Niger-Évènements Archives - Journal du Niger

Tahoua, capitale de la refondation territoriale

Refondation territoriale : un nouveau départ pour l’administration nigérienne et un signal fort pour la gouvernance et la cohésion nationale

C’est à Tahoua, au cœur de l’Ader, que s’est ouvert hier, sous le haut patronage du Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, le grand rendez-vous national des cadres de l’Administration Territoriale. Placée sous le thème « Refondation de l’Administration Territoriale au Niger », cette conférence marque le retour, après plus d’une décennie d’interruption, d’un espace stratégique de réflexion et d’action pour renforcer la gouvernance locale et nationale.

Une mobilisation prestigieuse pour une ambition régionale

 

De fait, la cérémonie d’ouverture a réuni un large éventail de personnalités : membres du CNSP, ministres, gouverneurs, préfets, représentants des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), ainsi que des autorités traditionnelles et universitaires. Cette diversité d’acteurs illustre la dimension diplomatique et territoriale de l’événement, qui dépasse le seul cadre administratif pour s’inscrire dans une dynamique régionale et internationale.

Sous le haut patronage du Premier Ministre, Tahoua devient le centre de la réflexion sur la refondation de l’administration territoriale au Niger.

Le Premier ministre sonne le rassemblement : « Soyez des soldats de la Refondation. »

 

Le Premier Ministre, transmettant le message du Président de la République, a invité les cadres à s’interroger sur leur rôle dans la construction nationale. « Soyez des serviteurs du peuple, des soldats de la Refondation », a-t-il lancé, insistant sur la nécessité de bâtir une administration de proximité, efficace et ancrée dans la confiance avec les citoyens. Par ailleurs, le Ministre d’État, Général de Division Mohamed Toumba, a rappelé que le thème choisi s’aligne sur la vision présidentielle et doit permettre de clarifier les enjeux et les contours de cette refondation.

Tahoua, symbole d’une politique proche du terrain

 

Le choix de Tahoua n’est pas anodin, car il s’inscrit dans une politique de délocalisation des grandes rencontres nationales hors de Niamey. Cette décision rend ainsi hommage aux figures régionales qui ont marqué l’histoire contemporaine du Niger. Pour le Gouverneur, Colonel-major Souleymane Amadou Moussa, cet honneur restera gravé « en lettres d’or » dans les annales de la région.

Objectifs stratégiques : consolider l’État et la cohésion

 

Les travaux de la conférence visent aussi  à :

  • Renforcer les compétences techniques et managériales des responsables territoriaux.
  • Améliorer la coordination entre les niveaux central, régional, départemental et communal.
  • Favoriser une meilleure appropriation des orientations politiques et stratégiques au niveau local.
  • Aborder des thématiques clés telles que la consolidation de la paix, la cohésion sociale, le rôle du représentant de l’État et l’opérationnalisation de la Confédération de l’AES.

Une tradition réactivée au service de la gouvernance

 

Instituée dans les années 1970, la « Conférence des cadres de commandement » avait disparu du calendrier national depuis 2014. Sa relance traduit en fait une volonté politique manifeste : renouer avec un outil de pilotage territorial et de dialogue institutionnel, au service d’un État plus proche et plus efficace.

Sous le haut patronage du Premier Ministre, Tahoua devient le centre de la réflexion sur la refondation de l’administration territoriale au Niger.

Refondation de l’administration territoriale : un signe fort pour l’avenir du Niger

 

En somme, en réactivant cet événement majeur, le gouvernement nigérien envoie un message clair : l’administration territoriale est au cœur de la refondation nationale. Ce rendez-vous de Tahoua ne se limite pas à une simple rencontre, il pose également  les bases d’une nouvelle vision de la gouvernance, plus proche des citoyens et ancrée dans le réel. Reste à savoir maintenant comment les recommandations issues de ces travaux seront mises en œuvre sur le terrain pour concrétiser cette ambition de refondation. N’est-ce pas là le véritable défi à relever pour la construction d’un État plus résilient et prospère?

Tahoua, capitale de la refondation administrative au Niger

Refondation territoriale : Le Premier Ministre lance une mobilisation nationale autour des cadres de l’administration territoriale

 

Tahoua, 9 septembre 2025 — Sous le haut patronage du Premier Ministre et Ministre de l’Économie et des Finances, Ali Mahamane Lamine Zeine, Tahoua devient, pour trois jours, le point de convergence de la transformation administrative du Niger. En effet, du 9 au 11 septembre 2025, la Conférence des cadres de l’administration territoriale s’ouvre à l’Université Djibo Hamani, avec un objectif clair : « Refondation de l’Administration territoriale au Niger ». Cette rencontre nationale a pour but de poser les fondations d’une nouvelle gouvernance, qui soit plus proche des citoyens, plus agile et alignée sur les orientations du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP).

Une mobilisation populaire en appui à la réforme

 

L’arrivée du Premier Ministre à Tahoua, ce mardi, a donné lieu à une mobilisation populaire exceptionnelle, soulignant l’importance de l’événement. Enfants, jeunes, anciens combattants, leaders coutumiers, chefs traditionnels, organisations syndicales et structures de soutien au CNSP ont convergé vers la tribune officielle pour accueillir la délégation gouvernementale dans la pure tradition de l’Ader. Cette démonstration de cohésion territoriale illustre la volonté collective de refonder l’administration sur des bases plus inclusives et participatives.

 

Le cap est fixé pour une administration efficace

 

Au-delà de la symbolique, la conférence a pour ambition de renforcer les capacités des cadres territoriaux, de valoriser les compétences locales et de définir une feuille de route opérationnelle. Les discussions s’articuleront autour des leviers de transformation, notamment l’amélioration de la gouvernance locale, l’efficacité des services publics, l’équilibre entre tradition et modernité, et l’intégration des aspirations citoyennes dans les politiques publiques.

À Tahoua, le Premier Ministre lance la Conférence nationale des cadres territoriaux pour refonder l’administration publique du Niger. Une mobilisation populaire et institutionnelle inédite.

Les plus hautes autorités du pays se mobilisent

 

Pour souligner l’importance de l’événement, une délégation de haut rang, composée du Ministre de l’Intérieur, le Général Mohamed Toumba, de membres du CNSP et du gouverneur de la région, ainsi qu’une section de la Garde nationale, a accueilli le Premier Ministre à l’aéroport de Tahoua. Ce protocole officiel, suivi d’un cortège, a marqué le début d’une rencontre qui réunit également les gouverneurs des autres régions, les préfets et les secrétaires généraux, témoignant d’une mobilisation institutionnelle à l’échelle nationale.

 

L’avenir de l’administration se joue à Tahoua

 

En conclusion, cette conférence dépasse le cadre d’une simple rencontre ; elle incarne la volonté de bâtir une administration qui soit au service des Nigériens et réponde à leurs attentes. La refondation de l’État passe par celle de son administration locale, et c’est à Tahoua que se dessine cette nouvelle voie. Bien que le défi soit de taille, ces discussions de haut niveau poseront désormais les bases d’une transformation concrète sur le terrain, qui améliorera durablement le quotidien des citoyens.

Face à Face : la sororité en action à Niamey

Niger : la 4ᵉ édition de « Face à Face » célèbre la solidarité féminine à Niamey

 

Niamey, 15 août 2025 Ce vendredi, la capitale nigérienne a vibré au rythme de la sororité lors du lancement de la 4ᵉ édition de l’événement « Face à Face », orchestré par l’ONG Femmes, Actions et Développement (FAD). Sous le thème « Vers une Sororité Refondée, Autonome et Transformatrice », cette rencontre a réuni des femmes leaders de tous horizons pour promouvoir l’égalité des genres et renforcer la solidarité féminine, dans une ambiance d’échange et d’inspiration.

À Niamey, la 4ᵉ édition de « Face à Face » réunit des femmes leaders pour refonder la sororité et promouvoir l’égalité des genres au Niger.

Une tribune pour l’autonomisation féminine

 

Présidée par la Ministre de la Population, de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale, cette édition a mis l’accent sur la défense des droits des femmes et la création de liens solides entre elles. En effet, l’événement a offert une plateforme unique pour discuter des défis et des opportunités liés à l’autonomisation féminine, tout en célébrant les avancées réalisées par les Nigériennes dans divers domaines.

À Niamey, la 4ᵉ édition de « Face à Face » réunit des femmes leaders pour refonder la sororité et promouvoir l’égalité des genres au Niger.

Le témoignage inspirant d’une ministre engagée

 

Figure centrale de la cérémonie, la Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, a salué l’initiative de l’ONG FAD. Ayant assisté aux trois éditions précédentes, elle a qualifié « Face à Face » de « carrefour exceptionnel d’échanges intergénérationnels ». Ainsi, selon elle, cet événement favorise un enrichissement mutuel entre les femmes leaders, renforçant leur rôle dans la transformation sociale du Niger.

La transmission, un pilier de la réussite

 

La présence du Dr Aïchatou Mindaoudou, ancienne ministre et personnalité influente, a ajouté une touche spéciale à la cérémonie. Accompagnée d’anciennes députées et de nombreuses figures féminines ayant marqué l’histoire du Niger, elle a incarné l’esprit de résilience et d’engagement qui anime cette rencontre. De ce fait, leur participation a galvanisé les participantes, soulignant l’importance de la transmission entre générations.

À Niamey, la 4ᵉ édition de « Face à Face » réunit des femmes leaders pour refonder la sororité et promouvoir l’égalité des genres au Niger.

Une édition qui s’inscrit dans la continuité

 

Organisée par l’ONG Femmes, Actions et Développement, cette 4ᵉ édition s’inscrit dans une dynamique de continuité, chaque année renforçant l’impact de l’événement. Effectivement, en réunissant des femmes de divers horizons, « Face à Face » continue de poser les jalons d’une sororité puissante et transformatrice au Niger.

La parole est désormais aux actrices de ce changement. Comment les idées et les synergies créées lors de cette rencontre se traduiront-elles en actions concrètes pour les femmes nigériennes ? L’avenir de l’égalité des genres au Niger pourrait bien se dessiner dans les mois à venir, grâce aux graines de sororité semées lors de cet événement.

Diffa accueille la 27e Tournée de Solidarité Islamique

Diffa vibre au rythme de la solidarité islamique : une 27ᵉ édition sous le signe de l’unité et de la refondation

 

Diffa, 5 août 2025 Ce mardi, la région de Diffa s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir la 27e édition de la Tournée de Solidarité Islamique, un événement d’envergure organisé par l’Association des Cadres et des Jeunes Musulmans du Niger (ACJMN). Co-parrainée par le Ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sidi Mohamed Almahmoud, et le Ministre de la Réfondation, de la Culture et de la Promotion des Valeurs Sociales, M. Salah Ben Hamouda Ali, cette manifestation a en effet rassemblé une foule enthousiaste autour d’un message fort : « La contribution de l’Islam à la refondation du Niger ».

L’Islam au service de l’unité et de la jeunesse

 

Portée par une ambition de cohésion sociale, cette tournée s’est donné pour mission de tisser des liens plus étroits entre les communautés musulmanes du Niger. À travers des activités variées, elle promeut des valeurs essentielles telles que la fraternité, l’amour de la patrie, le civisme et la quête du savoir. L’événement s’engage également à contrer les fléaux sociaux comme l’oisiveté et la dérive morale, offrant ainsi une plateforme pour inspirer la jeunesse et renforcer l’identité nationale. Le thème choisi cette année, axé sur le rôle de l’Islam dans la reconstruction du Niger, a résonné comme un appel à l’action pour une société plus unie et résiliente.

La 27e Tournée de Solidarité Islamique mobilise à Diffa autorités, jeunes et délégations internationales autour des valeurs de cohésion,

Une mobilisation internationale pour un message sans frontière

 

L’événement a brillé par la présence de figures de premier plan, dont le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Ali Adji Salatou, ainsi que des délégations venues de pays voisins et amis, notamment le Burkina Faso, le Mali, le Togo et le Bénin. Cette participation internationale a renforcé le caractère fédérateur de la tournée, illustrant la solidarité entre nations partageant des valeurs communes.

À leur arrivée à Diffa, les officiels ont été chaleureusement accueillis  par les autorités régionales, sous la houlette du Gouverneur, et par une population mobilisée en grand nombre. En plus  Les habitants de Diffa, réputés pour leur sens de l’hospitalité, ont offert un spectacle vibrant, mêlant danses traditionnelles et messages de bienvenue, témoignant de leur attachement à cet événement fédérateur.

 

Plus qu’une tournée Islamique : Un élan pour la refondation nationale

 

Cette 27ᵉ édition s’inscrit également  dans un contexte où le Niger cherche à consolider ses fondations sociales et culturelles. D’ailleurs, en intégrant l’Islam dans le noyau de ce projet de réinvention, la tournée souligne l’importance de la croyance en tant que moyen d’unification et d’avancement. Les activités prévues, allant des conférences éducatives aux initiatives communautaires, visent à inspirer les jeunes générations et à promouvoir des comportements citoyens.

 

L’unité face aux défis : Diffa, carrefour d’un Niger d’avenir

 

En somme, la Tournée de Solidarité Islamique n’est pas qu’un simple rassemblement religieux ; elle est un acte de foi en l’avenir du Niger. Cet événement rappelle aussi que, face aux défis du présent, l’union, la solidarité et les valeurs partagées sont les piliers sur lesquels une nation peut se reconstruire et prospérer. Diffa, en devenant le carrefour de cet élan, confirme son rôle essentiel dans la marche du Niger vers un avenir où la cohésion sociale et la dignité humaine sont les fondations de la réussite collective.

FONAF et UNIV-EXPO : la jeunesse au cœur de deux initiatives phares

FONAF et UNIV-EXPO : deux leviers d’avenir pour la jeunesse et les femmes du Niger

 

Niamey, 23 juillet 2025 Le cœur de la capitale nigérienne a résonné ce matin avec l’ouverture de deux événements phares, porteurs d’espoir et de mobilisation : la 9ᵉ édition du Forum National pour l’Autonomisation des Femmes et des Jeunes (FONAF), et le Salon International de l’Information et de l’Orientation des bacheliers du Niger (UNIV-EXPO). Ces deux rencontres complémentaires traduisent une même ambition : outiller les jeunes générations et favoriser l’inclusion active des femmes dans le développement national.

L’ouverture du FONAF et de l’UNIV-EXPO à Niamey met en lumière l’engagement du Niger en faveur de l’autonomisation des femmes et de la jeunesse, à travers deux événements dédiés à l’entrepreneuriat, la formation et l’orientation des nouveaux bacheliers.

L’engagement politique au service de l’autonomisation et de l’éducation

 

Le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger, a marqué de sa présence ces deux cérémonies, illustrant l’implication des autorités locales dans les enjeux d’autonomisation et d’accès à l’éducation. Il a d’abord pris part à l’ouverture officielle du FONAF, placée sous le haut patronage de Son Excellence le Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine. Le forum s’est articulé autour du thème : « Entrepreneuriat et résilience communautaire : innover pour construire et pérenniser », réunissant une diversité d’acteurs venus défendre l’entrepreneuriat comme vecteur de transformation sociale.

Par ailleurs, conférences, panels de discussion, témoignages inspirants et ateliers pratiques ont rythmé cette journée, invitant les participantes et participants à repenser les modèles d’inclusion et de création d’emploi dans une perspective durable.

L’ouverture du FONAF et de l’UNIV-EXPO à Niamey met en lumière l’engagement du Niger en faveur de l’autonomisation des femmes et de la jeunesse, à travers deux événements dédiés à l’entrepreneuriat, la formation et l’orientation des nouveaux bacheliers.

UNIV-EXPO : Le compas de l’avenir pour les nouveaux bacheliers nigériens

 

Quelques heures plus tard, le Centre de Conférences Mahatma Gandhi a ouvert ses portes au Salon UNIV-EXPO, organisé par le Cabinet FAIDA en partenariat avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur. Plus de 30 exposants, issus d’universités, d’instituts techniques et de structures de formation professionnelle, ont accueilli les nouveaux bacheliers nigériens dans un cadre propice à l’orientation.

Grâce à des conférences thématiques, des ateliers personnalisés, des stands d’information et des opportunités de bourses, les jeunes ont pu accéder à une information claire et adaptée pour envisager leur avenir académique en toute confiance.

L’ouverture du FONAF et de l’UNIV-EXPO à Niamey met en lumière l’engagement du Niger en faveur de l’autonomisation des femmes et de la jeunesse, à travers deux événements dédiés à l’entrepreneuriat, la formation et l’orientation des nouveaux bacheliers. L’ouverture du FONAF et de l’UNIV-EXPO à Niamey met en lumière l’engagement du Niger en faveur de l’autonomisation des femmes et de la jeunesse, à travers deux événements dédiés à l’entrepreneuriat, la formation et l’orientation des nouveaux bacheliers.

FONAF et UNIV-EXPO :Le Niger investit dans son capital humain pour un futur résilient

 

À travers ces deux événements, le message est sans équivoque : le Niger mise sur sa jeunesse, sur ses talents féminins et sur la synergie des initiatives pour bâtir un pays plus résilient, plus équitable et pleinement tourné vers l’avenir. Le Colonel Garanké a souligné que c’est en conjuguant orientation, formation et autonomisation que l’on pourra transformer les défis sociaux en opportunités collectives.

En somme, ces rendez-vous annuels deviennent progressivement des plateformes stratégiques pour mobiliser les intelligences, décloisonner les savoirs et affirmer l’ambition d’un Niger inclusif et en mouvement. Ils sont la preuve vivante que la nation se prépare activement à former les leaders et les entrepreneurs de demain, garantissant ainsi un avenir prospère et autonome pour toutes ses composantes.

Zinder, épicentre d’une caravane pour la gouvernance et l’unité sociale

Zinder Vibre : lancement majeur d’une Caravane Nationale pour l’unité et la cohésion sociale 

Zinder, le 24 juin 2025 – En ce mardi matin, sous un ciel d’azur prometteur, la ville de Zinder a vibré au rythme d’un événement d’une portée singulière. À 10 h 00, devant une foule attentive, s’est déroulée la cérémonie de lancement de la caravane nationale de sensibilisation sur la gouvernance et la cohésion sociale. Ce projet ambitieux, porté par la Direction Générale de l’Administration du Territoire, avec le soutien des autorités locales et nationales, marque un tournant. En marge de la 11ᵉ édition des Journées des Communes, cet événement a été rehaussé par la présence remarquée de la présidente du Comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), dont l’engagement a conféré à la cérémonie une aura d’unité et de détermination.

Zinder lance la caravane nationale pour la gouvernance et la cohésion sociale, un projet clé pour l'unité du Niger, avec la présence de la présidente du FSSP.Un rassemblement historique pour un Niger fort et solidaire

Présidée par le Ministre de l’Intérieur, le général Mohamed Toumba, la cérémonie a réuni un aréopage de personnalités mêlant figures civiles, militaires et représentants de la société civile. Cette assemblée, reflet de la riche diversité zindéroise, a incarné la volonté collective de faire de la bonne gouvernance et du vivre-ensemble des leviers essentiels de la résilience nationale. De fait, la caravane, par son ambition de sillonner les territoires, se présente comme une entreprise audacieuse visant à insuffler dans le cœur des citoyens les valeurs cardinales de responsabilité, de solidarité et de cohésion.

Par ailleurs, la présidente du FSSP, figure centrale de cet événement, a saisi cette tribune pour réaffirmer l’adhésion indéfectible du Fonds à toute initiative propre à consolider la paix et l’unité nationale. Dans une allocution empreinte de gravité, elle a souligné que la sauvegarde de la patrie ne se limite pas à la défense de ses frontières, mais qu’elle s’enracine dans la capacité des communautés à faire corps face aux défis multiformes. « Chaque pas vers la cohésion sociale est un rempart contre la discorde », a-t-elle proclamé, ses mots résonnant comme un appel vibrant à l’engagement collectif.

Zinder lance la caravane nationale pour la gouvernance et la cohésion sociale, un projet clé pour l'unité du Niger, avec la présence de la présidente du FSSP.La Caravane : un bouclier de résilience pour la nation

L’initiative, baptisée caravane nationale de sensibilisation, ambitionne de tisser un dialogue intime avec les populations, des métropoles aux hameaux les plus reculés. En plaçant la gouvernance et le vivre-ensemble au cœur de son message, elle répond à un impératif pressant : celui de fortifier les fondations d’une nation confrontée à des enjeux sécuritaires, économiques et sociaux cruciaux. À Zinder, ville carrefour où se croisent traditions et aspirations modernes, le lancement de cette caravane revêt une portée symbolique forte, faisant de la région un étendard de l’unité nationale.

Le général Mohamed Toumba, dans son discours inaugural, a salué l’élan fédérateur de cette initiative, insistant sur le rôle des autorités locales comme relais essentiels de cette dynamique. « La gouvernance n’est pas une abstraction réservée aux élites ; elle se vit dans chaque commune, chaque quartier, chaque foyer », a-t-il déclaré, invitant les citoyens à s’approprier pleinement cette démarche. En outre, les représentants de la société civile, quant à eux, ont exprimé leur détermination à accompagner activement la caravane, voyant en elle une opportunité unique de raviver le sens du commun dans un contexte marqué par des fractures potentielles.

Zinder lance la caravane nationale pour la gouvernance et la cohésion sociale, un projet clé pour l'unité du Niger, avec la présence de la présidente du FSSP.Le FSSP : moteur de la solidarité et catalyseur d’espoir

La présence de la présidente du FSSP à cette cérémonie n’est pas anodine. En effet, en s’associant à cette initiative, le Fonds réaffirme sa vocation de catalyseur d’une solidarité active, capable de transcender les clivages et de fédérer les énergies. Depuis sa création, le FSSP s’est imposé comme un acteur incontournable de la cohésion nationale, soutenant des projets qui, des périmètres irrigués aux initiatives d’autonomisation, redonnent espoir aux communautés. À Zinder, la présidente a rappelé avec force que la solidarité n’est pas un vain mot, mais bien une force vive, incarnée dans les gestes concrets qui relient les citoyens à leur patrie.

Cette cérémonie, par sa solennité et son ambition, a également mis en lumière le rôle des Journées des Communes comme espace de dialogue essentiel entre les territoires et les institutions. En choisissant Zinder, ville au riche héritage historique, les organisateurs ont envoyé un message clair : la cohésion sociale se construit dans la proximité, au plus près des réalités locales. Par conséquent, la caravane, en s’élançant depuis ce bastion, promet de porter ce message à travers le Niger, semant les graines d’une gouvernance participative et inclusive.

Un nouveau chapitre : Zinder, symbole d’un Niger uni et engagé 

Alors que les échos de la cérémonie s’estompent dans les ruelles animées de Zinder, l’élan impulsé par ce lancement perdure. La caravane nationale, par son ambition de rallier les cœurs et les esprits, s’inscrit dans une vision où la résilience nationale repose sur l’engagement de tous. La présidente du FSSP, par sa présence a incarné cette conviction profonde : la paix et la cohésion ne se décrètent pas ; elles se construisent, pas à pas, dans le dialogue constant et l’action collective.

En somme,  cette journée, Zinder s’affirme comme le point de départ d’une entreprise qui pourrait redessiner les contours d’un Niger plus uni et plus fort. La caravane, portée par les valeurs fondamentales de gouvernance et de solidarité, s’élance avec une promesse audacieuse : celle de faire des citoyens les véritables artisans d’une patrie résiliente, où chaque voix compte et chaque geste fortifie le lien social. Sous le regard attentif des autorités et l’engagement indéfectible du FSSP, cette initiative marque aussi un jalon historique dans la quête d’un vivre-ensemble durable, dont Zinder, aujourd’hui, est le vibrant étendard et le fier point de départ.

Fonction Publique : Niamey sonne le réveil de l’administration

Niamey, creuset de la refondation : la 31ᵉ Journée Africaine de la Fonction Publique exalte l’administration nigérienne

Aujourd’hui, 23 juin 2025, Niamey s’est drapée d’une ferveur exceptionnelle pour marquer la 31ème Journée Africaine de la Fonction Publique. Le Niger, en parfaite synergie avec l’Union Africaine, a saisi ce rendez-vous continental crucial pour réaffirmer son engagement inébranlable envers une administration publique audacieuse et renouvelée. En effet, sous la houlette éclairée de Madame Aïssatou Abdoulaye Tondi, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, cette commémoration, placée sous le thème percutant « Justice pour les Africains et les Personnes d’Ascendance par le biais des Réparations », s’est transformée en un vibrant manifeste. L’objectif est de bâtir une gouvernance publique résolument ancrée dans les piliers de l’équité, de la transparence et de l’excellence. Dans un Niger en pleine refondation, cette journée dépasse le simple cadre protocolaire : elle se profile comme un phare, guidant une transformation profonde et essentielle pour l’avenir de la nation.

Un serment de justice : quand l’administration se réinvente

Dans son allocution empreinte de détermination, Mme Aïssatou Abdoulaye Tondi a insufflé une vision audacieuse : celle d’une administration qui, telle un pont solide, restaure la confiance essentielle entre l’État et ses citoyens. À cet égard, « Cette journée doit être un catalyseur, un moment où l’administration se réinvente pour incarner la justice et l’inclusion », a-t-elle proclamé avec force. De surcroît, elle a souligné que le thème de cette édition interpelle chaque fonctionnaire à promouvoir un service public empreint d’éthique et de professionnalisme irréprochable. Ce vœu ardent s’aligne parfaitement avec les aspirations du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) qui, depuis juillet 2023, œuvre sans relâche à purger l’administration de ses tares historiques – lenteur, opacité et favoritisme – pour en faire un levier puissant de développement durable.*

Révolution numérique : la fonction publique nigérienne entre dans l’ère numérique

Le Niger, sous l’impulsion résolue de la ministre, accélère sa mue numérique, un chantier titanesque visant à dématérialiser l’intégralité des procédures administratives. Depuis 2024, la mise en œuvre de plateformes digitales innovantes a permis de réduire drastiquement les délais de traitement des dossiers, notamment pour les retraites et les recrutements, un progrès unanimement salué par les syndicats lors de la session du Conseil Consultatif de la Fonction Publique en mai 2025. « La digitalisation n’est pas une mode, mais une nécessité absolue pour une administration réactive et performante », a martelé Mme Tondi, citant l’exemple éloquent de la gestion des ressources humaines, désormais centralisée pour optimiser l’adéquation poste-profil. En effet, en 2024, pas moins de 15 000 agents ont bénéficié de formations numériques spécialisées, marquant un pas décisif vers une fonction publique agile et pleinement inclusive.

Équité et parité : l’administration nigérienne au service de tous

Le thème central de cette journée, axé sur les réparations, résonne profondément avec les défis structurels auxquels est confronté le Niger : les inégalités criantes d’accès à l’emploi, la sous-représentation persistante des femmes dans les postes stratégiques et la marginalisation des zones rurales. Dans ce contexte, Mme Tondi, forte de son engagement indéfectible pour le leadership féminin, a réitéré son plaidoyer passionné pour une fonction publique exemplaire en matière de parité. Les efforts concertés du ministère, soutenus activement par la Banque mondiale via le Projet Emploi des Jeunes et Inclusion Productive (PEJIP), ont permis à 48 000 jeunes, dont 60 % de femmes, d’accéder à des opportunités économiques concrètes. Ce modèle vertueux, qui conjugue avec succès justice sociale et performance, inspire une administration résolument tournée vers les plus vulnérables.

Dialogue social : le moteur d’une cohésion nationale renforcée

La ministre, véritable architecte d’un dialogue social revitalisé, a saisi cette tribune d’exception pour saluer chaleureusement les partenaires syndicaux. À ce propos, leurs doléances, précieusement recueillies lors de la Fête du Travail 2025, ont nourri des réformes majeures, telle la revalorisation significative du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG). La première session du Conseil National du Travail, tenue en avril 2025, a harmonisé les âges de retraite entre les secteurs public et privé, marquant un jalon essentiel vers une plus grande équité. « Une administration forte naît d’un dialogue franc et constructif », a-t-elle affirmé avec conviction, invitant ainsi l’ensemble des agents à s’investir pleinement dans la mise en œuvre du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie. Ce programme ambitieux vise à réduire les inégalités et à fortifier la cohésion nationale, socle d’un développement harmonieux.

Un nouveau cap pour le Niger : l’administration au cœur du renouveau

En ce 31ᵉ anniversaire mémorable, Niamey n’a pas simplement célébré une journée ; elle a gravé dans le marbre une promesse audacieuse. Celle d’une fonction publique qui, par sa rigueur exemplaire et son humanité profonde, transcende les défis inhérents à un pays en pleine transition. Sous le leadership inspirant de Mme Aïssatou Abdoulaye Tondi, le Niger esquisse avec détermination les contours d’une administration où chaque acte, chaque dossier traité et chaque interaction avec un citoyen est un pas résolu vers la justice et la prospérité partagée. En définitive, que cette journée, tel un phare lumineux dans l’immensité du Sahel, illumine le chemin d’un renouveau durable, forgeant ainsi un Niger souverain, uni et résolument tourné vers un avenir prometteur.

Birni N’Gaouré : les femmes transformatrices nigériennes à l’honneur

 Birni N’Gaouré : les femmes transformatrices, force vive d’une économie nigérienne en pleine conquête

Birni N’Gaouré, 12 mai 2025  – Du 10 au 18 mai 2025, la petite ville de Birni N’Gaouré, nichée dans la région de Dosso, s’est métamorphosée en un carrefour vibrant de créativité et d’ambition. À l’occasion de la deuxième édition de la Foire Nationale des Femmes Transformatrices, organisée en prélude à la Journée nationale de la femme nigérienne du 13 mai, plus de 500 exposantes venues des huit régions du Niger et du Burkina Faso ont convergé pour célébrer leur savoir-faire. Soutenue par le Système des Nations Unies au Niger (SNU Niger) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD Niger), cette foire a en effet illuminé le génie entrepreneurial des femmes, pilier d’une économie nigérienne en quête de souveraineté.

La deuxième édition de la Foire Nationale des Femmes Transformatrices à Birni N'Gaouré a mis en lumière le génie et la résilience Sous le soleil de Birni N’Gaouré : le génie créatif et la résilience des femmes en lumière

Sous un ciel éclatant, les stands colorés de la foire ont dévoilé une mosaïque de produits transformés : farines de mil enrichies, huiles d’arachide artisanales, épices aux arômes envoûtants, tissages traditionnels et savons naturels. Ces créations, fruits d’un labeur acharné et d’une inventivité sans bornes,en effet, incarnent la résilience des femmes nigériennes face aux défis climatiques et économiques. « Chaque produit ici raconte une histoire de courage et d’espoir », confie une exposante de Zinder, tenant fièrement un panier de dattes séchées.

L’événement, lancé par la ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Soufiane Aghaichata Guichene, en présence de quatre autres membres du gouvernement, a transcendé le simple cadre commercial. Il s’est érigé en un espace de formation et d’échange, où les transformatrices ont affûté leurs compétences en gestion, en marketing numérique et en normalisation des produits. À cette fin, La plateforme KAOMINI de Niger Poste, un outil de commerce électronique, a été mise en avant pour connecter directement ces entrepreneuses aux consommateurs nigériens, amplifiant leur visibilité à l’échelle nationale.

La deuxième édition de la Foire Nationale des Femmes Transformatrices à Birni N'Gaouré a mis en lumière le génie et la résilience Un tremplin vers l’autonomie : formations et outils numériques propulsent les entrepreneuses

Le choix de Birni N’Gaouré, commune emblématique pour son dynamisme économique, n’est pas anodin. Avec le soutien du PNUD, la région bénéficie depuis 2017 d’infrastructures modernisées, comme le marché central réhabilité, qui attire les marchands nigériens et voisins. En plus, cette foire s’inscrit dans une vision plus large d’autonomisation, portée par des initiatives telles que la dotation de camions frigorifiques pour faciliter le transport des produits frais vers les centres urbains. « Ces outils changent nos vies. » « Ils nous permettent de rêver plus grand », témoigne une productrice de Tillabéry.

La présence de déléguées burkinabè a ajouté une dimension régionale à l’événement, soulignant la solidarité entre les femmes du Sahel. Par ailleurs, , Des panels animés par des experts ont exploré des thématiques cruciales : certification des produits, accès au crédit et intégration des technologies vertes. « Nous ne voulons pas seulement vendre, mais bâtir des entreprises durables », affirme une transformatrice de Niamey, dont les jus naturels sans additifs séduisent déjà les marchés locaux.

Les femmes, pilier de la refondation nationale : une ambition qui se heurte encore aux obstacles

Dans son discours inaugural, la Ministre a salué l’engagement des femmes comme un « levier de refondation nationale ». Le thème de cette édition, « Rôle de la femme dans la refondation de notre société : un pas vers la souveraineté nationale », résonne avec la volonté du gouvernement nigérien, sous l’égide du président Abdourahamane Tiani, de promouvoir une économie inclusive. En outre, le PNUD, par la voix de sa représentante résidente, Mme Nicole Kouassi, a réaffirmé son soutien indéfectible, soulignant que l’autonomisation des femmes est « la clé d’un Niger prospère et équitable ».

Malgré ces avancées, des obstacles subsistent : accès limité au financement, pesanteur des taxes pour les micro-entreprises et nécessité d’une meilleure couverture des zones rurales. Les transformatrices, unies dans leur détermination, appellent à des politiques fiscales plus souples et à un renforcement des infrastructures pour écouler leurs produits au-delà des frontières.

Birni N’Gaouré, promesse d’avenir : quand les femmes tissent la prospérité du Niger ?

À Birni N’Gaouré, la foire n’a pas seulement été un marché ; elle a été une célébration de la force féminine, un plaidoyer pour l’égalité et une promesse d’avenir. Alors que les exposantes pliaient leurs étals le 18 mai, l’écho de leurs rires et de leurs projets continuait de résonner. « Nous sommes les racines et les branches de ce pays », lance une artisane, un éclat de fierté dans le regard. En définitive, avec des partenaires comme le PNUD et un gouvernement mobilisé, ces femmes ne se contentent pas de transformer des produits : elles transforment le Niger, une création à la fois.

Niamey s’apprête à danser au rythme de la refondation

Demain, mercredi 26 mars 2025, la capitale nigérienne, Niamey, se parera de ses plus beaux atours pour accueillir une cérémonie d’une majesté sans pareille. Sous la présidence du chef de l’État, le général Abdourahamane Tiani, cette journée marquera le lancement officiel de la mise en œuvre des résolutions et recommandations issues des Assises nationales pour la Refondation du Niger. En effet, ce rendez-vous solennel, empreint de ferveur patriotique, s’annonce comme une célébration vibrante d’un peuple résolu à façonner son destin avec audace et unité. Du 15 au 20 février dernier, ces assises ont jeté les fondations d’un Niger nouveau, et demain, l’heure est venue de transformer ces promesses en actes, dans une effusion de joie collective et d’espérance.

Un peuple en fête, une nation en marche à Niamey 

C’est dans une ambiance de liesse contenue que Niamey s’éveille à l’idée de ce grand jour. Les Assises nationales, tenues il y a un peu plus d’un mois, ont rassemblé environ 700 délégués issus des horizons les plus divers : institutions, administrations, société civile, secteur privé, régions et corporations. Pendant cinq jours, ces voix plurielles ont résonné dans un élan commun, tissant une toile ambitieuse pour l’avenir du pays. Sous la houlette éclairée du général Tiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), ces échanges ont accouché d’un corpus de résolutions aussi audacieuses qu’inspirantes, véritable hymne à la souveraineté et à la cohésion nationale.

Les fruits de ces délibérations brillent par leur clarté et leur portée. Une transition de cinq ans, modulable selon les aléas sécuritaires, a été arrêtée comme le socle d’une refondation méthodique. À cela s’ajoute une réforme politique audacieuse, visant à réduire le nombre de partis à une fourchette resserrée de deux à cinq, pour un paysage plus harmonieux et efficient. Le renforcement de la souveraineté, par une mainmise accrue sur les richesses naturelles, s’impose comme un cri de ralliement, tandis que la promotion du général Abdourahamane Tiani au grade de Général de Corps d’Armée couronne son rôle de timonier dans cette entreprise historique. Ces décisions, portées par une charte en gestation, scintillent comme des étoiles dans la constellation d’un Niger en pleine renaissance.

Une symphonie en cinq mouvements

Les travaux des assises, orchestrés par une commission centrale et cinq sous-commissions thématiques, ont été une symphonie d’intelligence collective. La justice et les droits humains ont vibré d’un désir d’équité, la géopolitique et l’environnement international ont esquissé une diplomatie affirmée, tandis que la paix, la sécurité, la réconciliation et la cohésion sociale ont chanté l’unité dans la diversité. La refondation politique et institutionnelle a réinventé les règles du jeu, et l’économie, alliée au développement durable, a promis une prospérité partagée. Chaque sous-commission, tel un instrument virtuose, a apporté sa note à cette partition nationale, sous le regard bienveillant d’un chef d’État appelant à un débat « sincère et fédérateur ».

D’ailleurs, lors de l’ouverture des assises le 15 février, le général Tiani avait donné le ton avec une éloquence qui a galvanisé les cœurs. « Ces assises doivent être un moment d’échange sincère et fédérateur, au service de l’unité nationale, de la cohésion sociale et du progrès socio-économique », avait-il proclamé, sa voix résonnant comme un appel à transcender les divisions. Loin des querelles partisanes ou des ambitions personnelles, il a exhorté les participants à faire de l’intérêt national leur boussole, une invitation à laquelle ils ont répondu avec une ferveur exemplaire. Ce mercredi, cette vision prendra chair dans une cérémonie qui promet d’être un feu d’artifice d’élégance et de détermination.

Une célébration à la hauteur des ambitions à Niamey 

En plus, la cérémonie de demain, qui se tiendra sous les auspices du général Tiani, s’annonce comme un tableau vivant de l’âme nigérienne. Les drapeaux tricolores flotteront avec fierté dans les rues de Niamey, les chants patriotiques empliront l’air, et les regards convergeront vers cet homme promu au rang de Général de Corps d’Armée, symbole d’un leadership salué par une nation reconnaissante. Ce lancement n’est pas une simple formalité administrative ; c’est une fête, un cri de joie lancé au monde pour dire que le Niger, fort de ses racines et tourné vers l’horizon, s’élève avec panache. Les résolutions, fruits d’un labeur collectif, deviendront ainsi les premières pierres d’un édifice dont chaque citoyen sera l’architecte.

L’événement célébrera également la diversité des voix qui ont porté ce projet. Des délégués des régions les plus reculées aux élites de la capitale, en passant par les sages de la société civile et les dynamiques du secteur privé, tous ont contribué à cette fresque grandiose. La transition de cinq ans, ajustable aux impératifs du moment, offre un cadre souple, mais solide, tandis que le contrôle des ressources naturelles promet une souveraineté économique qui fera chanter les générations futures. Niamey, demain, ne sera pas seulement une ville ; elle sera le cœur battant d’un Niger qui se réinvente avec éclat.

Une grande porte ouverte sur l’inconnu lumineux

Alors que les préparatifs battent leur plein, une énergie festive enveloppe la capitale, comme une promesse murmurée au vent du Sahel. Ce mercredi, le Niger ne se contentera pas de lancer des résolutions ; il s’offrira une renaissance, un printemps où chaque résolution sera une graine semée dans un sol fertile. Mais au-delà des fastes et des discours, une question plane, délicieusement incertaine : ce Niger refondé, porté par la vision d’un peuple uni et d’un général magnifié, saura-t-il danser sur les vents capricieux de l’histoire pour faire éclore un avenir à la hauteur de ses rêves ? Sous les cieux de Niamey, la réponse attend, frémissante, prête à s’écrire dans les pas d’une nation en marche.

 

Festival de l’Aïr : Le Niger mise sur son patrimoine pour rayonner

Niamey, 14 mars 2025 Dans l’immensité du Sahel, où les vents sculptent des épopées dans les dunes et où chaque pierre semble porter l’écho d’un passé immémorial, le Niger s’apprête à offrir au monde un spectacle d’une rare éloquence culturelle. En effet, ce vendredi, Mme Soufiane Agaichata Guichene, Ministre de l’Artisanat et du Tourisme, a présidé avec une gravité empreinte de fierté la cérémonie d’installation du comité national d’appui à l’organisation de la 17ᵉ édition du Festival de l’Aïr. Par ailleurs, cet événement, attendu en novembre 2025 dans la commune d’Iferouane, au cœur de la région d’Agadez, promet de transcender les simples célébrations pour devenir une ode vibrante à l’âme nigérienne.

Le Niger se prépare à faire rayonner son patrimoine avec la 17ᵉ édition du festival de l'Aïr, un événement culturel majeur festival de l’Aïr : une mission d’envergure confiée à un aréopage d’exception

Ce comité, véritable cénacle de compétences, réunit des représentants de divers ministères et institutions, sous la présidence de la Ministre elle-même. À ses côtés, le Directeur Général de l’Agence Nigérienne de l’Économie des Conférences (ANEC) assume le rôle de premier vice-président, tandis que le Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI) occupe la fonction de deuxième vice-président. Le rapporteur général, incarné par le Directeur Général du Tourisme et de l’Hôtellerie, est épaulé par une cohorte de membres issus des structures concernées. Ensemble, ils forment une mosaïque d’expertises vouée à une tâche aussi colossale que prestigieuse.

Leur mandat, d’une ampleur à couper le souffle, se déploie sur plusieurs fronts. Il s’agit d’orchestrer l’organisation de cette 17ᵉ édition en synergie avec les comités régional et local, de conjurer les ressources financières nécessaires à sa réalisation et de déployer une logistique irréprochable pour accueillir, héberger et sustenter les invités internationaux – de leur arrivée à Niamey jusqu’à leur périple aller-retour vers Agadez et Iferouane. À cela s’ajoute la charge de hisser le Festival de l’Aïr sur la scène mondiale à travers une communication audacieuse et une promotion d’envergure. Enfin, ce cénacle doit veiller à l’observance scrupuleuse du protocole et garantir, en collaboration avec les services compétents, une sécurisation sans faille du site et de ses environs, faisant de la sérénité un écrin pour cette célébration.

Un miroir de l’identité, un levier pour l’avenir

En outre, dans son allocution, la Ministre Guichene a insufflé à cette entreprise une portée quasi sacrée. « Ce festival doit être un reflet vivant de notre identité et de notre patrimoine, une fenêtre ouverte sur le génie de nos artisans qui, par leur labeur quotidien, tissent les fils de nos traditions », a-t-elle proclamé avec une éloquence qui ne laisse nul doute sur sa conviction. Elle a peint l’événement comme une opportunité sans pareille de dynamiser le tourisme, de célébrer les savoir-faire séculaires et d’inviter le monde à découvrir la splendeur d’un Niger fier et hospitalier.

« Bien plus qu’une vitrine, le Festival de l’Aïr sera une agora de rencontres, un creuset où se mêleront les voix de nos ancêtres et les aspirations de demain », a-t-elle poursuivi, soulignant son rôle de pont entre les peuples. La Ministre a également révélé l’attention particulière que les plus hautes autorités portent à cette manifestation, la considérant comme une cheville ouvrière pour exalter le patrimoine culturel, raffermir l’unité nationale et propulser le développement touristique. « Leur soutien indéfectible témoigne d’une ambition : faire du Niger un flambeau culturel sur l’échiquier international », a-t-elle ajouté, saluant au passage l’engagement des membres du comité, dont l’expertise et la ferveur seront les piliers de cette entreprise.

Une ambition aux accents durables

Mme Guichene n’a pas manqué de rendre hommage aux autorités locales et régionales, dont l’appui indéfectible pave la voie à cette aventure. « Ensemble, nous érigerons le Festival de l’Aïr en tremplin pour le tourisme, tout en le parant des vertus de la préservation environnementale et du développement durable », a-t-elle promis, esquissant une vision dans laquelle la culture et l’écologie s’entrelacent harmonieusement. S’adressant directement aux membres du comité, elle les a exhortés à faire de cet événement un étendard de l’hospitalité nigérienne, un reflet de ses valeurs de solidarité et de partage, et une célébration qui résonne bien au-delà des frontières.

Ce rendez-vous, qui mettra en lumière la culture touarègue tout en dévoilant la diversité foisonnante des traditions nigériennes, s’annonce comme une symphonie dans laquelle chaque note contribuera à une harmonie plus vaste. Mais alors que le comité entame son labeur, une question flotte dans l’air brûlant du désert : ce festival saura-t-il, en novembre 2025, transcender les attentes pour s’inscrire comme un jalon dans l’histoire du Niger ? La réponse, encore suspendue aux caprices du destin, attend d’être gravée non pas dans la pierre, mais dans l’élan des cœurs qu’il saura enflammer.

 

Dokin Iska Dan Filingué : quand les sabots de l’histoire résonnent dans un Sahel en quête de paix

Filingué, 11 février 2025 – Sous un ciel où le vent du désert sculpte les dunes avec une patience millénaire, Filingué se prépare à accueillir un événement dont l’ampleur dépasse la simple cavalcade d’étalons lancés à pleine vitesse. En effet, le festival hippique « Dokin Iska Dan Filingué » s’apprête à lever le voile sur une 8ᵉ édition empreinte d’une nouvelle gravité.

Autrefois célébration festive et effervescente, où chants, danses et compétitions culturelles se mêlaient aux ruades des chevaux exaltés, cette année, l’événement se fait plus solennel. La fête s’efface au profit d’un impératif plus pressant : la paix et la cohésion sociale dans une région marquée par les soubresauts de l’instabilité.

« Dokin Iska Dan Filingué » : un festival sous le signe du devoir et de la résilience

En plus, la voix grave et mesurée de M. Assoumana Malam Issa, ancien ministre de la Renaissance Culturelle et président du comité d’organisation, ne laisse place à aucun doute : cette édition sera différente. Il n’est plus question d’exubérance ni de célébrations enflammées. Le contexte exige une retenue, une lucidité face aux défis d’un territoire dans lequel la poussière soulevée par les sabots ne doit pas masquer les cicatrices laissées par les crises successives.

Le thème retenu, « La contribution de la jeunesse à la promotion de la cohésion sociale et de la paix dans la zone des trois frontières », résonne comme un appel. Un cri du cœur adressé à une génération tiraillée entre l’héritage d’un passé glorieux et les incertitudes d’un avenir en construction.

Quand la tradition rencontre l’urgence humanitaire ?

Dans l’épure de cette édition révisée, les compétitions équestres et chamelières survivent, ultime hommage à l’essence même du festival. Mais autour d’elles gravitent désormais d’autres priorités :

  • Un forum dédié à la paix et à la cohésion sociale, en partenariat avec la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP).
  • Des consultations médicales itinérantes, portant notamment sur le dépistage du diabète, de l’hypertension et du traitement de la cataracte, pour les populations rurales souvent démunies face aux soins.
  • Une rencontre sur la prévention des catastrophes naturelles, initiée avec le ministère de l’Action humanitaire et celui en charge de la Culture.

Cette mutation du festival n’est pas un reniement, mais une adaptation. Un miroir tendu à une réalité qui impose désormais aux événements culturels d’être des leviers de résilience sociale et humanitaire.

Filingué, entre héritage et dévastation

Mais Filingué, avant d’être le théâtre de ces festivités revisitées, est aussi un décor marqué par le drame. Les rues poussiéreuses de la ville portent encore les stigmates des épreuves récentes. Catastrophes naturelles, crises sécuritaires, incertitudes économiques… La ville, bastion d’une culture ancestrale, tente de se relever.

Le comité d’organisation ne se contente pas d’aménager un programme : il reconstruit. Avant même le 20 février, des engins seront déployés pour décaper les rues, redonner souffle à une cité qui refuse de sombrer sous le poids des épreuves. Un geste symbolique, mais puissant, rappelant que la culture n’est pas seulement un legs à préserver, mais aussi un outil pour rebâtir.

Un nom qui traverse le temps

Le festival porte un nom chargé d’histoire : Dokin Iska Dan Filingué. Une légende qui court encore sous les tentes des campements nomades, sous les cieux étoilés du Sahel. Dokin Iska, cheval mythique, rapide comme le vent dont il porte le nom, indomptable et glorieux. Autrefois, son galop tonnait sur les pistes poussiéreuses, remportant des courses, défiant l’horizon.

Aujourd’hui, c’est tout un peuple qui cherche à suivre son sillage. Dans un monde dans lequel la vitesse est celle de la transformation et du bouleversement, il ne s’agit plus seulement de courir, mais de tenir bon, ensemble.

Un festival qui se réinvente pour unifier

Par ailleurs, le report de l’événement, initialement prévu du 13 au 16 février, n’a pas altéré son essence. Mieux encore, il a permis de mûrir une nouvelle vision, où la culture devient le ciment de la résilience.

Car au-delà des compétitions et des discours, Dokin Iska Dan Filingué 2025 n’est pas qu’un festival. C’est un manifeste. Un plaidoyer pour une jeunesse consciente de son rôle, un engagement pour une paix qui ne saurait être un simple slogan, mais une quête de chaque instant.

Lorsque les chevaux s’élanceront du 20 au 22 février 2025 , lorsqu’ils fouleront cette terre brûlée par l’histoire, ce ne seront pas seulement des courses qui se joueront. Ce sera une course contre l’oubli, une chevauchée pour la mémoire et l’espoir.

 

 

La foire des Maraîchers d’Agadez 2025 : un rendez-vous au cœur de l’arène

La tradition se renouvelle, mais cette année, elle change de décor. La foire annuelle des maraîchers de la région d’Agadez, prévue du 1ᵉʳ au 28 février 2025, s’apprête à offrir aux habitants de Niamey une expérience inédite en s’installant au sein de l’Arène des Luttes, emblématique lieu des jeux traditionnels nigériens. En effet, ce tournant marque une volonté de moderniser l’organisation tout en honorant le savoir-faire agricole des maraîchers d’Agadez.

La foire des Maraîchers : un nouveau cadre pour une meilleure expérience

Par ailleurs, c’est lors d’une visite officielle sur le nouveau site, hier, que le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, le Colonel Elhaj Ousmane Mahamane, a dévoilé les raisons derrière ce changement stratégique. Accompagné du Gouverneur de la région de Niamey, le Général Abdou Assoumane Harouna, et de l’administrateur délégué de la ville, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, il a expliqué que ce choix vise à offrir un cadre plus sécurisé et mieux adapté aux besoins des exposants et des visiteurs.

« La Place Toumo, habituelle terre d’accueil, est un espace ouvert, dépourvu de commodités essentielles pour un événement de cette envergure », a déclaré le ministre. « L’Arène des Luttes, quant à elle, offre des infrastructures plus appropriées et une ambiance conviviale pour mettre en valeur les produits de nos maraîchers. »

L’arène, symbole de tradition et de modernité

Le choix de l’Arène des Luttes n’est pas anodin. Haut lieu de la culture et des traditions nigériennes, ce site emblématique symbolise l’harmonie entre l’héritage ancestral et les besoins modernes. À travers cette décision, les organisateurs souhaitent aussi insuffler une nouvelle énergie à la foire, tout en honorant les pratiques agricoles qui nourrissent les familles depuis des générations.

Un appel à la population de Niamey

Le ministre, le gouverneur et l’administrateur délégué ont également lancé un vibrant appel aux habitants de Niamey. Ils les invitent à venir nombreux découvrir et s’approvisionner en produits frais et variés directement issus des terres fertiles de la région d’Agadez. Des tomates juteuses aux carottes croquantes, en passant par les oignons emblématiques de la région, cette foire promet une explosion de saveurs et de couleurs.

Un rendez-vous sous le signe du partage

La foire des maraîchers est plus qu’un simple marché : c’est un espace de rencontre, d’échange et de valorisation des savoir-faire locaux. Cette année, sous les lumières de l’Arène des Luttes, cet événement prendra une nouvelle dimension, mettant en avant non seulement la richesse agricole d’Agadez, mais aussi la capacité du Niger à innover tout en préservant ses traditions.

À partir du 1ᵉʳ février, l’Arène des Luttes de Niamey deviendra ainsi le théâtre d’une véritable fête agricole, où maraîchers, citadins et visiteurs se retrouveront pour célébrer ensemble la richesse de leur terroir. Une invitation à ne pas manquer pour tous ceux qui souhaitent allier plaisir des sens et soutien à l’agriculture locale.

Agadez : Les maraîchers en route vers Niamey pour la 14ᵉ foire annuelle

Agadez, 24 janvier 2025 – À l’approche de la 14ᵉ édition de la foire des maraîchers de la région d’Agadez, prévue du 1ᵉʳ au 28 février 2025 à Niamey, le Gouverneur d’Agadez, le Général de Brigade Ibra Boulama Issa, a salué l’engagement des producteurs locaux en faveur de l’autonomie alimentaire du Niger. Une première cargaison de 1 000 tonnes de produits maraîchers est actuellement en route vers la capitale.

Cette foire annuelle, organisée depuis treize ans, vise à promouvoir les produits agricoles de la région d’Agadez et à renforcer la consommation locale. Lors de la précédente édition, en janvier 2024, plus de cent cinquante producteurs avaient participé, offrant une variété de produits tels que des pommes de terre, des oignons, des agrumes, de l’ail, des tomates et des piments.

La 14ᵉ foire des maraîchers d'Agadez arrive à Niamey avec 1 000 tonnes de produits locaux, célébrant l'engagement des producteursAgadez : une région au potentiel agricole inexploité

Le Gouverneur Ibra Boulama Issa a récemment présidé une réunion du Conseil Régional de Sécurité, soulignant l’importance de la collaboration entre les autorités, les forces de défense et de sécurité, et la population pour assurer un environnement propice au développement économique et à la sécurité alimentaire.

La région d’Agadez, bien que souvent associée à ses richesses minières, possède également un potentiel agricole significatif. Les efforts des maraîchers contribuent non seulement à l’économie locale, mais aussi à l’objectif national d’autosuffisance alimentaire.

La foire des maraîchers offre une plateforme essentielle pour la commercialisation des produits agricoles, permettant aux producteurs de rencontrer directement les consommateurs et de promouvoir la richesse agricole du Niger. Les autorités encouragent la population de Niamey à soutenir cette initiative en participant activement à la foire et en privilégiant la consommation de produits locaux.

En conclusion, la 14ᵉ édition de la foire des maraîchers de la région d’Agadez à Niamey symbolise l’engagement continu des producteurs et des autorités pour renforcer l’autonomie alimentaire du Niger, tout en mettant en lumière le dynamisme et la diversité de l’agriculture nigérienne.