Diplomatie verte au Sahel : Le Niger, le Mali et le Burkina Faso s’unissent pour la résilience écologique
Niamey, 5 août 2025 — Le lundi 4 août 2025, dans les salons feutrés de la présidence nigérienne, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Chef de l’État, a accueilli deux personnalités majeures de la gouvernance environnementale régionale : Mme Doumbia Mariam Tangara, ministre malienne en charge du développement durable, et le colonel Roch Nabasnogo, directeur général de la Grande Muraille Verte du Burkina Faso.
Cette rencontre, tenue en marge de la célébration nationale de l’Arbre à Zinder, s’inscrit dans une dynamique trilatérale qui transcende les symboles. En effet, planter un arbre est devenu, pour les États membres de l’Alliance des pays du Sahel (AES), une déclaration d’engagement envers la préservation du territoire, la solidarité écologique et la résilience des populations.
Niamey, au cœur de la stratégie environnementale de l’AES
Venue à l’invitation de son homologue nigérien, le ministre de l’Environnement Col. Abdoulaye Maizama, la délégation a profité de cette visite pour transmettre les salutations officielles des dirigeants du Mali et du Burkina Faso. Par la suite, les échanges se sont concentrés sur les défis environnementaux communs, les stratégies de reboisement concerté et les voies de coopération pour freiner la dégradation des sols et atténuer les effets du changement climatique.
Mme Tangara a exprimé sa gratitude pour l’accueil empreint de fraternité offert au peuple malien et burkinabè, tant dans la capitale qu’à Zinder, berceau de l’édition 2025 de la fête de l’arbre. Elle a souligné que ce moment n’était pas seulement festif, mais surtout porteur d’un message stratégique : celui de l’interconnexion des peuples par la nature.

Chaque arbre planté, un acte politique pour la souveraineté du Sahel
Cette audience, enrichie par la présence du Dr Soumana Boubacar, directeur de cabinet présidentiel et porte-parole du gouvernement, ainsi que du conseiller stratégique Illo Adani, a permis d’esquisser des pistes concrètes d’action à l’échelle régionale. Car dans un Sahel fragile, chaque arbre planté devient un rempart contre l’avancée du désert et un symbole de cohésion interétatique. Par conséquent, par cette entrevue à haut niveau, le Niger affirme sa volonté de jouer un rôle moteur dans la gouvernance écologique du Sahel, en mobilisant l’intelligence collective de ses partenaires AES autour d’une ambition commune : celle d’un territoire vivable, fertile et durable.
La chute : Un engagement solennel pour l’avenir du Sahel
La rencontre de ce lundi à Niamey dépasse donc le cadre d’un simple protocole diplomatique. Elle est un engagement solennel, un signal fort que l’AES ne se contente pas d’unir ses forces pour la sécurité, mais aussi pour l’avenir de son environnement. La bataille pour la Grande Muraille Verte est une lutte pour la survie du Sahel, et ce dialogue de haut niveau prouve que ses dirigeants sont déterminés à la gagner, un arbre à la fois.

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