Niger- Religions Archives - Journal du Niger

Lecture du Coran à Agadez : les femmes des FDS unies pour la nation

Agadez, 24 octobre 2025 – Dans une atmosphère empreinte de recueillement et de solidarité, les épouses des membres des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), accompagnées de femmes engagées dans les rangs militaires, ont organisé ce jeudi 23 octobre une lecture intégrale du Coran au sein de la Zone de Défense nᵒ 2. Cette initiative spirituelle, portée par une ferveur collective, s’inscrit dans la dynamique nationale impulsée par le président de la République, le général d’Armée Abdourahmane Tiani, en faveur du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP).

À Agadez, les épouses et femmes des FDS organisent une lecture du Coran en soutien au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, mêlant ferveur spirituelle et engagement patriotique.

 Lecture du Coran : une journée de piété et de cohésion au cœur d’Agadez

 

Sous les arcades ombragées de la Zone de Défense 2, l’événement a rassemblé une mosaïque de participantes vêtues de tenues traditionnelles, incarnant une communauté unie face aux défis sécuritaires du Sahel. La récitation du texte sacré, portée par des voix harmonieuses, a résonné comme un appel à la paix intérieure et à la cohésion nationale.

Parmi les participantes figuraient des épouses de soldats et d’officiers, ainsi que des FDS féminines, toutes animées par une détermination palpable. Ce moment de spiritualité s’est transformé en un acte de fraternité, renforçant les liens entre civils et militaires. La cérémonie a également accueilli des hommes et femmes en uniforme, dont la présence a conféré à la veillée une dimension inclusive, rappelant que la défense de la patrie transcende les genres et les fonctions.

À Agadez, les épouses et femmes des FDS organisent une lecture du Coran en soutien au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, mêlant ferveur spirituelle et engagement patriotique.

 Lecture du Coran : des figures régionales pour une mobilisation exemplaire

 

La solennité de l’événement a été rehaussée par la présence de personnalités influentes de la région. L’épouse du gouverneur d’Agadez a ouvert la cérémonie par un message d’encouragement, saluant l’engagement des femmes comme « le pilier invisible de notre résilience collective ». À ses côtés, l’épouse du Sultan de l’Aïr, gardienne des traditions touarègues, et celle du secrétaire général régional ont également incarné un pont entre modernité sécuritaire et héritage culturel.

Les conjointes des hauts responsables des FDS ont également marqué leur soutien, illustrant l’unité des élites locales autour d’une cause commune. Dans une région encore exposée aux menaces jihadistes, cette mobilisation féminine témoigne d’une volonté partagée de résister par la foi, la solidarité et l’action.

À Agadez, les épouses et femmes des FDS organisent une lecture du Coran en soutien au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, mêlant ferveur spirituelle et engagement patriotique.

Un geste symbolique pour une cause nationale

 

Au-delà de la dimension spirituelle, la rencontre a pris une tournure concrète et patriotique. En réponse à l’appel du chef de l’État, invitant chaque citoyen à contribuer au FSSP, les épouses des FDS ont procédé à une collecte symbolique. Chacune a versé une contribution de 100 francs CFA, modeste mais porteuse de sens.
« C’est peu, mais multiplié par nos cœurs, cela forge une forteresse pour le Niger », a confié une participante, émue.

Ce don collectif, rapidement remis aux autorités compétentes, illustre l’adhésion populaire au FSSP, destiné à soutenir l’équipement et le bien-être des troupes. Il confirme que la solidarité nationale ne se décrète pas : elle se vit au quotidien.

Une dynamique citoyenne au cœur du Grand Nord

 

À Agadez, oasis fortifiée au milieu des dunes sahéliennes, cette cérémonie s’inscrit dans une série d’initiatives citoyennes qui irriguent le Nord nigérien. Face à l’instabilité persistante, ces mobilisations féminines rappellent que la paix se construit autant dans les cœurs que sur les fronts.

Alors que les derniers versets du Coran s’estompent dans l’air sec, l’écho de cette journée demeure : un appel à l’unité, à la générosité, et à une patrie défendue par tous. Pour les FDS d’Agadez, c’est un baume moral précieux. Et pour le Niger tout entier, un rappel que la force d’une nation repose sur ses femmes – gardiennes du foyer, soutiens des guerriers, et artisanes de l’avenir.

 

Une prière unie pour la paix et la prospérité du Niger

Niamey Unie dans la Prière : la capitale implore paix et prospérité pour le Niger

 

Niamey, 18 juillet 2025 Dans un élan de ferveur spirituelle et d’unité, la ville de Niamey s’est rassemblée ce vendredi 18 juillet 2025 pour une prière collective d’Al-Kunut à la mosquée du vendredi du petit marché.  Initiée par le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et président de l’Association des Municipalités du Niger, cette cérémonie a en fait réuni les cœurs et les espoirs des Nigériens dans une invocation commune pour un avenir apaisé et prospère.

Communion spirituelle : un message puissant de paix et de cohésion

 

En effet, sous les voûtes de la mosquée, les fidèles ont imploré la bénédiction divine pour une paix durable, une saison des pluies généreuse, la santé de la population et une coexistence harmonieuse au sein de la nation. Par ailleurs, Cet instant de recueillement, empreint de solennité, a été suivi d’une campagne de sensibilisation en langues nationales, axée sur la promotion de la cohésion sociale et de la concorde. Un message fort, porté par la conviction que l’unité est la clé d’un Niger résilient face aux défis contemporains.

La prière d’Al-Kunut à Niamey rassemble autorités et citoyens autour d’une invocation pour la paix, la prospérité et la cohésion sociale dans un contexte national exigeant.

Mobilisation générale : les leaders et les citoyens unis pour le Niger

 

En plus, l’événement a rassemblé un parterre impressionnant de personnalités, parmi lesquelles le Gouverneur de la région de Niamey, des membres du gouvernement, des représentants du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), ainsi que des responsables communaux et des acteurs de la société civile. La présence massive de la population a renforcé le caractère inclusif de cette initiative, témoignant de l’engagement collectif pour un Niger uni et prospère.

Fraternité en action : Bâtir un avenir de solidarité et de prospérité dans la prière 

 

En outre, cette prière collective, loin d’être un simple rituel, incarne un appel vibrant à la solidarité et à la responsabilité partagée. En réunissant des citoyens de tous horizons, le Colonel Garanké et les autorités locales ont rappelé l’importance de conjuguer spiritualité et action pour bâtir une société où la paix et la fraternité prévalent. Les vœux exprimés lors de cette cérémonie – stabilité, abondance et harmonie – résonnent comme un engagement collectif pour un avenir meilleur.

En somme, Niamey a vibré au rythme d’une aspiration commune : celle d’un Niger guidé par la foi, l’unité et la volonté de surmonter ensemble les défis. Nous exprimons l’espoir que ces invocations trouveront un écho dans les jours à venir, pour un pays résolument tourné vers la prospérité et la concorde.

 

Niamey : l’AIN, rempart contre les divorces

Niamey : L’Association Islamique du Niger, sentinelle des foyers face à la tourmente conjugale

Dans l’effervescence de Niamey, où les ruelles vibrent des pulsations d’une société en pleine mutation, l’Association Islamique du Niger (AIN) se dresse comme un phare de conciliation. En 2024, cette institution, pilier de la médiation matrimoniale dans un pays où l’islam imprègne les âmes et les mœurs, a révélé dans son rapport annuel une lueur d’espoir : une décrue notable des dissolutions conjugales, avec 1 433 divorces enregistrés contre 3 088 en 2021, et 2 565 réconciliations, un chiffre qui témoigne de la persévérance des oulémas à préserver l’unité des foyers. Dans un Niger où les unions coutumières prédominent et où l’état civil reste embryonnaire, l’AIN, forte de ses 50 ans d’existence, s’impose comme un rempart contre la fragilisation des liens sacrés du mariage, tout en offrant une réponse ancrée dans la tradition islamique à des maux contemporains.

Une mission sacrée : l’AIN, gardienne de l’harmonie conjugale au Niger

Fondée en 1974 sous l’égide de principes coraniques, l’AIN, dirigée par Djibril Soumaïla Karanta, s’est donné pour vocation d’accompagner l’État nigérien dans la résolution des fractures sociales, économiques et religieuses. Présente dans chaque région et commune, elle tisse un réseau de médiation qui transcende les frontières de Niamey, accueillant des requérants de l’intérieur du pays, de la sous-région et même de la diaspora. Chaque jour, entre 50 et 60 âmes franchissent le seuil de son siège à Niamey, cherchant conseil ou arbitrage pour des litiges aussi divers que l’héritage, les conflits fonciers ou, plus souvent, les tourments conjugaux.

Sous la houlette de son Secrétaire Général, Youssou Mounkaila, l’AIN applique une méthode rigoureuse, puisée dans les enseignements de l’islam. « Le divorce, bien que permis, est une voie détestée par Dieu », rappelle-t-il, citant un hadith qui guide leur action. Lorsqu’un couple se présente, l’écoute prime : Lorsqu’un couple se présente, l’écoute prime : l’association convie les deux conjoints et scrute leurs griefs avec une patience quasi-cérémonielle. Si la discorde persiste, elle accorde un délai d’un mois, suivi de périodes additionnelles de trois semaines, puis d’une semaine, avant une ultime médiation où nous impliquons des représentants familiaux.Ce processus, méthodique et empreint de gravité, vise à conjurer la rupture, privilégiant la réconciliation comme un acte de foi et de responsabilité sociale.

Les racines d’un mal contemporain : pourquoi les foyers nigériens sont-ils fragilisés ?

Les chiffres de 2024, bien qu’en baisse par rapport à l’année 2021, où 3 088 divorces avaient été enregistrés, révèlent une société aux prises avec des défis complexes. Parmi les causes invoquées, la polygamie, souvent mal assumée, sème des tensions, tandis que le mensonge réciproque – dissimulation des véritables intentions ou ressources avant le mariage – érode la confiance. L’incapacité de subvenir aux besoins familiaux, dans un contexte où 45,3 % de la population vit sous le seuil de l’extrême pauvreté, exacerbe les frictions. L’usage des téléphones, devenus vecteurs d’infidélité à travers messages, photos ou vidéos, constitue une nouvelle épreuve pour les couples, tout comme les tontines (foyandi), ces systèmes d’épargne communautaire qui, mal gérés, engendrent des conflits financiers. Enfin, l’infertilité, dans une société où la descendance est une valeur cardinale, demeure une source de douleur et de rupture.

Ces maux, amplifiés par une urbanisation rapide – 44 % des Nigériens vivent désormais en milieu urbain – et une jeunesse représentant 51 % de la population, traduisent les tensions d’un Niger en transition. Les mariages, souvent arrangés par des entremetteurs dans une société où les rencontres libres restent rares, souffrent parfois d’une méconnaissance mutuelle des conjoints, précipitant des unions fragiles.

Une lueur d’espoir : les réconciliations, les victoires de l’AIN pour les familles

Pourtant, l’AIN ne se contente pas de comptabiliser les échecs. Avec 2 565 réconciliations en 2024, contre 4 013 en 2023 et 4 057 en 2021, elle démontre une efficacité remarquable dans sa mission de sauvegarde des foyers. Cette constance, dans un contexte dans lequel les divorces ont chuté de 3 088 en 2021 à 1 433 en 2024, témoigne d’un travail acharné des oulémas pour ramener les couples à la raison et à l’harmonie. « Notre action vise avant tout à préserver les foyers », insiste Youssou Mounkaila, soulignant l’impact social des ruptures, notamment sur les enfants, souvent victimes collatérales de la délinquance ou de la précarité.

L’approche de l’AIN, exempte de police ou d’avocats, repose sur une application stricte des préceptes islamiques, qui préconisent quatre étapes avant le divorce : le conseil, la séparation temporaire du lit conjugal, une admonestation légère et, enfin, la médiation familiale. Cette rigueur, alliée à une patience méthodique, a permis à de nombreux couples de surmonter leurs différends, offrant une alternative aux tribunaux où les divorces, moins documentés, échappent souvent aux statistiques.

Un défi sociétal : l’AIN plaide pour l’éducation et la prévention

L’AIN, consciente de l’ampleur du phénomène, plaide pour une réforme profonde des mentalités. Youssou Mounkaila appelle à la création d’un centre national de formation pour éduquer les jeunes aux droits et aux devoirs conjugaux, conformément à la Sunna. Dans un pays où les mariages précoces touchent 28 % des adolescentes avant 15 ans et où les unions sont souvent marquées par des pressions économiques et sociales, une telle initiative pourrait prévenir les ruptures en préparant mieux les futurs époux.

L’urbanisation galopante de Niamey, couplée à une économie sous tension – avec une inflation de 9,1 % en 2024 – accentue les pressions sur les ménages. Pourtant, l’AIN, par son ancrage dans les valeurs islamiques et son rayonnement national, offre un modèle de résilience. Ses interventions, qui s’étendent aux litiges fonciers et aux questions d’héritage, témoignent d’une ambition plus large : celle d’une société nigérienne où la cohésion sociale prime sur les fractures.

L’AIN, un espoir tenace pour les foyers nigériens face aux défis modernes

À Niamey, l’Association Islamique du Niger se tient à la croisée des chemins, entre tradition et modernité, entre crises conjugales et aspirations à l’harmonie. En 2024, ses efforts ont porté leurs fruits, réduisant les divorces tout en maintenant un haut niveau de réconciliations. Dans une capitale où les défis de l’urbanisation, de la pauvreté et des nouvelles technologies redessinent les dynamiques conjugales, l’AIN incarne un espoir tenace : celui d’un Niger où les foyers, malgré les tempêtes, retrouvent la sérénité. Par sa patience, sa rigueur et sa foi, elle rappelle qu’au cœur de chaque crise se trouve une opportunité de renaissance, pour les couples comme pour la nation.

Tamaské  : Quand la foi bâtit, l’histoire s’apprête  !

Efflorescence spirituelle à Tamaské  : l’érection d’un sanctuaire et les auspices d’une investiture

Dans le paisible bourg de Tamaské, niché au cœur du département de Keita, région de Tahoua, une effervescence singulière a précédé l’événement solennel attendu ce samedi 26 avril 2025. En prélude à l’intronisation imminente de l’Honorable Abdoul Kader Cheiffou Touba à la chefferie de canton, la communauté s’est réunie ce vendredi 25 avril 2025 pour la consécration d’un nouvel édifice cultuel.

Une mosquée de prière, édifice majestueux à l’architecture R+1, a été solennellement inaugurée, marquant un jalon spirituel et communautaire dans l’histoire de cette localité . Ce lieu de recueillement, érigé sur une superficie de 552 m² et capable d’accueillir plus de mille fidèles, s’élève comme un symbole d’unité et de piété, fruit d’un élan collectif porté par les contributions financières de la population locale et de sa diaspora, s’élevant à plus de 300 millions de francs CFA.

Voix de l’État, Échos de la Gratitude : Messages de Reconnaissance et d’Espoir

La cérémonie inaugurale s’est déroulée sous les auspices d’une assistance notable, où les autorités locales ont côtoyé des figures emblématiques du pouvoir traditionnel, ainsi que d’éminents érudits religieux, tant locaux que venus des contrées limitrophes du Nigeria.

Au sortir de la prière sacrée, la parole du Préfet Hama Boureima a résonné avec une solennité empreinte de gratitude. Transmettant les salutations des plus hauts dignitaires de la région et de l’État, il a salué l’engagement spirituel de la communauté et rappelé les efforts constants pour la souveraineté nationale. Ses paroles ont tissé un lien entre la foi ancrée et les défis contemporains, plaçant cette inauguration sous le signe de l’unité et de la résilience.

Appel à la Pérennité : Quand la Pierre Sacrée Devient Héritage Collectif

L’Administrateur Délégué Hamza Hama a également  insisté avec éloquence sur la responsabilité partagée de préserver la splendeur du nouveau lieu de culte. Son appel à l’entretien méticuleux a souligné la dimension communautaire de cette acquisition, la transformant d’un simple édifice en un legs précieux pour les générations futures. En plus, les éloges vibrants des chefs traditionnels, Sa Majesté le Sultan de Zinder et l’Honorable Chef de canton de Tahoua, ont confirmé la valeur inestimable de ce joyau spirituel.

Implorations pour la Paix : Un Cœur Commun Battant à l’Unisson de la Nation

Par ailleurs, la cérémonie s’est conclue dans une effusion de prières ferventes, un élan collectif implorant la clémence divine pour l’avènement d’une paix et d’une sécurité durables sur l’ensemble du territoire nigérien. L’inauguration de cette mosquée, loin d’être un événement isolé, se révèle ainsi comme un prélude béni, augurant d’une célébration d’intronisation placée sous le signe de la foi, de la concorde et de l’espérance pour l’avenir de Tamaské et de sa région.

Un prélude à l’intronisation

D’ailleurs, cette inauguration, survenue à la veille de l’intronisation du nouveau chef de canton, s’inscrit dans une séquence d’événements qui confèrent à Tamaské une aura particulière en ce printemps 2025. L’érection de cette mosquée, loin d’être un simple acte architectural, apparaît comme une métaphore de la résilience et de l’unité d’une communauté déterminée à façonner son avenir. Elle préfigure, avec une éloquence muette, la solennité de la cérémonie à venir, où l’Honorable Abdoul Kader Cheiffou Touba endossera les attributs de sa charge.
En somme, l’inauguration de la mosquée de Sabon Gari ne se réduit pas à l’ouverture d’un lieu de culte ; elle consacre l’élan d’une communauté qui, par sa générosité et sa ferveur, édifie des ponts entre le passé et l’avenir, entre la foi et l’action. Ce nouvel édifice, baigné de lumière et de prières, promet d’être un havre de paix pour les générations à venir, un legs tangible d’une époque où Tamaské, dans un élan collectif, a choisi de bâtir pour durer.