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Propriété intellectuelle : le Niger en première ligne pour bâtir l’Afrique technologique de demain

À la veille de la Journée Africaine de la Technologie et de la Propriété Intellectuelle, le Niger affirme sa vision : faire de l’innovation un levier de transformation durable pour l’Afrique.

 

Niger, 12 septembre 2025 – À la veille de la 26ème Journée Africaine de la Technologie et de la Propriété Intellectuelle, le Niger se positionne comme un acteur majeur dans la promotion de l’innovation. L’Administrateur de l’OAPI pour le Niger lance un message fort à l’ensemble des citoyens : la propriété intellectuelle (PI) est une clé essentielle pour le progrès du continent. Cette mobilisation fait écho au thème de l’année : « Ressources humaines en propriété intellectuelle et développement technologique de l’Afrique ».

 

L’OAPI, moteur d’une révolution scientifique et économique

 

Ce 13 septembre 2025 marque la 26ème édition de cette journée et le 63ᵉ anniversaire de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), une alliance qui unit 17 nations africaines, dont le Niger, le Bénin, le Cameroun et le Sénégal. Instituée en 1999 par les chefs d’État de l’Organisation de l’Unité Africaine, cette célébration met en lumière le rôle crucial de la PI. En effet, celle-ci a pour vocation de propulser le continent vers un avenir scientifique, industriel et économique florissant.

Le thème de cette année souligne un défi central : former des experts en PI pour libérer le potentiel technologique de l’Afrique. Longtemps perçue comme un domaine élitiste, la propriété intellectuelle est pourtant une arme stratégique pour stimuler l’innovation. Au Niger, sous l’impulsion du Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, et de Son Excellence Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier Ministre, le gouvernement s’engage également  à intégrer la PI dans les universités, les centres de recherche et les entreprises pour en faire un pilier du développement.

 

Propriété intellectuelle : une académie d’excellence au service  de la formation

 

Aussi, depuis 2005, l’Académie de Propriété Intellectuelle de l’OAPI joue un rôle fondamental dans cette ambition. À cet égard, avec des programmes d’excellence tels que le Master en Propriété Intellectuelle en partenariat avec l’OMPI et l’Université de Yaoundé II, le Certificat d’Aptitude à la Gestion Collective avec l’Université Thomas Sankara, ou encore le Master Professionnel Ingénieur-Brevet en Côte d’Ivoire, l’OAPI forme une nouvelle génération de leaders technologiques. En outre, le programme « Africa GI Training » sur les indications géographiques renforce la valorisation des produits locaux, ce qui constitue un atout majeur pour l’économie nigérienne.

 

De la sensibilisation à l’action : l’innovation à l’échelle locale

 

Pour ancrer cette vision au cœur des communautés, l’Agence Nationale de la Propriété Industrielle et de la Promotion de l’Innovation (AN2PI), relais de l’OAPI au Niger, organise une caravane de sensibilisation à Dosso ce samedi. Cette initiative, concrète et essentielle, a pour objectif d’informer les citoyens sur l’importance de la PI et d’encourager l’innovation locale. C’est un pas de plus vers un Niger technologiquement avancé.

 

Propriété intellectuelle : un appel à l’unité pour un avenir radieux

 

Au demeurant, en cette veille de célébration, l’Administrateur de l’OAPI pour le Niger lance un appel à l’unité. Il est clair que l’avenir technologique de l’Afrique se construit dès aujourd’hui, grâce à une coopération renforcée et à une politique publique visionnaire. En formant des experts en PI et en valorisant l’innovation, le Niger et ses partenaires de l’OAPI tracent la voie d’une Afrique prospère, où la technologie est au service de tous.

Cette journée de célébration marque un tournant pour le Niger. Mais au-delà de la sensibilisation, comment le pays compte-t-il traduire cette ambition en actions concrètes pour transformer durablement son économie et sa société ?

Niger : L’ARCEP met en garde contre l’usage illégal de Starlink

Niamey, 9 septembre 2025 – Dans un pays où l’accès à internet reste un défi majeur, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP) du Niger hausse le ton. Elle vient de publier une mise en garde ferme contre l’utilisation illégale de terminaux Starlink, notamment via des services dits “Wifi Zone”, sans autorisation préalable. Cette annonce, qui concerne directement les citoyens et les entreprises, vise à encadrer l’expansion rapide des services internet par satellite, comme ceux proposés par Starlink. Mais que signifie cette réglementation, et pourquoi est-elle si importante ? Voici tout ce que vous devez comprendre.

 

Attention, Starlink non-autorisé : la chasse aux « Wifi Zone » illégales est lancée !

 

L’ARCEP, l’organisme chargé de réguler les télécommunications au Niger, a constaté une prolifération de services internet non autorisés, notamment des “Wifi Zone” utilisant des équipements Starlink. Ces services, souvent proposés par des particuliers ou des petites entreprises, permettent à des utilisateurs de partager une connexion internet par satellite avec d’autres personnes, parfois contre paiement. Le problème, c’est que sans l’approbation de l’ARCEP, ces activités sont illégales. D’ailleurs, selon l’autorité, les contrevenants s’exposent à des sanctions sévères : des peines d’emprisonnement allant de 3 mois à 1 an, ainsi que des amendes comprises entre 30 et 60 millions de francs CFA (environ 45 000 à 90 000 euros).

Mais pourquoi une telle fermeté ? L’ARCEP cherche à garantir que les services de télécommunications respectent les lois nigériennes. Sans régulation, l’utilisation anarchique des terminaux Starlink pourrait poser des risques pour la sécurité des données, perturber les réseaux existants ou encore priver l’État de revenus issus des licences officielles.

 

Starlink au Niger : une arrivée sous haute surveillance

 

Starlink, la société d’Elon Musk spécialisée dans l’internet par satellite, a officiellement obtenu une licence pour opérer au Niger en octobre 2024, après un accord signé entre le ministre de la Communication, Sidi Mohamed Raliou, et Starlink. Cette autorisation marque une étape importante pour un pays où seulement 32 % de la population a accès à internet, et où la couverture géographique des réseaux ne dépasse pas 30 % du territoire. Grâce à ses 6 500 satellites en orbite basse, Starlink promet une connexion rapide (jusqu’à 200 Mbps) et une couverture quasi totale, même dans les zones rurales reculées.

Cependant, l’ARCEP insiste : l’utilisation des kits Starlink doit se faire dans le respect des règles. Les kits, composés d’une antenne, d’un routeur et d’une alimentation, doivent être achetés via des canaux officiels, et leur usage est strictement réservé à des fins personnelles ou professionnelles par le détenteur du kit. Ainsi, toute revente ou partage non autorisé de la connexion, comme les “Wifi Zone”, est interdit. Cette réglementation vise à éviter les dérives, telles que l’importation illégale d’équipements depuis des pays voisins, une pratique courante avant la légalisation de Starlink.

La connectivité au Niger : entre opportunité et nécessité de régulation

 

Le Niger fait face à des défis uniques en matière de connectivité. Avec un territoire vaste et majoritairement désertique, les infrastructures traditionnelles comme les antennes-relais sont coûteuses à déployer et souvent vandalisées par des groupes armés. Starlink représente une opportunité majeure pour connecter les écoles, les hôpitaux et les entreprises, même dans les zones les plus isolées. Néanmoins, sans un cadre clair, l’arrivée de cette technologie pourrait créer plus de problèmes qu’elle n’en résout.

 

Une question cruciale : l’innovation peut-elle rimer avec sécurité et équité pour le Niger ?

 

En conclusion, la mise en garde de l’ARCEP est un rappel que l’innovation technologique doit s’accompagner d’un cadre légal clair. Si Starlink offre une chance unique d’améliorer l’accès à internet au Niger, son utilisation doit respecter les règles pour garantir un bénéfice collectif. Les Nigériens, qu’ils soient en ville ou dans les zones reculées, méritent un internet fiable et sécurisé. À cet effet, cela passe par une coopération entre les autorités, les opérateurs et les citoyens.

La problématique qui se pose maintenant est la suivante : la régulation de l’ARCEP sera-t-elle suffisante pour équilibrer le potentiel de développement de Starlink et les défis de sécurité et de conformité, garantissant ainsi que cette révolution technologique bénéficie réellement à toute la population nigérienne ?

100 terminaux de paiement électronique pour Niamey

Niamey franchit un cap vers la modernité ! Ce jeudi , l’Administrateur Délégué de la ville a réceptionné 100 terminaux de paiement électronique (TPE), une révolution offerte par le Programme Village Intelligent (PVI) pour simplifier la vie des contribuables et transformer la gestion municipale.

 

Niamey, 21 août 2025 Dans les rues de Niamey, une révolution discrète s’opère : grâce à 100 nouveaux terminaux de paiement électronique, les échanges entre la ville et ses habitants gagnent en rapidité et en clarté. En effet, ce geste, initié par le Programme Village Intelligent, incarne une volonté forte de moderniser les services publics.

L’installation de 100 terminaux de paiement électronique à Niamey marque une avancée majeure vers une gouvernance numérique plus fluide et accessible.

Une innovation pour simplifier et sécuriser les transactions

 

L’arrivée de ces TPE répond à des objectifs clairs : faciliter les règlements pour les habitants, sécuriser les transactions et accélérer la collecte des fonds publics. En effet, en éliminant les lourdeurs administratives, ces terminaux promettent une gestion plus efficace, tout en renforçant la confiance entre les Niameyens et leur municipalité. Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de gouvernance moderne, où la technologie devient un levier pour rapprocher les citoyens des institutions.

Une étape clé du programme « Naneye Yarda »

 

En plus, cette avancée technologique s’intègre pleinement au programme « Naneye Yarda » (Ma ville, je l’aime), une initiative qui place les habitants au centre des priorités municipales. En adoptant ces outils numériques, Niamey fait le pari d’une administration plus accessible, transparente et en phase avec les attentes de sa population.

L’installation de 100 terminaux de paiement électronique à Niamey marque une avancée majeure vers une gouvernance numérique plus fluide et accessible.

Niamey, ville intelligente : vers une transformation durable ?

En somme, Avec l’installation de 100 terminaux de paiement électronique, la capitale nigérienne mise sur la transparence et la simplification des démarches administratives. Cette initiative, portée par le Programme Village Intelligent, vise à rapprocher l’administration des citoyens tout en renforçant la traçabilité des transactions.

Au-delà de l’innovation technique, c’est aussi une nouvelle culture de gouvernance qui s’installe, plus agile et plus connectée aux réalités locales. La digitalisation devient ici un levier stratégique pour améliorer l’efficacité des services publics et renforcer la confiance des usagers. Reste à voir si cette impulsion numérique saura s’ancrer durablement dans les pratiques administratives et inspirer, à terme, d’autres capitales de la sous-région.

Le défi est désormais de consolider cette dynamique pour bâtir une administration inclusive et durable. Une ambition qui pourrait redéfinir les standards de la gouvernance locale en Afrique de l’Ouest.

L’UNICEF et le Niger main dans la main : le numérique, tremplin pour l’avenir des enfants et des Jeunes

Niger : Les TIC, un pont vers l’avenir pour la jeunesse, au cœur d’un dialogue visionnaire

Niamey, 13 mai 2025 Dans les couloirs feutrés du Ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies, une rencontre décisive a eu lieu récemment, portée par une ambition commune : faire des technologies de l’information et de la communication (TIC) un tremplin pour les enfants et les jeunes du Niger. En effet, Djanabou Mahondé, représentante de l’UNICEF au Niger, et Adji Ali Salatou, ministre de la Communication, ont uni leurs visions pour esquisser un avenir dans lequel le numérique devient un levier d’émancipation et d’opportunités. Cet échange, empreint d’optimisme et de pragmatisme, marque une étape clé dans la quête d’un Niger connecté, inclusif et résilient.

Une vision partagée pour un Niger connecté : défis démographiques et ambitions digitales

Sous le ciel ardent de Niamey, Djanabou Mahondé, forte de plus de deux décennies d’expertise en droits de l’enfant et développement, a rencontré Adji Ali Salatou, figure montante de la gouvernance nigérienne, connue pour son engagement à moderniser les infrastructures numériques du pays. Leur discussion, loin des protocoles rigides, a vibré d’une énergie constructive. « Nous avons exploré comment consolider les acquis pour transformer les TIC en un moteur d’impact pour chaque enfant et chaque jeune », a partagé Mme Mahondé sur les réseaux sociaux, soulignant l’urgence d’une approche collaborative.

Le Niger, avec ses 26 millions d’habitants, dont plus de la moitié a moins de 15 ans, est à un tournant. Malgré des défis colossaux – un taux d’alphabétisation de 39 % et un accès limité à l’éducation dans les zones rurales – le pays mise sur le numérique pour combler les écarts. Depuis 2023, sous l’impulsion du Général Abdourahamane Tiani, le gouvernement a accéléré les investissements dans la connectivité, avec des projets comme le déploiement de la fibre optique et l’initiative « Niger 2.0 », visant à digitaliser les services publics. Par ailleurs, l’UNICEF, de son côté, porte des programmes innovants, tels que le « Connect My School », lancé en 2020 pour connecter les écoles nigériennes à Internet.

TIC : révolutionner l’éducation et former la jeunesse aux compétences de demain

Au cœur des échanges, un constat partagé : les TIC peuvent révolutionner l’accès à l’éducation, un secteur en crise où 2,7 millions d’enfants nigériens sont déscolarisés, selon l’UNESCO. Djanabou Mahondé, qui a œuvré pour la protection de l’enfance dans des contextes aussi variés que l’Éthiopie et Djibouti, a insisté sur le potentiel des plateformes numériques pour offrir des contenus éducatifs adaptés, même dans les régions reculées d’Agadez ou de Diffa. « Chaque enfant mérite d’apprendre, où qu’il soit », a-t-elle martelé, évoquant des outils comme les tablettes éducatives et les applications d’apprentissage en langues locales.

Adji Ali Salatou, quant à lui, a mis en avant les efforts du Niger pour démocratiser l’accès à Internet, avec un taux de pénétration passé de 22 % en 2020 à 35 % en 2024, selon l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques. Le Ministre a également souligné l’importance de former les jeunes aux compétences numériques, un domaine dans lequel le Niger accuse un retard, classé 112ᵉ sur 149 pays dans l’indice des compétences numériques du Forum Économique Mondial. Des initiatives comme les centres de formation numérique de Zinder et Maradi, soutenus par des partenaires internationaux, ont été évoquées comme des modèles à scaler (déployer à plus grande échelle).

Du chômage à l’innovation : comment le numérique peut booster l’autonomie des jeunes Nigériens ?

Cette rencontre ne s’est pas limitée à l’éducation. Les deux interlocuteurs ont exploré comment les TIC peuvent autonomiser la jeunesse nigérienne, confrontée à un taux de chômage significatif (33 % selon des données de 2024). En s’inspirant de succès régionaux, comme les fintech nigérianes Flutterwave et Paystack, le Niger ambitionne de créer des hubs d’innovation pour encourager l’entrepreneuriat numérique. L’UNICEF, qui a lancé en 2023 le programme Generation Unlimited au Niger, vise à former 100 000 jeunes aux métiers du numérique d’ici à 2027, en partenariat avec le secteur privé.

« Les jeunes Nigériens ont une créativité débordante. » « Les TIC leur donnent une voix et une chance de briller », a déclaré Mme Mahondé, citant des exemples comme les applications locales développées pour la gestion des récoltes ou la sensibilisation à la santé maternelle. Le Ministre Salatou, de son côté, a plaidé pour une régulation équilibrée, garantissant ainsi un accès équitable tout en protégeant les utilisateurs contre les dérives du numérique, comme la désinformation ou les cyberattaques.

Un défi colossal, un espoir inclusif : connecter chaque enfant et jeune au futur

Cet échange intervient dans un contexte dans lequel l’UNICEF renforce son engagement au Niger, avec un budget de 142 millions de dollars alloué en février 2025 pour moderniser les infrastructures éducatives. Mais les obstacles restent nombreux : la couverture électrique limitée, le coût des équipements et les barrières culturelles, notamment pour les filles, freinent l’adoption des TIC. « Il nous faut une approche inclusive, qui n’oublie personne », a insisté Mme Mahondé, fidèle à sa devise #PourChaqueEnfant.

À Niamey, où les rues bourdonnent d’une jeunesse avide de changement, cette rencontre résonne comme une promesse. En unissant les forces de l’UNICEF et du gouvernement nigérien, Djanabou Mahondé et Adji Ali Salatou ont posé les jalons d’un Niger où le numérique ne sera plus un luxe, mais un droit. Dans ce pays du Sahel, où chaque pas compte, les TIC pourraient bien devenir le fil d’Ariane menant les enfants et les jeunes vers un avenir plus lumineux.

GITEX Africa 2025 : Le Niger s’affirme comme un foyer d’innovation à Marrakech

Sous les cieux ocre de Marrakech, la troisième édition de GITEX Africa, qui se déroule du 14 au 16 avril 2025, s’impose comme un carrefour incontournable de l’innovation technologique africaine. Placé sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cet événement d’envergure mondiale, orchestré par Kaoun International, filiale du Dubai World Trade Centre, réunit plus de 45 000 participants, 1 400 exposants issus de 130 pays et 650 institutions gouvernementales. Dans ce creuset vibrant de créativité et de prospective, le Niger, porté par une ambition audacieuse, se distingue par une participation remarquée, incarnant une vision résolument tournée vers l’avenir.

Le Niger met en avant son potentiel numérique et ses startups innovantes au GITEX Africa 2025 à Marrakech, Une présence nigérienne audacieuse et novatrice

Conduite par l’Agence Nigérienne pour l’Événementiel et les Conférences (ANEC), la délégation nigérienne s’illustre par une présence à la fois dynamique et stratégique. Onze jeunes entreprises technologiques, véritables étendards de l’innovation nigérienne, dévoilent leurs solutions dans des domaines aussi variés que le numérique, les services et les technologies avancées. Ces startups, sélectionnées pour leur audace et leur potentiel, incarnent un Niger en pleine métamorphose, déterminé à s’inscrire dans le sillage des nations africaines qui redessinent les contours de l’économie numérique mondiale.

Loin de se contenter d’une simple vitrine, le Niger enrichit GITEX Africa d’un moment fort  : une table ronde d’envergure intitulée «  Destination Niger  : quelles opportunités d’investissement et d’innovation  ? », prévue pour le 16 avril 2025. Ce panel, ancré dans la vision de refondation portée par les autorités nigériennes, ambitionne de révéler le potentiel inexploité du pays comme un espace propice aux investissements technologiques et à l’organisation de conférences internationales. À travers cette initiative, l’ANEC démontre une volonté ferme de positionner le Niger comme un épicentre de l’innovation en Afrique de l’Ouest, un lieu où convergent idées, capitaux et expertises.

GITEX Africa  : un catalyseur de transformation continentale

Au-delà de la participation nigérienne, GITEX Africa 2025 se révèle être une mosaïque d’initiatives et de perspectives. L’événement, soutenu par le ministère marocain de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration ainsi que par l’Agence de Développement du Digital, s’articule autour de thématiques stratégiques : intelligence artificielle, cybersécurité, fintech, santé numérique, agritech, edutech et sportstech. Cette diversité reflète une ambition partagée  : faire de la technologie un levier de transformation socio-économique pour l’Afrique, non plus perçue comme un simple marché, mais comme un acteur majeur de l’innovation mondiale.

Parmi les nouveautés de cette édition, le sommet «  Africa Future Connectivity  » réunit des géants des télécommunications, du cloud computing et des centres de données pour explorer l’impact de la 5G, de l’expansion du haut débit et des infrastructures numériques sur le continent. Parallèlement, le «  Diaspora Studio  », une initiative inédite, offre aussi un espace de connexion pour les talents africains dispersés à travers le globe, favorisant les partenariats transfrontaliers et le partage de savoirs. Ces plateformes, en conjuguant vision globale et ancrage local, traduisent l’élan d’une Afrique qui se projette avec assurance dans l’avenir.

Le dynamisme entrepreneurial africain est également à l’honneur, avec des investissements dans les startups dépassant les 2 milliards de dollars en 2025, un retour aux niveaux d’avant-crise salué par les observateurs. La Supernova Challenge, compétition panafricaine emblématique, met en lumière les jeunes pousses les plus prometteuses, tandis que le programme « Morocco 200 » accompagne 200 startups marocaines vers l’internationalisation. Ces initiatives, soutenues par des acteurs comme le Conseil Européen de l’Innovation et la Société Financière Internationale, témoignent d’un écosystème en pleine effervescence, où les idées audacieuses trouvent des appuis concrets.

Le Niger  : une ambition au service de la refondation

La participation du Niger à GITEX Africa ne se limite pas à une démonstration de savoir-faire ; elle s’inscrit dans une stratégie de long terme visant à faire du pays un hub régional de créativité et d’innovation. L’ANEC, en orchestrant cette présence, met en avant une expertise événementielle qui pourrait faire du Niger une destination privilégiée pour les grands rendez-vous technologiques. Cette vision, portée par le concept de refondation, cherche à redéfinir l’image du pays, non plus comme un territoire en quête de solutions, mais comme un espace dans lequel naissent des réponses aux défis du continent.

Les onze startups nigériennes présentes à Marrakech incarnent cette aspiration. Leur diversité sectorielle – du numérique aux services – illustre la richesse d’un écosystème naissant, encore peu connu sur la scène internationale, mais déjà porteur de promesses. À travers leur participation, ces entreprises ne se contentent pas de chercher des investisseurs ; elles revendiquent une place dans la conversation globale sur l’avenir technologique de l’Afrique, prouvant que l’innovation peut éclore même dans des contextes complexes.

 GITEX Africa 2025 : une convergence d’espoirs et de défis

GITEX Africa 2025, par son ampleur et sa diversité, agit comme un miroir des ambitions africaines. La présence de figures mondiales telles que Cisco, Ericsson, Nokia ou encore Salesforce, aux côtés d’acteurs émergents comme les startups nigériennes, crée un dialogue fécond entre expérience et audace. Les 350 investisseurs présents, représentant plus de 200 milliards de dollars d’actifs sous gestion, scrutent cet écosystème avec un intérêt renouvelé, conscients que l’Afrique, avec ses 400 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans, est un réservoir d’opportunités inégalé.

Pourtant, cet élan ne va pas sans défis. Les questions d’accès aux financements, de formation des talents et de régulation éthique des technologies, notamment de l’intelligence artificielle, restent au cœur des débats. Le Niger, comme d’autres nations africaines, devra naviguer entre ces écueils pour transformer ses ambitions en réalités tangibles. La table ronde «  Destination Niger  » offrira sans doute des pistes pour répondre à ces interrogations, en mettant l’accent sur des partenariats stratégiques et une gouvernance éclairée.

Une porte ouverte sur l’avenir

GITEX Africa 2025 ne se contente pas de célébrer les avancées technologiques  ; il invite à imaginer ce que pourrait être l’Afrique de demain. La participation du Niger, à travers ses startups et son panel visionnaire, est un jalon dans cette quête collective. En s’affirmant comme un acteur émergent de l’innovation, le pays pose les bases d’un avenir dans lequel il ne sera plus seulement question de suivre les tendances, mais de les façonner.

En somme, l’événement de Marrakech, par sa capacité à réunir des visions plurielles, des expertises variées et des espoirs convergents, laisse entrevoir une multitude de possibles. Quelles seront les prochaines étapes pour le Niger et pour l’Afrique dans cette odyssée numérique  ? Quels partenariats, quelles découvertes émergeront de ces trois jours d’échanges intenses  ? Autant de questions qui, loin de trouver une réponse définitive, ouvrent la voie à une exploration sans fin, où l’innovation reste le moteur d’un continent en perpétuelle réinvention.

Onze entreprises nigériennes illuminent GITEX AFRICA 2025

Du 14 au 16 avril 2025, Marrakech, ville carrefour aux teintes d’argile, se métamorphose en un théâtre grandiose où se joue l’avenir numérique de l’Afrique. GITEX AFRICA, sommet continental de la technologie, y déploie ses fastes, attirant les regards du monde entier. En effet, au cœur de cette effervescence, onze entreprises nigériennes, porte-étendards d’un Niger en quête de reconnaissance digitale, s’avancent avec audace. Soutenues par des acteurs clés tels que l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (AnsiNiger) et le Ministère de la Transition Digitale (DigitalNiger), ces startups incarnent l’élan d’un écosystème naissant. Mais derrière cette vitrine éclatante, une question me taraude  : ce pavé dans la mare technologique est-il le prélude d’une révolution durable ou une simple étincelle vouée à s’éteindre  ?

Onze entreprises nigériennes, soutenues par AnsiNiger et DigitalNiger, présentent leurs innovations au GITEX AFRICA 2025 à Marrakech, Une palette d’ingéniosité à l’échelle continentale

Ces onze entreprises ne se contentent pas de participer ; elles exposent une fresque d’innovations qui traduit les aspirations et les défis du Niger. Si les détails de leurs solutions restent à préciser, leur diversité est indéniable  : elles couvrent un spectre allant des technologies financières aux outils numériques pour l’agriculture, en passant par des plateformes de services essentielles. L’une d’elles, par exemple, propose une application pour fluidifier les transactions dans les marchés ruraux, tandis qu’une autre déploie des solutions pour connecter les zones isolées à l’économie numérique. Ces initiatives, ancrées dans les réalités locales, résonnent bien au-delà des frontières nigériennes, offrant des réponses aux maux communs du continent.

Leur présence au hall 21 de GITEX AFRICA n’est pas anodine. Elle reflète un Niger qui, loin de se cantonner à un rôle de spectateur, entend jouer les premiers rôles dans l’arène technologique africaine. Avec le concours d’AnsiNiger, qui a mobilisé ressources et expertise, et de DigitalNiger, fer de lance de la jeunesse connectée, ces entreprises s’élancent vers un horizon sous lequel l’innovation devient vectrice de transformation sociale.

Onze entreprises nigériennes, soutenues par AnsiNiger et DigitalNiger, présentent leurs innovations au GITEX AFRICA 2025 à Marrakech, Un tremplin vers la reconnaissance internationale pour les entreprises nigérienne 

Pour le Niger, GITEX AFRICA 2025 représente une aubaine sans pareille. Face à plus de 1400 exposants et 350 investisseurs issus de 35 pays, ces onze startups ont l’opportunité de tisser des liens précieux, d’attirer des capitaux et de s’inspirer des meilleures pratiques mondiales. Cette scène internationale leur permet de hisser le drapeau nigérien parmi les nations qui comptent dans le domaine du numérique. L’appui institutionnel, incarné par AnsiNiger et DigitalNiger, ne se limite pas à une logistique  : il s’agit d’une stratégie délibérée pour faire du Niger une destination émergente de l’innovation, un pays où le génie local peut rivaliser avec les écosystèmes plus établis.

Pourtant, l’enjeu dépasse la simple visibilité. Chaque rencontre, chaque contrat signé à Marrakech pourrait catalyser une croissance exponentielle pour ces entreprises et, par ricochet, pour l’économie nigérienne. Dans un contexte dans lequel la jeunesse représente une force vive assoiffée d’opportunités, GITEX AFRICA devient un levier pour transformer cette énergie en prospérité tangible.

Entre promesses et écueils

Si les perspectives sont enivrantes, les défis ne manquent pas. Le Niger, malgré ses avancées, part de loin. Son écosystème technologique, encore embryonnaire, doit composer avec des infrastructures fragiles et une concurrence acharnée, notamment face à des nations comme le Maroc ou le Rwanda, déjà bien enracinées dans le paysage numérique africain. Les startups nigériennes, aussi prometteuses soient-elles, devront surmonter des obstacles structurels (accès limité au financement, déficit de connectivité hors des centres urbains) pour concrétiser leurs ambitions internationales. GITEX AFRICA leur ouvre des portes, mais c’est à elles de franchir le seuil et de s’imposer dans un monde dans lequel l’innovation ne pardonne pas l’hésitation.

Onze entreprises nigériennes, soutenues par AnsiNiger et DigitalNiger, présentent leurs innovations au GITEX AFRICA 2025 à Marrakech, GITEX AFRICA 2025 : éclosion ou illusion des entreprises nigérienne ?

Lorsque les lumières de Marrakech s’éteindront et que les échos de GITEX AFRICA 2025 se dissiperont, que restera-t-il de cette incursion nigérienne  ? Une chose est sûre  : ces onze entreprises marqueront les esprits, portées par une vision audacieuse et un soutien institutionnel louable. Mais la véritable épreuve commence maintenant. Le Niger saura-t-il transformer cette exposition en un élan durable, ou cette percée ne sera-t-elle qu’un mirage, une parenthèse brillante dans un désert d’opportunités manquées  ? L’avenir de son écosystème technologique repose sur une équation délicate  : conjuguer l’enthousiasme de sa jeunesse avec une stratégie robuste. À défaut, cette belle promesse pourrait n’être qu’un feu de paille, admiré un instant, oublié le lendemain. Le monde observe, et le Niger, lui, doit choisir son destin.

Le Niger s’engage dans l’ère du numérique : un atelier pour maîtriser les rouages des transactions électroniques

Tillaberi, 11 mars 2025 – Ce mardi, la bourgade de Bangoula, nichée dans la région de Tillabéri, s’est muée en un carrefour d’apprentissage et de réflexion. Sous la houlette de M. Raliou Sidi Mohamed, ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie Numérique, s’est ouverte une session formative d’une durée de cinq jours, dédiée à l’approfondissement des arcanes des transactions électroniques. L’événement, aussi savant que pragmatique, ambitionne d’éclairer les participants sur les méandres du commerce en ligne, des contrats dématérialisés, de la publicité numérique et de l’administration électronique, autant de piliers d’une modernité galopante.

Une révolution discrète mais puissante

Par ailleurs, dans son allocution inaugurale, le ministre a peint un tableau saisissant : l’irruption des technologies de l’information et de la communication (TIC) a bouleversé les pratiques commerciales à l’échelle planétaire. « Les échanges numériques, a-t-il souligné avec une pointe de lyrisme, ont enfanté des perspectives inédites, où la création de richesse s’entrelace aux promesses du commerce électronique. » Là où jadis le papier scellait les accords, le virtuel impose désormais ses codes, exigeant une refonte des cadres traditionnels. Le ministre a insisté : cette mutation, loin d’être anodine, appelle une vigilance accrue pour encadrer ces nouveaux usages et préserver les droits des acteurs impliqués.

Transactions électroniques : un arsenal juridique taillé sur mesure

Au cœur de cette démarche, le Niger, sous l’impulsion du général de brigade Abdourahamane Tiani, chef de l’État, s’est doté d’un édifice législatif audacieux. La loi du 30 avril 2019, couplée à son décret d’application promulgué le 15 novembre 2024, forme une charpente robuste pour sécuriser les transactions électroniques. « Ces textes, a explicité M. Raliou Sidi Mohamed, ne se contentent pas de régir ; ils tracent une voie vers la dématérialisation des démarches administratives tout en insufflant confiance dans les échanges en ligne. » Transparence, responsabilité et protection : tels sont les maîtres-mots d’une législation qui responsabilise aussi bien les hébergeurs que les fournisseurs d’accès ou les opérateurs télécoms, chacun selon son rôle dans cette mosaïque numérique.

L’Autorité de certification : un garde-fou essentiel

En outre, L’atelier ne se limite pas à un survol théorique. Il plonge les participants dans les rouages de l’Autorité de Certification Électronique (ANCE), garante de la fiabilité des signatures électroniques et des prestataires de confiance. « Comprendre son rôle, c’est saisir une clé de voûte de la sécurité numérique », a martelé le ministre, soucieux de doter les acteurs de l’e-commerce d’une boussole juridique. Pendant cinq jours, les échanges promettent également d’être denses : des subtilités des contrats électroniques aux exigences de la publicité en ligne, chaque facette sera scrutée avec soin.

Une ambition partagée

En plus, le gouverneur de Tillabéri, le lieutenant-colonel Maïna Boukar, n’a pas caché son enthousiasme. « Ce projet, porté par le ministère et l’Agence Nationale pour la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSI), avec le concours de la Banque Mondiale, est une pierre angulaire pour l’avenir de nos populations », a-t-il déclaré. Dans une région où les défis abondent, cette initiative se veut un levier de progrès, une passerelle vers une économie plus inclusive et connectée.

Un pas vers la souveraineté numérique

Au terme de cette première journée, une certitude émerge : le Niger ne se contente pas de suivre la vague numérique, il aspire à en dompter les courants. Cet atelier, plus qu’une simple formation, incarne une volonté farouche de s’approprier les outils du XXIe siècle. En posant les jalons d’un écosystème numérique sécurisé et prospère, le pays s’offre une chance de transformer les promesses du virtuel en réalités tangibles. Reste aux participants à faire de ces cinq jours un tremplin pour que Bangoula devienne une date gravée dans l’histoire de la modernité nigérienne.

 

Niger : L’IA et les géotechnologies au service du développement

Niamey, 28 novembre 2024 – Le Niger a franchi une nouvelle étape dans sa transition numérique. La Semaine de l’Intelligence Artificielle et des Technologies Géospatiales (SIATEG), qui s’est ouverte hier à Niamey, place le pays au cœur des enjeux technologiques mondiaux.

L’IA et les géotechnologies : des clés pour le développement

Sous le thème « Intelligence artificielle et technologies géospatiales : catalyseurs de progrès et de durabilité pour les pays africains », cet événement de trois jours a pour ambition de positionner le Niger comme un acteur majeur dans l’exploitation de ces technologies. Le ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, Sidi Mohamed Raliou, a souligné l’importance de ces outils pour relever les défis du développement durable, notamment en matière de gestion des ressources naturelles et de planification territoriale.

Le Ministre a également mis en avant le rôle important de la jeunesse dans cette transformation numérique. En encourageant la collaboration entre les jeunes innovateurs, le secteur privé et les institutions publiques, le Niger espère maximiser le potentiel de ces technologies.

Un écosystème numérique en plein essor

La SIATEG est l’occasion de présenter les avancées réalisées par le Niger en matière de numérique. L’Agence nationale pour la Société de l’Information (ANSI) a mis en place un programme ambitieux pour développer un écosystème numérique dynamique et inclusif. Cette semaine est l’occasion de faire le point sur les réalisations et de tracer les perspectives.

Les enjeux du SIATEG

Les enjeux de la Semaine de l’Intelligence Artificielle et des Technologies Géospatiales (SIATEG) sont multiples. Tout d’abord, il s’agit de favoriser le transfert de compétences en renforçant les capacités des acteurs locaux en matière d’intelligence artificielle et de technologies géospatiales.

Par ailleurs, l’événement encourage l’innovation en mettant en lumière les projets innovants développés par les acteurs nigériens. En outre, la SIATEG constitue une plateforme d’échanges privilégiée pour créer des partenariats entre les acteurs publics, privés et de la société civile, facilitant ainsi la collaboration et le développement de nouvelles initiatives.

En somme, la SIATEG est un événement majeur qui témoigne de la volonté du Niger de s’inscrire dans la dynamique de l’innovation technologique et de saisir les opportunités offertes par l’intelligence artificielle et les géotechnologies pour accélérer son développement.

 

Niger : Un don pour faciliter la délivrance des certificats de nationalité

Niamey, 14 novembre 2024 – Une avancée significative a été enregistrée aujourd’hui dans le processus de lutte contre l’apatridie au Niger. En effet, le ministre de la Justice, M. Alio Daouda, a reçu un lot d’équipements informatiques destinés à renforcer les capacités de sept tribunaux du pays.

Par ailleurs, ce don du UNHCR Niger permettra d’améliorer considérablement la délivrance des certificats de nationalité. En dotant les juridictions concernées d’outils informatiques modernes, les autorités nigériennes visent à accélérer les procédures administratives et à faciliter l’accès des citoyens à leurs droits fondamentaux.

Le ministre de la Justice a remercié l’UNHCR pour ce don, soulignant qu’il permettra d’améliorer l’efficacité des agents et d’accélérer la délivrance des certificats de nationalité dans sept tribunaux.

Cette initiative du UNHCR cadre parfaitement avec les engagements pris par le Niger pour mettre fin à l’apatridie, un phénomène qui prive des individus de leur nationalité et les expose à de nombreuses difficultés, notamment en matière d’accès aux services publics, à l’éducation et à la santé.

En équipant les tribunaux, l’UNHCR démontre sa volonté d’aider le Niger à garantir à tous ses citoyens l’exercice de leurs droits et de construire un État de droit solide. Les organisations de défense des droits de l’homme et les partenaires au développement qui soutiennent depuis de nombreuses années les initiatives du pays dans ce domaine saluent cette action.

En somme, ce don d’équipements informatiques est une avancée majeure dans la lutte contre l’apatridie au Niger. En facilitant les procédures administratives, il ouvre de nouvelles perspectives pour les personnes apatrides. L’éradication définitive de ce fléau nécessite une poursuite soutenue des actions de sensibilisation et une adaptation continue du cadre législatif.

Niamey célèbre l’inclusion numérique de 150 jeunes

Niamey, 7 novembre 2024 – Un vent de fraîcheur numérique souffle sur Niamey. Ce jour, 150 jeunes, fruits d’un programme ambitieux d’initiation à l’informatique et à l’inclusion financière, ont été honorés. Cette initiative, portée par l’Agence de Développement Numérique en collaboration avec plusieurs partenaires, marque une étape décisive dans l’autonomisation numérique de la jeunesse nigérienne.

150 jeunes Nigériens sont désormais outilsés pour l'avenir numérique grâce à un programme d'initiation à l'informatiquePar ailleurs, la cérémonie de remise de certificats a été un moment magique avec des discours inspirants et des témoignages de satisfaction, mettant en évidence la qualité exceptionnelle du programme et son impact concret sur la vie des participants. Les participants, qui ont obtenu des certificats de participation, ont grâce à ce programme intensif acquis des compétences fondamentales en informatique et ont découvert les rouages de l’inclusion financière. Ces nouvelles connaissances ouvrent des perspectives prometteuses pour leur destin professionnel.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large visant à réduire la fracture numérique au Niger et à doter les jeunes des outils nécessaires pour s’insérer dans une économie de plus en plus digitalisée.

L’Agence de développement numérique a remercié les partenaires du programme, dont le Conseil Régional de la Jeunesse de Niamey, le Programme de Volontariat International (PVI), l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) et l’Agence Nationale de la Sécurité Informatique (ANSI- Niger) pour leur engagement. Leur collaboration exemplaire démontre l’importance de travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs.

En somme, la formation de ces 150 jeunes est une étape importante, mais pour que le numérique soit au service de tous les Nigériens, il est essentiel de poursuivre les efforts en matière d’infrastructures, d’accès à Internet et de formation. Faire du Niger un acteur majeur de l’économie numérique en Afrique est possible si et seulement si toutes les couches s’y mettent.

 

Le Niger se digitalise : Python pour tous les directeurs des TIC

Niamey, le 24 octobre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour la digitalisation du Niger. En effet, la communauté Python Niger, en collaboration avec l’Agence Nationale de la Sécurité Informatique du Niger (ANSI-NIGER), a lancé hier un programme de formation gratuit en analyse de données avec Python, destiné aux directeurs des TIC des administrations publiques.

Par ailleurs, cette initiative ambitieuse vise à doter les acteurs clés du secteur public des outils nécessaires pour piloter efficacement la transformation numérique de leurs organisations. En proposant une formation complète et accessible, les organisateurs informatiques souhaitent démocratiser l’accès aux compétences en programmation Python, un langage de plus en plus incontournable dans le monde du numérique.

Une initiative inédite au Niger : une formation gratuite en analyse de données avec Python pour le secteur public.Une formation Python sur mesure pour les besoins du Niger

Les modules de formation, dispensés simultanément dans plusieurs localités du pays, couvrent un large spectre de sujets : des fondamentaux de la programmation Python aux techniques d’analyse de données plus avancées. En outre, l’objectif est de permettre aux participants d’acquérir les connaissances et les compétences pratiques pour exploiter pleinement les potentialités de ce langage dans leurs activités quotidiennes.

Un partenariat au service de l’innovation

Ce partenariat entre la communauté Python Niger et l’ANSI-Niger est un exemple concret de la volonté de mettre les technologies au service du développement du pays. En mutualisant leurs expertises, les deux acteurs contribuent ainsi à renforcer le capital humain du Niger et à le positionner comme un pays pionnier en matière d’innovation numérique en Afrique.

Les retombées attendues

Cette formation gratuite est un catalyseur pour l’amélioration de la gouvernance électronique et l’optimisation des services publics. En maîtrisant les outils d’analyse de données, les directeurs des TIC seront en mesure de prendre des décisions éclairées, d’identifier de nouvelles opportunités et d’améliorer l’efficacité des administrations.

En offrant cette formation gratuite, le Niger montre sa détermination à investir dans les compétences de ses citoyens et à construire un avenir numérique prospère. Ce programme est une première étape vers une plus grande diffusion des compétences en programmation et ouvre de nouvelles perspectives pour le développement économique et social du pays.

 

Python au service du développement local à Maradi

Maradi, Niger – La communauté Python Niger, en partenariat avec Ansi-Niger, a franchi une étape décisive dans son ambition de former les jeunes aux compétences numériques. En effet, lors d’une rencontre avec le secrétaire général de la commune 3 de Maradi, les acteurs ont souligné l’importance de la programmation Python pour le développement local.

Un pari sur l’avenir : former 1500 jeunes

L’objectif ambitieux de ce partenariat est de former 1500 jeunes aux fondamentaux de Python. Ce choix stratégique s’explique par la demande croissante de compétences en programmation dans un monde de plus en plus digitalisé. Les échanges ont porté sur les conditions de réalisation de cette formation, en veillant à ce qu’elle réponde aux exigences particulières du marché du travail local.

Un partenariat gagnant-gagnant pour le développement

La collaboration entre la communauté Python Niger, Ansi-Niger et la commune 3 de Maradi illustre parfaitement l’impact positif des partenariats public-privé. Ensemble, ils s’engagent à transformer le paysage numérique du Niger en se concentrant sur trois objectifs principaux.

Premièrement, ils visent à favoriser l’inclusion numérique en donnant aux jeunes Nigériens les outils nécessaires pour participer pleinement à l’économie numérique, réduisant ainsi la fracture numérique. Deuxièmement, cette initiative stimule l’innovation en enseignant la programmation Python, ce qui permet aux jeunes de créer des solutions technologiques adaptées aux besoins de leur communauté.

Enfin, le programme vise à créer des opportunités d’emploi en dotant les jeunes de compétences très demandées sur le marché du travail, améliorant ainsi leurs perspectives d’emploi et contribuant à l’économie locale. Ce partenariat est un modèle inspirant pour d’autres régions cherchant à dynamiser leur développement économique et social par le biais de la technologie et de l’éducation.

Des applications concrètes au service de la communauté

Les compétences acquises grâce à cette formation pourront être appliquées dans divers domaines, tels que :

  • La gestion municipale : Développement d’outils de gestion optimisés, création de plateformes de participation citoyenne.
  • La santé publique : Création d’applications pour la collecte de données, le suivi des épidémies, etc.
  • L’entrepreneuriat : Développement de startups innovantes dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, etc.

Un modèle à suivre pour le Niger

Cette initiative pionnière pourrait servir de modèle pour d’autres régions du Niger. Ce projet, en montrant l’effet bénéfique de la formation aux compétences numériques sur le développement local, incite d’autres acteurs à investir dans l’éducation technologique.

En conclusion, ce partenariat entre la communauté Python Niger, Ansi-Niger et la commune 3 de Maradi est une étape importante dans la construction d’un Niger numérique et innovant. En formant les jeunes aux compétences de demain, ce projet contribue à bâtir un avenir meilleur pour tous.

Niger DE4A : un tournant pour le Numérique en Afrique

Niamey, le 14 juin 2024 – Une étape majeure a été franchie pour l’économie numérique du Niger le mercredi 12 juin 2024, lors d’une cérémonie officielle au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi à Niamey. Sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur Sidi Mohamed Raliou, Ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, le lancement du Diagnostic de l’Economie Numérique du Niger (Niger DE4A) a marqué un tournant décisif dans la stratégie de développement numérique du pays.

En effet, ce programme ambitieux, soutenu par la Banque Mondiale, s’inscrit dans le cadre d’une initiative continentale plus large visant à renforcer la mise en œuvre de la Stratégie de Transformation Numérique de l’Union Africaine.

Niger DE4A : Cartographier l’écosystème numérique pour une transformation éclairée

Par ailleurs, le Niger DE4A a pour objectif de dresser un état des lieux précis de l’environnement numérique du Niger, d’évaluer la pénétration des services numériques et de mesurer l’impact des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur le quotidien des Nigériens.

Ces données précieuses permettront de fournir aux décideurs politiques des recommandations concrètes et priorisées pour booster la transformation numérique de l’administration publique et du tissu socio-économique du pays.

Un engagement fort des autorités et des partenaires internationaux

La cérémonie de lancement a réuni un panel de personnalités de premier plan, témoignant de l’importance accordée à ce projet d’envergure. En plus du Ministre Sidi Mohamed Raliou, le Gouverneur de la Région de Niamey, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna et la représentante de la Banque Mondiale, Madame Elise Vanornlingen, ont également assisté à l’événement.

Madame Sanadi Tchimaden Hadattan, Présidente de la Haute Autorité de la Protection des Données à caractère Personnel, ainsi que d’autres invités de marque, ont également participé à cette inauguration symbolique.

Un modèle pour l’Afrique et un catalyseur pour l’économie numérique nigérienne

L’initiative Niger DE4A est perçue comme un catalyseur potentiel pour l’économie numérique nationale, mais aussi comme un modèle à suivre pour d’autres nations africaines. En alignant ses objectifs nationaux sur les directives de l’Union Africaine, le Niger se positionne comme un acteur proactif dans le domaine du numérique sur le continent.

Des résultats attendus pour une transformation numérique inclusive

Les résultats attendus de ce diagnostic approfondi sont nombreux : une meilleure compréhension des infrastructures numériques existantes, une identification précise des lacunes à combler et l’élaboration d’une stratégie claire pour l’intégration des services numériques dans divers secteurs clés tels que l’éducation , la santé, l’agriculture et le commerce.

Niger DE4A:Un pas audacieux vers un avenir numérique prospère

Les experts s’accordent à dire que l’avenir économique de l’Afrique passe par une transformation numérique inclusive et durable. Le Niger, avec le soutien de partenaires internationaux tels que la Banque Mondiale, fait un pas audacieux vers cet avenir. Le Niger DE4A pourrait bien être le prélude à une ère nouvelle où le numérique devient également  un pilier central du développement économique et social du pays.

Un signal fort pour l’Afrique

En conclusion, le lancement du Niger DE4A n’est pas seulement un événement marquant pour le Niger, mais aussi un signal fort envoyé à toute l’Afrique. Il souligne l’engagement du continent à embrasser les opportunités offertes par le numérique, tout en mettant en lumière les défis communs à relever. Avec une mise en œuvre réussie, le Niger DE4A pourrait bien inspirer une révolution numérique africaine, propulsant le continent vers de nouveaux sommets de prospérité et d’innovation.

Lancement officiel de la communauté Python Niger

Maradi, le 28 mars 2024 – Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi a été le théâtre d’un événement marquant pour le développement numérique au Niger. Le représentant du Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI) a officiellement inauguré la communauté Python Niger.

En effet, cette initiative ambitieuse a pour objectif de former 1500 jeunes nigériens au langage de programmation Python au cours des cinq prochaines années. L’ANSI met l’accent sur la promotion de l’utilisation de Python à travers le pays, reconnaissant ainsi l’importance croissante de la maîtrise des compétences en programmation dans le monde numérique actuel.

Le représentant du Directeur Général de l’ANSI a officiellement inauguré la communauté Python Niger, le 28 avril 2024Par ailleurs, l’ANSI, en tant qu’institution de tutelle du développement numérique au Niger, a réitéré son engagement envers cette cause. “Nous avons réaffirmé, avec une conviction inébranlable, notre soutien indéfectible à la communauté Python Niger”, a déclaré le représentant. l’ANSI espère créer un mouvement qui transcendera les frontières académiques et contribuera à l’émergence d’une nouvelle génération de technologues compétents et innovants.

En somme, des étudiants, des enseignants et des professionnels du secteur ont suivi la cérémonie de lancement, tous unis par la vision commune d’un Niger plus connecté et technologiquement avancé. La communauté Python Niger s’annonce comme un catalyseur de changement, non seulement pour l’Université Dan Dicko Dankoulodo mais pour l’ensemble du pays.

 

La SENUM 2024: Un Tournant Numérique pour le Niger et le Sahel

Le 18 avril 2024, le Niger a franchi un cap décisif avec l’inauguration de la première édition de la Semaine Nationale du Numérique (SENUM 2024), sous la présidence du Général de Corps d’armée Salifou Mody, Premier Ministre par intérim. Cette cérémonie, qui s’est déroulée au centre international de conférences Mahatma Gandhi à Niamey, a réuni une assemblée prestigieuse de dignitaires, marquant ainsi l’importance capitale de l’événement pour l’avenir numérique du Niger et de la région du Sahel.

Un contexte de crise et une réponse numérique

Le Représentant du Chef de l’État a mis en lumière les défis sécuritaires et humanitaires auxquels le pays est confronté, marqués par des pertes tragiques et une crise qui menace l’existence même de la nation. Cependant, une lueur d’espoir réside dans l’unité nationale et la mobilisation de toutes les potentialités pour surmonter ces épreuves.

Le numérique au service de la souveraineté et du développement

La SENUM 2024, organisée sous le thème “le Numérique et la Souveraineté”, vise à stimuler le secteur privé et à promouvoir une industrie numérique créatrice de valeurs. Elle se veut être un catalyseur pour l’innovation et un vecteur de transformation pour les performances agricoles, la santé, l’éducation, le commerce et les services publics.

Des réformes audacieuses pour une administration citoyenne

L’administration publique, dans un élan de modernisation, engage des réformes audacieuses afin de se transformer en un service citoyen, utilisant le numérique comme instrument pour renforcer la gouvernance. Par ailleurs, elle envisage la construction d’infrastructures numériques, ce qui permettrait d’assurer une souveraineté indéniable et de moderniser simultanément l’administration et l’économie.

D’autre part, la présence de délégations internationales, notamment de la Chine, du Burkina Faso et du Mali, témoigne de la solidarité régionale et de la coopération internationale. En outre, le Général Mody a encouragé une collaboration renforcée entre les États de l’Alliance du Sahel, soulignant ainsi l’importance cruciale de la coopération dans le domaine numérique.

La SENUM 2024: Un événement riche en échanges et en culture

Au cœur de l’effervescence, la SeNum 2024 s’est révélée être un carrefour d’innovation et d’inspiration. Entre les discours qui ont éveillé les consciences et les animations qui ont fait vibrer les cœurs, la transition s’est opérée naturellement vers la visite officielle, un moment clé soulignant l’engagement et la collaboration fructueuse des participants. Cette synergie entre les différents acteurs a brillamment mis en lumière le potentiel transformateur du numérique, annonçant une nouvelle ère où le Niger et le Sahel réinventent leur avenir grâce à la technologie.

L’engagement pour l’excellence numérique

Dans le sillage des allocutions, une invitation à la découverte s’est ouverte : les participants ont pu déambuler parmi les stands de la SeNum 2024, véritable vitrine des avancées technologiques. Ces innovations, à la pointe du progrès, promettent de bouleverser l’économie et la société en répondant efficacement aux enjeux actuels.

Dans cette ère de transformation, l’éducation et la formation se révèlent être des piliers essentiels. En effet, la SeNum 2024 ne se contente pas de présenter des outils, elle s’engage également à éduquer : une série d’ateliers et de séminaires est prévue pour armer étudiants et professionnels des compétences digitales indispensables à l’épanouissement dans l’économie de demain. Ainsi, la SeNum 2024 se positionne comme un catalyseur de croissance et d’innovation, marquant les esprits et façonnant l’avenir numérique.

La SENUM 2024: Un nouveau chapitre pour le Niger

En somme, la SENUM 2024 est bien plus qu’un événement; c’est le début d’un nouveau chapitre pour le Niger et le Sahel. C’est une promesse d’innovation, de collaboration et de développement durable qui résonne avec l’aspiration à une souveraineté numérique et à un avenir où chaque citoyen peut prospérer.

Cet article enrichi offre une vision globale et approfondie de la SENUM 2024, soulignant les initiatives, les aspirations et les actions qui caractérisent cet événement d’envergure, et mettant en perspective l’impact potentiel sur le Niger et la région du Sahel.

Numérique et Progrès: Le Sahel en transformation

En cette matinée du 18 avril 2024, une rencontre de haute importance s’est tenue au sein du cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani. En effet, les ministres en charge du numérique du Burkina Faso et du Mali, Dr Aminata Zerbo Sabane et Dr Alhamdou Ag Ilyène, ont discuté des enjeux cruciaux du numérique lors de la première édition de la semaine du numérique, SENUM24, à Niamey. Ils ont été les acteurs principaux de ces échanges fructueux, qui ont mis en lumière les défis et les opportunités du secteur dans la région.

SENUM24 : Un symposium sous le signe de la souveraineté numérique

Par ailleurs , la semaine du numérique, qui se déroule du 18 au 20 avril 2024 au Centre des Conférences Mahatma Gandhi, est placée sous le thème évocateur de “Numérique et Souveraineté”. Cet événement marque un tournant décisif pour le Niger et ses pays voisins dans leur quête d’autonomie technologique.

À l’issue de cette première édition, Dr Aminata Zerbo Sabane a exprimé sa gratitude pour l’honneur de cette audience présidentielle. Elle a transmis les salutations et remerciements des Présidents de la transition du Burkina Faso et du Mali, soulignant l’importance de l’invitation du Burkina Faso en tant que pays invité d’honneur.

La technologie, un levier de développement socio-économique

En outre, le Général Tiani a réaffirmé son engagement envers le numérique comme moteur de développement. Dr Aminata Zerbo Sabane a salué la reconnaissance accordée par les autorités à ce secteur vital, insistant sur le soutien nécessaire pour réaliser les ambitions numériques au service des populations.

Dr Alhamdou Ag Ilyène a également  partagé son enthousiasme pour les discussions approfondies sur la vision commune du numérique, un outil au service de l’humain et du progrès équitable. Il a mis en lumière le soutien et l’inspiration reçus pour avancer dans ce domaine essentiel.

Une semaine du numérique prometteuse

En somme, la rencontre s’est achevée sur une note positive, avec la présence de dignitaires nigériens et la conviction partagée que le technologie est un vecteur d’égalité et d’inclusion. La SENUM24 s’annonce comme un catalyseur de changement, promettant un avenir numérique inclusif et prospère pour les nations du Sahel.

La semaine du numérique au Niger

Du 18 au 20 avril 2024, Niamey accueillera la première édition de la semaine du numérique du Niger, sous le thème « Le numérique et la souveraineté ». Cet événement, organisé par le ministère de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, vise à promouvoir la transformation numérique du pays et à renforcer son autonomie dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC).

La semaine du numérique, un projet porté par le gouvernement nigérien

Le ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, M. Sidi Mohamed Raliou, a présenté les grandes lignes de cette initiative lors d’un point de presse tenu ce vendredi 8 mars 2024 au Centre des conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Il a exprimé sa reconnaissance à tous les acteurs qui ont répondu à l’invitation et qui vont participer à la réussite de cet événement.

Il a rappelé que la semaine du numérique est une idée lancée par l’Union africaine lors de la semaine africaine des TIC (SATIC) qui s’est tenue à Libreville au Gabon en 2009. L’objectif est d’inciter les pays africains à réfléchir sur le rôle des TIC dans le développement économique et social du continent et de chaque pays.

Le ministre a souligné que le thème choisi pour cette première édition au Niger témoigne de l’engagement du gouvernement à utiliser les technologies numériques dans tous les secteurs d’activité du pays, conformément à la volonté des autorités nigériennes de suivre la marche du monde et de faire du numérique un levier de développement socio-économique.

Un comité d’organisation dynamique et impliqué dans l’organisation de cette semaine

Auparavant, le secrétaire général du ministère de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, président du comité d’organisation de la semaine du numérique, M. Moustapha Tinao, a expliqué le rôle et les missions du comité d’ad hoc chargé d’appuyer le prestataire dans l’organisation de la semaine. Il a déclaré que le comité devait définir et valider les activités de la semaine du numérique, superviser leur déroulement, veiller à l’implication inclusive des acteurs et élaborer un rapport de fin de mission.

Par ailleurs, M. Moustapha Tinao a affirmé que le comité s’activait efficacement pour que cette première édition de la Semaine du numérique placée sous le thème « Le numérique et la souveraineté » ait un succès retentissant. Il a également ajouté que cette thématique cadrait parfaitement avec la lettre de mission confiée au ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique par le président du CNSP, le général de brigade Abdourahamane Tiani, et illustrait toute l’importance primordiale que le gouvernement accordait au secteur du numérique en tant que vecteur principal du développement socio-économique et culturel.

Le secrétaire général du ministère de la communication a donné la garantie que le comité ne faillirait pas à sa mission et s’impliquerait énergétiquement pour réussir cet événement majeur.

Un programme riche et varié pour la semaine du Numérique

La semaine du numérique du Niger sera l’occasion de faire le bilan de l’évolution de l’usage du numérique au Niger, d’identifier les nouveaux défis, enjeux et opportunités qui s’offrent aux utilisateurs des technologies numériques, notamment aux jeunes, a annoncé le ministre.

Plusieurs activités meubleront cet événement, telles que des échanges avec des spécialistes, des panels et une exposition. Ces dernières permettront aux différents acteurs de l’écosystème numérique, tels que les entreprises technologiques, les startups, les incubateurs, les jeunes porteurs de projets, les fournisseurs de services, les universités et les organisations gouvernementales, de présenter leurs solutions et leurs initiatives numériques, tout en expliquant comment elles contribuent à l’évolution de la société nigérienne.

Le ministère de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique, porteur de l’initiative, sera en compagnie d’autres structures, telles que l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP), l’Agence nationale pour la société de l’information (ANSI) et la Haute Autorité de protection des données à caractère personnel (HAPDP), qui vont apporter leur expertise et leur soutien à la semaine du numérique.

Par ailleurs, l’Agence Jeunesse Production Plus (JP Plus), chargée de l’organisation de cette SENUM24, a fait une brève présentation des activités parallèles qui auront lieu au cours de cette semaine. Elle a indiqué que ces activités viseraient à orienter les jeunes, notamment les jeunes filles, vers le numérique et à leur faire découvrir les opportunités offertes par ce secteur.

Une ouverture sur les pays partenaires

Le ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique a également annoncé que la semaine du numérique serait l’occasion de renforcer la coopération avec les pays alliés, notamment ceux de l’AES, dont un est l’hôte du Niger. Selon lui, il est important de partager les expériences et les bonnes pratiques avec ces pays, qui sont également engagés dans la promotion du numérique comme facteur de développement et de souveraineté.

Le ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique a lancé un appel à la mobilisation de tous les acteurs de l’écosystème numérique, à savoir les institutions de l’État, les sociétés privées, les universités et les écoles professionnelles et techniques, les startups, les banques et les sociétés de transfert d’argent, la société civile ainsi que toute la population nigérienne, pour se joindre au ministère et faire de cette première édition de la

Il a terminé en invitant les médias à assurer une large couverture de cet événement, qui sera un moment fort pour la promotion du numérique au Niger et pour la valorisation de son potentiel en matière de souveraineté et d’innovation.