Niger- Environnement Archives - Journal du Niger

Le Niger sous les eaux : Un bilan alarmant pour la rentrée scolaire

Alors que les pluies ravagent quartiers et écoles, le Niger affronte une crise humanitaire sans précédent. À Niamey, les autorités redoublent d’efforts pour reloger les sinistrés et sauver la rentrée scolaire. Mais au-delà de l’urgence, une question cruciale s’impose : le pays est-il prêt à bâtir une politique climatique durable face à la fureur des éléments ?

 

Niamey, 15 septembre 2025 Alors que la saison des pluies bat son plein au Niger, les inondations continuent de semer le chaos, touchant des milliers de foyers et menaçant la rentrée scolaire. Selon le dernier bilan du Comité National de Prévention et de Gestion des Inondations (CNPGI), présenté vendredi dernier , 246 228 personnes réparties dans 32 251 ménages ont été affectées par ces catastrophes climatiques. Face à cette crise, les autorités nigériennes se mobilisent pour apporter une aide d’urgence et préparer un avenir plus résilient.

 

Une catastrophe humanitaire qui frappe les plus vulnérables au Niger 

 

Les chiffres sont alarmants : 47 personnes ont perdu la vie, selon le bilan actualisé fin août par la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC). En outre, les inondations, qui ont frappé 1 009 quartiers et villages dans 122 communes, ont détruit des habitations, des cultures et des infrastructures essentielles. Les inondations ont gravement touché le secteur de l’éducation : elles ont endommagé 524 classes, 511 latrines et 157 blocs administratifs scolaires. De plus, les sinistrés occupent actuellement 238 écoles, soit 271 salles de classe.

Or, avec la rentrée scolaire prévue pour le 1ᵉʳ octobre, le temps presse. C’est la raison pour laquelle le Colonel-Major Salissou Mahaman Salissou, Ministre de l’Équipement et des Infrastructures et vice-président du CNPGI, a assuré que des mesures sont en cours pour libérer ces écoles et garantir une rentrée dans les meilleures conditions. « Une synergie d’actions est en place pour répondre à cette urgence », a-t-il déclaré lors d’un point de presse à l’issue de la 4ᵉ réunion du comité, tenue dans la salle de banquet du Cabinet du Premier Ministre.

 

Une réponse d’urgence pour les sinistrés

 

Face à l’ampleur des besoins, les autorités ont déjà distribué 1 896,2 tonnes de céréales à 18 962 ménages, soit 142 642 personnes, en trois vagues d’appui. De plus, une quatrième vague est en préparation pour toucher 9 976 ménages, soit environ 79 442 personnes. Le ministre a insisté sur l’importance de garantir que cette aide parvienne aux véritables bénéficiaires, soulignant des « instructions fermes » données à cet effet.

 

Au-delà de l’aide, un élan de solidarité et de prévention

 

Sous l’impulsion du Président de la République et du Premier Ministre, le Niger ne se contente pas de réagir à la crise : des actions anticipatoires sont mises en place pour mieux prévenir les inondations à l’avenir. Par conséquent, le CNPGI s’est félicité des initiatives en cours, qui visent à renforcer la résilience des communautés face aux aléas climatiques de plus en plus fréquents.

 

Un appel à la résilience collective au Niger 

 

Alors que le Niger fait face à ces défis climatiques, la mobilisation des autorités et des partenaires témoigne d’un engagement fort pour soutenir les populations sinistrées. Mais l’urgence reste de taille : reconstruire les infrastructures, reloger les familles et assurer une rentrée scolaire digne pour des milliers d’enfants. Dans ce combat, chaque geste compte, et le Niger montre qu’il peut compter sur la solidarité de ses citoyens et de ses dirigeants.

Cette crise est-elle le signal d’alarme pour une politique nationale de résilience climatique à long terme, capable de protéger durablement le Niger de la fureur des éléments ? L’avenir du pays dépend peut-être de la réponse à cette question.

 

Catastrophe naturelle : Agadez inondée, les autorités en alerte

Niamey, le 28 août 2025 Une pluie diluvienne a transformé les rues d’Agadez en rivières éphémères, bouleversant le quotidien des habitants. Le 27 août 2025, pas moins de 63 mm d’eau se sont abattus sur la commune urbaine, provoquant des inondations dans plusieurs quartiers. Face à l’ampleur des dégâts, les autorités locales se mobilisent pour évaluer la situation et appellent la population à la vigilance, dans une région où de tels phénomènes météorologiques restent rares mais dévastateurs.

Catastrophe naturelle : les habitants d’Agadez sont invités à éviter les zones inondées et à suivre les consignes de sécurité

Une crue exceptionnelle prend la ville par surprise

 

Les habitants d’Agadez, ville emblématique du nord du Niger, ont été pris de court par cette averse d’une intensité inhabituelle. Les eaux ont envahi maisons, ruelles et infrastructures, touchant particulièrement les zones basses de la commune. Bien que ce type de précipitations puisse être une bénédiction dans une région aride, il a cette fois semé le chaos, mettant en lumière la vulnérabilité des infrastructures urbaines face aux aléas climatiques.

 

Catastrophe naturelle : la réponse rapide des autorités

 

Dès les premières heures suivant l’inondation, l’Administrateur délégué de la commune, Assarid Almoustapha, s’est rendu sur le terrain pour constater l’étendue des dommages. Accompagné d’une délégation, il a visité les quartiers les plus affectés, échangeant avec les résidents pour évaluer leurs besoins immédiats. Cette présence sur le terrain témoigne de l’engagement des autorités à apporter des solutions rapides, tout en mesurant les défis à venir pour prévenir de nouvelles catastrophes.

Les habitants d’Agadez sont invités à éviter les zones inondées et à suivre les consignes de sécurité après des précipitations records.

Catastrophe naturelle : un appel urgent à la prudence

 

Face à la situation, les autorités locales ont lancé un appel pressant au respect des consignes de sécurité. Les habitants sont invités à éviter les zones inondées, à sécuriser leurs biens et à suivre les recommandations officielles pour limiter les risques. Cet avertissement vise à protéger les populations, d’autant plus que les prévisions météorologiques restent incertaines dans cette région du Sahel, où le changement climatique rend les événements extrêmes plus fréquents.

 

Leçon pour l’avenir : adapter les villes aux caprices du climat

 

Cette inondation, bien que spectaculaire, met en lumière un enjeu crucial pour Agadez et le Niger : la nécessité d’adapter les infrastructures urbaines aux nouveaux défis climatiques. Alors que la ville se remet lentement de cette épreuve, cet événement pourrait marquer un tournant dans la planification urbaine et la gestion des risques naturels. Comment la ville d’Agadez compte-t-elle se préparer à l’avenir face à la recrudescence des événements climatiques extrêmes ?

Bangabana : quand l’écoute citoyenne façonne l’action publique

À Bangabana, la parole des habitants devient levier d’action publique : les autorités locales et nationales répondent à l’urgence hydraulique avec écoute, réactivité et engagement territorial.

 

Niamey, 27 août 2025 – Hier, mardi, le quartier de Bangabana à Harobanda, dans la commune de Niamey 5, a été le théâtre d’une mobilisation institutionnelle exemplaire. Des résidents, préoccupés par les conséquences d’une digue construite par un particulier, ont alerté les autorités, qui ont réagi avec promptitude et responsabilité. En effet, sur l’initiative du ministre de l’Équipement, de l’Urbanisme et de l’Environnement, une délégation, dirigée par le Commissaire Principal de Police Seydou Maiga Boureima, Administrateur Délégué de Niamey 5, s’est immédiatement rendue sur les lieux. Cette approche réactive témoigne d’une gouvernance locale, où les enjeux de proximité orientent les choix concrets.

 Une réponse technique rapide, concertée avec les habitants

 

Accompagnée de techniciens de la Ville de Niamey et d’équipes du ministère, du Génie rural, de l’ONAHA et du PIDUREM, la délégation a procédé à une évaluation sur le terrain. Par ailleurs, cette visite a permis de constater que l’obstruction du passage naturel de l’eau par la digue privée provoque des stagnations et créé des risques sanitaires pour les habitants.

Face à cette situation, les autorités ont retenu une solution technique d’urgence : la réalisation d’une buse et d’une tranchée pour rétablir l’écoulement des eaux. Cette décision, prise en étroite concertation avec les riverains, témoigne d’une volonté de co-construire des solutions territoriales.

Face aux difficultés causées par une digue privée à Bangabana, les autorités du Niger se sont mobilisées pour une visite terrain

 Des synergies institutionnelles pour une meilleure qualité de vie

 

La visite de terrain a fait bien plus qu’un simple constat : elle a renforcé les synergies entre les services communaux et nationaux dans une logique de coordination et d’efficacité. Cette action illustre également l’importance accordée à la qualité de vie urbaine, à la sécurité environnementale et à la justice territoriale. En agissant rapidement, les autorités ont démontré leur capacité à intégrer les alertes citoyennes dans les mécanismes de décision publique, tout en valorisant les savoirs locaux et les réalités du terrain.

Face aux difficultés causées par une digue privée à Bangabana, les autorités du Niger se sont  mobilisées pour une visite terrain

En somme, ce moment fort à Bangabana résonne comme un exemple de gouvernance territoriale réactive et inclusive. Il rappelle que les enjeux d’aménagement sont profondément humains. En répondant à un cri de cœur, les autorités ont redonné confiance aux habitants et réaffirmé leur engagement pour une ville plus juste, plus vivable et plus solidaire. Cet exemple de gouvernance de proximité montre la voie, mais la question demeure : comment transformer cette initiative ponctuelle en une politique publique durable qui garantit la prise en compte systématique des préoccupations citoyennes dans l’ensemble du pays ?

 

 

Niger submergé : 56 730 sinistrés, 47 morts, l’État face à l’urgence

 Niger noyé sous les eaux : 56 730 vies bouleversées, 47 morts, et une urgence humanitaire qui s’intensifie

 

Niamey, 20 août 2025 Le Niger fait face à une tragédie silencieuse et dévastatrice. Les pluies diluviennes qui s’abattent sur le pays depuis plusieurs semaines ont plongé des milliers de familles dans le chaos. Selon les chiffres alarmants communiqués par la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC), 56 730 personnes sont désormais sinistrées, réparties au sein de 7 754 ménages, avec un bilan humain particulièrement lourd : 47 décès, dont 30 par effondrement et 17 par noyade.

 

Une catastrophe sans précédent s’étend à travers le pays

 

En effet, les inondations ont touché 339 quartiers et villages, répartis dans 78 communes et 46 départements. Ce maillage territorial révèle l’ampleur nationale du phénomène, qui ne se limite plus aux zones traditionnellement vulnérables. En outre, les eaux ont également fait 70 blessés et causé la perte de 257 têtes de bétail, aggravant ainsi la précarité alimentaire dans plusieurs régions déjà fragilisées.

 

Inondations au Niger : l’histoire se répète

 

Ce drame fait écho aux inondations de 2024, dont les séquelles sont encore palpables. À l’époque, le gouvernement avait débloqué 12 milliards de F CFA pour soutenir les victimes et renforcer les dispositifs de résilience. Cependant, face à la répétition des catastrophes, la question de la durabilité des réponses se pose avec acuité. Comment, dès lors, transformer l’aide ponctuelle en une stratégie de prévention à long terme ?

 

Au-delà des chiffres, une mobilisation citoyenne et internationale est attendue

 

Derrière les statistiques, ce sont des visages, des histoires, des communautés entières qui luttent pour survivre. La montée des eaux devient le miroir d’une urgence climatique et sociale qui interpelle les autorités, les ONG et les citoyens. Par conséquent, la solidarité nationale et internationale est plus que jamais sollicitée pour éviter que cette crise ne devienne une fatalité récurrente.

 

Une course contre la montre s’engage face à l’urgence climatique

 

Alors que les pluies continuent de menacer, la DGPC appelle à une vigilance accrue et à une coordination renforcée des secours. Le Niger, déjà confronté à des défis multiples, doit désormais intégrer la gestion des risques climatiques comme une priorité absolue de sa gouvernance territoriale. À l’heure où les experts s’accordent sur l’intensification des phénomènes météorologiques extrêmes, la question demeure : le Niger saura-t-il se doter des moyens nécessaires pour protéger durablement sa population face à l’avenir qui s’annonce ?

Mohamed Toumba en action : visite stratégique à Niamey

Modernisation et résilience : Mohamed Toumba en immersion au cœur des services civils nigériens

 

Niamey, 13 août 2025 Dans un contexte où le Niger fait face à des défis migratoires et climatiques croissants, le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État de l’Intérieur, a effectué une visite stratégique et symbolique. Ce mercredi, il s’est rendu au cœur de l’administration publique, visitant successivement la Direction Générale de l’État Civil, des Migrations et des Réfugiés (DGECM-R) et la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC), deux institutions vitales pour la gouvernance et la sécurité du pays.

 

Derrière les coulisses de l’identité nationale : L’État civil à l’ère du numérique

 

La première étape de cette tournée ministérielle a mené le Général Toumba à la DGECM-R. Accueilli chaleureusement par les cadres de l’institution, il a écouté attentivement le Directeur Général, Mohamed Abdou, qui a détaillé les missions et l’organisation de cette structure clé. Celle-ci supervise l’exploitation des données, la modernisation de l’état civil, ainsi que les services dédiés aux migrations et aux réfugiés.

Le ministre a ensuite pu constater les avancées concrètes, notamment en visitant la salle serveur où sont conservées les données informatisées. Il a tenu à saluer la numérisation impressionnante de 90 % des 266 communes du pays, soulignant l’importance de ce travail pour les citoyens.

« Il faut naturellement que chacun puisse avoir son acte de naissance. C’est une question de dignité et de droit », a-t-il affirmé, mettant en exergue l’enjeu social de ces progrès.

 

Face aux fléaux naturels : Des drones « made in Niger » à l’assaut des inondations

 

Par la suite, le Général Toumba s’est rendu à la DGPC. Dans ce haut lieu de la prévention et de la gestion des catastrophes, il a pu inspecter les dispositifs de veille et de commandement. Une attention particulière a été portée aux drones de surveillance, fièrement conçus par des ingénieurs nigériens. Ces outils innovants, a-t-il souligné, sont d’une importance capitale en cette saison des pluies, où le risque d’inondations est à son paroxysme.

Le ministre a également mis en lumière le rôle crucial du COVACC (Centre de Veille et d’Alerte contre les Catastrophes Climatiques). « Ce service est crucial. Il permet d’alerter la population et de diffuser des messages de précaution à travers des campagnes télévisées », a-t-il insisté, saluant ainsi l’efficacité d’un système de prévention essentiel.

 

Mohamed Toumba : Un engagement de terrain au service de la Nation

 

Au terme de sa visite, le Général Toumba a exprimé sa vive satisfaction quant au professionnalisme et à l’engagement des agents publics. « Un personnel enthousiaste, professionnel, qui nous a montré tout ce qu’il accomplit au quotidien », a-t-il déclaré, soulignant l’importance d’une administration motivée et efficace.

Par ailleurs, cette sortie sur le terrain s’inscrit dans une nouvelle dynamique de gouvernance, axée sur la proximité et la valorisation du travail des services publics. Elle met en lumière une volonté politique de bâtir un Niger plus transparent, inclusif et résilient. Il reste à voir si cette impulsion se traduira par des moyens budgétaires à la hauteur des ambitions affichées. Ce qui est certain, c’est que la transformation du pays passera aussi par ses fonctionnaires.

Les jeunes de Boukoki Pavé, artisans du renouveau urbain

Niamey : les jeunes de Boukoki Pavé célébrés pour leur engagement citoyen

 

Niamey, 13 août 2025 Dans le quartier vibrant de Boukoki Pavé, un vent d’espoir souffle sur la capitale nigérienne. Le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, s’est rendu sur place pour saluer l’initiative exemplaire des jeunes du quartier. En effet, leur action spontanée a permis l’aménagement de pavés, transformant Boukoki en un symbole de civisme et de patriotisme.

À Niamey, les jeunes de Boukoki Pavé sont célébrés pour avoir pavé leur quartier, une initiative citoyenne exemplaire qui illustre l’impact de l’engagement local sur le développement urbain.

L’audace citoyenne qui change le visage de la ville

 

Accompagné du Lieutenant-Colonel Saleh Boucar, responsable de l’Arrondissement Communal Niamey 3, le Colonel Garanké a tenu à féliciter les jeunes pour leur engagement désintéressé. En prenant l’initiative d’embellir leur quartier, ils ont démontré qu’une communauté unie peut aussi changer le visage de la ville. Par ailleurs, cette action illustre la volonté collective de rendre Niamey plus propre, plus fonctionnelle et résolument moderne.

Boukoki Pavé, un modèle de collaboration citoyenne

 

Le projet de pavage n’aurait pas vu le jour sans la synergie entre les jeunes du quartier, les autorités locales et des contributeurs bénévoles. Cette collaboration, saluée par les responsables présents, incarne un modèle de participation citoyenne qui pourrait inspirer d’autres quartiers de la capitale et au-delà. Ainsi, le Colonel Garanké a souligné que cet élan collectif est la clé pour bâtir un environnement urbain à la hauteur des ambitions du Niger.

 

quand l’espoir des jeunes pave le chemin de la modernité

 

Cette initiative, bien que localisée, s’inscrit dans une vision plus large de modernisation de Niamey. En valorisant les actions citoyennes comme celle de Boukoki Pavé, les autorités locales entendent multiplier les projets qui allient civisme et développement urbain. Les jeunes de Niamey sont-ils en train de devenir les véritables architectes de l’avenir de leur ville, et leur exemple peut-il s’étendre à l’ensemble du pays pour créer une vague de développement citoyen ?

Niger : Agadez plante l’espoir contre le désert

Agadez s’engage pour un avenir vert : Installation du Comité de la Journée Nationale de l’Arbre 2025

 

Agadez, 15 juillet 2025 – Dans la  région d’Agadez où la lutte contre la désertification est un impératif vital, le Général de Division Ibra Boulama Issa, Gouverneur d’e la région a présidé ce mardi 15 juillet 2025 une cérémonie empreinte de solennité pour installer le Comité Régional d’Organisation de la Journée Nationale de l’Arbre (JNA) 2025. Cet événement, tenu dans la salle de réunion de la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC), marque un jalon décisif dans l’engagement du Niger pour la préservation de son patrimoine environnemental.

À Agadez, l’installation du Comité Régional pour la JNA 2025 lance une mobilisation ambitieuse pour reverdir la région et lutter durablement contre la désertification saharienne.

À Agadez : la mobilisation générale pour reverdir le désert

 

Réunissant des figures éminentes du paysage civil et militaire, dont le Directeur Régional de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification, cette installation traduit une volonté collective et affirmée de mobiliser les énergies autour d’un objectif commun : reverdir Agadez et renforcer sa résilience face aux défis climatiques. Ainsi, Le comité fraîchement constitué s’est vu confier la lourde tâche de coordonner les initiatives locales afin de faire de la JNA 2025 un moment fédérateur. Il mobilisera chaque citoyen à planter un arbre, symbole concret d’espoir et de durabilité.

Un enjeu national : lutter contre l’avancée du Sahara

D’ailleurs, cette initiative s’inscrit dans une dynamique nationale ambitieuse visant à contrer l’avancée inexorable du désert et à promouvoir une gestion responsable des ressources naturelles. À Agadez, où les conditions climatiques extrêmes mettent à rude épreuve les écosystèmes, le comité jouera en effet un rôle clé pour sensibiliser activement les communautés, mobiliser les ressources nécessaires et orchestrer des actions concrètes, allant de la plantation d’arbres à la préservation des sols.

 Face au défi climatique : les conséquences d’une inaction

Si cet élan essentiel n’était pas soutenu avec la vigueur requise, les répercussions pour Agadez pourraient être dramatiques. La progression de la désertification menacerait davantage les terres arables, fragilisant gravement l’agriculture et les moyens de subsistance des populations. De plus, l’absence d’une mobilisation coordonnée risquerait d’affaiblir la cohésion sociale autour des enjeux écologiques, laissant les communautés locales démunies face aux impacts du changement climatique. Enfin, un échec dans la mise en œuvre de la JNA pourrait ternir considérablement l’image d’Agadez comme acteur proactif dans la lutte pour un avenir durable.

En posant cette première pierre fondamentale, le Gouverneur Ibra Boulama Issa affirme la détermination inébranlable d’Agadez à relever le défi environnemental. Ce comité, désormais en première ligne, porte l’espoir vif d’une région plus verte, où l’engagement collectif deviendra le moteur d’un avenir résilient et harmonieux pour toutes ses populations.

Le Niger s’engage pour reverdir son avenir

Le Niger et la FAO unissent leurs forces pour la Grande Muraille verte : un investissement majeur contre la désertification.

Imaginez un mur végétal s’étendant à perte de vue, défiant l’aridité du désert et redonnant vie à une terre assoiffée. Ce rêve, porté par des générations, prend un nouvel élan au Niger. En effet, le jeudi 3 juillet 2025, à Niamey, le gouvernement nigérien et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) ont uni leurs forces en signant un accord historique. Avec un financement dépassant les 17 milliards de francs CFA, ce partenariat marque une étape décisive dans la bataille contre la désertification et pour la résilience des communautés sahéliennes. Bien plus qu’un projet environnemental, c’est une promesse d’avenir pour un pays aux prises avec des défis titanesques.

La Grande Muraille Verte : un rempart contre la désertification

L’accord s’inscrit dans une initiative ambitieuse et panafricaine : la Grande Muraille Verte. Lancée pour contrer l’avancée du désert et ses conséquences dévastatrices, cette entreprise réunit huit pays du Sahel dans un effort collectif inédit. Par ailleurs, l’objectif est de restaurer des écosystèmes dégradés, freiner l’insécurité alimentaire et offrir des perspectives économiques aux populations rurales, tout en luttant contre les effets du changement climatique. Au Niger, cette vision prend forme à travers le projet SURAGGWA (Renforcement de la résilience de la Grande Muraille Verte d’Afrique), une initiative qui allie audace écologique et pragmatisme social.

Le Niger et la FAO signent un accord historique de 17 milliards de FCFA pour la Grande Muraille Verte, marquant une étape cruciale dans la lutte contre la désertification et le renforcement de la résilience au Sahel.Le Niger et la FAO : Un projet aux ambitions concrètes

Le projet SURAGGWA ne se contente pas de promesses vagues. Au contraire, il vise à redonner vie à plus de 265 000 hectares de terres ravagées par la sécheresse et l’érosion. Pour y parvenir, plus de 700 pépinières communautaires verront le jour, véritables poumons verts gérés par les habitants eux-mêmes. En parallèle, plus de 1 000 groupes locaux bénéficieront également de formations pour maîtriser les techniques de restauration des sols et de gestion durable des ressources naturelles. De plus, une réduction significative des émissions de CO₂ est attendue, ancrant ainsi ce projet dans une logique de développement durable à long terme.

La cérémonie de signature, qui s’est tenue dans la capitale nigérienne, a réuni des figures de proue. Le Ministre de la Justice, M. Alio Daouda, a paraphé l’accord au nom du gouvernement, aux côtés de M. Genot Luc, représentant par intérim de la FAO au Niger. Autour d’eux, des officiels comme le Ministre de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, ou encore le Secrétaire exécutif du Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable (CNEDD), ont témoigné aussi  de l’engagement collectif derrière cette initiative.

Le Niger et la FAO : Une réponse aux maux du Sahel

Derrière les chiffres et les signatures, ce projet porte un espoir tangible pour des millions de Nigériens. Le Sahel est une région où la terre se fissure sous la chaleur, où les récoltes s’amenuisent et où la pauvreté rurale enferme des communautés dans un cercle vicieux. À cela s’ajoutent les soubresauts du climat, qui amplifient les crises alimentaires et menacent la stabilité. SURAGGWA ne se limite pas à planter des arbres : il s’attaque à ces fléaux de front, en redonnant aux populations les moyens de cultiver, de prospérer et de s’adapter.

Le Niger et la FAO signent un accord historique de 17 milliards de FCFA pour la Grande Muraille Verte, marquant une étape cruciale dans la lutte contre la désertification et le renforcement de la résilience au Sahel.Vers un Sahel réinventé

Ce financement n’est qu’un premier pas, mais il ouvre une porte vers un avenir transformé. En restaurant ses terres, le Niger ne se contente pas de reverdir son paysage ; il pose également les fondations d’une résilience durable. Les pépinières communautaires deviendront des lieux de vie et d’apprentissage, tandis que les savoir-faire transmis aux groupes locaux garantiront la pérennité de l’effort. Pour les partenaires internationaux, ce projet illustre une coopération réussie, où les besoins locaux rencontrent une ambition globale.

Alors que les regards se tournent vers le Sahel, souvent dépeint comme une terre de crises, une autre histoire s’écrit. Celle d’un Niger qui refuse de céder au désert, qui choisit de semer l’espoir et de récolter un futur plus vert. Le chemin sera long, mais avec SURAGGWA, les premiers sillons d’une révolution écologique et humaine sont déjà tracés.

Maïné-Soroa : Quand la première pluie de l’hivernage noie l’espoir sous 97 mm de fureur

Niger sous les eaux : pluie dévastatrice à Maïné-Soroa, des quartiers entiers anéantis 

Le lundi 30 juin 2025, la commune de Maïné-Soroa, dans la région de Diffa, a été frappée de plein fouet par une pluie torrentielle, première salve de la saison hivernale, mais déjà d’une violence inouïe. Sous un ciel déchiré, 97 mm d’eau se sont abattus, selon les relevés de la mairie, tandis que les services agricoles enregistrent 110,7 mm à Maïné-Soroa et 65 mm dans la localité voisine de Soukoundou. Une déferlante qui, loin de bénir les terres assoiffées, a semé chaos et désolation dans ce coin reculé du Niger. La saison des pluies vient-elle de commencer par un véritable déluge ?

La commune de Maïné-Soroa au Niger a subi une pluie torrentielle dévastatrice, détruisant des habitations et soulevant des craintes pour la saison des pluies à venir dans cette région déjà vulnérable.Maïné-Soroa : un déluge dévastateur balaye les habitations de Banco

Là où l’on attendait une pluie nourricière, c’est un cataclysme qui s’est invité. Les habitations en banco, frêles remparts d’argile façonnés par des générations, n’ont pas résisté à la furia des eaux. Des quartiers entiers, photographiés par un témoin, M. Issoufou, se sont mués en un cimetière de ruines boueuses, où les murs effondrés racontent la précarité face à la colère des éléments. Les toits de chaume, emportés par le courant, flottent désormais comme des épaves dans un paysage de désastre.

Les habitants, pris au dépourvu, décrivent une scène digne d’un déluge biblique. « L’eau est arrivée comme une vague, sans prévenir », confie un résident, les pieds encore englués dans la boue. Les ruelles, hier poussiéreuses, sont devenues des rivières tumultueuses, charriant les maigres biens des familles : nattes, ustensiles, vêtements. Même à Soukoundou, la localité voisine moins touchée, l’inquiétude plane malgré des précipitations moindres. « Et si la prochaine pluie finit ce que celle-ci a commencé ? » murmure-t-on.

Une région vulnérable : l’avenir incertain de Diffa face au climat

Maïné-Soroa, déjà éprouvée par les soubresauts climatiques et les défis d’une région marquée par l’insécurité, paie un tribut cruel à cette entrée fracassante dans l’hivernage. Les 97 mm mesurés par la mairie ou les 110,7 mm relevés par les services agricoles ne sont pas de simples chiffres : ils sont le poids d’un drame humain. Les cultures, à peine semées, risquent d’être noyées avant même de germer. Les greniers, déjà maigres, se vident un peu plus face à la perte des biens.

Les autorités locales, dépassées par l’ampleur des dégâts, appellent à une mobilisation urgente. « Nous avons besoin d’aide pour reloger les familles, reconstruire, et anticiper la suite de la saison », déclare un responsable municipal, le visage marqué par l’épuisement. Car à Diffa, où chaque goutte d’eau est une promesse autant qu’une menace, la résilience est mise à rude épreuve.

Le cri silencieux de Maïné-Soroa : un avertissement pour le Sahel

Cette pluie, première d’une saison qui s’annonce capricieuse, sonne comme un avertissement. Dans une région où le climat devient un adversaire imprévisible, Maïné-Soroa incarne le paradoxe d’un Sahel assoiffé, mais parfois noyé. Les images de M. Issoufou, où des maisons s’effacent sous la boue, ne sont pas qu’un instantané : elles sont un cri, un appel à ne pas oublier ces communautés vulnérables face aux assauts du ciel.

Alors que les eaux se retirent, laissant derrière elles un paysage de désolation, une question hante les esprits : combien de pluies Maïné-Soroa pourra-t-elle encore endurer ? Dans l’attente de réponses, les habitants, armés de leur courage millénaire, commencent déjà à ramasser les débris, à reconstruire, à espérer. Cependant, pour combien de temps avant la prochaine averse ?

Niamey : une impulsion renouvelée pour la propreté urbaine

Niamey, 30juin 2025 – Le dimanche 29 juin 2025, la quatorzième itération de la Journée de Salubrité Publique a été inaugurée avec solennité dans l’arrondissement communal de Niamey 1, précisément au quartier de Goudel. L’événement, orchestré par le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger, marque une étape significative dans l’engagement continu de la capitale nigérienne pour l’amélioration de son cadre de vie.

Niamey a lancé avec succès sa 14ᵉ Journée de Salubrité Publique, mobilisant citoyens et autorités pour nettoyer la capitale Journée de Salubrité Publique : Une mobilisation institutionnelle et citoyenne

La cérémonie d’ouverture a rassemblé une cohorte de personnalités influentes, attestant de l’importance conférée à cette initiative. Aux côtés des responsables de la Ville de Niamey, l’honorable chef de village de Goudel, Amirou Moussa Garba, a honoré l’assemblée de sa présence, soulignant ainsi l’ancrage local de cette démarche. De surcroît, la participation de diverses structures associatives a mis en exergue une synergie collective, indispensable à la concrétisation de tels projets d’envergure.

Un rayonnement étendu sur l’entière capitale

Par ailleurs, cette vaste opération de nettoyage, déployée de manière concomitante à travers l’ensemble des arrondissements de la capitale, a ciblé des points névralgiques de la trame urbaine. Des sites emblématiques ont été le théâtre de ces efforts assidus, parmi lesquels le rond-point Famey – Église Garbado dans la commune 4, la ruelle s’étirant de l’école Bandabari vers l’avenue Arewa dans le quartier Madina (commune 3), la lisière nord du bosquet des Nations à Djedda Tourakou (commune Niamey 2), et également la rue pavée reliant Gaweye à Kirkissoye (commune Niamey 5). L’entreprise s’est articulée autour d’un thème fédérateur : « La salubrité autour des rues et grandes artères de la ville de Niamey », une orientation limpide visant à magnifier les principaux axes de circulation.

Niamey a lancé avec succès sa 14ᵉ Journée de Salubrité Publique, mobilisant citoyens et autorités pour nettoyer la capitale Journée de Salubrité Publique : Sensibilisation et pérennisation de l’action

Au-delà de l’effort physique de nettoyage, un volet essentiel de cette journée a étél’occasion d’une action de sensibilisation conduite auprès des opérateurs économiques — commerçants, boutiquiers et exploitants de stations de lavage — quant à la nécessité de maintenir un environnement propre autour des lieux d’activités. Cette démarche pédagogique vise à ancrer durablement les bonnes pratiques et à transformer cette initiative ponctuelle en une habitude collective.

Niamey a lancé avec succès sa 14ᵉ Journée de Salubrité Publique, mobilisant citoyens et autorités pour nettoyer la capitale

Un appel à la conscience civique

En clôture de cette édition, l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey a exprimé sa gratitude chaleureuse à l’endroit de la population et de toutes les entités ayant concouru à la réussite de cette 14ᵉ Journée. Il a également lancé un vibrant appel à l’ensemble des citoyens, les exhortant à emboîter le pas et à s’investir activement pour faire de Niamey une cité plus salubre et plus prospère. Cette sollicitation résonne comme un plaidoyer pour une citoyenneté active et un engagement partagé en faveur de l’hygiène publique.

Niger : Le CNPG valide un prototype de logements résilients pour les victimes des inondations de 2024

Niamey, le 24 janvier 2025 – Le Comité National de la Prévention et de la Gestion des Inondations (CNPG) a tenu sa 15ᵉ réunion ce vendredi dans la salle des banquets du Cabinet du Premier Ministre, sous la présidence du Colonel Major Salissou Mahaman Salissou, Ministre des Transports et de l’Équipement et Premier Vice-Président du Comité.

Au cœur des discussions : l’examen d’un prototype de logements résilients, une initiative du Ministère de l’Urbanisme destinée à venir en aide aux familles touchées par les inondations dévastatrices de 2024. En effet, ce projet vise à offrir des solutions d’habitation plus sûres et adaptées aux risques d’inondation, tirant les leçons des événements passés.

Après une présentation détaillée du document par le Ministère de l’Urbanisme, les membres du CNPG ont procédé à un examen approfondi, formulant diverses observations et suggestions. Suite à ces discussions productives et sous condition de quelques modifications, le prototype a reçu l’approbation officielle du Comité.

Ainsi, cette validation marque une étape importante dans la réponse apportée aux conséquences des inondations de 2024 et témoigne de la volonté des autorités nigériennes de mettre en place des mesures concrètes et durables pour la protection des populations vulnérables face aux catastrophes naturelles. Par ailleurs, la mise en œuvre de ce prototype de logements résilients devrait permettre d’améliorer significativement les conditions de vie des familles affectées et de renforcer leur capacité à faire face aux futurs aléas climatiques.

Au-delà de la simple reconstruction, ce projet ambitionne d’améliorer durablement les conditions de vie des populations vulnérables en leur offrant des habitations plus sûres et mieux préparées aux aléas climatiques. En plus, l’implication du Ministère de l’Urbanisme dans la conception de ce prototype témoigne d’une approche intégrée, prenant en compte les enjeux d’aménagement du territoire et de prévention des risques.

Le RJFL Niger décroche le deuxième prix du Climathon Niamey 2024

Niamey, le 21 octobre 2024 – Le Réseau des Jeunes et femmes Leaders pour une Citoyenneté Active (RJFL) Niger a brillé lors de la première édition du Climathon Niamey 2024, un événement majeur dédié à l’innovation climatique. Organisé par le Pôle G et l’ONG OPEF, sous le haut patronage du ministère de l’Environnement, le Climathon a rassemblé des jeunes, des experts et des acteurs de la société civile autour de la question cruciale du changement climatique.

Des solutions innovantes pour un avenir durable

Climathon Niamey 2024 a invité les participants, issus de divers horizons, à présenter des idées novatrices pour des solutions durables dans les domaines du bâtiment, de l’urbanisme et des industries durables pour relever les défis liés au changement climatique au Niger. Grâce à l’assistance d’experts et de mentors, ils ont pu faire face aux défis posés par le Climathon, tels que la création de villes vertes et durables, la diminution des émissions industrielles et la construction de bâtiments respectueux de l’environnement. Ainsi, le RJFL Niger, représenté par son groupe « Wangari Climat », s’est distingué en présentant un projet novateur qui a séduit le jury.

Le projet « Wangari Climat » a ainsi remporté le deuxième prix de cette première édition du Climathon Niamey. Cette distinction récompense le travail acharné et l’engagement du RJFL Niger en faveur de la protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique. Il souligne aussi l’importance de la participation des jeunes dans la lutte contre le changement climatique.

Le Climathon Niamey 2024, un tremplin pour l’innovation

Le Climathon Niamey 2024 a été un véritable succès. Il a permis de mettre en lumière le talent et la créativité des jeunes Nigériens, qui sont de plus en plus conscients des enjeux environnementaux. Les projets présentés lors de cet événement témoignent de leur volonté de contribuer à un avenir plus durable pour leur pays.

Le RJFL Niger, un acteur clé de la lutte contre le changement climatique

Le Réseau des Jeunes et femmes Leaders pour une Citoyenneté Active (RJFL) Niger confirme, une fois de plus, son engagement en faveur de la protection de l’environnement et de la promotion du développement durable. En remportant ce prix, le RJFL Niger renforce sa position d’acteur clé de la société civile nigérienne et démontre son expertise dans le domaine de l’environnement.

En conclusion, le Climathon Niamey 2024 a été une formidable opportunité pour les jeunes Nigériens de faire entendre leur voix et de proposer des solutions innovantes pour lutter contre le changement climatique. Le succès du RJFL Niger est une source d’inspiration pour tous ceux qui s’engagent dans cette lutte.

 

Tahoua : Le bilan des inondations s’alourdit, mais l’aide humanitaire se mobilise

Niamey, le 14 octobre 2024 – La région de Tahoua au Niger continue de faire face aux conséquences dévastatrices des récentes inondations. Lors d’une réunion extraordinaire du Comité technique régional de gestion des inondations, le Gouverneur, le Colonel-Major Oumarou Tawayé, a dressé un bilan alarmant de la situation.

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Les inondations ont touché plus de 31 523 ménages, soit environ 214 580 personnes, et provoqué l’effondrement de plus de 23 523 maisons. Le bilan humain est également lourd avec 104 décès et 81 blessés. Par ailleurs, les inondations ont entraîné la perte de 10028 têtes de bétail et la destruction de 154 ha d’étendues de terres cultivables.

Le secteur de l’Éducation a subi des dommages importants. Les inondations ont endommagé près de 291 salles de classe et 274 autres salles de classe abritant des familles sinistrées, perturbant la scolarité de milliers d’enfants. Ces actions ont eu un impact direct sur le calendrier éducatif du Niger, retardant la rentrée scolaire nigérienne.

Une mobilisation générale

Face à cette catastrophe, les autorités régionales et les partenaires humanitaires ont déployé d’importants moyens pour porter assistance aux populations sinistrées. Des distributions de vivres, de médicaments et d’articles de première nécessité ont été organisées. Des efforts ont par ailleurs été consentis pour réparer les infrastructures endommagées et remettre en état les écoles.

Le Gouverneur de Tahoua a salué la promptitude et l’efficacité de ces interventions, soulignant l’importance de la solidarité nationale et internationale dans cette épreuve. Il a ainsi félicité les membres du Comité technique régional pour leur travail acharné.

Des défis persistants face aux  inondations 

Si les efforts de secours ont permis d’atténuer les souffrances des populations sinistrées, de nombreux défis restent à relever. La reconstruction des habitations et des infrastructures endommagées nécessitera des investissements importants. Par ailleurs, il faudra mettre en place des mesures de prévention à long terme pour réduire la vulnérabilité de la région face aux inondations récurrentes.

Les inondations ont gravement perturbé le calendrier scolaire. Alors qu’il y a eu des tentatives de rénovation des écoles, de nombreux défis restent à surmonter, notamment en ce qui concerne l’accès à l’eau potable et à l’irrigation.

Appel à la solidarité

Le Gouverneur de Tahoua a salué la réactivité des acteurs humanitaires et a appelé à la poursuite des efforts pour venir en aide aux populations sinistrées. Il a pareillement souligné l’importance de la solidarité pour faire face à cette crise. Le Gouverneur de Tahoua a aussi mis en évidence la nécessité de prévenir et de se préparer aux catastrophes naturelles.

En conclusion, les inondations qui ont frappé la région de Tahoua ont mis à rude épreuve les populations locales. Face à cette crise, la Solidarité s’est mobilisée pour apporter une réponse rapide et efficace. Cependant, les défis restent nombreux et la reconstruction sera longue et difficile.

 

Le Niger sous les eaux : Bilan humain des inondations dramatiques

Niamey, 9 octobre 2024 – Le Niger est en deuil. Les récentes inondations qui ont frappé le pays ont provoqué une catastrophe humanitaire d’une ampleur inédite. Selon les derniers chiffres communiqués par la Direction générale de la Protection civile, ce sont plus de 339 personnes qui ont perdu la vie et plus d’un million de Nigériens qui sont affectés par ces événements climatiques extrêmes.

La tragédie frappe la région de Maradi, où les effondrements de bâtiments ont causé la mort de 111 personnes, marquant un bilan humain dévastateur. Les régions de Tahoua, Zinder et Dosso subissent également des conséquences catastrophiques, avec des pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables. Cette série de désastres met en lumière la vulnérabilité des infrastructures et la nécessité urgente d’actions préventives.

Un bilan humain et matériel lourd des inondations

Au-delà du lourd tribut humain, les inondations dévastatrices ont ravagé de nombreuses habitations, laissant des milliers de personnes sans abri. Par conséquent, la destruction des cultures a entraîné des pénuries alimentaires et une crise agricole sans précédent. De plus, les eaux ont emporté le bétail, essentiel à la survie de nombreuses familles, aggravant ainsi la situation critique.

En outre, la catastrophe a engendré des besoins humanitaires immenses et urgents. Les autorités nigérianes, en collaboration active avec les organisations humanitaires internationales, mobilisent des ressources pour aider les populations affectées. Elles distribuent actuellement de la nourriture, de l’eau potable, des médicaments et des kits d’hygiène pour répondre à la situation d’urgence.

Un appel à la solidarité internationale

Le Niger lance un appel pressant à tous les fils et filles du pays à l’étranger comme au pays à apporter son soutien et sa solidarité. Car, pour reconstruire les infrastructures endommagées, fournir une assistance d’urgence aux populations sinistrées et établir des programmes de résilience à long terme, il est nécessaire de mobiliser des fonds et des ressources.

Ces inondations dévastatrices mettent en évidence la vulnérabilité du Niger face aux changements climatiques. Il est urgent de renforcer les systèmes d’alerte précoce, de mettre en œuvre des mesures de prévention et d’adaptation pour faire face à ces phénomènes extrêmes qui se multiplient.

Niamey : Un pas de géant vers la valorisation du capital naturel

Niamey, le 3 octobre 2024. – Le Niger vient de franchir une étape décisive dans la préservation de ses richesses naturelles. Réunis à Niamey du 30 septembre au 4 octobre, des experts et acteurs clés de l’environnement ont participé à un atelier de formation intensive sur la Comptabilité du Capital Naturel des Écosystèmes (ENCA).

Cet événement, le deuxième du genre organisé au Niger, a pour ambition de renforcer les capacités des acteurs nationaux à évaluer et à valoriser les services rendus par les écosystèmes. En d’autres termes, il s’agit de donner une valeur économique à des biens naturels tels que les forêts, les sols ou encore les cours d’eau, afin de mieux les protéger et de les gérer de manière durable.

L’ENCA, un outil d’évaluation économique des écosystèmes, permet de mesurer la valeur des services rendus par la nature, tels que la régulation du climat, la production de ressources naturelles ou la protection de la biodiversité. En quantifiant cette valeur, il devient possible de mieux intégrer les enjeux environnementaux dans les décisions politiques et économiques.

Pourquoi l’ENCA est-elle importante pour le Niger ?

Le Niger, pays sahélien particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique, a tout intérêt à mettre en place des outils de gestion durable de ses ressources naturelles. L’ENCA offre une méthodologie rigoureuse pour :

  • Mieux connaître les écosystèmes : En évaluant les services rendus par la nature, il est possible de mieux comprendre leur rôle dans le développement économique et social du pays.
  • Améliorer la prise de décision : L’ENCA permet d’intégrer les enjeux environnementaux dans les décisions politiques et économiques, favorisant ainsi un développement plus durable.
  • Mobiliser des financements : En démontrant la valeur économique des écosystèmes, il devient plus facile d’attirer des investissements pour leur conservation et leur restauration.

En conclusion, cet atelier marque une étape importante dans la prise en compte du capital naturel au Niger. En renforçant les capacités des acteurs nationaux, il contribue aussi à une meilleure gestion des ressources naturelles et à un développement plus durable. Le message est clair : pour protéger notre planète, il faut d’abord la valoriser.

Agadez sous les eaux : Catastrophe au cœur du Sahara

Niger, le 4 septembre 2024– Agadez, la ville historique nichée au cœur du désert du Sahara, est confrontée à une crise sans précédent. Les pluies diluviennes qui se sont abattues la nuit dernière sur la région ont provoqué une catastrophe urbaine, détruisant des habitations et laissant des centaines de citoyens dans le désarroi. Ce drame souligne la vulnérabilité des infrastructures face aux caprices extrêmes de la météo et met en lumière les défis urgents du changement climatique.

Une série de précipitations sans précédent s'abat sur Agadez, causant l'effondrement de dizaines de maisons Le Déluge du désert: Agadez face à l’inattendu

Les habitants d’Agadez ont été pris au dépourvu par la violence des éléments. En l’espace de deux jours, les précipitations ont atteint des niveaux alarmants, faisant s’effondrer des murs et des toits, et laissant derrière eux un paysage de ruines. Des familles entières parcourent les lieux de désolation, s’efforçant de sauver ce qui reste de leurs foyers dévastés. Partout, elles affrontent les images de la destruction et tentent de récupérer les fragments de leur vie passée.

La réponse à cette tragédie a été immédiate. La municipalité d’Agadez, face à l’ampleur des dégâts, a lancé un appel à la solidarité. Des efforts de secours sont en cours pour soutenir les sinistrés, avec un besoin criant de ressources pour reconstruire et sécuriser les structures menacées.

Changement climatique: Une réalité incontournable

Par ailleurs, cet événement tragique met en exergue les conséquences tangibles du changement climatique. Agadez, autrefois épargnée par de telles intempéries, se retrouve à présent face à une nouvelle réalité climatique. Les précipitations excessives, autrefois rares dans cette région aride, deviennent plus fréquentes et violentes, posant de sérieux défis pour l’avenir.

Niamey Isolée: Les perturbations s’étendent au-delà d’Agadez

Les répercussions des intempéries ne se limitent pas à Agadez. Niamey, la capitale, a également subi les effets des pluies, avec des interruptions majeures dans les liaisons routières et les communications, isolant la ville et affectant le commerce et la vie quotidienne des citoyens.

Les autorités nigeriennes sont sur le qui-vive, conscientes que la météo peut encore réserver des surprises. Un système d’alerte précoce et de préparation aux catastrophes est plus que jamais nécessaire pour anticiper et atténuer les impacts de tels événements naturels.

En bref, cette épreuve difficile, met en évidence la résilience et la solidarité de la population d’Agadez . Alors que le gouvernement  observe et offre son soutien, l’espoir demeure que, de cette tragédie, émergera un nouvel élan pour la reconstruction et la préparation face aux défis climatiques de demain. La force de l’esprit humain et la volonté collective de surmonter les adversités sont la lumière qui guide Agadez vers un avenir plus sûr et plus résilient.

Niger : Un engagement pour sauver la gazelle dama

Au cœur du Niger, un mouvement d’ampleur inédite se dessine pour sauver la gazelle dama, une espèce emblématique menacée d’extinction. Début juin, l’organisation Sahara Conservation, en collaboration avec les autorités locales d’Iférouane, a réuni l’ensemble des acteurs concernés lors d’un atelier stratégique. L’objectif  est d’élaborer un plan d’action concret pour la conservation de cette gazelle au sein de la Réserve Naturelle Nationale de l’Aïr et du Ténéré.

Un plan d’action ambitieux pour sauver une espèce en danger

Par ailleurs, Ce projet ambitieux, baptisé « Inverser le déclin de la faune sauvage saharienne menacée », bénéficie du soutien de l’UICN Save Our Species et d’un cofinancement de l’EU International Partnerships. Il vise à établir une feuille de route détaillée et alignée sur la stratégie de conservation de la gazelle dama pour la période 2018-2029.

Un atelier stratégique pour une mobilisation collective

En plus , l’atelier a rassemblé des scientifiques, conservateurs, représentants gouvernementaux et membres de la communauté locale, avec l’appui du Zoo de Saint Louis. Cette mobilisation collective a permis de forger une feuille de route fondée sur des données et des informations scientifiques actuelles. Il s’agit également d’une étape cruciale dans la lutte contre l’extinction des espèces sahariennes.

Une feuille de route pour un avenir durable

La feuille de route, qui sera présentée prochainement, définira les actions concrètes et les engagements nécessaires pour assurer un avenir durable à la gazelle dame. Elle servira aussi de modèle pour d’autres initiatives de conservation à travers le monde.

Un modèle d’engagement et de collaboration

En somme, cet atelier illustre l’efficacité d’une collaboration transfrontalière et multidisciplinaire face aux défis environnementaux contemporains. Il démontre l’engagement de la communauté internationale à préserver la biodiversité saharienne pour les générations futures.

Sahel : La CCRS et Mercy Corps renforcent leur lutte contre le changement climatique

Niamey, 6 juin 2024 – Le Secrétaire Exécutif de la Commission Climat pour la région du Sahel (CCRS), M. Issifi Boureima, a reçu ce jour la Directrice Régionale de Mercy Corps pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Dr . Fatoumata Haïdara. En effet, cette rencontre a permis de discuter des opportunités de collaboration entre les deux entités dans la lutte contre le changement climatique dans la région du Sahel.

Un engagement commun pour la résilience

Les discussions ont porté sur l’élargissement de la coopération opérationnelle et stratégique entre les deux organisations, notamment dans le cadre de l’agenda de plaidoyer. L’objectif est de créer un modèle de collaboration exemplaire pour le Sahel, en renforçant les synergies et en mobilisant des ressources supplémentaires.

La Commission Climat pour le Sahel (CCRS) et Mercy Corps s'engagent à renforcer leur collaboration pour promouvoir la résilienceUn partenariat crucial pour les communautés sahéliennes

Par ailleurs, le partenariat entre Mercy Corps et le CCRS est considéré comme un levier essentiel pour l’élaboration de stratégies efficaces d’adaptation et de résilience au changement climatique. Ces stratégies sont vitales pour les communautés sahéliennes, particulièrement vulnérables aux impacts du changement climatique.

Vers une collaboration renforcée pour un Sahel durable

En somme, cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement de la collaboration entre le CCRS et Mercy Corps. Les deux organisations ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour un Sahel plus durable et plus résilient face aux défis climatiques.

Niger: Lutte contre les changements climatiques

Niamey, 05 juin 2024 – Face aux effets croissants des changements climatiques au Niger, les acteurs humanitaires unissent leurs forces pour soutenir les initiatives locales visant à renforcer la résilience des populations et leur capacité à résister aux chocs climatiques.

Un contexte difficile

Le Niger est l’un des pays les plus vulnérables aux changements climatiques en Afrique. La sécheresse, les inondations et les autres phénomènes météorologiques extrêmes deviennent de plus en plus fréquents et intenses, menaçant la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et l’accès à l’eau potable des populations.

Des initiatives locales prometteuses

Pour faire face à ces défis, de nombreuses initiatives locales ont vu le jour au Niger. Ces initiatives visent à améliorer la gestion des ressources naturelles, à développer des pratiques agricoles plus résilientes et à renforcer les systèmes d’alerte précoce.

Le soutien des acteurs humanitaires

Par ailleurs, Les acteurs humanitaires, tels que les agences des Nations Unies et les organisations non gouvernementales, apportent leur soutien à ces initiatives locales en fournissant des ressources financières, techniques et humaines. Ils travaillent également à renforcer la coordination et la collaboration entre les différents acteurs impliqués.

Un appel à l’action

En somme, la lutte contre les changements climatiques et le renforcement de la résilience des populations au Niger auparavant une mobilisation collective. Les acteurs humanitaires invitent tous les partenaires, y compris les gouvernements, les organisations de la société civile et le secteur privé, à s’engager dans cet effort crucial.

Ensemble, nous pouvons agir pour un avenir durable et le bien-être des générations futures.

Niger : Vers un système carcéral plus humain avec le PRESPEN

Dans un élan de solidarité internationale, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Niger, avec le soutien financier des Pays-Bas, a lancé une initiative ambitieuse visant à transformer le système pénitentiaire du pays. Le programme de renforcement du système pénitentiaire du Niger (PRESPEN), déployé sur une période de cinq ans, est le fruit d’une collaboration étroite avec le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) et le ministère de la Justice du Niger. Ce programme ambitieux vise un double objectif : améliorer les conditions de détention et faciliter la réinsertion sociale et professionnelle des détenus.

PRESPEN : Transformer le système pénitentiaire du Niger pour un avenir plus juste et plus humain, une initiative des Pays-Bas et du PNUDDes réalisations concrètes pour un impact tangible

Le PRESPEN a déjà réalisé des avancées significatives, notamment en améliorant l’accès à l’eau potable pour près de 13 000 détenus répartis dans 41 établissements pénitentiaires à travers le Niger. Cette vitalité a été rendue possible grâce à la construction de 22 fourrages et châteaux d’eau. En outre, le programme a mis en place des formations et un accompagnement sur mesure pour les détenus, leur offrant des compétences et des outils nécessaires pour une réinsertion sociale réussie après leur libération.

Vers un système pénitentiaire plus humain et efficace

Ces efforts s’inscrivent dans une démarche plus large de réforme du système pénitentiaire visant à respecter la dignité humaine et à réduire la récidive. En fournissant des conditions de vie décentes et en préparant les détenus à une transition en douceur vers la société, le PRESPEN espère non seulement améliorer la vie des individus concernés, mais aussi contribuer à la sécurité et à la stabilité de la société nigérienne dans son ensemble.

PRESPEN : Transformer le système pénitentiaire du Niger pour un avenir plus juste et plus humain, une initiative des Pays-Bas et du PNUDPRESPEN :Un modèle de réforme pénitentiaire apprécié par la communauté internationale

Diverses organisations de défense des Droits de l’homme ont salué l’initiative en tant que modèle de réforme pénitentiaire, mettant en évidence l’importance de la coopération internationale dans la promotion des droits humains et du développement durable. Avec la poursuite de ce programme, le PNUD Niger et ses partenaires aspirent à établir une norme pour les réformes pénitentiaires en Afrique et ailleurs, en mettant l’accent sur l’humanité et la réhabilitation plutôt que sur la punition seule.

Une lueur d’espoir pour un avenir meilleur

En conclusion, le PRESPEN se présente comme une lueur d’espoir pour les détenus au Niger en leur offrant une chance de rédemption et une opportunité de contribuer positivement à la société après leur peine. C’est une initiative qui mérite reconnaissance et soutien car elle représente un pas en avant vers un système judiciaire plus juste et plus humain.

Tabélot : L’empoisonnement massif d’animaux suscite l’émoi

 Dans la contrée d’Agadez, un événement désolant a ébranlé la commune de Tabélot : une cinquantaine de bêtes, essentiellement caprines, ont succombé à un empoisonnement. Ce fléau est attribué aux opérations d’une entreprise chinoise, suscitant une vive inquiétude parmi les autorités face à cette calamité écologique.

Le premier jour de mai a révélé une nouvelle affligeante provenant de Tabélot : l’intoxication fatale d’approximativement cinquante animaux du hameau d’Anounalher. La cause de ce désastre serait l’emploi négligent de substances toxiques par une firme chinoise, active dans l’extraction aurifère à Fasso.

Des témoignages concordants de la région indiquent que les créatures ont consommé de l’eau souillée par des déchets chimiques issus du traitement minier. Les éleveurs locaux, bouleversés, sollicitent avec raison une action prompte des instances gouvernementales pour atténuer cette tragédie et prévenir d’autres incidents.

Un compte-rendu exhaustif, daté du premier mai, élaboré par une commission de Tabélot en partenariat avec les forces de sécurité, a exposé l’ampleur du sinistre. Les enquêteurs ont découvert que la société Sahara SARL utilise des agents chimiques, y compris des explosifs, qui polluent les sources d’eau et menacent gravement la biodiversité et l’écosystème.

Face à cette crise, la délégation a suggéré plusieurs mesures préventives. Il est crucial de contrôler la légitimité des licences minières et d’instaurer un système efficace pour la collecte et le traitement des eaux polluées.

Il est également vital d’éduquer les éleveurs sur les risques et de renforcer la surveillance des pâturages pour éviter la consommation d’eau viciée.

Les autorités doivent  prendre des dispositions fermes afin de sauvegarder l’environnement et la santé publique. Il est de leur responsabilité morale et juridique de répondre avec célérité à cette urgence environnementale.