Niger-Institutionnel Archives - Journal du Niger

Tahoua: les gouverneurs au rapport pour la refondation du Niger

Sous le ciel ardent de Tahoua, la Conférence des Cadres de l’Administration Territoriale réunit gouverneurs et autorités nationales autour d’un objectif commun : bâtir une gouvernance moderne, transparente et ancrée dans chaque région du Niger.

 

Tahoua, 10 septembre 2025 – Sous le ciel ardent de Tahoua, ce mercredi, la Conférence des Cadres de l’Administration Territoriale a poursuivi ses travaux avec une intensité palpable. Ce deuxième jour de ce rendez-vous crucial a vu les gouverneurs des régions du Niger, figures clés de l’administration, dévoiler leurs bilans et ambitions pour leurs territoires respectifs. Dans une atmosphère empreinte de gravité et d’engagement, Tahoua s’est affirmée comme le creuset d’une gouvernance renouvelée, portée par la vision de la refondation nationale.

Le bilan des gouverneurs : un rapport au service de la nation

 

En effet, chaque gouverneur a présenté un état des lieux détaillé, aligné sur le cahier des charges qui leur a été confié par les autorités. Ce document stratégique, émanation de la Lettre de Mission du Ministre d’État, de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, structure leurs actions autour de quatre axes fondamentaux : garantir la sécurité et la paix, renforcer la gouvernance locale, coordonner les initiatives des ONG et des programmes de développement, et établir des mécanismes d’évaluation des résultats. Ces priorités, véritable feuille de route, traduisent les ambitions du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) en matière de souveraineté, de sécurité et de progrès socio-économique.

À Tahoua, gouverneurs et autorités unissent leurs forces pour une gouvernance transparente et un développement équilibré de toutes les régions du Niger. À Tahoua, gouverneurs et autorités unissent leurs forces pour une gouvernance transparente et un développement équilibré de toutes les régions du Niger.

Tahoua, creuset d’une administration unifiée pour le Niger

 

En outre, en accueillant cette conférence, Tahoua se positionne comme un carrefour symbolique de l’administration nigérienne. Ainsi, chaque gouverneur, en exposant les réalisations, les défis rencontrés et les opportunités propres à sa région, a contribué à dessiner une fresque nationale, où la diversité des territoires converge vers un objectif commun : la refondation du Niger. Par ailleurs, les interventions ont mis en lumière des avancées concrètes, comme le renforcement de la sécurité ou la coordination des projets de développement, tout en identifiant les obstacles à surmonter pour un progrès durable.

Transparence et collaboration : les maîtres-mots du changement

 

Ces présentations, riches en détails, ont permis de valoriser le potentiel unique de chaque région tout en traçant des perspectives d’avenir. Les gouverneurs ont partagé leurs réussites, comme l’amélioration de la gouvernance locale, mais aussi les défis persistants, tels que la coordination des interventions extérieures ou la mobilisation des ressources. De fait, ce dialogue ouvert, sous l’égide du Ministre d’État, illustre un engagement pour une administration transparente, capable de répondre aux attentes des citoyens et de porter les ambitions du CNSP.

À Tahoua, gouverneurs et autorités unissent leurs forces pour une gouvernance transparente et un développement équilibré de toutes les régions du Niger.

Un élan collectif des gouverneurs pour l’avenir

 

En définitive, la Conférence des Cadres, qui se prolonge jusqu’au 11 septembre, incarne une dynamique de mobilisation et de responsabilité partagée. En plaçant Tahoua au cœur de cet événement, le Niger réaffirme l’importance de chaque région dans la construction d’un avenir commun. Les échanges, marqués par une volonté de dialogue et d’action, posent les bases d’une gouvernance moderne, où la transparence et l’efficacité sont au service du développement national.

Cependant, le véritable défi reste à relever : transformer les bilans et les engagements pris à Tahoua en actions concrètes et mesurables sur le terrain, afin que les citoyens de chaque région du Niger ressentent pleinement les bénéfices de cette refondation.

Gouvernance territoriale : Agadez trace sa feuille de route

Ce mercredi 10 septembre 2025, dans la continuité des travaux entamés la veille, la ville de Tahoua a confirmé son rôle de carrefour stratégique de la gouvernance nigérienne. Au titre de cette deuxième journée de la Conférence des Cadres de l’Administration Territoriale — qui se poursuivra jusqu’à demain —, le Gouverneur de la Région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, a livré une communication d’envergure, mettant en exergue les dynamiques et les ambitions de sa région. Ce moment fort, placé sous le sceau de la solennité, a permis de dresser un tableau vivant d’Agadez, tout en réaffirmant son rôle central dans la refondation du Niger.

Le gouverneur d’Agadez dresse un bilan percutant pour l’avenir

 

En fait, le Général Ibra Boulama Issa a présenté un état des lieux précis, détaillant les avancées réalisées au cours de ses deux années à la tête de la région. Fidèle au mandat confié par le Président de la République, le Général d’Armée Abdourahmane Tiani, via le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, il a exposé les actions entreprises, les résultats concrets obtenus, ainsi que les défis qui se dressent sur le chemin de la région. De la gestion administrative aux projets de développement, son intervention a mis en avant une vision pragmatique et ambitieuse, ancrée dans les réalités territoriales d’Agadez.

À Tahoua, lors de la Conférence des Cadres de l’Administration Territoriale, le Gouverneur d’Agadez a présenté un bilan ambitieux et une vision stratégique, affirmant le rôle central de sa région dans la refondation et l’unité nationale du Niger.

Agadez, un pilier de la refondation nationale

 

Par ailleurs, cette communication ne s’est pas contentée de dresser un bilan : elle a également projeté une vision d’avenir. Le Gouverneur a abordé les enjeux stratégiques et les perspectives qui façonneront la région, véritable carrefour géographique et culturel du Niger. Agadez, avec son identité unique et son rôle historique, s’impose comme un pilier de la refondation nationale, un processus cher au Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie. En conséquence, cette intervention a ainsi renforcé la dimension symbolique de la région, incarnation de la résilience et de l’unité nationale.

Un exercice collectif pour un Niger uni

 

En effet, l’événement s’inscrit dans un cadre plus large, où chaque gouverneur des régions du Niger a été appelé à présenter l’état de sa circonscription. Ces échanges, menés sous la supervision du Ministre d’État, Général de Division Mohamed Toumba, et en présence de membres du gouvernement et du Conseil National, ont donné lieu à des discussions riches et constructives. Ce dialogue franc illustre l’engagement collectif des autorités pour une administration transparente et efficace, au service des citoyens.

À Tahoua, lors de la Conférence des Cadres de l’Administration Territoriale, le Gouverneur d’Agadez a présenté un bilan ambitieux et une vision stratégique, affirmant le rôle central de sa région dans la refondation et l’unité nationale du Niger.

Tahoua, un carrefour symbolique pour la gouvernance territoriale

 

En plus, en choisissant Tahoua comme théâtre de cette conférence, les autorités ont mis en lumière une ville emblématique, lieu de convergence des idées et des projets pour le Niger. Cet événement, par sa portée administrative et symbolique, renforce l’élan de mobilisation nationale, où chaque région contribue, à sa manière, à la construction d’un avenir commun. La présentation du Gouverneur d’Agadez, à l’image des autres interventions, témoigne d’une volonté partagée de relever les défis et de saisir les opportunités pour un Niger plus fort.

 

Vers une nouvelle ère de gouvernance territoriale

 

En somme, cette conférence, véritable moment de transparence et de dialogue, pose les jalons d’une gouvernance moderne, où l’administration territoriale devient un levier pour la refondation. Le défi majeur est désormais de transformer ces bilans et ces ambitions en actions concrètes sur le terrain, et de s’assurer que les citoyens ressentent directement les fruits de cette nouvelle dynamique. La question demeure : comment ces discussions au sommet se traduiront-elles par une amélioration tangible de la vie quotidienne de chaque Nigérien ?

Protection sociale : le Niger engage une réforme inclusive

Atelier innovant pour booster la protection sociale au Niger : un pas décisif vers un avenir plus équitable

 

Niamey, 9 septembre 2025— Imaginez un pays où chaque citoyen, du plus vulnérable au plus exposé aux aléas de la vie, bénéficie d’un filet de sécurité robuste et accessible. C’est précisément cette vision ambitieuse qui prend forme aujourd’hui, avec le coup d’envoi d’un séminaire enrichissant dédié à l’amélioration des mécanismes de solidarité nationale. Sous l’égide du Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, et en partenariat étroit avec l’UNICEF, cette rencontre marque un jalon essentiel dans la quête d’une couverture sociale plus juste et pérenne pour le Niger.

À Niamey, experts, institutions et partenaires s’unissent pour bâtir une protection sociale inclusive et durable.

Des experts réunis pour une synergie solidaire

 

Représentant la ministre Aissatou Abdoulaye Tondi, M. Laouali Haboubacar, Directeur Général du Travail et de l’Emploi, a officiellement inauguré l’événement le lundi. Ce rassemblement, qui s’étendra sur cinq journées intenses, réunit des experts et décideurs issus de multiples secteurs. Tous sont unis par une mission commune : forger des outils plus efficaces pour protéger les populations face aux défis socio-économiques. De plus, cette initiative s’inscrit au cœur d’un programme partagé entre l’UNICEF et le Ministère, conçu pour propulser le pays vers une stratégie de solidarité inclusive, fermement ancrée dans les réalités locales.

Au cœur de l’atelier : de la théorie à l’action

 

Au premier plan de ces échanges figurent les efforts pour affiner les savoir-faire en matière d’élaboration, de déploiement et d’analyse des stratégies et initiatives de solidarité. Par conséquent, les participants s’attellent à peaufiner leurs aptitudes, afin de garantir que ces mesures répondent avec précision aux attentes des Nigériens, en y intégrant une dimension durable et ouverte à tous. Ce séminaire ne se limite pas à un exercice théorique : il vise à transformer les pratiques quotidiennes, notamment en instaurant des protocoles de suivi rigoureux qui mesurent l’impact réel sur le terrain.

 

Une approche globale pour une protection sociale renforcée

 

En outre, un accent particulier est mis sur le renforcement des liens entre institutions, en impliquant activement les soutiens techniques et financiers. Dans un contexte où les ressources sont précieuses, cette synergie promet de multiplier les effets positifs, en évitant les doublons et en maximisant les apports de chacun. Enfin, l’atelier explore les voies d’une harmonisation accrue entre les dispositifs de solidarité, les réponses aux crises humanitaires et les projets de progrès économique, pour une approche holistique qui anticipe les besoins futurs.

À Niamey, experts, institutions et partenaires s’unissent pour bâtir une protection sociale inclusive et durable.

Protection sociale : un engagement durable pour l’avenir du Niger

 

En conclusion, à travers cette démarche proactive, le Ministère réitère son rôle central dans la construction d’un système de protection nationale résilient. Soutenu par l’expertise bienveillante de l’UNICEF, cet élan s’aligne fidèlement sur les aspirations et les urgences du Niger, promettant des retombées tangibles pour une société plus cohérente et solidaire.

Tandis que les débats se poursuivront jusqu’au 12 septembre, on peut déjà entrevoir les contours d’un Niger mieux armé pour affronter les incertitudes, avec une transparence et une efficacité qui inspirent confiance. Reste à savoir si les recommandations de cet atelier se traduiront par des politiques concrètes, capables de transformer durablement le quotidien de chaque Nigérien.

Agadez, épicentre de l’action pour les droits des femmes au Niger

Agadez donne le ton : les femmes ne sont plus en marge des décisions de paix, elles en deviennent les architectes.

Agadez, 9 septembre 2025 – Ce mardi, Agadez s’est imposée comme un foyer d’ambition collective pour l’avancement des droits des femmes. Le Secrétaire Général de la région, M. Souleymane Seidou Boulhassan, a inauguré avec faste un atelier dédié à l’examen et à l’actualisation du Plan d’Action National visant à traduire en actes l’Agenda Femme, Paix et Sécurité au Niger. Cette session, focalisée sur l’étape locale d’Agadez, marque un tournant décisif dans la promotion d’une inclusion équitable des femmes au cœur des dynamiques de stabilité et de développement.

Une mobilisation d’envergure pour la parité et la sécurité

 

Dans l’atmosphère studieuse de la salle de conférences de la Direction Régionale de la Promotion de la Femme, cet événement rassemble des voix influentes pour repenser les stratégies nationales. En fait , l’objectif est de peaufiner les initiatives actuelles pour qu’elles correspondent davantage aux réalités modernes, renforçant ainsi le rôle central des femmes dans la consolidation de la paix et la gouvernance en matière de sécurité.

La cérémonie a réuni un auditoire distingué, incluant des représentants civils et militaires de premier plan, parmi lesquels la déléguée de la ministre de la Population. Leur présence souligne l’ampleur de cet engagement multipartite, où chaque acteur apporte sa pierre à l’édifice d’une société plus juste et résiliente.

À travers ces échanges enrichissants, Agadez ne se contente pas de débattre : elle trace aussi la voie d’un Niger où les femmes, actrices essentielles de la paix, voient leurs aspirations se concrétiser dans des politiques vivantes et adaptées.

Agadez accueille un atelier stratégique sur l’Agenda Femme, Paix et Sécurité. Une étape clé pour intégrer durablement les femmes Agadez accueille un atelier stratégique sur l’Agenda Femme, Paix et Sécurité. Une étape clé pour intégrer durablement les femmes

Les résolutions de cet atelier permettront-elles de transformer durablement la place des femmes dans la gouvernance et la paix au Niger ?

 

En conclusion, l’atelier d’Agadez marque une avancée décisive pour le Niger. En plaçant les femmes au cœur des enjeux de paix et de sécurité, les autorités esquissent un plan d’action porteur de transformations profondes. Encore faut-il que cette volonté affichée se traduise en actes tangibles sur le terrain, notamment dans une région aussi stratégique qu’Agadez.

Reste à savoir si cette initiative locale deviendra un levier national. Le défi est clair : faire en sorte que la voix des femmes ne soit plus simplement tolérée, mais pleinement intégrée comme moteur de sécurité et de développement. Le Niger est-il prêt à faire de cette dynamique un modèle reproductible, capable d’inspirer une politique inclusive à l’échelle du territoire ?

La Croix-Rouge Nigérienne se dote d’une nouvelle direction

Croix-Rouge Nigérienne : Une nouvelle gouvernance pour réaffirmer l’engagement humanitaire

 

Niamey, 4 septembre 2025— La Croix-Rouge Nigérienne (CRN) a franchi une étape décisive dans sa trajectoire humanitaire. En effet, les autorités ont procédé à l’installation d’une nouvelle direction, incarnée par Mme Moumouni Hassana Sako, nommée administratrice déléguée. Cette réorganisation majeure s’inscrit dans une volonté de refondation stratégique portée par l’État, dans un contexte de régulation renforcée du secteur associatif, un véritable tournant institutionnel au service des plus vulnérables.

 

Une expertise au service de la transformation

 

Spécialiste en audit et contrôle de gestion, Mme Sako est appelée à impulser une dynamique de performance et de proximité. Sa mission principale sera de renforcer la gouvernance de l’organisation, de restaurer la confiance institutionnelle et de rapprocher les interventions humanitaires des réalités locales. Par ailleurs, un secrétaire général, nommé par décret présidentiel, garant d’une coordination administrative rigoureuse et efficace, l’accompagnera.

Humanité, transparence et inclusion : les nouvelles valeurs de la CRN

 

Lors de la cérémonie d’installation, le ministère de l’Intérieur a rappelé les valeurs fondatrices de la Croix-Rouge : solidarité, humanité et efficacité. Il a également exhorté la nouvelle équipe dirigeante à incarner ces principes dans chaque action, chaque décision et chaque mobilisation. Par conséquent, cette refonte structurelle vise à réaffirmer le rôle de la CRN comme acteur central de la réponse aux urgences sanitaires, alimentaires et sociales.

 

Croix-Rouge Nigérienne : l’ancrage territorial comme priorité absolue

 

Fondée en 1963 et reconnue en 1965, la Croix-Rouge Nigérienne est un membre actif du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Elle intervient dans des domaines clés tels que la santé, la nutrition, la sécurité alimentaire et la gestion des catastrophes. De ce fait, cette nouvelle gouvernance marque une volonté de renforcer son ancrage territorial et son impact auprès des populations les plus vulnérables.

Mais , cette restructuration, saluée comme une réussite, ouvre un chantier important  : au-delà des enjeux de gouvernance, la nouvelle direction saura-t-elle mobiliser les ressources indispensables pour répondre aux défis humanitaires grandissants, tout en plaçant les communautés locales au cœur de la conception des solutions qui les concernent ?

Douze bâtisseurs honorés pour l’hymne “Sahel Benkan”

L’hymne “Sahel Benkan” : douze artisans décorés pour avoir gravé l’unité du Sahel dans la mémoire collective.

 

Ce 28 août 2025, la salle officielle du Conseil Consultatif de la Refondation a résonné d’une solennité particulière. Sous la présidence du Dr Mamadou Harouna Djingarey, les membres du comité créateur de l’hymne « Sahel Benkan », symbole musical de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont reçu la plus haute reconnaissance nationale.

La Médaille de la Souveraineté a honoré les créateurs de l’hymne de l’AES, “Sahel Benkan”, pour leur engagement patriotique et culturel.

Une distinction en l’honneur de la souveraineté

 

Au nom du Président de la République, la prestigieuse Médaille de la Souveraineté “Sarauniya Mangou” a été remise, à titre exceptionnel, aux douze personnalités qui ont contribué à la composition de cette œuvre. En effet, chercheurs, écrivains, musiciens et figures de la scène artistique ont ainsi été salués pour leur engagement patriotique et leur rôle dans la transmission d’un héritage culturel commun.

Le collectif récompensé est composé des personnalités suivantes :

  • M. Mailélé Amadou (Président du Comité)
  • M. Chaibou Maman (vice-président).
  • Dr Yahaya Tounkara.
  • M. El Back Adam.
  • M. Assoumane Salam Issa.
  • M. Adamou Idé (écrivain).
  • M. Harouna Abdourahamane.
  • Mme Chaoulani Safiatou Amadou Djingarey.
  • M. Ibrahim Guida.
  • M. Dandi Adamou.
  • Dr. Souley Dodo (ancien chef de la Musique des FAN).
  • Mme Aichatou Ali Soumaila.
  • M. Mamane Sani Abdoulaye.
  • M. Mamoudou Abdoussalam (artistes musiciens).

Pour information, le Président de la République a institué, le 23 mai 2024, la médaille « Sarauniya Mangou » pour récompenser les personnes physiques ou morales qui se distinguent par des actes de patriotisme, d’engagement ou de sacrifice au service de la souveraineté nationale.

L’hymne “Sahel Benkan” : une œuvre pour unifier la nation

 

Portant la voix du collectif, M. Mailélé Amadou, président du comité, a exprimé l’émotion et la fierté qui animaient l’ensemble des récipiendaires. Il a rappelé la vocation intemporelle de l’hymne, conçu pour traverser les générations et fédérer tous les citoyens autour d’une souveraineté assumée et partagée.

« C’est un texte qui nous suivra et que nous léguerons comme un symbole de souveraineté assumée et porteuse de bonheur », a-t-il affirmé.

La Médaille de la Souveraineté a honoré les créateurs de l’hymne de l’AES, “Sahel Benkan”, pour leur engagement patriotique et culturel.

Bien plus qu’un hymne, un symbole d’unité et de dignité

 

Plus qu’un simple chant, « Sahel Benkan » est présenté comme un vecteur d’unité et de dignité collective. Ses créateurs y voient une source d’élévation, un appel à la mémoire et à l’engagement, porté par l’esprit de l’AES et ancré dans l’âme du Sahel.

En conséquence, « Sahel Benkan » dépasse le cadre artistique : il incarne un chant commun, capable d’élever les esprits, de nourrir la fierté et de renforcer l’adhésion autour des idéaux de l’AES. Cette œuvre illustre comment la culture devient un levier puissant de mobilisation et d’unité territoriale.

 

L’hymne “Sahel Benkan” : la culture au service de la souveraineté

 

« Sahel Benkan » et la reconnaissance de ses créateurs ne sont pas de simples événements anecdotiques, ils illustrent la volonté de l’AES de bâtir sa cohésion non seulement sur des fondations politiques et économiques, mais aussi sur un socle culturel fort. Cette approche par les symboles peut-elle s’avérer plus efficace que les politiques publiques traditionnelles pour fédérer les peuples du Sahel autour d’une identité commune et solide ?

N’Zérékoré : Un match de football vire au cauchemar

Nérékoré(Guinée Conakry), 2 décembre 2024 –La passion pour le football a pris une tournure tragique à N’Zérékoré, où un match en apparence festif a basculé dans l’horreur. Dimanche dernier, alors que la ville accueillait la finale d’un tournoi en l’honneur du président de la Transition, la discorde s’est invitée sur le terrain.

Des décisions arbitrales controversées ont mis le feu aux poudres, déclenchant une vague de colère parmi les supporters. La situation a rapidement échappé à tout contrôle, les fans mécontents envahissant l’aire de jeu et semant le désordre.

La tragique finale de football à N’Zérékoré qui a basculé dans la violence, soulevant des questions cruciales sur la sécurité des événementsViolence et chaos : une finale sous haute tension

La violence a atteint son paroxysme lorsque des affrontements ont éclaté, faisant craindre le pire. Les premiers rapports font état d’une centaine de victimes, un bilan qui, s’il était confirmé, marquerait l’un des jours les plus sombres du sport guinéen. Les hôpitaux, submergés, peinent à gérer l’afflux de blessés, et les images qui nous parviennent témoignent d’un chaos indescriptible. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des scènes dantesques : des corps inanimés gisant sur le sol, des blessés par dizaines, et une foule en furie incendiant un commissariat de police en signe de protestation.

Des autorités dépassées par l’ampleur de la tragédie de N’Zérékoré

Les autorités, dépassées par l’ampleur de la tragédie, n’ont pas encore pu fournir un bilan officiel. Cependant, l’inquiétude est visible dans la ville, où l’on craint que les chiffres ne soient beaucoup plus que ce que laissent supposer les premières estimations. La finale du tournoi « Général Mamadi Doumbouya » devait être une célébration du sport et de l’unité, mais elle s’est transformée en un affrontement brutal entre les jeunes et les forces de l’ordre, illustrant de manière tragique les tensions qui peuvent surgir dans le contexte sportif.

Ce drame pose de nombreuses questions sur la sécurité lors des événements sportifs et sur la manière dont la passion peut se transformer en violence. Alors que la communauté de N’Zérékoré pleure ses morts et soigne ses blessés, une réflexion s’impose sur les mesures à prendre pour que le football reste un vecteur de joie et non de deuil. La Guinée Conakry, et avec elle le monde du football, se retrouve face à un moment de vérité, où le besoin de réconciliation et de prévention est plus criant que jamais.

Niamey: Le Secrétaire Exécutif de la CCRS reçoit plusieurs délégations en marge du GTC

Niamey, le 24 octobre 2024 –Dans le cadre de la 8e réunion du Groupe de Travail Conjoint (GTC) des experts de la Commission Climat pour la région du Sahel (CCRS), qui se tient actuellement à Niamey, le Secrétaire Exécutif, SEM. Issifi Boureima, a multiplié les rencontres bilatérales.

Le mercredi 23 octobre, il a ainsi reçu plusieurs délégations, tant des pays membres que des organisations partenaires. Du côté des pays, le Secrétaire Exécutif a eu des entretiens avec M. Conde Moussa de la Guinée, M. KONE Zantigui Boua du Mali, M. Mohamed Sid El Moctar de la Mauritanie, Mme Zakka Gloria du Nigeria, Mme Sarr Dibor du Sénégal et M. Ehgue Fidele du Tchad.

Ces rencontres bilatérales ont été l’occasion de faire le point sur les avancées des différents projets et programmes mis en œuvre dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques dans ces pays. Elles ont également permis d’échanger sur les défis rencontrés et de définir de nouvelles perspectives de collaboration.

Par ailleurs, le Secrétaire Exécutif a reçu des représentants du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Ces échanges ont porté sur le renforcement du partenariat entre la CCRS et ces organisations, ainsi que sur les moyens de mobiliser davantage de ressources pour faire face aux défis climatiques dans la région du Sahel.

Ces rencontres témoignent de l’engagement de la CCRS à renforcer la coopération régionale en matière de lutte contre les changements climatiques. Elles contribuent également à consolider les partenariats avec les pays membres et les organisations partenaires.

À propos du CCRS

La Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) est une institution spécialisée de l’Union africaine, créée en 2012. Elle a pour mission de coordonner et de soutenir les actions des pays du Sahel en matière de lutte contre les changements climatiques et de promotion du développement durable.