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Hackathon Zéro Plastique : Niamey récompense l’innovation verte

À Niamey, le premier Hackathon national « Zéro Plastique Niger » a récompensé les jeunes talents engagés dans la lutte contre la pollution. Portée par une alliance entre institutions publiques et partenaires internationaux, cette initiative marque un tournant vers une transition écologique inclusive, où l’innovation devient moteur de changement.

 

Niamey, 7 novembre 2025 – Dans une ambiance portée par l’élan écologique, le tout premier Hackathon national Zéro Plastique Niger a célébré ce vendredi les esprits les plus inventifs. Organisé en plein cœur de la capitale, cet événement inédit a d’abord mis en lumière des initiatives ingénieuses de recyclage et de valorisation des déchets plastiques. En présence de figures majeures de l’administration locale et nationale, cette cérémonie a marqué un temps fort de mobilisation collective en faveur d’une transition écologique inclusive.

Le Hackathon "Zéro Plastique Niger" récompense les jeunes innovateurs à Niamey pour leurs solutions de recyclage.

« Zéro Plastique Niger » : un parrainage engagé pour une cause vitale

 

Présidée par le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger (AMN), la cérémonie a bénéficié d’un parrainage hautement symbolique. À ses côtés, le Colonel Mahamane Elhadj Ousmane, Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, représentait le Ministre de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le Colonel Maizama Abdoulaye.

Tous deux ont salué l’engagement conjoint de quatre institutions clés : le Ministère de l’Environnement, le Conseil National de la Jeunesse, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’UNICEF. Par conséquent, cette synergie interinstitutionnelle, ont-ils souligné, incarne un modèle de coopération entre l’État et les collectivités, visant à transformer un fléau environnemental en levier de développement durable.

Le Hackathon "Zéro Plastique Niger" récompense les jeunes innovateurs à Niamey pour leurs solutions de recyclage.

Repenser le plastique : de déchet à ressource

 

Dans une intervention marquante, le Colonel Garanké a appelé à un changement profond de regard sur le plastique. « Il est temps de réinventer notre rapport à cette matière : loin d’être un fardeau, elle peut devenir une richesse pour l’innovation, l’emploi et l’économie circulaire », a-t-il déclaré. En effet, devant une assemblée composée de jeunes créateurs, de responsables publics et de partenaires techniques, son message eu l’effet d’un appel à l’engagement collectif.

Par ailleurs, à travers ce parrainage, la Ville de Niamey affirme son ambition de devenir un modèle d’urbanisme durable, où l’assainissement n’est plus une contrainte mais bien un pilier du bien-être collectif, au service de la santé publique et de la cohésion sociale.

Le Hackathon "Zéro Plastique Niger" récompense les jeunes innovateurs à Niamey pour leurs solutions de recyclage.

Des lauréats porteurs d’un avenir propre

 

Le point culminant de la journée fut la remise des prix aux lauréats du Hackathon. Leurs projets – allant de systèmes de tri intelligents à des procédés de recyclage accessibles – ont impressionné par leur pertinence, leur créativité et leur ancrage local. Qualifiés d’« ambassadeurs de la transition » par le Colonel Garanké, ces jeunes innovateurs ont été chaleureusement félicités pour leur contribution à une Niamey plus résiliente face aux défis climatiques.

La municipalité a salué leur engagement, les encourageant à poursuivre leur mission avec le soutien des autorités. « Votre créativité n’est pas seulement technique ; elle témoigne aussi de notre capacité collective à bâtir un environnement sain et prospère », a souligné le parrain de l’événement.

Le Hackathon "Zéro Plastique Niger" récompense les jeunes innovateurs à Niamey pour leurs solutions de recyclage.

Perspectives : une vague verte pour tout le Niger

 

En conclusion, au-delà de la célébration, cette première édition du Hackathon jette les bases d’une mobilisation durable. Elle invite également  les autres collectivités à s’inspirer de cette initiative, en plaçant la jeunesse au cœur de la lutte contre la pollution plastique. Avec des solutions concrètes en main, ces innovateurs pourraient bien faire émerger une culture nationale de l’excellence environnementale, positionnant ainsi  Niamey comme un modèle régional de responsabilité écologique.

Dans un pays où les déchets plastiques menacent les sols, les cours d’eau et la santé publique, cette cérémonie marque un premier pas décisif. Elle ouvre donc la voie à une ère où l’innovation rime avec préservation, pour le bien des générations présentes et futures. Le cap est donné : faire de Niamey une capitale exemplaire et du Niger un territoire régénéré.

Grève des boulangers : le pain en péril à Niamey

 Grève du pain au Niger : les boulangers exaspérés face à une nouvelle réglementation

Niamey, 4 août 2025 À minuit, ce lundi, les fours des boulangeries nigériennes risquent de rester froids. Le Syndicat patronal des boulangers et pâtissiers du Niger (SPBPN) lance une grève de 48 heures pour protester contre une nouvelle réglementation ministérielle qu’il juge inapplicable. Ce mouvement, décidé à l’unanimité, traduit l’exaspération d’une profession confrontée à des contraintes jugées écrasantes, dans un contexte économique déjà tendu. Derrière ce rituel de grève, c’est une lutte pour la survie d’un secteur vital qui se joue.

 

La farine flambe, les règles étranglent : colère noire chez les boulangers.

 

Réunis en urgence le 27 juillet, les artisans du pain ont exprimé leur colère face à un arrêté du ministère du Commerce, promulgué le 11 juillet, qui remplace une réglementation de 2008. Or, ce nouveau cadre, censé encadrer la production du pain, est perçu comme un carcan intenable. La flambée des coûts de la farine, dont le prix a bondi de 280 000 à plus de 600 000 FCFA la tonne, rend les nouvelles exigences intenables, selon le syndicat. Les boulangers dénoncent donc des règles déconnectées de la réalité, qui menacent directement leur activité et, par ricochet, l’accès des Nigériens à un aliment de base.

 

« Campagne de dénigrement » : le SPBPN monte au créneau.

 

Le SPBPN ne mâche pas ses mots : il accuse ouvertement l’Agence nigérienne de métrologie et du contrôle d’alimenter une « campagne de dénigrement » à travers un rapport jugé biaisé. Ce document, selon les boulangers, dresse un portrait injuste de leur secteur, sans tenir compte des défis économiques actuels. Face à l’absence de dialogue constructif avec les autorités, le syndicat a opté pour la grève. C’est un véritable cri d’alarme pour faire entendre ses doléances. Les artisans préviennent d’ailleurs : sans réponse concrète du ministère, ce mouvement pourrait se prolonger bien au-delà des 48 heures initiales.

 

Du bras de fer au dialogue : un appel urgent à la concertation

 

Cette grève, bien plus qu’un simple arrêt de travail, est avant tout une invitation pressante au dialogue. Les boulangers, par la voix de leur syndicat, appellent à une révision concertée de la réglementation, prenant impérativement en compte les réalités du terrain. Ils soulignent l’importance vitale de préserver un secteur essentiel à la sécurité alimentaire du pays, tout en maintenant des prix accessibles pour les consommateurs. Ce rituel de mobilisation, loin d’être un simple bras de fer, vise à ouvrir une discussion constructive pour trouver des solutions durables et équitables.

 

Un secteur en attente de réponses

Si la grève débute ce lundi, elle pourrait n’être qu’un prélude à un mouvement plus large et plus profond. Le SPBPN, fort du soutien unanime de ses membres, se dit prêt à durcir le ton si les autorités persistent dans leur silence et leur inflexibilité. En attendant la réaction du gouvernement, c’est tout un pan de l’économie nigérienne qui retient son souffle, espérant que ce mouvement aboutisse à un compromis rapide, préservant l’équilibre fragile entre la qualité du pain, son accessibilité pour les ménages, et la viabilité économique d’un secteur au cœur du quotidien des Nigériens.

Gouvernance et sécurité : Agadez au cœur des priorités nationales

Dans un contexte régional exigeant, la région d’Agadez s’affirme comme un pôle stratégique de gouvernance et de coopération. En réunissant son Conseil Régional de Sécurité sous l’autorité du Gouverneur Général Ibra Boulama Issa, et en accueillant le Directeur Général des Douanes, Colonel Amadou Maman Djimrao, Agadez renforce ses fondations sécuritaires tout en consolidant les synergies institutionnelles essentielles à son développement durable.

Agadez, le 16 juillet 2025 — Ce mercredi , la région d’Agadez a été le théâtre d’événements majeurs, soulignant son rôle stratégique au cœur du Niger. Le Gouverneur Général de Division Ibra Boulama Issa, figure emblématique de l’administration régionale, a présidé la Réunion Ordinaire du Conseil Régional de Sécurité (CRS), un rendez-vous essentiel qui s’est tenu dans l’enceinte du Gouvernorat. Cette assemblée a mobilisé les principaux acteurs régionaux, lesquels ont collectivement abordé des enjeux cruciaux pour l’avenir et la stabilité d’Agadez.

Le Conseil Régional de Sécurité présidé par le Gouverneur Ibra Boulama Issa et la visite officielle du Directeur Général des Douanes,

Le CRS Trace la Voie : Sécurité et développement au cœur des débats

 

Dans une ambiance empreinte de sérieux et de détermination, le Conseil Régional de Sécurité a examiné un large éventail de sujets pressants. Des préoccupations socio-économiques aux défis sécuritaires qui impactent le quotidien des populations, l’instance a pleinement rempli sa mission d’analyse des problématiques locales et d’élaboration de solutions concrètes. Sous la direction éclairée du Gouverneur Issa, les débats ont également abouti à la formulation de recommandations stratégiques, destinées à guider les autorités dans leurs réponses aux besoins urgents de la population. Si la confidentialité entoure les détails des discussions, l’engagement unanime des participants a démontré une volonté inébranlable de renforcer la stabilité régionale.

Le Conseil Régional de Sécurité présidé par le Gouverneur Ibra Boulama Issa et la visite officielle du Directeur Général des Douanes,

Renforcement des liens institutionnels : le directeur général des Douanes en visite officielle

 

Parallèlement à cette réunion capitale, l’après-midi a été marqué par un échange tout aussi significatif. Le Colonel Amadou Maman Djimrao, Directeur Général des Douanes, a effectué une visite de travail officielle de 48 heures à Agadez, accompagné d’une délégation imposante. Accueilli par le Gouverneur Issa, il a exposé les objectifs ambitieux de sa mission, tout en saluant le soutien constant que le gouvernorat apporte aux services douaniers locaux. Le Colonel Mohammed Abdourahmane, Directeur Régional des Douanes, a également pris part à cette rencontre, consolidant ainsi les liens essentiels entre les différentes institutions.

Cette rencontre cruciale illustre une collaboration étroite et indispensable entre les autorités régionales et nationales. En effet, la gestion des frontières et le dynamisme économique constituent des priorités incontournables pour la région. Le soutien manifeste du Gouverneur aux douanes, souligné avec force par le Colonel Djimrao, reflète aussi une synergie fondamentale pour relever les défis complexes d’une région aussi stratégique qu’Agadez.

Agadez, carrefour d’initiatives : un avenir prospère en perspective

 

Entre la tenue du Conseil Régional de Sécurité et la visite du Directeur Général des Douanes, cette journée du 16 juillet 2025 a mis en lumière le rôle central d’Agadez dans les dynamiques nigériennes. Sous la direction avisée du Général Ibra Boulama Issa, la région se positionne résolument comme un espace privilégié de dialogue et d’action. Ici, les enjeux de sécurité et de développement se conjuguent avec un pragmatisme remarquable. En plus, les décisions prises et les partenariats stratégiques renforcés au cours de cette journée pourraient bien dessiner les contours d’un avenir plus stable et prospère pour tous les habitants d’Agadez.

Pain contaminé ? Le cri d’alarme de l’ANMC secoue Niamey

Niamey face à l’urgence sanitaire dans ses boulangeries : Un rapport alarmant révèle des failles criantes

Niamey, 7 juillet 2025 – Dans les ruelles animées de Niamey, où l’odeur du pain frais attire chaque jour des milliers de consommateurs, un rapport choc de l’Agence Nigérienne de Normalisation, de Métrologie et de Certification (ANMC) dévoile une réalité troublante. L’inspection de 114 boulangeries dans la capitale, menée sous l’égide du Ministère du Commerce et de l’Industrie, met en lumière des manquements graves en matière d’hygiène, de conformité réglementaire et de protection des consommateurs. Ce constat, aussi accablant qu’urgent, appelle ainsi à une réforme immédiate du secteur pour garantir la sécurité alimentaire des Nigériens.

Une mission d’inspection d’envergure

Lancée dans les cinq arrondissements communaux de Niamey, cette campagne d’inspection, réalisée par l’ANMC, s’appuie sur un cadre réglementaire solide, incluant la Loi 2002-028 sur la normalisation, la Loi 2018-88 sur la métrologie, et l’Arrêté N°53 de 2008 régissant la fabrication du pain. Avec pour objectif de protéger les consommateurs, l’opération a scruté les pratiques de 114 boulangeries – 40 dans la Commune I, 14 dans la Commune II, 31 dans la Commune III, 21 dans la Commune IV et 8 dans la Commune V – dont 31 se sont révélées non opérationnelles, souvent faute de farine ou en raison de fermetures inexpliquées.

Les équipes d’inspection, composées d’experts en contrôle qualité et en métrologie, ont collaboré avec la Direction Générale de l’Industrie et le Syndicat des boulangers pour identifier les établissements. Chaque visite a suivi une méthodologie rigoureuse : contrôle des documents administratifs, vérification des conditions d’hygiène, mesure du poids et de la longueur des baguettes, prélèvement d’échantillons pour analyses microbiologiques et physicochimiques, et évaluation des pratiques de production.

Boulangeries : Des constatations alarmantes

Les résultats de l’inspection dressent un tableau préoccupant. Sur le plan réglementaire, seuls 11,92 % des boulangeries disposaient d’un Registre de Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM), et 98 % n’ont pu présenter un certificat de salubrité. Plus grave encore, aucune boulangerie ne respecte la formule de production fixée par l’Arrêté de 2008, qui stipule des proportions précises pour la farine, la levure, l’améliorant et l’eau. Cette déviation compromet la qualité et la sécurité du pain, aliment de base pour des millions de Nigériens.

L’hygiène, pilier essentiel de la sécurité alimentaire, est également en crise. À l’exception de cinq établissements – Raouda, Amandine, Le Moulin, SATU et Saguia (ICA) –, les boulangeries inspectées présentent des locaux insalubres : planchers crasseux, plafonds dégradés avec moisissures, toiles d’araignées, et présence d’insectes comme des cafards et des araignées dans les zones de production. En outre, les toilettes, souvent dans un état déplorable, et l’absence de dispositifs de lavage des mains adaptés augmentent les risques de contamination bactérienne, pouvant provoquer des infections graves comme des gastro-entérites.

Par ailleurs, le personnel n’est pas épargné par ces manquements. La majorité des employés ne disposent pas de tenues de travail appropriées, manipulent la pâte sans protection, et certains portent des bijoux, augmentant les risques de contamination par des microbes tels que les streptocoques ou Staphylococcus aureus. Les carnets de santé, lorsqu’ils existent, sont souvent expirés.

Sur le plan métrologique, aucun instrument de mesure (balances) n’était étalonné, rendant les poids des baguettes incohérents : de 167,29 g à 387,58 g pour une moyenne de 251,14 g, et des longueurs variant de 54,46 cm à 67,34 cm. D’ailleurs, les prix, quant à eux, fluctuent entre 175 FCFA et 225 FCFA pour les grossistes, et entre 175 FCFA et 200 FCFA au détail, révélant une absence d’uniformité.

Des risques sanitaires inquiétants

Les analyses en laboratoire, effectuées sur des échantillons prélevés (un tiers de baguette par boulangerie), recherchent notamment l’utilisation du bromure de potassium, un additif controversé. Les conditions d’entreposage, avec des sacs de farine posés à même le sol sans palettes, exposent les matières premières à l’humidité et aux moisissures, augmentant ainsi les risques d’intoxication, d’allergies et de troubles digestifs pour les consommateurs.

Des obstacles structurels

L’inspection a rencontré plusieurs défis, notamment l’absence d’une base de données actualisée des boulangeries, ce qui complique la planification. La fermeture de 31 établissements et le manque de documents administratifs, comme le RCCM et les certificats de salubrité, ont également entravé l’opération. Ces difficultés soulignent la nécessité d’une meilleure coordination et d’un suivi accru du secteur.

Boulangeries : Des recommandations pour un avenir plus sain

Face à ce constat, l’ANMC formule des recommandations claires :

  • Pour les boulangers : adopter des pratiques d’hygiène rigoureuses, équiper le personnel de tenues adaptées, installer des dispositifs de lavage des mains et des toilettes conformes, et respecter strictement la formule de production réglementaire.
  • Pour les autorités : intensifier les contrôles, sensibiliser les professionnels aux bonnes pratiques, et mettre à jour les bases de données pour un suivi efficace.

Un appel à la réforme

Ce rapport, publié en ce 7 juillet 2025, sonne l’alarme sur un secteur vital pour la population nigérienne. Si des efforts sont perceptibles dans certaines boulangeries, les manquements généralisés en matière d’hygiène, de conformité et de qualité exigent une action immédiate. Le pain, symbole de subsistance quotidienne, ne peut être synonyme de danger pour la santé. À Niamey, l’heure est à la mobilisation collective pour garantir un pain sûr, sain et conforme aux attentes des consommateurs. L’ANMC, en posant ce diagnostic sans complaisance, ouvre la voie à une réforme indispensable pour protéger la santé publique et restaurer la confiance des Nigériens.

Niamey s’illumine : une lueur d’espoir pour la capitale nigérienne

Niamey s’illumine ! 350 lampadaires solaires chassent l’ombre et révèlent le nouveau visage de la capitale

Niamey, cœur vibrant du Niger, a franchi une étape lumineuse vers la modernité ce 5 mai. Grâce à l’initiative « Opération Éclairage Niamey », portée par la municipalité avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et de ses partenaires, 350 lampadaires solaires ont été offerts pour éclairer 8 kilomètres de voies urbaines. Inaugurée en présence de la ministre de l’Énergie, cette ambitieuse entreprise ne se contente pas de dissiper les ténèbres : elle promet sécurité, dynamisme économique et dignité pour les 1,4 million d’habitants de la capitale. Dans une ville où l’obscurité freinait la vie nocturne, cette lueur verte porte les germes d’une transformation profonde.

Niamey s'illumine : 350 lampadaires solaires installés dans la capitale, un projet vert porteur de sécurité et d'espoir pour les habitants.

350 lampadaires contre l’ombre et l’insécurité : le criant besoin d’éclairage qui freinait la capitale

Niamey, carrefour sahélien où se croisent commerçants, étudiants et éleveurs, souffrait jusqu’alors d’un déficit chronique d’éclairage public. Selon un rapport de la Banque mondiale, seuls 20 % des centres urbains nigériens bénéficiaient d’une électrification stable en 2023, contraignant les habitants à vivre au rythme du soleil. Les rues plongées dans l’obscurité devenaient le théâtre de petits larcins et d’insécurité, décourageant les activités économiques après le crépuscule. L’installation de ces 350 lampadaires solaires, couvrant 8 kilomètres linéaires, répond à un besoin criant. « Il ne s’agit pas seulement de lumière, mais de sécurité, de mobilité et de dignité humaine », a déclaré le colonel Soumana Garanké, administrateur délégué de Niamey, dans une allocution.

Niamey s'illumine : 350 lampadaires solaires installés dans la capitale, un projet vert porteur de sécurité et d'espoir pour les habitants.Un élan vert et solidaire : la technologie solaire au service d’un développement durable

Fruit d’une collaboration entre la ville, le PNUD et des partenaires internationaux, cette opération s’inscrit dans une vision durable. Les lampadaires, alimentés par l’énergie solaire, réduisent la dépendance au réseau thermique, qui représente 80 % de l’énergie nigérienne. Leur design, inspiré de projets comme celui d’Agadez en 2016, intègre des batteries enterrées pour décourager le vol, un problème récurrent. La ministre de l’Énergie a salué un projet qui « favorise un environnement propice au développement économique et social ». Déployés sur des axes stratégiques, ces lampadaires prolongeront les heures d’activité des marchés, des boutiques et des échoppes, tout en sécurisant les déplacements nocturnes, notamment pour les femmes et les jeunes.

La jeunesse, force vive : comment l’éclairage solaire crée emplois et compétences

L’impact de l’« Opération Éclairage Niamey » transcende l’infrastructure. En mobilisant des jeunes pour l’installation et la maintenance des lampadaires, l’initiative crée des opportunités d’emploi dans une ville où 41 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, selon le PNUD. À Niamey, les bénéficiaires, formés par des techniciens locaux, acquièrent des compétences en énergie renouvelable, un secteur en plein essor. « Ces jeunes ne sont pas seulement des installateurs, ils sont les architectes d’un avenir plus lumineux ». Ce modèle, qui conjugue inclusion et innovation, pourrait devenir un blueprint pour d’autres villes sahéliennes.

Un défi dans un contexte fragile : assurer la durabilité face aux risques

Malgré son éclat, le projet s’inscrit dans un Niger sous tension. La conférence nationale de refondation, tenue en février 2025 à Niamey, a appelé à des investissements dans les infrastructures durables pour relancer l’économie. Dans ce contexte, l’« opération Éclairage Niamey » apparaît comme un symbole de résilience, prouvant que des partenariats locaux et internationaux peuvent porter leurs fruits, même dans l’adversité. Toutefois, le défi de la maintenance reste crucial, comme l’a montré l’expérience d’Agadez, où des lampadaires solaires furent vandalisés. Des comités de veille communautaire, incluant chefs de quartier et associations, sont prévus pour protéger ces nouveaux biens publics.

Niamey s'illumine : 350 lampadaires solaires installés dans la capitale, un projet vert porteur de sécurité et d'espoir pour les habitants.Une lueur pour demain, 350 lampadaires : plus qu’un éclairage, un symbole fort de dignité et d’avenir

À Niamey, où les nuits s’animent désormais sous les halos des lampadaires, une transformation s’amorce. Cette initiative, saluée lors de son lancement par une foule de Niameyens, incarne un Niger qui refuse de plier face aux crises. « L’éclairage public, c’est le pouls d’une ville qui vit », a résumé le colonel Garanké. Dans un pays où 84 % de la population dépend des ressources naturelles, ces lampadaires solaires ne sont pas qu’une prouesse technique : ils sont une ode à la dignité, un pas vers un avenir dans lequel la lumière chasse les ombres. Comme le dit un proverbe peul : « Une étoile, même petite, suffit à guider dans la nuit. » Niamey, désormais, en compte 350.

Niger : L’étendard de l’AES s’élève, un souffle d’espérance dans le ciel de Niamey

Niamey s’est drapée d’une aura singulière ce lundi. Sous un ciel limpide, le drapeau de l’Alliance des États du Sahel (AES) a pris son envol au sommet du palais présidentiel, hissé avec une majesté silencieuse devant les membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et les figures du gouvernement. En effet, ce n’est pas un simple tissu qui s’est élevé ce matin-là, mais un emblème chargé d’aspirations, un miroir tendu vers un avenir où l’espoir, la prospérité et le renouveau se conjuguent au présent pour le Niger, le Mali et le Burkina Faso.

Le 3 mars 2025, le drapeau de l’Alliance des États du Sahel s’élève à Niamey, symbole d’espoir et de renouveau pour le Niger, Une Genèse à Bamako, une consécration à Niamey

En premier lieu, l’histoire de ce drapeau a pris racine onze jours plus tôt, le 22 février, dans l’effervescence de Bamako. À cet égard, réunis en conclave, les ministres de l’AES ont donné vie à cet étendard, un symbole adopté sous le regard vigilant du général Assimi Goïta, maître d’œuvre de cette union sahélienne. Par ailleurs, vert comme les promesses d’une terre féconde, orné du sceau de l’Alliance, il incarne une ambition collective : celle de trois nations décidées à tracer leur voie, loin des ombres du passé colonial et des tumultes régionales.

De surcroît, à Niamey, ce 3 mars, le général Abdourahamane Tiani, président du CNSP, a présidé la cérémonie avec une dignité qui semblait défier le temps. Autour de lui, une assistance grave et attentive : militaires en tenue d’apparat, officiels aux visages tendus par l’émotion, et une foule discrète, venue saluer ce moment où l’histoire pivote.

Le 3 mars 2025, le drapeau de l’Alliance des États du Sahel s’élève à Niamey, symbole d’espoir et de renouveau pour le Niger, Un geste qui transcende les frontières

Dans le même temps, cette levée des couleurs n’était pas un acte isolé. Simultanément, Ouagadougou et Bamako ont vibré d’un même élan, leurs drapeaux confédéraux s’élèvent dans une harmonie quasi sacrée. Ainsi, cette synchronie, minutieusement orchestrée, dit plus que des mots : elle proclame l’unité d’un trio soudé par les épreuves, prêt à défier les vents contraires qui balaient le Sahel depuis trop longtemps. À Niamey, un ministre nigérien a confié, le regard fixé sur l’étendard : « Ce drapeau est notre boussole, il nous guide vers une lumière que nous seuls pouvons allumer. »

En conclusion, sous le ciel de ce lundi, un nouveau chapitre s’ouvre pour le Sahel. Ce drapeau, plus qu’un symbole, est une promesse : celle d’un avenir dans lequel le Niger, le Mali et le Burkina Faso, unis par un destin commun, traceront leur propre voie.

 

Les Assises de la Transition : Un laboratoire institutionnel pour la refondation du Niger

Niamey, 20 février 2025 —  Après cinq jours de délibérations intenses, les Assises Nationales de la Transition ont refermé leurs portes ce jeudi à Niamey, marquant un tournant historique pour le Niger. En effet, inaugurées le 15 février par le Général Tiani, ces assises ont réuni 716 délégués autour d’un objectif commun : sculpter les contours d’une nouvelle ère politique, sociale et économique. Par conséquent, les propositions des cinq sous-commissions, dévoilées en plénière, esquissent une refonte radicale des structures étatiques, oscillant entre pragmatisme réformateur et quête de souveraineté.

Les Assises Nationales de la Transition au Niger ont abouti à des propositions de réformes institutionnelles, économiques et géopolitiques Sous-commission N° 1 : Paix, sécurité et réconciliation – Un triptyque pour stabiliser l’édifice national

Présidée par M. Idi Ango Omar, la première sous-commission a défendu une transition de trois ans, jugée nécessaire pour juguler les défis sécuritaires et sociétaux. Ainsi, les délégués, nourris par les témoignages des gouverneurs régionaux, ont diagnostiqué un pays sous tension : menaces terroristes persistantes dans l’espace AES, fractures sociales et défiance envers les institutions. Leurs recommandations, aussi techniques que symboliques, incluent la création d’une commission judiciaire de réconciliation pour apurer les contentieux historiques, un cadre d’autodéfense communautaire et un renforcement des services de renseignement.

Sur le plan institutionnel, ils proposent une architecture transitionnelle inédite : un Conseil consultatif, une Cour constitutionnelle et un Haut Conseil de la chefferie traditionnelle, autant de piliers pour ancrer la légitimité du processus. Par ailleurs, l’éducation civique, érigée en rempart contre les divisions, devra inculquer des valeurs de « solidarité, équité et fraternité », selon le rapport final.

Sous-commission N° 2 : Refondation politique – La table rase institutionnelle

La sous-commission N° 2 a frappé un coup de semonce en préconisant la dissolution des partis politiques existants et l’interdiction de leurs appellations. Face à un système électoral qualifié de « fragile et clientéliste », les délégués militent pour un multipartisme contrôlé, encadré par une charte redessinée et une Constitution alignée sur les « valeurs socio-culturelles et religieuses ».

En outre, leur projet institutionnel, teinté de verticalité, limite le Parlement à 100 députés (avec un quota féminin) et les ministères à 20 départements, tout en instaurant un code électoral consensuel. Plus audacieux encore : la création d’un ministère de la Refondation, chargé d’opérer une « mue des mentalités », et d’un mécanisme pour garantir la pérennité des institutions républicaines. Une vision qui mêle austérité structurelle et volonté de rupture.

Les Assises Nationales de la Transition au Niger ont abouti à des propositions de réformes institutionnelles, économiques et géopolitiques Sous-commission N° 3 : Économie et développement – Le pari d’une transition quinquennale

Contrastant avec la proposition de trois ans, la sous-commission N° 3, dirigée par M. Salha Haladou, plaide pour une transition de cinq ans renouvelable, le temps de « repenser les fondements économiques ». Leurs recommandations, ambitieuses, visent une refonte monétaire au sein de l’AES pour stimuler la croissance, un financement inclusif des mégaprojets et une rationalisation des ministères.

Dans un registre plus conservateur, les délégués exigent l’interdiction des programmes LGBT+, un contrôle accru des médias et un service militaire et civique obligatoire. Paradoxalement, ils appellent à une « culture du suivi-évaluation » dans les services publics, insistant sur la transparence des politiques publiques.

Les Assises Nationales de la Transition au Niger ont abouti à des propositions de réformes institutionnelles, économiques et géopolitiques Sous-commission N° 4 : Géopolitique – La diplomatie au service de la souveraineté  

Réinventer la politique étrangère : tel est le credo de la sous-commission n° 4. Ses membres prônent une diplomatie dépolitisée où les nominations d’ambassadeurs se fonderaient sur le mérite et l’expérience, non sur les loyautés partisanes. Ils recommandent de fermer les ambassades dans les pays « sans intérêt stratégique » et de redéployer ces ressources vers des partenariats ciblés, notamment avec la CEDEAO.

L’acquisition des représentations diplomatiques à l’étranger et l’organisation d’un forum annuel de la diaspora figurent parmi les mesures phares, soulignant une volonté de reconquête symbolique et économique.

Sous-commission N° 5 : Justice — Entre pardon et exigence de vérité 

La sous-commission N°5 a navigué entre deux eaux : exiger des comptes pour les scandales politico-financiers (Uranium-gate, MDN-gate) tout en prônant l’amnistie pour les acteurs du coup d’État de juillet 2023. Les délégués réclament la lumière sur l’assassinat de l’ex-président Baré Mainassara et sur les massacres de Téra, Inatès et Chinagoder.

Ils défendent également une justice sociale tangible : réhabilitation des anciens travailleurs de la COMINAK, équité pour les admis aux concours de la fonction publique et libération des prisonniers « dans le cadre de la réconciliation nationale ». Un équilibre fragile entre réparation et apaisement.

 L’audace d’un nouveau contrat social

En somme, les Assises de Niamey ont dessiné les linéaments d’un Niger en quête de renaissance. Entre durées de transition divergentes, dissolution des partis et réformes économiques audacieuses, les propositions révèlent une tension entre urgence pragmatique et idéalisme refondateur. Certes, si certaines mesures, comme le contrôle des médias ou l’interdiction des programmes LGBT+, interrogent, l’ensemble témoigne d’une volonté de rompre avec les schémas du passé.

Par conséquent, le défi sera désormais d’éviter les écueils de la fragmentation et de traduire ces recommandations en actes tangibles. Dans ce laboratoire institutionnel, le Niger tente d’écrire une nouvelle page, où souveraineté, justice et équilibre géopolitique deviendraient les piliers d’un État enfin réinventé. L’histoire jugera si ces assises auront été le prélude d’un printemps nigérien ou une énième tentative avortée.

Maradi célèbre ses héros : Remise des Médailles de Souveraineté Saraouniya Mangou

Maradi, 18 décembre 2024 – Dans une ambiance solennelle et empreinte d’émotion, la ville de Maradi a rendu hommage ce mercredi à ses dignes fils et filles. Sous la présidence du gouverneur de la région, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou, une cérémonie riche en symboles s’est déroulée à la tribune officielle, marquant ainsi une étape importante dans l’histoire de la région.

Le cœur battant au rythme des pas cadencés des différents corps constitués, la cérémonie a débuté par un vibrant hommage à la patrie. Les couleurs nationales ont fièrement flotté au vent, accompagnées de l’hymne national qui a résonné dans les cœurs de tous les participants.

Des distinctions honorifiques pour des parcours exemplaires à Maradi

Le moment fort de cette cérémonie a été la remise des Médailles de Souveraineté Saraouniya Mangou. En effet, six personnalités, ayant marqué de leur empreinte le paysage socio-politique de la région, ont été distinguées pour leur dévouement et leur engagement sans faille au service de la nation.

Parmi les récipiendaires, on retrouve des figures emblématiques telles que Son Altesse Abdou Balla Marafa, honorable sultan du Gobir, et Son Altesse Ahmed Ali Zaki, honorable sultan du Katsina. Ces deux personnalités classiques ont reçu des compliments pour leur rôle de rassembleurs et leur soutien inébranlable envers les autorités.

La société civile était également à l’honneur avec la distinction de Rakia Dan Soumba Nomao, coordinatrice régionale du Réseau des ONG et Associations pour la Démocratie et le Développement. Grâce à son engagement en faveur des droits de l’homme et du développement, il a reçu une reconnaissance unanime.

Le secrétaire des informations du RAIDA, Jafar Abdoul Wahab, a également reçu une décoration pour son engagement dans la sensibilisation et la mobilisation de la jeunesse. Ibrahim Moussa Maman Rabiou, secrétaire général de l’UENUM, a reçu une distinction en reconnaissance de son engagement sans faille auprès des étudiants et de son soutien constant au CNSP.

Enfin, feu Nourrou Waziri, dont l’engagement militant n’est plus à démontrer, a reçu un hommage spécial. Cette distinction posthume est une reconnaissance de tous les efforts qu’il a déployés pour soutenir le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie.

Une reconnaissance méritée

Ces distinctions honorifiques viennent saluer les efforts de tous ces hommes et de cette femme qui, chacun à leur manière, ont contribué à renforcer la stabilité et le développement de la région de Maradi depuis l’avènement du CNSP.

En remettant ces médailles, les autorités ont tenu à exprimer leur gratitude à tous les récipiendaires et à les encourager à poursuivre leurs actions en faveur de leur communauté. Cette cérémonie est une belle illustration de la reconnaissance de l’État envers ceux qui œuvrent pour le bien-être de tous.

 

Niamey : HACP et FSSP unissent leurs forces

Niamey, le 10 décembre 2024 – La Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP) et le Fonds de Soutien à la Paix et à la Sécurité (FSSP) ont franchi une nouvelle étape dans leur collaboration ce mardi. En effet, lors d’une rencontre fructueuse entre leurs présidents respectifs, les deux institutions ont dévoilé des projets ambitieux visant à promouvoir la paix et le développement durable au Niger. Ces projets innovants s’inscrivent parfaitement dans la vision du général Tiani, Chef de l’État.

La HACP et la FSSP unissent leurs forces pour lancer un ambitieux projet d'agropole au Niger, visant à renforcer la paix et le développement durable.Au cœur des discussions, un modèle d’agropole a particulièrement retenu l’attention. Par ailleurs, ce projet vise à revitaliser l’agriculture et à stimuler l’économie locale. En mettant sur des pratiques agricoles durables et en créant des emplois, ce projet contribuera non seulement à renforcer la sécurité alimentaire, mais aussi à consolider la paix dans les régions ciblées.

Cette synergie entre la HACP et la FSSP est particulièrement réjouissante. Les deux institutions, complémentaires dans leurs missions, unissent leurs forces pour apporter des solutions concrètes aux défis du Niger. Cette collaboration promet de renforcer la résilience des communautés, de favoriser l’inclusion et de promouvoir un développement équitable.

La HACP et la FSSP unissent leurs forces pour lancer un ambitieux projet d'agropole au Niger, visant à renforcer la paix et le développement durable.La réussite de ce partenariat est essentielle pour atteindre les objectifs de développement durable fixés par le Niger. En investissant dans l’agriculture, en soutenant les initiatives locales et en renforçant la cohésion sociale, la HACP et le FSSP contribuent à bâtir un avenir plus stable et prospère pour tous les Nigériens.

En somme, cette rencontre marque indéniablement un tournant dans la coopération entre les deux institutions. Elle ouvre la voie à de nouvelles perspectives et à de futurs projets porteurs d’espoir pour le Niger.

 

Un éclat de couleurs et de savoir-faire : Le SAFEM 2024 illumine Niamey

Niamey, le 6 décembre 2024 – Sous un soleil radieux, la capitale nigérienne s’est parée de mille feux pour célébrer l’ouverture de la 13ᵉ édition du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM). Une véritable ode à la créativité et au talent des femmes artisanes, ce rendez-vous incontournable a réuni, sous la haute présidence du Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, un parterre d’invités prestigieux et de passionnés d’artisanat.

Le Premier Ministre nigérien inaugure le SAFEM 2024, un événement incontournable pour découvrir la richesse de l'artisanat africain et soutenir l'autonomisation économique des femmes.Promouvoir l’artisanat féminin : un thème évocateur

Placée sous le thème évocateur « Promouvoir la propriété intellectuelle et accélérer l’inclusion financière des femmes artisanes », cette édition met en lumière l’importance de valoriser le savoir-faire ancestral et de soutenir l’émancipation économique des femmes.

Le choix du Togo comme pays invité d’honneur, ainsi que la mise en avant de la région de Diffa et des pays voisins, témoigne de la volonté de renforcer les échanges culturels et commerciaux au sein de la sous-région.

Un enchantement pour les sens

Par ailleurs, les allées du salon étaient un véritable enchantement pour les sens. Les visiteurs ont pu découvrir une multitude de créations artisanales, allant des tissus aux bijoux, en passant par la poterie et la sculpture. Chaque pièce était une œuvre d’art unique, fruit d’un savoir-faire transmis de génération en génération.

Au-delà de l’exposition, le SAFEM qui prendra fin le 15 décembre prochain, proposera également des ateliers, des conférences et des démonstrations de techniques artisanales. Ces événements permettront aux artisans de partager leurs connaissances et de nouer de précieux contacts.

Le Premier Ministre nigérien inaugure le SAFEM 2024, un événement incontournable pour découvrir la richesse de l'artisanat africain et soutenir l'autonomisation économique des femmes.SAFEM : Valorisation des produits locaux et développement durable

En couplant cet évènement à la 2ᵉ édition du Salon de l’Artisanat Nigérien du Meuble, et à la première conférence de haut niveau sur la Filière-Arachide, les organisateurs de la SAFEM ont souligné ainsi l’importance de valoriser les produits locaux et de développer des filières économiques durables. Cette initiative s’inscrit pleinement dans la dynamique de diversification économique que souhaite impulser le gouvernement nigérien.

Le succès de cette 13ᵉ édition du SAFEM sera une belle illustration de la vitalité de l’artisanat nigérien et de son rayonnement international. Il témoignera aussi de la détermination des femmes artisanes à faire reconnaître leur talent et à contribuer au développement de leur pays.

En bref, le SAFEM 2024 est un véritable moment de partage, de célébration et d’inspiration. Un événement qui met en lumière la richesse et la diversité du patrimoine culturel du Niger.

Niamey : Les journalistes africains en colloque

Niamey, 27 novembre 2024 Tandis que les journalistes de l’Alliance des États du Sahel (AES) se réunissent à Niamey pour discuter des moyens de contribuer à la réalisation des objectifs de la Confédération, une actualité brûlante vient rappeler les défis auxquels sont confrontés les médias en Afrique : la suspension de la chaîne de télévision malienne JolibaTV.

Le colloque des journalistes de l'AES à Niamey met en lumière les défis de la liberté de la presse en Afrique,Un colloque pour renforcer le rôle des médias

Le symposium de Niamey, qui a débuté hier, offre une plateforme d’échange unique aux professionnels des médias de la région. Les participants débattent des meilleures pratiques pour une couverture médiatique responsable et constructive au sein de L’AES, tout en soulignant l’importance de la liberté de la presse dans un contexte de défis sécuritaires et politiques complexes.

Au Mali, la liberté de la presse mise à l’épreuve

Parallèlement, un développement préoccupant a émergé au Mali. En effet, après une plainte déposée par les autorités du Burkina Faso suite à la diffusion d’une émission d’opinion jugée inappropriée, la Haute Autorité de la Communication du Mali a décidé de suspendre JolibaTV.

Cette suspension met en  lumière les tensions persistantes entre la liberté d’expression et la régulation des contenus médiatiques. Cette affaire soulève de nombreuses questions sur l’équilibre à trouver entre le droit à l’information et la protection de l’ordre public.

La suspension de JolibaTV survient au moment où les journalistes maliens et régionaux se réunissent à Niamey pour explorer des stratégies visant à consolider leur influence dans la société. Cette coïncidence est une aubaine, car elle permettra aux journalistes de débattre de ce sujet d’actualité et de trouver des solutions durables.

Le colloque des journalistes de l'AES à Niamey met en lumière les défis de la liberté de la presse en Afrique,Des défis communs

Les cas du Mali et des autres pays montrent que les médias africains font face à des défis similaires :

  • La pression politique : des pressions politiques soumettent souvent les médias, limitant ainsi leur liberté d’expression.
  • Les défis économiques : les médias africains doivent faire face à des contraintes financières importantes, ce qui peut porter atteinte à leur indépendance.
  • La désinformation : la propagation de fausses informations et de discours de haine représente une menace croissante pour la crédibilité des médias.

Un enjeu pour la démocratie

La liberté de la presse est un pilier essentiel de toute démocratie. Elle permet aux citoyens d’obtenir des informations, de participer au débat public et de contrôler les actions des pouvoirs publics. Les décisions prises à la rencontre de JolibaTV rappellent l’importance de protéger cet espace de liberté.

Le colloque de Niamey invite les participants à élaborer des solutions afin de renforcer la résistance des médias africains face à ces défis. Il s’agit notamment de :

  • Promouvoir l’autorégulation : les médias doivent développer des mécanismes d’autorégulation pour garantir la qualité de leurs contenus.
  • Renforcer la formation des journalistes : une formation continue est essentielle pour permettre aux journalistes de faire face aux défis de leur métier.
  • Soutenir la pluralité des médias : il est important de favoriser l’émergence de médias indépendants et diversifiés.

Le colloque des journalistes de l'AES à Niamey met en lumière les défis de la liberté de la presse en Afrique,En conclusion, la suspension de JolibaTV est un rappel brutal de la fragilité de la liberté de la presse en Afrique. Il est urgent de renforcer les mécanismes de protection des journalistes et de garantir un environnement propice à l’exercice de leur métier. Les États membres de l’AES doivent prendre des mesures concrètes afin de permettre aux journalistes de jouer pleinement leur rôle au sein de la société sans être inquiétés à l’issue du colloque de Niamey.

Intalewane : L’eau jaillit, un nouveau chapitre s’écrit

Intalewane(Tahoua), 26 novembre 2024 Sous un soleil éclatant, le village d’Intalewane vibre d’une nouvelle joie. Aujourd’hui, l’impossible est devenu réalité : un jet d’eau pur et frais jaillit d’un forage de 700 mètres de profondeur, mettant fin à des années de quête pour cette ressource vitale.

Pendant des décennies, les habitants d’Intalewane, en particulier les femmes, ont enduré la corvée de l’eau. Parcourir jusqu’à 25 kilomètres à pied, souvent sous un soleil de plomb, pour remplir leurs bidons était une tâche quotidienne, épuisante et dangereuse. Mais grâce à un partenariat entre le PNUD, le GEF et l’UNDP Afrique, ce calvaire appartient désormais au passé.

Une révolution silencieuse à Intalewane

Ce nouveau forage, fruit d’un investissement considérable, est bien plus qu’un simple puits. C’est un symbole d’espoir, un catalyseur de changement. Il va transformer radicalement le quotidien de 3 200 personnes, leur offrant un accès durable à l’eau potable.

  • Santé : les maladies liées à l’eau insalubre, qui minaient la population, vont reculer. Les enfants pourront grandir en bonne santé et les femmes seront soulagées de cette tâche pénible qui les expose à de nombreux risques.
  • Éducation : libérées de la corvée de l’eau, les filles pourront passer plus de temps à étudier, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives.
  • Économie : L’accès à l’eau va stimuler l’agriculture et l’élevage, deux piliers de l’économie locale. Les femmes pourront également se lancer dans de nouvelles activités génératrices de revenus.

 Un nouveau forage transforme la vie des habitants d'Intalewane, au Niger, en leur offrant un accès durable à l'eau potable.Un pas de géant pour le développement durable

Lors de la cérémonie d’inauguration, les représentants du PNUD ont souligné l’importance de ce projet dans le cadre des Objectifs de développement durable. En offrant un accès équitable à l’eau, on contribue ainsi à réduire les inégalités, à améliorer la santé et à renforcer la résilience des communautés face aux changements climatiques.

Pour Aïchatou, une habitante du village, ce nouveau forage est une véritable révolution : « Avant, je passais une partie de ma journée à aller chercher de l’eau ». « Maintenant, je peux enfin m’occuper de mon jardin et apprendre à lire. » « C’est un rêve qui devient réalité. »

En somme, avec ce forage, c’est tout un village qui se transforme. Les femmes, libérées de la corvée de l’eau, pourront s’épanouir et contribuer au développement de leur communauté. Les enfants pourront grandir en bonne santé et aller à l’école. Intalewane est un exemple qui montre que l’accès à l’eau n’est pas seulement un besoin fondamental, mais un levier pour un développement durable.

La CDC apporte son soutien aux sinistrés de Maradi

Maradi, 23 septembre 2024 – Face aux récentes inondations qui ont frappé la région de Maradi, la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) a manifesté sa solidarité en offrant une aide alimentaire importante aux sinistrés. En effet, ce geste de générosité, salué par les autorités locales, témoigne de l’engagement des entreprises publiques nigériennes à soutenir les populations en difficulté.

Lors d’une cérémonie officielle, le Directeur des Placements et des Investissements de la CDC, Maman Mahaman Nour, a remis un don composé de riz, de pâtes alimentaires, d’huile et de savon au Gouverneur de la région, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou. Ce dernier a exprimé sa gratitude envers la CDC, soulignant que cette initiative venait renforcer les efforts du gouvernement pour apporter une réponse rapide et efficace aux besoins des populations sinistrées.

Une solidarité nationale face à la crise

Le Gouverneur de Maradi a salué l’esprit de solidarité qui anime les différentes structures de l’État nigérien. Il a souligné que cette mobilisation nationale démontre qu’il est possible de faire face aux crises majeures en s’appuyant sur les ressources internes du pays.

Pour rappel, les inondations qui ont frappé le Niger ont provoqué d’importants dégâts matériels et humains. Selon les dernières données officielles, plus de 840 000 personnes ont été affectées par cette catastrophe naturelle.

La CDC, un acteur clé de la solidarité nationale

En apportant son soutien aux sinistres de Maradi, la CDC confirme son engagement en faveur du développement durable et de la solidarité nationale. Cette institution financière joue un rôle de plus en plus important dans le financement de projets d’intérêt général et dans le soutien aux populations vulnérables.

CORAF : Prix de l’Innovation Agricole Abdoulaye TOURE

JDN, le 06 septembre 2024 Dans un élan de reconnaissance et de célébration de l’excellence en recherche agricole, le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF) a annoncé le lancement du prestigieux « Prix de l’innovation agricole Abdoulaye Touré ». En effet, ce prix, nommé en l’honneur d’Abdoulaye Touré, pionnier de la recherche agricole en Afrique, vise à encourager et à récompenser les esprits les plus brillants dans le domaine de l’agriculture.

Un Prix pour l’Avenir de l’Agriculture

Ouvert jusqu’au 19 septembre, le prix récompensera les individus et organisations qui, à travers leurs innovations, contribuent significativement à l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs en Afrique de l’Ouest et du Centre. En outre ,  les lauréats seront ceux dont les travaux offrent des solutions concrètes aux défis de production et de productivité agricoles, aux risques climatiques croissants, et qui promeuvent un financement et un commerce agricoles durables.

Catégories et Critères d’Excellence

Le prix sera attribué dans trois catégories distinctes, chacune visant à adresser les aspects cruciaux de l’agriculture africaine : l’augmentation de la production et de la productivité, la réduction des risques climatiques, et l’instauration de systèmes de financement et de commerce équitables et pérennes.

Une Cérémonie de Remise Prestigieuse

La remise des prix se tiendra lors du Marché des innovations et technologies agricoles (MITA), un événement majeur prévu du 21 au 25 octobre 2024 à Lomé. Les gagnants se verront octroyer une subvention conséquente de 60 000 dollars US, soit environ 35,5 millions FCFA, pour soutenir leurs projets innovants et répondre ainsi aux problématiques de l’insécurité alimentaire et des défis agricoles de la région.

Un Partenariat Stratégique

En plus, le prix Abdoulaye Touré est le fruit d’une collaboration entre le CORAF et la Banque Mondiale, soulignant l’importance d’une approche unifiée pour le progrès agricole. Il représente également  un pas de géant vers la réalisation d’une agriculture africaine résiliente et prospère, capable de nourrir sa population et de s’épanouir sur la scène mondiale.

Appel à Candidatures

Les chercheurs, inventeurs et organisations intéressés doivent soumettre leurs candidatures pour rejoindre cette initiative remarquable. Pour plus d’informations et pour participer, les candidats peuvent suivre ce lien  pour accéder aux détails du concours et aux critères de sélection.

En bref, avec ce prix, le CORAF et ses partenaires réaffirment leur engagement envers l’innovation agricole et la reconnaissance des talents qui façonnent l’avenir de l’agriculture en Afrique de l’Ouest et du Centre. C’est une opportunité unique pour les acteurs du secteur de se distinguer et de contribuer à une vision commune : une agriculture africaine transformée, durable et florissante.

Justice pénale internationale : Lutter contre l’impunité

Le 17 juillet, jour de  célébration de la Journée internationale de la justice pénale, une journée dédiée à la promotion de la justice pour les crimes les plus graves qui touchent l’humanité, tels que les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et le génocide. Cette journée est également l’occasion de commémorer l’adoption du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) en 1998, un traité historique qui a créé la première cour pénale internationale permanente.

La justice pénale internationale joue un rôle crucial dans la lutte contre l’impunité et la défense des droits des victimes. En poursuivant les auteurs de ces crimes, elle permet de rendre justice aux victimes et à leurs familles, de dissuader de nouvelles atrocités et de promouvoir la paix et la réconciliation.

Malgré les progrès réalisés, la justice pénale internationale continue de faire face à de nombreux défis. L’un des principaux défis est l’absence de coopération de certains États, qui refusent de coopérer avec la CPI ou d’enquêter et de poursuivre les auteurs de crimes sur leur propre territoire. Un autre défi est la question de la complémentarité, qui détermine si la CPI peut intervenir ou non lorsqu’un État est capable et disposé à mener ses propres enquêtes et poursuites.

En dépit de ces défis, la justice pénale internationale demeure un outil essentiel pour lutter contre les crimes les plus graves et pour défendre les droits des victimes. En cette Journée internationale de la justice pénale, il est important de réaffirmer notre engagement à soutenir la CPI et à travailler pour un monde où la justice prévaut.

Ensemble, nous pouvons faire en sorte que la justice pénale internationale soit un outil efficace pour lutter contre l’impunité et défendre les droits des victimes.

Le fléau de la mortalité liée aux drogues : Un problème mondial

Malgré les efforts déployés à l’échelle mondiale, la consommation de drogues demeure un problème de santé publique majeur, avec un impact dévastateur sur les individus, les familles et les sociétés. En 2023, les chiffres de la mortalité liée aux drogues restent alarmants, soulignant l’urgence d’une action collective et concertée pour enrayer ce fléau.

Des millions de vies perdues chaque année

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en 2020, plus de 5 millions de personnes sont décédées des suites d’une consommation de drogues , soit environ 86 000 décès par jour. Bien que les données précises pour 2023 ne soient pas encore disponibles, les estimations révèlent que ce chiffre alarmant reste stable, voire en légère augmentation.

Des disparités importantes selon les régions et les revenus

La mortalité liée aux drogues n’est pas répartie uniformément dans le monde. Les régions les plus touchées sont l’Afrique, l’Europe et l’Amérique du Nord, où l’on enregistre les taux de mortalité les plus élevés. Les pays à revenu faible ou intermédiaire sont également plus durement touchés que les pays à revenu élevé.

Les opioïdes, principale cause de décès par overdose

Parmi les drogues les plus meurtrières, les opioïdes, tels que l’héroïne, le fentanyl et la morphine, sont responsables de la majorité des décès par overdose. En 2020, on estime que plus de 560 000 personnes étaient décédées d’une overdose d’opioïdes , soit près d’un tiers de l’ensemble des décès liés aux drogues.

D’autres drogues également responsables

Outre les opioïdes, d’autres drogues contribuent significativement à la mortalité, notamment :

  • L’alcool : L’alcool est la substance psychoactive la plus consommée au monde et est responsable d’environ 3 millions de décès par an, soit près de la moitié des décès liés aux drogues.
  • Le tabac : Le tabac est la principale cause de décès évitable dans le monde, responsable de plus de 8 millions de décès par an.
  • Les drogues psychostimulantes : Les drogues psychostimulantes, telles que la cocaïne, les amphétamines et la méthamphétamine, sont responsables de centaines de milliers de décès chaque année.

Des conséquences néfastes sur la santé et la société

La consommation de drogues a des conséquences néfastes sur la santé des individus, tant sur le plan physique que mental. Elle peut entraîner des problèmes de santé chroniques, des troubles mentaux, des overdoses et des décès. La consommation de drogues a également un impact négatif sur les familles, les communautés et les sociétés, contribuant à l’augmentation de la criminalité, des problèmes sociaux et des coûts économiques importants.

Lutter contre la mortalité liée aux drogues : Un impératif de santé publique

Face à ce fléau mondial, il est urgent de mettre en place des mesures efficaces pour réduire la mortalité liée aux drogues. Cela implique notamment :

  • Renforcer les programmes de prévention : Sensibiliser les populations aux dangers de la drogue et promouvoir des modes de vie sains, en particulier auprès des jeunes.
  • Améliorer l’accès au traitement : Faciliter l’accès aux services de traitement et de réadaptation de qualité pour les personnes qui consomment de la drogue.
  • Réduire la stigmatisation : Lutter contre la stigmatisation associée à la consommation de drogue pour encourager les personnes concernées à demander de l’aide.
  • Renforcer la coopération internationale : Promouvoir la coopération entre les pays pour lutter contre le trafic de drogue et partager les bonnes pratiques en matière de prévention et de traitement.

En conclusion, la lutte contre la mortalité liée aux drogues est un défi majeur qui nécessite une action concertée à tous les niveaux. En investissant dans la prévention, le traitement et la recherche, et en promouvant des politiques publiques efficaces, nous pouvons certainement sauver des vies et construire un monde plus sain et plus pour tous.

 

Les femmes du Niger à l’honneur pour leur journée internationale

Ce vendredi 08 mars 2024, le Ministre de la santé publique, le Médecin Colonel Major Garba Hakimi, a donné le coup d’envoi des festivités de la journée internationale de la femme. C’était dans la salle présidentielle du palais des congrès, en présence de plusieurs personnalités.

Un thème qui appelle à l’action pour la femme

Le thème de cette année est « accélérer la réalisation des droits de la femme et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant a la pauvreté et en renforçant les institutions et financement dans une perspective genre ». Il invite à agir pour que les femmes et les filles puissent jouir pleinement de leurs droits et participer au développement de leur pays.

Le Ministre de la santé publique a souligné que « dans un monde qui fait face à plein de problèmes, il n’est pas facile d’assurer l’égalité entre les femmes et les hommes. Pourtant, c’est en respectant les droits des femmes et des filles dans tous les domaines de la vie qu’on peut construire des sociétés plus justes et plus riches, et protéger notre planète pour les générations à venir ».

Un contexte difficile pour le Niger

Le Ministre a aussi rappelé que le Niger traverse une période difficile, à cause des sanctions injustes que certaines organisations internationales et régionales lui ont imposées. Il a salué la résistance et la solidarité du peuple nigérien, et particulièrement des femmes, face à cette situation.

Au niveau national, le thème choisi est « Entreprenariat féminin : levier d’un développement durable d’un Niger souverain ». Il met en valeur le rôle des femmes dans le progrès social et économique, ainsi que leur capacité à surmonter les difficultés, même celles qui ont un handicap.

L’objectif de cette édition 2024 est de promouvoir les droits des femmes et des filles au Niger, en les encourageant à se lancer dans l’entreprenariat. Cela leur permettra de lutter contre la pauvreté et de renforcer leur autonomie financière.

Un appel à la mobilisation de tous les acteurs

Le Ministre de la santé publique a lancé un appel à toutes les structures qui travaillent dans les domaines de l’entreprenariat et du financement, pour qu’elles soutiennent davantage les projets des femmes et des filles, et qu’elles les aident à intégrer le secteur formel. Il a aussi demandé aux partenaires techniques et financiers de continuer à appuyer les efforts du gouvernement et de tous les acteurs, pour relever les défis liés au genre, et pour créer les conditions d’un développement durable et équitable pour tous.

Le message de l’ONU

A cette occasion, le Coordonnateur résident du système des Nations Unies au Niger, M. Emmanuel Gignac, a exprimé sa gratitude au Ministre de la Santé publique, de la Population et de l’Action sociale, pour avoir associé l’ONU à cet événement important. Il a affirmé l’engagement du Niger pour le bien-être et l’autonomisation des femmes, et l’importance qu’il accorde aux Objectifs de Développement Durable relatifs au genre.

le Coordonnateur résident de l’ONU a aussi rappelé que le thème de cette année nous montre combien il est important de soutenir les efforts des femmes dans leur combat pour leurs droits et leur autonomie, surtout dans un contexte où les inégalités de genre persistent et où les défis sont nombreux. Il a souligné que les femmes du Niger ont choisi le thème national « Entreprenariat féminin : levier d’un développement durable d’un Niger souverain » pour montrer combien elles contribuent au développement social et économique du pays, et comment elles renforcent leur résilience.

Politique du Niger en faveur du droit de la femme

le Coordonnateur résident de l’ONU a ajouté que le Niger a fait des progrès significatifs dans ce domaine, notamment en adoptant des lois et des politiques favorables aux droits des femmes, en renforçant leur participation aux processus de prise de décisions, en améliorant leur accès à l’éducation, à la santé et aux opportunités économiques, et en luttant contre les pratiques néfastes.

Cependant, il a énuméré les multiples obstacles qui limitent encore le potentiel des femmes, tels que le manque d’infrastructures et de services de base, le manque de financement, la discrimination, l’insécurité et les effets ravageurs du changement climatique. Il a préconisé d’investir davantage en faveur des femmes, en mobilisant les ressources nécessaires, en renforçant les capacités institutionnelles et humaines, en créant des partenariats stratégiques et en assurant le suivi et l’évaluation des résultats.

Il a conclu en disant que la Journée Internationale de la Femme est une occasion importante de renouveler notre engagement collectif à œuvrer pour un monde plus juste, plus égalitaire et plus inclusif, où les femmes sont reconnues comme des acteurs essentiels du changement.

Rappelons que la Journée Internationale de la Femme a été proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies à l’occasion de la décennie de la femme en 1975 pour commémorer les marches historiques des femmes de 1907 et 1908 afin de revendiquer leurs droits au suffrage universel.