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La FAST lance ses Journées Scientifiques sous le signe de l’innovation

À Niamey, la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Abdou Moumouni lance la 2ᵉ édition des Journées Scientifiques, un rendez-vous stratégique pour transformer la recherche académique en moteur de développement durable et d’innovation technologique au Niger.

 

Niamey, 11 novembre 2025 – Sous le signe de l’innovation et du développement durable, la Faculté des Sciences et Techniques (FAST) de l’Université Abdou Moumouni (UAM) a donné le coup d’envoi à la 2ᵉ édition des Journées Scientifiques. Présidées par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation technologique, Prof. Mamadou Saidou, ces rencontres, organisées du 11 au 13 novembre, visent ainsi à transformer les avancées scientifiques en leviers concrets pour l’économie nigérienne. Un événement stratégique qui mobilise chercheurs, partenaires et autorités autour des défis globaux du Sahel et de l’Afrique.

La Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Abdou Moumouni lance à Niamey la 2e édition des Journées Scientifiques, un rendez-vous stratégique pour transformer la recherche en moteur d’innovation et de développement durable au Niger.

 Journées Scientifiques : une ouverture festive au cœur de l’excellence académique

 

La cérémonie d’ouverture, tenue ce mardi 11 novembre à Niamey, a réuni une foule d’acteurs du monde universitaire et institutionnel. Animée par des échanges enrichissants, elle a mis en lumière le rôle pivotal de la FAST dans la promotion de la recherche appliquée. En effet, le doyen de la faculté, Prof. Saley Bisso, président du comité d’organisation, a ouvert le bal en exprimant sa gratitude envers les participants.

« Ces journées représentent une plateforme idéale pour nouer des partenariats durables et partager des visions innovantes« , a-t-il souligné, invitant à des discussions fructueuses sur l’avenir des sciences au Niger.

Dans cette dynamique, l’événement s’inscrit dans une stratégie nationale visant à renforcer les capacités locales en matière de technologie, de recherche et d’innovation. Avec un programme riche en ateliers, conférences et présentations de projets, les Journées Scientifiques promettent aussi de catalyser des collaborations inédites entre universités, entreprises et institutions publiques.

 Journées Scientifiques : le recteur de l’UAM appelle à une adaptation technologique accélérée

 

Dans son allocution, le recteur de l’Université Abdou Moumouni, Prof. Moussa Baragé a applaudi l’engagement de la FAST pour former une jeunesse outillée face aux mutations mondiales.
À ce titre, il a insisté sur l’importance d’intégrer les progrès technologiques dans le quotidien nigérien :

« Notre mission est d’encourager l’adoption et l’innovation pour stimuler la productivité et propulser le développement économique du pays« , a déclaré le recteur.

Ces propos résonnent particulièrement dans un contexte dans lequel le Niger, comme d’autres nations sahéliennes, peine à combler le fossé numérique et industriel. Les Journées Scientifiques de la FAST émergent ainsi comme un antidote, favorisant des solutions locales aux problèmes globaux tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire ou la transition énergétique.

 

La Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Abdou Moumouni lance à Niamey la 2e édition des Journées Scientifiques, un rendez-vous stratégique pour transformer la recherche en moteur d’innovation et de développement durable au Niger.

Le ministre Saidou : « La recherche, clé des solutions aux défis nationaux »

 

Clou du spectacle, l’intervention du ministre Prof. Mamadou Saidou a insufflé une énergie contagieuse à l’assemblée. Qualifiant ces journées de « modèle inspirant pour l’ensemble des facultés nigériennes », il a réaffirmé le soutien ferme des plus hautes autorités à la recherche scientifique.
« Nous écoutons attentivement les initiatives comme celle-ci, car elles apportent des réponses tangibles aux enjeux qui touchent nos communautés », a-t-il affirmé, tout en exhortant la FAST à multiplier les efforts de diffusion des résultats de recherche.

Le thème retenu pour cette édition – « L’innovation en sciences et techniques comme vecteurs de développement socio-économique dans un contexte de défis globaux » – cadre parfaitement avec les priorités gouvernementales.
Il met l’accent sur des pistes concrètes pour une croissance inclusive, où la technologie devient un pont entre théorie et pratique.

La Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Abdou Moumouni lance à Niamey la 2e édition des Journées Scientifiques, un rendez-vous stratégique pour transformer la recherche en moteur d’innovation et de développement durable au Niger.

Partenaires honorés : un réseau solidaire pour l’avenir

 

Pour sceller ces engagements, des hommages symboliques ont été rendus aux soutiens essentiels de l’événement. Des cadeaux ont été offerts à des institutions phares comme l’Université Abdou Moumouni elle-même, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP), l’Agence Nigérienne de Métrologie et de Contrôle de Qualité (ANMC), ainsi qu’aux universités de Tillabéry, Dosso et Agadez. Ces gestes soulignent aussi l’importance d’un écosystème collaboratif pour propulser l’innovation scientifique au Niger.

La présence remarquée de la ministre de l’Énergie et de son homologue du Commerce et de l’Industrie a ajouté une dimension interministérielle, renforçant ainsi les liens entre recherche académique et secteurs productifs. Ensemble, ils incarnent une vision unifiée pour un Niger innovant, résilient et tourné vers l’avenir.

 

Perspectives : vers un Sahel boosté par la science

 

Au-delà des discours, ces Journées Scientifiques de la FAST à Niamey posent les bases d’un renouveau scientifique au Niger. En favorisant les échanges interdisciplinaires, elles pourraient également inspirer la création de startups locales, l’émergence de pôles technologiques et l’élaboration de politiques publiques audacieuses.
À l’heure où le Sahel cherche des solutions durables à ses défis, la science devient plus que jamais un levier stratégique pour bâtir un avenir inclusif et souverain.

Le Niger lance Qwiper, l’app made in Niamey

Le Niger frappe fort avec Qwiper, une application mobile 100 % locale qui incarne l’ambition technologique d’un pays décidé à maîtriser son destin numérique. Une innovation conçue par et pour les Nigériens.

 

Niamey, 21 octobre 2025  – Le Sahel innove, et le Niger en est le fer de lance. En effet, hier lundi 20 octobre, sous un soleil ardent, le pays a dévoilé Qwiper, une plateforme mobile 100 % locale qui propulse la jeunesse nigérienne sur l’échiquier mondial de la tech. Conçue par des talents nationaux, cette application multifonctions n’est pas qu’un outil : au contraire, elle symbolise une rupture, un cri de souveraineté numérique en pleine ère des data géants.

Lancée lundi , Qwiper est la première super-app nigérienne. Pensée localement, hébergée sur des serveurs nationaux, elle symbolise la souveraineté numérique du Niger et ouvre la voie à une révolution technologique sahélienne.

 Qwiper : une création maison pour un quotidien connecté

 

Fruit d’une initiative locale, Qwiper a été imaginée par une équipe de développeurs nigériens dynamiques. Ainsi, elle fusionne le meilleur de la modernité numérique au service des réalités locales. Concrètement, l’application regroupe un écosystème complet : échanges chiffrés pour des discussions privées, boutiques en ligne pour booster le commerce de proximité, un espace communautaire pour tisser des liens virtuels, un porte-monnaie digital pour des transactions fluides, des outils d’intelligence artificielle pour des services intelligents, et même un guichet unique pour les démarches administratives. Par ailleurs, elle garde un œil vigilant sur la protection des données et l’indépendance technologique.

De plus, hébergée sur des serveurs locaux, Qwiper coche toutes les cases des normes globales en matière de cybersécurité et d’efficacité. Dès lors, finis les doutes sur la fuite des informations vers l’étranger : ici, le contrôle reste entre les mains du Niger, assurant une fiabilité à toute épreuve pour ses utilisateurs quotidiens.

Lancée lundi , Qwiper est la première super-app nigérienne. Pensée localement, hébergée sur des serveurs nationaux, elle symbolise la souveraineté numérique du Niger et ouvre la voie à une révolution technologique sahélienne.

Le Ministre allume la mèche d’une ambition continentale

 

C’est dans ce contexte qu’Adji Ali Salatou, ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, a donné le coup d’envoi officiel lors d’une cérémonie au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi. Face à une assistance conquise, il a planté le décor d’un tournant historique. « Ce n’est pas seulement une app que nous mettons sur le marché aujourd’hui. C’est un signal lancé à la planète entière : un Niger qui se tient droit, qui commande sa révolution digitale, qui célèbre ses forces vives et qui refuse les chemins tout tracés. Un triomphe partagé, un triomphe de notre peuple, un triomphe de la créativité du continent », a-t-il tonné, provoquant une salve d’applaudissements nourris.

Une constellation d’acteurs pour un projet d’État

 

Pour marquer l’événement, un aréopage impressionnant s’est réuni, reflet de l’engagement transversal du Niger pour son saut numérique. À la table d’honneur figuraient les piliers du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et les figures du gouvernement, aux côtés d’Iro Adamou, président de la Haute Autorité de Protection des Données Personnelles, du général de division Assoumane Abdou Harouna, gouverneur de la région de Niamey, et d’Anne-Rachel Marcel Inné, directrice générale de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information. Autrement dit, des innovateurs, des régulateurs et des décideurs, tous unis pour célébrer cette étincelle locale qui pourrait bien enflammer l’Afrique de l’Ouest.

Dans un contexte mondial dominé par les géants californiens ou chinois, Qwiper n’est pas qu’une alternative : bien plus, c’est une affirmation d’identité. Elle vise à démocratiser l’accès au numérique pour des millions de Nigériens, en favorisant l’emploi jeune et en protégeant la souveraineté informationnelle. Déjà, les premiers téléchargements affluent, et les experts parient sur un rayonnement régional rapide. En somme, le Niger, de rêves, vient de prouver que l’innovation n’a pas de passeport.