profiter les artistes de leurs œuvres.

Selon lui, en effet, pour permettre à la culture de jouer pleinement son rôle de vecteur de croissance économique, il s’avère essentiel d’harmoniser les textes réglementaires dans l’espace CEDEAO, de mener des sensibilisations pour faire la part de chose entre le droit d’auteur et la taxe douanière, mais aussi d’expliquer aux différents acteurs le terme même de copie privée.

Cette rencontre, rappelle-t-on, est organisée à l’initiative du Département en charge de l’Education, des Sciences et de la Culture de la Commission de la CEDEAO, en collaboration avec le Bureau Nigérien du Droit d’Auteur (BNDA). Elle vise à définir une stratégie régionale pour  la prise en compte de la copie privée dans les Etats membres de l’organisation sous régionale.
Elle a regroupé, du 29 au 30 octobre 2019, les directeurs généraux du droit d’auteur des Etats membres de la CEDEAO, ainsi que des représentants des douanes et ceux des consommateurs. Elle fait suite au séminaire régional sur le Déploiement des Systèmes de Rémunération pour Copie Privée et Reprographie en Afrique, tenu du 11 au 13 septembre 2018 à Dakar qui a constaté la faible mise en œuvre de la copie privée dans les Etats de la CEDEAO alors que la quasi-totalité des lois nationales de l’Espace CEDEAO ont prévu des dispositions sur l’exception à la copie privée, domaine du droit d’auteur, considéré au niveau régional comme important et méritant une attention particulière.

Les troupes militaires de l’UEMOA s’uniront contre le terrorisme au Sahel

Par jeuneafrique_ Les chefs militaires des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) vont se réunir en novembre afin de projeter fin 2019 ou début 2020 des troupes au Mali, Burkina Faso et Niger pour lutter contre les groupes jihadistes, a annoncé mercredi le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko.

« Avec cette réunion du 11 novembre, les chefs des opérations vont monter de opérations conjointes qui feront intervenir des bataillons sénégalais, ivoirien, et autres sur des théâtres malien, burkinabè et autres », a affirmé Hamed Bakayoko à la presse en faisant le point sur l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) à Abdjan.
« C’est une opération urgente. Nous espérons la monter au plus tard à la fin de l’année ou au début de l’année 2020 », a-t-il déclaré. « Nous voulons déterminer des zones, comme la zone des trois frontières (Mali/Burkina/Niger), où nous allons faire des manœuvres conjointes. Donc, des présences solidaires qui vont nous permettre d’occuper l’espace, réduire l’espace des terroristes et permettre aussi à ces armées (Mali, Burkina Faso, Niger) qui sont en proie à des attaques quotidiennes de souffler un peu ».

Ces opérations s’inscrivent dans le sillage du sommet des chefs d’État de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), en septembre à Ouagadougou qui avait promis une plus grande solidarité entre les pays directement touchés et les pays côtiers, a souligné un porte-parole du ministre sans préciser le lieu de la réunion du 11 novembre. « Si nous les États nous ne nous intégrons pas, s’il n’y a pas une synergie d’action, ils (jihadistes) auront toujours un coup d’avance sur nous. Il y a une progression. Hier c’était le Mali. (Aujourd’hui) le Niger et le Burkina. À qui le tour demain? Il faut qu’on soit ensemble pour apporter une réponse globale », a souligné le ministre.

Migration irrégulière : le Niger appelle à des solutions coordonnées de l’UEMOA

Le Niger, comme plusieurs autres pays du Sahel, est confronté au phénomène de la migration clandestine. Une situation qui nécessite une coordination des solutions au niveau sous-régional, selon les autorités.

Le Premier ministre nigérien Brigi Rafini a appelé lundi à des solutions coordonnées dans le cadre sous-régional pour combattre le phénomène de la migration irrégulière. Il a lancé cet appel lors d’une rencontre des médiateurs des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à Niamey. Ladite rencontre servait de cadre à des réflexions sur les enjeux de la migration irrégulière.

« La question de la migration irrégulière est l’une de celles qui appellent nécessairement des solutions coordonnées dans le cadre sous-régional. Elle est l’une des questions qui se posent avec acuité à la communauté des Nations. Elle tend à déborder le cadre juridique existant et les capacités de réaction de nos Etats », a estimé M. Rafini », déclare Brrigi Rafini.

Il a rassuré que dans le cas du Niger, le pays est très en pointe dans le cadre de cette lutte, à travers notamment son adhésion à la convention des Nations Unies contre la criminalité transfrontalière organisée.

Lire aussi : Migration irrégulière : le Niger lance son projet de monitoring des flux migratoires 

UEMOA : les taux d’intérêt des banques en légère hausse

Les taux d’intérêt débiteurs appliqués par les banques dans la sous-région sont en hausse de 0,07%.

Les taux d’intérêt débiteurs appliqués par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à leur clientèle ont connu une légère hausse de 0,07 point de pourcentage au mois d’avril 2019 comparés au mois précédent, annonce la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Hors charges et taxes, le taux moyen calculé à l’échelle de l’UEMOA par la BCEAO est ainsi passé de 6,61% en mars 2019 à 6,68% en avril 2019.

Quant au taux moyen de rémunération des dépôts de la clientèle, il est ressorti à 5,26% en avril 2019 contre 5,16% relevé le mois précédent, soit une hausse de 0,10 point de pourcentage.

Avec APA