Niger-Société Archives - Journal du niger

Inauguration d’un complexe humanitaire don de l’ONG Attakafoul

 Le Préfet de Maradi, le Contrôleur Général de la Police, Mamane Issoufou, a honoré de sa présence la cérémonie solennelle d’inauguration de la Cité Al-Fakhrou dans le secteur de Zariya, érigée par l’organisation philanthropique koweïtienne Attakafoul, dédiée aux œuvres caritatives et au progrès du Niger.

Un investissement de solidarité

D’un coût de 500 millions de francs CFA, ce havre se compose de 51 habitations à loyer modéré, d’une mosquée de 200 mètres carrés, d’un puits avec système de distribution d’eau potable et d’une clinique. En effet, ces installations sont au service des couches vulnérables de Maradi, incluant les familles sinistrées, les veuves des forces armées, les personnes handicapées et les orphelins. Par ailleurs, le gouverneur a souligné que ce bijou architectural représente un geste altruiste de l’ONG koweïtienne, incarnant ainsi la solidarité tangible entre les nations musulmanes frères et leurs citoyens.

Gratitude et reconnaissance

Exprimant la gratitude des autorités nationales, y compris le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du CNSP et chef de l’État, ainsi que le Premier Ministre Ali Mahamane Zeine, il a loué les efforts du Président de l’ONG Attakafoul et du chef de l’équipe locale. “Que leur générosité soit bénie et récompensée par Allah pour leur contribution à la paix et à l’entente entre nos peuples,” a-t-il déclaré.

Le préfet a également exhorté les responsables de la santé régionale à assurer le bon fonctionnement du centre médical et a encouragé les résidents de la Cité Al FAKHROU à en prendre soin. Il a promis que la municipalité répondrait promptement à toute demande d’amélioration de l’éclairage urbain en collaboration avec le gouvernorat.

Perspectives d’avenir par l’ONG Attakafoul

M. Alio Amadou Oumarou, président de l’ONG, a affirmé que l’ouverture de la cité répond à l’appel des Autorités Régionales pour soulager les souffrances des habitants, particulièrement avant la saison des pluies et les risques d’inondations. En outre , il a assuré que l’organisation envisage d’obtenir des financements pour des projets additionnels, y compris 50 logements supplémentaires, un complexe éducatif, une boulangerie, un centre de formation professionnelle et des boutiques Waqf. Il a aussi sollicité l’aide de la ville de Maradi pour l’éclairage public, afin d’assurer la sécurité et le bien-être des résidents.

En conclusion, il a remercié les autorités régionales pour leur collaboration fructueuse et leur soutien continu aux initiatives de l’ONG dans la région.

En somme, La cérémonie s’est clôturée par la traditionnelle coupure du ruban par le Gouverneur de Maradi et le sultan de Katsina, suivie d’une visite guidée des installations.

Éclat Scouts : citoyenneté et leadership au Niger

En ce jour solennel du 26 avril, la ville de Dosso s’est muée en un sanctuaire de la jeunesse et de l’engagement civique, accueillant la dixième Assemblée Générale Ordinaire des Scouts du Niger. Sous le thème exaltant « Rôle du Scoutisme Nigérien dans la Promotion d’une Citoyenneté Responsable », l’événement a rassemblé les esprits les plus éclairés et les cœurs les plus ardents, déterminés à forger les textes fondateurs de demain et à élire un nouveau comité directeur.

Une Ouverture sous le Signe de l’Excellence

La cérémonie inaugurale s’est déroulée sous l’égide de la très honorable Mme Aïssa Laouan Wandarama, ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, en présence de l’illustre général de brigade Iro Oumarou, gouverneur de la région. Par ailleurs, l’assemblée a été honorée par la présence de nombreuses personnalités administratives et invités de marque.

En outre, dans son allocution, Mme Wandarama a évoqué avec éloquence les principes immuables du scoutisme : altruisme, respect, responsabilité et courage. De plus, elle a souligné le rôle pivot des scouts en tant qu’agents de changement et phares d’inspiration pour la jeunesse, incarnant un mode de vie éthique et une contribution positive à la société.

L’Épanouissement des Jeunes au Cœur du Scoutisme

Le scoutisme, a-t-elle affirmé, offre un havre propice à l’éveil des passions, à l’acquisition de compétences et à l’éclosion du leadership chez les jeunes. Cette assemblée générale s’inscrit dans la continuité des objectifs des hautes autorités de la nation, notamment le général de brigade Abdourahamane Tiani et le premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, tous deux dévoués à l’affirmation de la souveraineté de notre pays.

Les Scouts du Niger : Un Engagement Aligné avec les Priorités Nationales

Mme Wandarama a également mis en lumière l’alignement des ambitions des scouts avec les missions de son ministère, notamment dans la promotion de l’engagement communautaire, le respect de la recevabilité et l’amélioration des perspectives d’emploi pour les populations vulnérables.

La ministre a réitéré son soutien indéfectible aux scouts dans leur quête exaltante et a exprimé sa foi inébranlable en la jeunesse, pierre angulaire de l’avenir de la nation.

Un Nouveau Chapitre pour les Scouts du Niger

M. Aliou Oumarou, commissaire général des scouts du Niger, a qualifié ces assises d’historiques, marquant ainsi le passage à une nouvelle ère du scoutisme. Par ailleurs, il a salué l’adhésion massive des membres, ce qui témoigne du leadership indéniable de l’association.

De plus, M. Sayouba Halidou, président du conseil, a présenté le rôle de cet organe non exécutif comme étant un soutien essentiel à l’équipe nationale et un arbitre des litiges internes, tout en rappelant les principes fondamentaux édictés par Robert Baden Powell.

Enfin, les autorités locales ont exprimé leur gratitude pour avoir été choisies pour accueillir cet événement d’envergure, soulignant l’importance de Dosso dans le paysage scoutiste national.

 

L’ombre de la famine plane sur l’Afrique de l’Ouest et du Centre

Dans une déclaration récente, plusieurs agences des Nations Unies, dont le Programme Alimentaire Mondial (PAM), ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation alarmante de près de 55 millions de personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre, qui sont aux prises avec l’insécurité alimentaire. Cette situation représente une augmentation de quatre millions par rapport au nombre actuel de personnes confrontées à l’insécurité alimentaire dans cette région, principalement au Sahel et en particulier au Mali.

Les enfants, premières victimes de la crise

L’UNICEF souligne que cette situation est particulièrement préoccupante pour les enfants, avec 16,7 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition aiguë. Le Mali est le pays le plus touché, avec environ 2 600 personnes présumées souffrir de la faim de manière catastrophique.

Appel à l’action des agences onusiennes pour ralentir l’insécurité alimentaire

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’UNICEF et le PAM appellent les gouvernements nationaux, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé à mettre en place des solutions durables pour renforcer et soutenir la sécurité alimentaire et augmenter la productivité agricole. Ces solutions devraient également atténuer les effets négatifs de la volatilité économique.

Unir les forces pour garantir le droit à l’alimentation

Les agences onusiennes encouragent également les gouvernements et le secteur privé à unir leurs forces pour garantir le droit à l’alimentation pour tous.

L’UNICEF et le PAM prévoient d’étendre les programmes nationaux de protection sociale au Tchad et au Burkina Faso, car des millions de personnes au Sénégal, au Mali, en Mauritanie et au Niger ont bénéficié de ces programmes.

Collaboration pour accroître la productivité et l’accès à des aliments nutritifs

En outre, la FAO, le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le PAM collaborent dans tout le Sahel pour accroître « la productivité et l’accès à des aliments nutritifs grâce à des programmes de renforcement de la résilience ».

Promouvoir et soutenir des politiques de diversification de la production

Selon Robert Guei, Coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, face à ces cas d’insécurité alimentaire et nutritionnelle, il est essentiel de promouvoir et de soutenir des politiques qui encourageront la « diversification de la production végétale, animale et aquatique et la transformation des aliments locaux ».

Protéger la biodiversité et atténuer les effets du changement climatique afin de ralentir l’insécurité alimentaire

Il a ajouté que cela était « crucial non seulement pour garantir des régimes alimentaires sains et abordables tout au long de l’année, mais aussi et surtout pour protéger la biodiversité, avec le potentiel d’atténuer les effets du changement climatique, et surtout pour contrer les prix élevés des denrées alimentaires et protéger les moyens de subsistance de la population touchée ».

Niger : Réforme et transparence au cœur du secteur des ONG

Dans un élan de gouvernance renouvelée, le Général de brigade Mahamadou Ibrahim Bagadoma, Gouverneur de la région de Diffa, a affirmé la détermination des autorités nigériennes à instaurer une ère de transparence dans le secteur des Associations de Développement (AD) et des Organisations Non Gouvernementales (ONG). Lors de l’ouverture de la Réunion de partage, les participants ont clairement exprimé leur volonté concernant les dispositions et mesures réglementaires du Protocole d’Accord Type (PAT) 2022-226.

Le rôle pivot des ONG dans le développement national

En effet, le Général Bagadoma a reconnu l’importance des ONG de Développement et des Humanitaires comme partenaires stratégiques de l’État. Leur contribution est jugée déterminante dans la mise en œuvre des plans de développement harmonieux et équilibré du pays.

Malgré les avancées, le Général a pointé du doigt le faible respect des textes régissant le fonctionnement des ONG. Il a révélé des chiffres qui incitent à la réflexion : une minorité des ONG enregistrées ont effectivement soumis leurs rapports annuels d’activités, mettant en lumière un manque de conformité aux exigences réglementaires.

La transparence, pierre angulaire de la souveraineté

Par ailleurs, Le manque de transparence et de traçabilité des ressources est une préoccupation majeure pour le gouverneur. Ces lacunes entravent le contrôle des autorités sur les fonds et l’alignement des actions des ONG avec les priorités nationales et locales, à un moment crucial où le Niger s’engage dans la reconquête de sa souveraineté nationale.

La réunion a rassemblé des personnalités de marque, dont le Secrétaire général de la région, M. Daouda Bardé, le préfet de Diffa Hama Mamoudou, et Madame Barmou Asmaou Kanta, Maire de la commune urbaine de Diffa. Leur présence souligne l’urgence et l’importance de l’initiative de réforme.

Vers une régulation accrue du secteur des ONG

En réponse aux défis identifiés, le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire s’est engagé à assainir le secteur des ONG. Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, ainsi qu’Ali Mahamane Lamine Zeine, soutiennent cette démarche. Leur appui reflète l’engagement des plus hautes autorités à promouvoir une gouvernance à la fois transparente et efficace.

En conclusion, le Niger se positionne à l’avant-garde d’une réforme significative, visant à renforcer la transparence et la régulation des ONG. Cette initiative est cruciale pour la réalisation des objectifs de développement durable et pour l’affirmation de la souveraineté nationale dans un contexte de collaboration étroite entre l’État et les acteurs non gouvernementaux.

Vers une Nouvelle Ère de Responsabilité pour les ONG au Niger

Dans une démarche sans précédent, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, M. Samaila Idi Dan Bouzou, a exprimé, lors d’une conférence de presse ce matin, la résolution du gouvernement à instaurer une discipline rigoureuse au sein des ONG et des associations. Cette initiative vise à sanctionner celles qui s’écartent des normes établies de leur mission.

La sécurité et le développement au centre des préoccupations

Le secrétaire général a souligné l’importance de la sécurité nationale comme justification principale de cette conférence, en insistant sur la nécessité de réaligner les ONG pour qu’elles soutiennent efficacement les efforts gouvernementaux en matière de sécurité et de développement. Il a rappelé que, bien que certaines ONG contribuent positivement à travers des campagnes de sensibilisation, d’autres entravent le bon fonctionnement de l’État.

Harmonisation des actions des ONG avec les politiques nationales

M. Dan Bouzou a mis en exergue le rôle complémentaire des ONG par rapport aux initiatives publiques, tout en renforçant les valeurs de liberté, d’unité et de solidarité. Il a cependant relevé des lacunes significatives, notamment un manque d’alignement avec les politiques nationales et un déficit de transparence dans la gestion des fonds.

Le ministère a clairement indiqué que des sanctions sévères seront appliquées aux ONG qui ne respectent pas les directives, incluant le retrait de leur autorisation et des poursuites judiciaires. Ces mesures reflètent la détermination du Gouvernement à assurer une gestion transparente et équitable des activités des ONG sur le territoire national.

Un contrôle accru pour prévenir les irrégularités

En conclusion, M. Dan Bouzou a annoncé que le ministre d’État a donné des instructions strictes pour un contrôle minutieux des activités des ONG, afin de détecter toute irrégularité et d’appliquer les sanctions adéquates. Cette initiative marque un tournant décisif dans la gouvernance des organisations non gouvernementales au Niger.

Innovation et collaboration : l’avenir des ONG au Niger

Dans la continuité de son engagement pour une gestion transparente des ONG, le gouvernement nigérien envisage la création d’un cadre de concertation. Cette initiative vise à renforcer la collaboration entre l’État, les ONG et les partenaires techniques et financiers, afin de garantir une meilleure compréhension des activités et des enjeux du secteur.

Le secrétaire général a réitéré l’importance de l’alignement des ONG avec les politiques nationales, annonçant par la même occasion la mise en place d’une plateforme numérique. Cet outil innovant permettra une visibilité accrue sur les opérations des ONG, assurant ainsi leur adhésion aux objectifs de développement du pays.

La Maison des ONG : un nouveau chapitre pour l’engagement civil

Le ministère a également annoncé la création prochaine d’une Maison des Organisations non gouvernementale. Cette structure dédiée aura pour mission de centraliser la gestion des associations, soulignant leur rôle croissant dans le développement socio-économique du Niger, notamment dans la création d’emplois pour les jeunes.

Pour conclure, le SG Samaila Idi Dan Bouzou a lancé un appel solennel aux ONG, les invitant à s’adapter au contexte actuel et à rester fidèles à leur mission première. Il a rappelé que le chef de l’État déploie des efforts considérables pour maintenir la paix et que toute Organisation non gouvernementale ne partageant pas cette vision n’a pas sa place au Niger. Ce discours marque une étape significative dans la quête d’une responsabilité accrue et d’une efficacité optimale des Organisations non gouvernementale dans le pays.

Une Nouvelle Ère pour l’Autonomisation des Femmes Rurales

Dans la capitale nigérienne, Niamey, un événement d’une importance capitale a marqué le calendrier ce mardi 19 mars 2024 : l’ouverture de la première réunion annuelle du comité de pilotage de la Phase 2 du programme JP-RWEE II. Cette initiative ambitieuse vise à catalyser le progrès vers l’autonomisation économique des femmes rurales. La cérémonie d’inauguration a posé les jalons d’une collaboration renouvelée, avec la présentation des réalisations passées et la projection sur les plans d’action pour l’année en cours.

Ciblage stratégique : Une lumière d’espoir pour 15 000 bénéficiaires du programme JP-RWEE II

Le programme JP-RWEE II se distingue par son approche ciblée visant à toucher 15 000 bénéficiaires, dont une majorité écrasante de femmes dans les régions de Dosso et Maradi. Ces efforts sont concentrés dans les communes de Fabirdji et Kankandi, ainsi que Tagriss et Gazaoua, où l’impact sur la vie des femmes rurales promet d’être transformateur.

Lors de la séance d’ouverture, M. Insitak Ibrahim, Secrétaire Général Adjoint du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, a souligné l’impératif d’accroître les revenus des femmes rurales. Il a mis en exergue la nécessité de renforcer leur leadership et leur participation active dans les sphères décisionnelles, de l’élaboration des lois à la gestion des institutions rurales, afin de leur permettre de contribuer pleinement au développement durable et d’en récolter les fruits.

Engagement du Niger vers un développement durable et équitable

Le Niger, selon M. Ibrahim, s’engage résolument dans la mise en œuvre de politiques et de programmes favorisant un développement non seulement soutenu, mais aussi équitable. Il a fait référence au Programme de développement économique et social (PDES), illustrant l’engagement du pays envers une croissance inclusive.

Par ailleurs, la phase 2 du programme JP-RWEE II s’inscrit dans la continuité de la première phase lancée en 2015. Elle vise à générer des synergies entre les agences participantes, en tirant parti de leurs mandats respectifs et de leurs forces institutionnelles pour induire des améliorations significatives dans la vie des femmes rurales.

JP RWEE II : Une initiative internationale pour l’autonomisation des femmes

Le JP RWEE II au Niger fait partie d’une initiative internationale plus vaste, actuellement déployée dans six pays. Coordonnée par la FAO, cette initiative repose sur un partenariat stratégique entre la FAO, le PAM, le FIDA et l’ONUFEMME, et s’étend sur une période quinquennale.

En résumé, cette réunion inaugurale marque un tournant décisif pour l’autonomisation économique des femmes rurales au Niger, ouvrant la voie à un avenir où elles sont les architectes de leur propre prospérité.

L’Épopée du Progrès : le préfet de Tahoua symbole de l’unité

Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, M. Yoni Badjieba Dilembou, préfet du département de Tahoua, a récemment achevé une tournée de sensibilisation à travers la commune d’Affala. Cette initiative, inscrite dans le cadre de la promotion de l’unité et du progrès, a marqué les esprits par son ampleur et sa portée.

Un bilan révélateur d’une mission accomplie pour le préfet 

Le préfet a livré un bilan élogieux de sa visite, soulignant la réceptivité et l’engagement des populations locales. « Notre tournée a été l’occasion d’un échange fructueux avec nos concitoyens et de les féliciter pour leur mobilisation exemplaire en faveur de la sauvegarde de notre patrie », a-t-il déclaré. Il a également salué le soutien apporté au Conseil national pour la sécurité publique (CNSP), dirigé par le général de brigade Abdourahamane Tiani et le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, ainsi que la contribution notable au Fonds de soutien pour la sécurité publique (FSSP).

La renaissance du civisme fiscal

Le préfet a noté avec satisfaction le retour d’un civisme fiscal mettant fin à une période marquée par l’évasion fiscale. « C’est avec gratitude que nous avons constaté la renaissance du civisme fiscal, un changement positif qui mérite d’être célébré », a-t-il ajouté.

La tournée a également mis en lumière les défis urgents relatifs à l’hydraulique villageoise, ainsi que les conditions de travail préoccupantes des agents des services techniques. « Nous avons pris acte des difficultés rencontrées et nous nous engageons à les communiquer aux autorités compétentes », a promis le préfet, confiant dans la capacité du CNSP à trouver des solutions adéquates.

Un accueil chaleureux et des perspectives encourageantes

L’accueil chaleureux que la population a réservé et l’adhésion des chefs de village témoignent de leur confiance en notre mission, et cela me ravit, a conclu le Préfet. La visite du Centre de santé intégré et du Collège d’enseignement franco-arabe, financés par le Fonds saoudien, a également été l’occasion de souligner l’importance de la coopération internationale.

Affala se distingue par sa diversité ethnique et culturelle, avec une population de 68 000 habitants composée principalement de Haoussa, de Touareg et de Peuls. La commune, qui s’étend sur 2025 km2, est un modèle de coexistence pacifique et de dynamisme économique, grâce à ses activités agricoles, d’élevage, commerciales et de pêche.

Avec ses établissements d’enseignement secondaire, son centre de formation aux métiers et ses nombreuses écoles primaires, Affala place l’éducation au cœur de son développement, préparant ainsi ses jeunes citoyens à devenir les acteurs de demain.

Tebaram : une tournée préfectorale marquée par l’Unité

Tebaram, 12 mars 2024. Dans une démarche solennelle, M. Yoni Badjieba Dilembou, préfet du département de Tahoua, a orchestré un meeting de sensibilisation au cœur de la mairie de Tebaram, marquant ainsi une étape cruciale de sa tournée administrative.

Dialogue constructif pour un avenir harmonieux à  Tebaram, 

L’objectif de cette visite préfectorale transcende le simple cadre administratif ; elle vise à tisser des liens étroits avec les autorités locales et les diverses strates socioprofessionnelles. En effet, l’ambition est claire : établir une collaboration fructueuse et une participation active, pierres angulaires d’un développement pérenne pour le département et la nation.

Le préfet a mis l’accent sur des principes fondamentaux, notamment la sécurité, le soutien financier à la patrie, le civisme fiscal et la cohésion sociale. Ces piliers sont essentiels pour accompagner le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) dans ses efforts pour le bien-être des citoyens.

Salutations présidentielles et reconnaissance populaire

Dans son discours, M. Dilembou a transmis les salutations des plus hautes instances du pays, soulignant l’accueil chaleureux de la population de Tebaram. Cette mobilisation exemplaire reflète un soutien indéfectible aux initiatives du CNSP et du Gouvernement de transition.

En conclusion, le préfet a exprimé sa gratitude pour l’appui constant de la population et a invité les fidèles musulmans à prier pour la paix au Niger durant le mois sacré du Ramadan.

Par ailleurs, M. Bori Nagari, maire de Tebaram, a chaleureusement accueilli la délégation, présentant les spécificités de sa commune et exprimant ses attentes.

En outre, Mahamadou Idi Tankari, figure de la jeunesse locale, a mis en lumière leur contribution au fonds de soutien et leur attachement aux valeurs républicaines, tout en rappelant les initiatives sportives de la communauté.

Le meeting a été suivi d’une session d’échanges fructueux entre le Préfet et les leaders locaux, consolidant ainsi les fondations d’une collaboration future.

Contexte politique et économique du département

Le préfet a également abordé des sujets d’envergure nationale et régionale, expliquant les motifs du retrait du Niger de la CEDEAO et de la formation de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il a évoqué la saisie récente de l’or à l’aéroport de Niamey, soulignant l’importance du civisme fiscal et la nécessité de mobiliser les impôts pour le Fonds de soutien pour la sauvegarde de la Patrie (FSSP).

Tebaram : un carrefour de diversité et d’activité

La commune de Tebaram, située à 95 km à l’ouest de Tahoua, se distingue par sa vaste superficie de 3.258 km2, ce qui en fait la plus grande commune du département. Avec 80 localités, dont 56 villages administratifs et 24 hameaux, et une population estimée à 80.733 habitants en 2024, Tebaram est un melting-pot culturel composé majoritairement de Haoussa, Touareg, Peulh et Zarma. Les activités principales telles que l’agriculture, l’élevage, le commerce et l’artisanat sont le moteur économique de la commune.

 

Une Tournée Préfectorale sous le Signe de l’Unité et du Progrès

Le Préfet de Tahoua, M. Yoni Badjieba Dilembou, a entamé une série de visites dans la commune de Bambeye, marquant le début d’une campagne de sensibilisation à travers son département.

Engagement Civique et Collaboration: Les Piliers de la Visite de M. Dilembou

Dans un élan de coopération et de dialogue, le Préfet de Tahoua a rencontré les autorités locales et les représentants des diverses strates socioprofessionnelles. L’objectif de ces échanges est de renforcer les fondements d’une collaboration fructueuse, essentielle au développement équilibré et pérenne de la région.

Les Principes Fondamentaux au Cœur des Discussions

M. Dilembou a abordé avec la population des sujets cruciaux tels que la sécurité, le soutien à la patrie, le civisme fiscal, et la cohésion sociale. Par ailleurs, ces thèmes sont vitaux pour l’accompagnement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et reflètent les préoccupations majeures des citoyens.

Lors de son discours, le Préfet a tout d’abord transmis les salutations des plus hautes instances du pays et a exprimé sa satisfaction quant à l’accueil chaleureux reçu.  Il a souligné l’importance de l’engagement des habitants de Bambeye dans le soutien des initiatives gouvernementales, malgré les défis rencontrés.

Gratitude et Espoir: Les Mots de Clôture du Préfet

En conclusion de sa visite, M. Dilembou a remercié la population pour son soutien indéfectible et a invité les fidèles à prier pour la paix durant le mois sacré du Ramadan. Il a également mis en lumière les efforts continus du CNSP et du gouvernement pour garantir la sécurité et le bien-être des citoyens.

La commune de Bambeye, riche de ses 169.697 habitants  principalement agriculteurs et éleveurs  et de ses 152 localités, se dresse aussi comme un modèle de résilience et d’unité, prête à embrasser les défis de demain pour un avenir prospère.

L’APES appelle les pays de l’AES à quitter l’UEMO

L’Alliance des Patriotes des Etats du Sahel (APES), une organisation de la société civile qui regroupe le Niger, le Burkina Faso et le Mali, a salué la décision historique de ces trois pays de se retirer de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et a exhorté leurs autorités à faire de même avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Une déclaration de soutien et de dénonciation de l’APES

Dans une déclaration rendue publique le samedi 02 mars, le bureau exécutif national de l’APES, dirigé par le militant nigérien Nouhou Mahamadou Arzika a fait part de sa satisfaction et de sa solidarité envers les responsables du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) et de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), la nouvelle entité régionale créée par les trois pays frères.

L’APES a également dénoncé “l’instrumentalisation impérialiste” et le “non-respect de ses propres textes” de la CEDEAO et de l’UEMOA, deux institutions qu’elle juge “inutiles” et “nuisibles” à la souveraineté et au développement des pays de l’AES. Elle a ainsi demandé au CNSP et aux Etats de l’AES de “tout mettre en œuvre” pour quitter l’UEMOA, qui partage la même monnaie, le franc CFA, avec la CEDEAO.

Un engagement pour accompagner le processus de souveraineté

L’APES a réaffirmé son engagement à accompagner et à œuvrer auprès des autorités de l’AES dans la mise en œuvre de tout le processus de souveraineté institutionnelle, politique et financière, qui a apporté “un soulagement absolu” aux citoyens des trois pays, selon le bureau de l’organisation.

L’APES a également rappelé ses objectifs, qui sont le renforcement des liens de fraternité et de solidarité entre les peuples de l’AES, la prévention de l’insécurité dans la zone du Liptako Gourma par la sensibilisation, le renforcement de la paix et de la cohésion sociale entre les trois pays, ainsi que la promotion de l’intégration socio-économique.

Une mise en garde contre les tentatives de déstabilisation

Enfin, l’APES a mis en garde “tout individu, politique, civil ou militaire, complice de déstabilisation ou de sabotage des aspirations souveraines des trois Etats de l’AES”. Elle a prévenu qu’ils se verront “mis hors d’état de nuire par le vaillant peuple souverain de l’AES”.

L’APES a affirmé que ses structures sont implantées sur l’ensemble des pays de l’AES afin de mieux coordonner et d’harmoniser les actions communes. Elle a aussi invité les autres pays africains à suivre l’exemple de l’AES et à se libérer des “chaînes néocoloniales” que représentent la CEDEAO et l’UEMOA.

SOGEA-SATOM se retire du Niger : Conséquences et Réactions

Dans un développement surprenant, le groupe français de BTP SOGEA-SATOM a annoncé son retrait du Niger, suscitant des inquiétudes quant à l’avenir des projets d’infrastructure dans le pays. Cette décision fait suite au départ de plusieurs entités françaises, notamment l’armée française, l’ambassadeur français et le groupe Veolia.

Le tronçon routier reliant l’université André Salifou au centre-ville de Zinder, un projet de longue haleine, reste inachevé, laissant les résidents locaux dans une situation précaire. Les travaux, qui se sont étalés sur plusieurs années, ont été une source constante de frustration pour les riverains, qui se plaignent de la poussière et du bruit incessant.

La société, filiale de Vinci Construction, n’a pas encore communiqué les raisons précises de son départ ni les mesures qu’elle compte prendre pour remédier à la situation des chantiers abandonnés. Les autorités locales et les citoyens attendent avec impatience une résolution qui minimisera l’impact sur la vie quotidienne et l’économie de la région.

Les implications de ce retrait sont considérables, non seulement pour l’économie du Niger mais aussi pour la relation franco-nigérienne. Les projets d’infrastructure sont vitaux pour le développement et la croissance économique, et leur achèvement est crucial pour améliorer la qualité de vie des citoyens.

Les résidents de Zinder espèrent une intervention rapide pour que les travaux puissent reprendre et que la promesse d’une infrastructure améliorée devienne enfin une réalité.

 

Le préfet de N’Gourti informe la population sur l’AES

Le capitaine Issoufou Koraou, préfet du département de N’Gourti (région de Diffa), a rencontré ce lundi 4 mars 2024 les différentes catégories socioprofessionnelles de son territoire dans la salle de réunion de la mairie. L’objectif était de les informer sur l’entretien qu’il a eu avec la télévision nationale (RTN) au sujet de la sortie du Niger, du Mali et du Burkina Faso de la CEDEAO et de la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Un devoir d’accompagner le CNSP

Le capitaine Koraou a expliqué à son auditoire que cette rencontre visait à les sensibiliser et à les éclairer davantage sur l’interview du chef de l’État, le général de brigade Abdourahamane Tiani, le 11 février 2024. Selon lui, « nous avons le devoir d’accompagner le CNSP pour préserver notre dignité et surtout la sauvegarde de la souveraineté nationale ».

Il a rappelé que l’Alliance des États du Sahel (AES) était une initiative commune du Niger, du Mali et du Burkina Faso pour renforcer leur coopération sécuritaire, économique et culturelle face aux défis communs qu’ils affrontent dans la région. Il a souligné que cette alliance était ouverte à tous les pays du Sahel qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes intérêts.

Le préfet Issoufou Koraou a ensuite invité l’ensemble de sa population à « rester toujours soudée et à préserver notre cohésion sociale, car sans l’unité, la cohésion sociale, aucun développement n’est possible ».

Il a également exhorté ses concitoyens à « se lever et à travailler pour eux-mêmes, pour notre pays, mais aussi pour les générations futures pour un Niger libre, fort, uni et prospère ».

Le préfet échange avec sa population

La population présente a pris la parole après l’intervention du préfet afin d’apporter sa contribution, mais surtout de s’exprimer librement et de donner son opinion sur la vie socio-économique de notre pays.

Lors de cette rencontre d’échanges et de sensibilisation, le préfet était en compagnie de ses collaborateurs les plus proches. Le département du N’Gourti est une région nomade multiethnique où cohabitent principalement trois groupes ethniques nomades : les Toubous, les Arabes et les Peuls. Situé à environ 250 kilomètres au nord de la capitale régionale Diffa, N’Gourti est frontalier avec le Tchad.

Le département du N’Gourti compte environ 52 000 habitants selon le dernier recensement général de la population du Niger de 2013 et a une superficie de 98 000 km2.

 

DCTR : Transition Réussie et Sanctions Levées

Niamey, 3 mars 2024 – La Dynamique Citoyenne pour une Transition Réussie (DCTR) a franchi une étape cruciale en mettant en place les membres de sa coordination régionale à Niamey. Sous la supervision du Coordonnateur national, M. Issoufou Sidibé, cette assemblée générale élective s’est tenue dans la salle des conférences du CCOG.

Un pas vers la stabilité démocratique

Dans son discours d’ouverture, le coordonnateur national a exprimé sa satisfaction quant à l’organisation de cette rencontre. Il a chaleureusement accueilli tous les participants et a adressé ses remerciements au comité d’orientation pour avoir convoqué cette assemblée. Rappelons que le comité d’orientation avait déjà mis en place des bureaux provisoires dans les huit régions du Niger il y a quelques semaines.

La phase actuelle consiste à établir le bureau définitif de la coordination régionale, avec un cahier des charges précis pour toute la durée de la transition. La DCTR s’est engagée dès sa création à accompagner les autorités de transition, non seulement pour sortir de la crise, mais aussi pour rétablir l’ordre démocratique et constitutionnel.

Les valeurs fondamentales de la DCTR

Le Coordonnateur a souligné les valeurs essentielles de la DCTR : l’écoute, la fraternité, la cohésion nationale, la promotion de la paix et de la tolérance. La dynamique citoyenne a également plaidé pour la levée des sanctions injustes et inhumaines imposées à notre pays après les événements du 26 juillet 2023.

Un espoir réalisé : la levée des sanctions

Avec satisfaction, le Coordonnateur a annoncé que les plaidoyers de la DCTR ont été entendus par les chefs d’État de la CEDEAO. Ces derniers ont levé l’embargo contre le Niger, marquant ainsi une avancée majeure dans les relations entre notre pays et la CEDEAO.

La DCTR exhorte désormais les autorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et du Gouvernement à élaborer une feuille de route consensuelle et inclusive pour un dialogue sincère avec les Chefs d’État de la CEDEAO.

En conclusion, la dynamique citoyenne invite tous les citoyens et citoyennes à soutenir cette volonté de dialogue porteuse d’espoir, dans la paix et la cohésion nationale.