Niger-Urbanisations Archives - Journal du Niger

Téra : lancement des travaux sur la RN4, pilier de la résilience économique

À Téra, le gouvernement nigérien a lancé les travaux de modernisation de la Route Nationale N°4 (RN4), sur le tronçon Farié-Téra. Ce chantier stratégique, financé par la Banque mondiale via le Corridor Économique Lomé-Ouagadougou-Niamey, vise à renforcer la connectivité régionale, stimuler l’économie locale et honorer les engagements présidentiels.

 

Téra 13 novembre 2025– À Téra, dans le sud-ouest nigérien, le coup d’envoi des travaux de modernisation de la Route Nationale N°4 (RN4) a été donné par le ministre de l’Équipement et des Infrastructures, Colonel-Major Salissou Mahaman Salissou. Couvrant le tronçon Farié-Téra (112 km), ce projet, tenu en parole par le président Abdourahamane Tiani lors de sa tournée locale en octobre, s’inscrit dans une stratégie de résilience économique face aux défis géopolitiques. Entièrement financé par la Banque mondiale via le Corridor Économique Lomé-Ouagadougou-Niamey (PCE-LON), il promet une fluidité accrue des échanges et un boom des activités locales.

Téra : un démarrage symbolique pour honorer les engagements présidentiels

 

En effet, la cérémonie de lancement, tenue ce jeudi à Téra, traduit la détermination du gouvernement à matérialiser ses promesses. Inspiré par la visite du chef de l’État le 5 octobre dernier, le gouvernement divisera ce chantier d’envergure en deux phases – Farié-Dargol (54 km) et Dargol-Téra (58 km). Des entreprises locales comme MOREY et EGBTP assureront sa réalisation. De plus, supervisé par des bureaux d’études tels que LAMCO Ingénierie, TECHNI CONSULT et KAHBY, l’ouvrage s’étalera sur 14 mois, avec un accent mis sur des standards de qualité pour une durabilité optimale.

Le Niger lance les travaux de modernisation de la RN4 à Téra, pour relancer les échanges régionaux et dynamiser l’économie locale. Le Niger lance les travaux de modernisation de la RN4 à Téra, pour relancer les échanges régionaux et dynamiser l’économie locale.

Financement international et expertise locale au service de la mobilité

 

Grâce au prêt de la Banque mondiale canalisé par l’État nigérien, ce programme renforce le PCE-LON, reliant le Niger à ses voisins pour un commerce régional fluide. Il est important de noter qu’au-delà du bitumage, les travaux incluront des aménagements pour une meilleure sécurité routière, comme des accotements renforcés et des signalisations adaptées aux zones rurales. En définitive, cette approche hybride, mêlant fonds globaux et savoir-faire national, positionne le Niger comme un acteur proactif dans les corridors ouest-africains, un rôle essentiel depuis les tensions économiques de juillet 2023.

Impacts attendus : circulation boostée et dynamisme économique local

 

Il est certain que la RN4, artère clé pour l’import-export, a souffert des blocages post-coup d’État, isolant des régions comme Tillabéri. Sa réhabilitation aura pour effet de réduire les temps de trajet de 40%, minimiser les accidents et de catalyser les filières agricoles et commerciales autour de Téra, Dargol et Gothèye. De plus, les autorités estiment que ce tronçon revitalisé générera des centaines d’emplois directs et indirects, stimulant ainsi les marchés locaux et l’approvisionnement en biens essentiels, une nécessité criante dans un contexte de sanctions qui ont forcé une réorientation des flux logistiques.

Le Niger lance les travaux de modernisation de la RN4 à Téra, pour relancer les échanges régionaux et dynamiser l’économie locale.

Appel à l’unité : populations et forces de l’ordre mobilisées pour le chantier à Téra

 

Pour sceller cette ambition, dans son discours, le ministre a exhorté les communautés de Téra et environs à collaborer activement avec les entreprises et les militaires chargés de la sécurisation. « Votre soutien est crucial pour un chantier serein et réussi », a-t-il insisté, invitant également à une prière collective pour la paix et la prospérité sous la houlette du Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine. En définitive, ce projet, au-delà des routes, incarne un Niger résilient, où infrastructures et solidarité pavent la voie d’un développement inclusif. C’est ainsi que le Niger accélère sa reconversion économique, transformant les défis en opportunités.

En conclusion, ce chantier routier, au-delà de l’asphalte, incarne une vision : celle d’un Niger résilient, solidaire et tourné vers l’avenir. En mobilisant les communautés, les forces de l’ordre et les partenaires techniques, en effet, le pays transforme ses défis géopolitiques en leviers de développement inclusif.

Niamey : le Colonel Garanké en tournée de suivi sur les chantiers de la capitale

Le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, a effectué une visite de terrain le samedi sur plusieurs chantiers de la capitale. Objectif : suivre l’avancement des travaux, encourager les initiatives citoyennes et renforcer la dynamique de modernisation urbaine. Une tournée marquée par la mobilisation des acteurs techniques et l’appel à une responsabilité collective pour une ville plus harmonieuse.

Niamey, 10 novembre 2025 – Fidèle à sa démarche de proximité et de suivi rigoureux, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger, a effectué le samedi 8 novembre une visite de terrain sur plusieurs sites stratégiques de la capitale. Objectif : constater l’avancement des travaux en cours, encourager les efforts collectifs et renforcer la dynamique de modernisation urbaine.

 Des chantiers phares pour une ville plus fluide et inclusive.

 

La tournée a débuté derrière le Radisson Blu, où les opérations de libération de l’espace public avancent à bon rythme. L’objectif est clair : restituer ces zones à leur vocation première et améliorer leur usage collectif.

Face au Stade Général Seyni Kountché, les boutiques installées sur la voie publique sont progressivement déplacées, permettant ainsi une meilleure circulation et des espaces de stationnement plus accessibles.

Au CEG 11, les travaux de pavage se poursuivent activement grâce à l’implication des techniciens municipaux. Le garage municipal, quant à lui, s’est transformé en atelier de production de pavés, mobilisant volontaires, gendarmes et agents de l’Arrondissement Communal Niamey 2 dans un esprit de solidarité urbaine.

Enfin, sur le Boulevard Tanimoune, le Colonel Garanké a évalué les efforts de désencombrement d’un espace longtemps occupé de manière anarchique, saluant les avancées visibles sur le terrain.

Le Colonel Garanké inspecte les chantiers urbains à Niamey et appelle à l’engagement citoyen pour une capitale moderne et solidaire.

Visite de chantiers : une mobilisation institutionnelle au service de la ville

 

Cette visite de chantiers a réuni plusieurs responsables techniques et administratifs : le Directeur Général de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger, l’Administrateur Délégué de l’ACN 2, les Directeurs des Services Techniques, des Équipements Marchands, de l’Environnement et de l’Aménagement Paysager, ainsi que le Commandant de la Police Municipale. Leur présence témoigne d’une coordination interservices essentielle à la réussite des projets urbains.

Le Colonel Garanké inspecte les chantiers urbains à Niamey et appelle à l’engagement citoyen pour une capitale moderne et solidaire.

Un appel à la responsabilité citoyenne

 

Au-delà du suivi technique, cette tournée a aussi été l’occasion de rappeler l’importance de l’engagement de chacun dans la préservation des espaces publics. La Ville de Niamey invite ses habitants à adopter des comportements responsables, à respecter les aménagements réalisés et à contribuer activement à l’embellissement de leur cadre de vie.

Construire une capitale plus belle, plus fluide et plus solidaire est en effet l’affaire de tous.

Niamey renomme ses rues, la mémoire s’ancre

Niamey grave ses héros dans le tissu urbain. Huit voies rebaptisées deviennent les sentinelles d’une mémoire nationale réaffirmée.

 

Niamey, 24 septembre 2025 — Au cœur d’une capitale où chaque coin de rue porte l’empreinte des luttes et des triomphes collectifs, la Ville de Niamey a opéré hier une métamorphose symbolique : huit voies emblématiques ont été rebaptisées pour immortaliser des figures qui ont forgé l’âme du Niger. En effet, cette initiative, loin d’être un simple rituel administratif, résonne comme un acte de justice poétique. Elle invite les générations futures à fouler des pavés chargés d’histoires intimes et nationales, dans un pays qui cultive farouchement sa souveraineté culturelle.

Niamey : la ville célèbre ses bâtisseurs d’histoire

 

C’est sous un ciel clément que le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger, a présidé la cérémonie de dévoilement. Accompagné des familles des défunts, il a dévoilé les nouvelles appellations en présence d’un parterre distingué : membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Directeur Général de l’Agence Municipale de la Ville (AMV), les Administrateurs Délégués des arrondissements communaux, leaders religieux et communautaires, ainsi que de nombreux invités honorés.

Par ailleurs, cette solennité, empreinte de recueillement et de fierté, a transformé les intersections routières en autels laïcs de la reconnaissance. Cela souligne, par conséquent, comment la toponymie urbaine peut raviver la flamme d’une mémoire nationale souvent éclipsée par les urgences du présent.

La Ville de Niamey a rebaptisé huit artères emblématiques pour honorer des figures historiques et communautaires du Niger. La Ville de Niamey a rebaptisé huit artères emblématiques pour honorer des figures historiques et communautaires du Niger.

Leurs noms gravés dans le marbre de la capitale

 

Les choix d’hommage, minutieusement délibérés, couvrent un spectre riche de contributions : des pionnières de la résilience féminine aux guides spirituels, en passant par des chefs communautaires et des bâtisseurs d’unité.

Voici les transformations phares :

  • La Rue NB 45 porte désormais le nom de Rue Elene Bassy Watara, dite Madame Bassy, en tribut à cette figure maternelle de la communauté, symbole de solidarité et d’engagement social.
  • La Rue NM 15 devient Rue Doulla Tondi, saluant une personnalité dont l’héritage évoque la tenacité face aux défis socio-économiques.
  • La Rue PO 43 est rebaptisée Rue Djeliba Badjé, honorant une femme qui a marqué les annales par son rôle dans la promotion de l’éducation et du développement local.
  • L’intersection des rues KL26 et KL60 – au croisement du Château et de la Grande Mosquée – s’élève en Rond-point Alpha Oumarou Ismaël, célébrant un leader visionnaire dont les efforts ont consolidé les liens intercommunautaires.
  • La voie devant la Mosquée Poudrière se mue en Rond-point Cheikh Aboubacar Hasoumi Koita, un hommage vibrant à ce guide spirituel qui a illuminé les consciences par sa sagesse et son appel à la paix.
  • La Rue BK 68 est désormais Rue Moumouni Moussa, dit « Chef Koutikouli », rendant justice à ce chef charismatique, pilier de la cohésion sociale et de la défense des traditions.
  • La Rue YN 170 devient Rue Aïchatou Tahirou, dite « Dalweyze », en mémoire d’une icône de la culture et de l’émancipation féminine.
  • Enfin, le rond-point du Cimetière Yantala s’affirme comme Rond-point Cheikh Kalidou Djibo, perpétuant l’œuvre d’un érudit religieux dont les enseignements continuent d’inspirer la jeunesse.

une mémoire pour l’avenir

 

Ce geste, orchestré par les autorités municipales, transcende les plaques émaillées : il érige un rempart contre l’oubli, à une époque où les récits ancestraux risquent de s’effilocher sous le poids de la modernité. « Préserver notre mémoire collective et transmettre nos valeurs aux générations futures », a déclaré le Colonel Garanké, soulignant comment ces rebaptêmes ancrent l’identité nigérienne dans le tissu urbain quotidien. À une époque de transitions politiques et sociales, cette initiative renforce le rôle de Niamey comme creuset vivant de l’histoire nationale, invitant chaque passant à une méditation sur les legs invisibles qui tissent la trame d’une nation résiliente.

En somme, cette initiative est une invitation à redécouvrir les villes sous un jour neuf, où chaque nom susurré aux carrefours évoque un chapitre de bravoure collective. Alors que le soleil couchant darde ses rayons sur ces artères renouvelées, Niamey se pose en gardienne vigilante de son passé.

Niamey relance ses routes, cap sur la modernité

Les rues de Niamey s’offrent un nouveau visage ! Hier, mercredi , l’Administrateur Délégué de la Ville a sillonné les quartiers, du secteur Aéroport-Route Tchanga aux grands carrefours, pour superviser une ambitieuse campagne de réhabilitation des voies urbaines, avec un objectif clair : transformer la mobilité et embellir le quotidien des habitants. 

 

Niamey, 21 août 2025 Dans une dynamique de modernisation résolue, l’Administrateur Délégué de Niamey est descendu sur le terrain pour évaluer l’avancement des travaux de réfection des routes. En fait, son but  était de  prendre le pouls des chantiers en cours et repérer les zones critiques nécessitant une intervention rapide. Cette sortie sur le terrain illustre l’engagement de la municipalité à redonner vie aux artères de la capitale, souvent malmenées par l’usure et le temps.

Fluidité et qualité de vie : l’ambition de la municipalité

 

Par ailleurs , l’objectif de cette vaste opération est triple : faciliter les déplacements en ville, améliorer le confort des habitants et instaurer une harmonie dans l’organisation des axes urbains. D’ailleurs, en restaurant les routes, la municipalité veut non seulement désengorger les quartiers, mais aussi offrir aux Niameyens un cadre de vie plus agréable et fonctionnel. Les travaux au quartier Aéroport-Route Tchanga, ainsi que dans plusieurs carrefours stratégiques, incarnent cette volonté de faire de Niamey une capitale moderne et accessible.

Niamey modernise ses infrastructures routières pour améliorer la mobilité urbaine et renforcer la qualité de vie des habitants.

Niamey :Un appel à la responsabilité collective pour un avenir partagé

 

Au-delà des efforts municipaux, la Ville de Niamey lance un vibrant appel à la population. Elle rappelle que le succès de cette transformation repose également sur l’engagement citoyen. Les autorités invitent chaque habitant à adopter un comportement responsable, à respecter les infrastructures rénovées et à contribuer à la propreté de la capitale. « Une ville belle et fonctionnelle, c’est l’affaire de tous », insiste la municipalité, qui mise sur le civisme pour pérenniser ces avancées.

Niamey modernise ses infrastructures routières pour améliorer la mobilité urbaine et renforcer la qualité de vie des habitants.

Vers une transformation durable pour la capitale nigérienne ?

 

La mobilisation de la municipalité pour la réhabilitation des routes marque une étape clé dans le développement de Niamey. En investissant dans les infrastructures et en appelant à la collaboration citoyenne, les autorités posent les bases d’un avenir plus fluide et plus agréable pour ses habitants. Si ces chantiers incarnent une volonté forte de transformation, reste à savoir s’ils poseront les fondations d’un développement durable et d’un civisme partagé, garants d’une évolution stable et inclusive pour Niamey.

Niamey se dote d’un TEP-SCAN

Révolution médicale au Niger : Le TEP-SCAN, une première en Afrique de l’Ouest, pour terrasser le cancer 

 

Niamey, 4 août 2025 – Le Niger s’apprête à franchir un cap médical inédit en Afrique de l’Ouest avec la construction d’une unité de tomographie par émission de positons, couplée à un scanner TEP-SCAN. Posée officiellement ce lundi dans l’enceinte de l’Hôpital Général de Référence de Niamey, la première pierre de cette structure marque un tournant majeur dans le traitement du cancer. De fait, le pays se positionne comme un pionnier régional dans l’imagerie médicale de pointe.

Le Niger inaugure la construction d’un centre TEP-SCAN à Niamey, premier du genre en Afrique de l’Ouest, lancé par le président Tiani pour renforcer la lutte contre le cancer et concrétiser sa vision sanitaire nationale.

Le Président Tiani donne le coup d’envoi d’une ère nouvelle pour la santé nigérienne

 

Dans un geste hautement symbolique et porteur d’espoir, le Président de la République, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, a personnellement lancé les travaux de cette unité innovante. Ce rituel présidentiel, loin d’être un simple protocole, s’inscrit dans une logique de transformation concrète du paysage sanitaire national. En effet, ce projet répond à l’engagement pris par le chef de l’État de renforcer l’accès aux soins de qualité, comme énoncé dans son programme de résilience pour la Sauvegarde de la Patrie.

 

TEP-SCAN : L’arme fatale contre le cancer arrive au Niger

 

Dotée de technologies capables de repérer précocement les tumeurs, d’évaluer leur évolution et de surveiller l’efficacité des traitements, cette future infrastructure incarne un saut qualitatif sans précédent dans la prise en charge des pathologies lourdes. Par conséquent, elle offrira aux citoyens nigériens – et, potentiellement, à ceux des pays voisins – une possibilité de diagnostic de pointe jusque-là réservée aux grands centres médicaux étrangers.

Mobilisation générale : L’élite nigérienne unie pour la souveraineté sanitaire

 

La cérémonie d’inauguration a réuni une mosaïque de personnalités emblématiques : le Premier Ministre par intérim, Général d’Armée Salifou Mody, plusieurs membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Président du Conseil consultatif pour la Refondation, l’Honorable Dr Mamoudou Harouna Djingarey, ainsi que de nombreux représentants du gouvernement, dont le Ministre de la Santé, Médecin-Colonel-Major Garba Hakimi. Étaient également présents la Présidente de la HANEA, le Gouverneur de la région de Niamey, le Directeur général de l’Hôpital de Référence et une délégation de soignants et d’acteurs du secteur hospitalier, tous venus saluer ce jalon de progrès et de souveraineté sanitaire.

 

Un avenir sans frontières pour la médecine africaine : Le Niger, nouveau phare de l’espoir 

 

La pose de cette première pierre n’est pas qu’un acte symbolique ; elle est le signe tangible d’une volonté politique forte et d’un engagement inébranlable envers la santé publique. En se dotant d’une telle infrastructure, le Niger ne se contente pas de moderniser son système de santé ; il se positionne comme un leader régional, offrant un espoir concret aux milliers de personnes touchées par le cancer. Le défi est immense, mais le message est clair : le Niger est déterminé à réécrire l’histoire de la médecine en Afrique de l’Ouest, plaçant la vie et le bien-être de ses citoyens au cœur de ses priorités stratégiques.

Niamey : Une capitale en marche vers la modernisation

Niamey en pleine transformation : Le Colonel Garanké impulse une dynamique urbaine majeure

 

Niamey, le 16 juillet 2025 – Sous un ciel annonciateur de la saison hivernale, Niamey a résonné le mardi 15 juillet 2025 au rythme d’une visite de terrain d’envergure. Le Colonel Boubacar Soumana Garanké, en sa qualité d’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et de Président de l’Association des Municipalités du Niger, a orchestré cette initiative décisive. Cette démarche, menée en étroite synergie avec des figures clés de l’État, marque en effet un jalon important dans la quête d’une capitale plus fonctionnelle et résiliente face aux défis climatiques et urbains.

Chantiers stratégiques : Niamey bâtit sa résilience face aux intempéries

 

Accompagné des Ministres de l’Équipement et de l’Urbanisme, du Directeur Général de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger, et d’autres responsables de haut rang, le Colonel Garanké s’est rendu sur les chantiers phares de la capitale. L’objectif principal de cette inspection était d’évaluer l’état d’avancement des travaux d’urgence lancés pour fluidifier la circulation et renforcer la gestion des eaux pluviales, un enjeu absolument crucial en cette période de pluies.

Les sites visités – le Boulevard Tanimoune et ses ramifications, l’emblématique Rond-Point de la Francophonie, et le tout nouveau pont de Sorey à la sortie est de Niamey – incarnent l’ambition d’une ville en pleine et profonde transformation. De fait, ces infrastructures, au cœur des préoccupations quotidiennes des habitants, visent à améliorer significativement les conditions de vie, tout en anticipant avec clairvoyance les défis posés par la saison des pluies. Les travaux, menés tambour battant, traduisent aussi une volonté politique forte de doter Niamey d’un visage moderne et fonctionnel, pleinement capable de répondre aux besoins fondamentaux de ses citoyens.

Le Colonel Boubacar Soumana Garanké, accompagné de hauts responsables, inspecte les chantiers urbains prioritaires de Niamey, illustrant la volonté politique de renforcer l’attractivité et la résilience de la capitale face aux défis climatiques. Le Colonel Boubacar Soumana Garanké, accompagné de hauts responsables, inspecte les chantiers urbains prioritaires de Niamey, illustrant la volonté politique de renforcer l’attractivité et la résilience de la capitale face aux défis climatiques.

Gouvernance de proximité : un engagement inébranlable au service des Niameyens

 

D’ailleurs, la présence du Colonel Garanké sur le terrain n’est pas anodine. En sa double qualité d’Administrateur Délégué et de représentant éminent des municipalités nigériennes, il incarne une gouvernance de proximité, attentive aux aspirations légitimes des habitants. Cette visite conjointe illustre de manière éloquente l’engagement des autorités à travailler main dans la main pour faire de Niamey un modèle exemplaire de développement urbain. Par conséquent, chaque chantier inspecté constitue une promesse d’amélioration tangible : des routes plus sûres, un drainage efficace des eaux, et, in fine, une meilleure qualité de vie pour tous les citoyens.

Le Niger se réinvente : Vers un avenir urbain prospère et résilient

 

En somme, cette journée restera gravée comme un moment fort de la dynamique de modernisation de Niamey. À travers ces projets d’envergure, la capitale nigérienne affirme sa détermination inébranlable à se réinventer, en plaçant le bien-être de ses habitants et la résilience urbaine au cœur même de ses priorités stratégiques. Alors que les travaux progressent de manière significative, Niamey se dessine comme une ville pleinement préparée à relever les défis du présent, tout en se tournant résolument et avec optimisme vers l’avenir.

Niamey se réinvente : Un plan d’urbanisme ambitieux pour une capitale moderne d’ici à 2040

Niamey, cap vers un avenir ordonné : une vision urbanistique pour une capitale résiliente

Niamey, 20 juin 2025 — Dans l’atmosphère solennelle du Palais des Congrès de Niamey, un vent d’espérance a soufflé le 19 juin 2025, marquant l’ouverture d’un chapitre décisif pour l’avenir de la capitale nigérienne. Sous la présidence du Colonel Abdoulkadri Amadou Daouda, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, la cérémonie de lancement de l’étude pour l’élaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU) de Niamey et ses environs, conjuguée à la validation du rapport de démarrage, a marqué un tournant historique.

Représentant l’Administrateur Délégué de la ville, le Dr Goungoubane Moumouni, Secrétaire Général de la Ville, s’est joint au Gouverneur de la région, au Directeur Général de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger et à une pléiade d’acteurs pour poser les jalons d’une métropole ordonnée, inclusive et résolument tournée vers l’horizon 2040. Ce projet colossal, porté par une volonté de refondation nationale, ambitionne de sculpter une Niamey moderne, capable de répondre aux défis pressants d’une urbanisation galopante.

Niamey lance son Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme pour 2040, un projet ambitieux visant à transformer la capitale nigérienne en une métropole ordonnée et inclusive, face à son urbanisation rapide.

Urgence urbaine : le SDAU, réponse cruciale à l’expansion anarchique

Niamey, avec ses 1,8 million d’habitants en 2024 et une croissance démographique parmi les plus rapides d’Afrique, fait face à une expansion anarchique préoccupante. Les quartiers périphériques, comme Niamey 2000, souffrent d’un morcellement illégal des terres publiques, tandis que les inondations saisonnières, exacerbées par un réseau d’assainissement obsolète, menacent gravement les populations.

Par ailleurs, le SDAU, dont l’élaboration a été confiée à des experts sous la supervision du ministère, vise à structurer le développement de la capitale et de ses communes voisines, telles que Kollo et Kouré, pour les deux prochaines décennies. Plus précisément, ce document stratégique définira les zones d’extension urbaine, les espaces dédiés aux équipements publics (écoles, hôpitaux, marchés) et les pôles d’activités économiques. Il intégrera également les enjeux climatiques cruciaux, comme la gestion des eaux pluviales et la lutte contre l’ensablement, pour une ville plus résiliente.

Le ministre Daouda, dans une allocution vibrante, a souligné l’engagement ferme des autorités nigériennes à faire de Niamey un modèle de gouvernance urbaine. « Ce schéma n’est pas qu’un plan ; c’est une promesse faite aux générations futures pour une ville où il fait bon vivre », a-t-il déclaré, relayé par des sources locales. Cet élan s’inscrit d’ailleurs pleinement dans le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie, initié par le Général Abdourahamane Tiani, qui place l’amélioration du cadre de vie au cœur des priorités nationales.

Niamey lance son Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme pour 2040, un projet ambitieux visant à transformer la capitale nigérienne en une métropole ordonnée et inclusive, face à son urbanisation rapide.

Une ambition collective : Niamey réinventée par la collaboration et l’innovation

L’atelier de validation du rapport de démarrage, tenu en parallèle, a permis de fédérer l’ensemble des acteurs clés : urbanistes, élus locaux, partenaires techniques comme le Fonds de Solidarité Africain et représentants communautaires. Ces échanges constructifs ont mis en lumière les défis actuels – saturation du centre-ville, bidonvilles persistants, déficit criant d’infrastructures – tout en esquissant des solutions audacieuses et concrètes. Le SDAU ambitionne de rationaliser l’occupation des sols, en préservant les réserves foncières de l’État, souvent menacées par des lotisseurs indélicats, comme l’a dénoncé le ministre lors d’une visite à Niamey 2000 le 18 juin 2025.

Ce projet ambitieux s’appuie sur des précédents prometteurs. En février 2025, le ministère de l’Urbanisme a financé sur fonds propres des schémas directeurs pour Zinder, Tillabéri et Magaria, mobilisant des milliers de parcelles viabilisées. À Niamey, 7 272 parcelles et 120 terrains d’équipement sont actuellement en cours d’allocation, signe d’une volonté de planification rigoureuse.

Niamey, future métropole verte et inclusive : Défis et perspectives d’un développement durable

L’ambition du SDAU transcende la simple organisation spatiale. En intégrant des principes de durabilité, comme la réhabilitation de la ceinture verte pour contrer l’harmattan et l’ensablement, il répond aux impératifs climatiques d’un Sahel particulièrement vulnérable. L’amélioration de la qualité de vie des habitants passe aussi par des infrastructures modernes et accessibles : le réaménagement de ronds-points, comme celui de Balafon, et la construction de logements sociaux, avec 666 parcelles déjà réceptionnées à Bangoula, illustrent concrètement cet élan de dynamisme.

Cependant, des défis majeurs persistent. L’absence d’un SDAU actualisé depuis 1996, remplacé par un Plan Urbain de Référence simplifié en 2007, a considérablement accentué le désordre urbain. La coordination entre les cinq arrondissements communaux et les autorités régionales devra aussi être sans faille pour garantir la cohérence et l’efficacité du projet. Les citoyens, galvanisés par la perspective d’une Niamey transformée, attendent des résultats concrets et rapides, comme l’a exprimé le Gouverneur de la région.

Niamey lance son Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme pour 2040, un projet ambitieux visant à transformer la capitale nigérienne en une métropole ordonnée et inclusive, face à son urbanisation rapide.
Un horizon d’espoir : la capitale du Niger, à l’aube de sa métamorphose

En somme, Niamey s’affirme comme une ville en quête profonde de renouveau. Le SDAU, fruit d’une collaboration étroite entre le gouvernement, les partenaires techniques et la société civile, n’est pas qu’un document technique ; il est le symbole tangible d’une ambition collective pour une capitale ordonnée, résiliente et accueillante pour tous.

Alors que les travaux s’accélèrent, soutenus par des financements nationaux et internationaux conséquents, Niamey se tient au seuil d’une métamorphose sans précédent. La capitale est prête à incarner la vision d’un Niger souverain et prospère, où l’urbanisme planifié et la qualité de vie des citoyens sont au cœur des préoccupations. Le SDAU de Niamey est-il le coup d’envoi d’une nouvelle ère pour son urbanisation ?

Niamey 2000 : L’État frappe fort contre les accapareurs de terres

Niamey, le 19 juin 2025 — Hier, sous la chaleur ardente du quartier Niamey 2000, un acte de fermeté retentissant s’est déroulé, symbolisant la volonté inflexible de l’État. Accompagné du Colonel Boubacar Soumana, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et figure tutélaire de l’Association des Municipalités du Niger, le Colonel Abdoul Kadri Amadou Daouda, Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, a foulé le sol d’un terrain convoité par des appétits illicites. Là, dans le lotissement Sary Koubou, une tentative clandestine de morcellement d’un espace public de 22 317 mètres carrés a été mise à nu, défiant l’autorité de l’État et l’intérêt collectif. Cette opération marque un tournant décisif dans la lutte contre l’accaparement illégal des terres à Niamey.

À Niamey 2000, l'État nigérien s'engage fermement contre l'accaparement illégal des terres, marquant un tournant décisif

La vigilance citoyenne : nouvelle arme contre l’accaparement foncier

Ce n’est pas le hasard qui a conduit cette délégation ministérielle sur ce site disputé, mais l’éveil d’une conscience citoyenne. Les riverains, devenus des gardiens inattendus de l’espace public, ont alerté les autorités, dénonçant une entreprise d’appropriation illégale. Leur geste, salué avec gravité par le Colonel Daouda, incarne une synergie naissante entre la population et ses institutions, un véritable rempart contre les pratiques prédatrices. « Ces terres ne sont pas des friches à conquérir, mais des réserves stratégiques pour l’avenir de nos enfants », a-t-il proclamé, sa voix portant l’écho d’une nation en quête d’équité.

Sur place, les autorités ont érigé des panneaux, non pas comme de simples balises, mais comme des stèles affirmant la souveraineté de l’État. De ce fait, ces terres, que l’État destine à accueillir écoles, dispensaires et espaces communautaires, portent désormais le sceau de l’utilité publique, défiant toute velléité d’usurpation. Le message est limpide : la loi, inflexible, s’appliquera sans distinction, qu’il s’agisse d’un citoyen, d’un agent public ou d’un promoteur audacieux.

À Niamey 2000, l'État nigérien s'engage fermement contre l'accaparement illégal des terres, marquant un tournant décisif Cadastre rénové : une ambition nationale pour une sécurisation foncière totale

Cette opération à Niamey 2000 n’est que l’ébauche d’une entreprise bien plus vaste. Le Colonel Daouda, avec une détermination qui frôle l’intransigeance, a réitéré la priorité accordée à la sécurisation foncière, non seulement dans la capitale, mais à l’échelle du pays. La modernisation du cadastre, cet outil souvent négligé, mais crucial pour la planification urbaine et le développement économique, est au cœur de cette refondation. « Nous ne pouvons bâtir un avenir harmonieux si les fondations de notre gestion foncière restent fragiles », a-t-il assené, appelant à une mobilisation collective de tous les acteurs.

Autorités coutumières, société civile, citoyens : tous sont conviés à ce combat pour la préservation du bien commun. Car au-delà des pancartes et des sanctions, c’est une vision claire qui se dessine, celle d’un Niger où les réserves foncières ne sont plus des proies faciles, mais des leviers pour un développement équitable et inclusif. Cette ambition, portée par le Ministère de l’Urbanisme et soutenue par les instances municipales, s’étendra aux régions, traquant les pratiques illégales avec une rigueur méthodique.

Niamey : sentinelle urbaine d’un Niger propre et souverain

Dans ce quartier emblématique de Niamey 2000, où les aspirations urbaines se heurtent aux défis du foncier, l’action du 18 juin résonne comme un symbole puissant. Elle rappelle que la capitale, sous l’égide du Colonel Soumana, ne se contentera pas de subir les assauts du désordre. Avec le programme « Niamey ville sûre » et l’élaboration imminente d’un Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme, la ville s’érige en sentinelle d’un Niger qui refuse de céder ses terres à l’anarchie.

En somme, ce jour d’été sahélien, Niamey a posé un jalon historique. Non pas celui d’une victoire définitive, mais celui d’une lutte opiniâtre et déterminée pour la justice foncière. Les panneaux dressés à Sary Koubou ne sont que le prélude d’une reconquête silencieuse, celle d’un patrimoine national préservé pour les générations futures. Que cet élan, porté par la vigilance des citoyens et la fermeté des autorités, inspire chaque recoin du Niger à défendre ce qui lui appartient de droit, garantissant ainsi un développement juste et durable pour tous.

Niamey lance un projet routier pour désenclaver sa région pétrolière

Niamey, 12 décembre 2024 Le Niger vient de dévoiler un projet d’envergure visant à améliorer les infrastructures routières dans la région de son corridor pétrolier. Selon le Premier ministre Ali Lamine Zeine, un nouveau tronçon routier de 275 kilomètres sera construit, dépendant de N’guigmi à Django en passant par Koulélé.

Ce projet routier, d’un coût estimé à 220 milliards de francs CFA (environ 353 millions de dollars US), s’inscrit dans une volonté de développer les régions productrices de pétrole et de mieux répartir les richesses issues de l’exploitation de ces ressources.

Un projet stratégique pour le développement

Au-delà de l’amélioration de la connectivité, ce projet routier répond à plusieurs objectifs :

  • Faciliter l’accès aux zones de production : la nouvelle route permettra d’améliorer l’accessibilité aux infrastructures pétrolières, facilitant ainsi la maintenance des pipelines et le transport des hydrocarbures.
  • Stimuler l’économie locale : en particulier les coûts de transport et en facilitant les échanges, cette route devrait donner un coup de pouce à l’économie des régions traversées, en créant des emplois et en favorisant le développement d’activités économiques.
  • Réduire les disparités régionales : ce projet s’inscrit dans une volonté de réduire les inégalités entre les différentes régions du Niger, en investissant dans les zones productrices de ressources naturelles.

Un investissement pour le futur 

En somme, ce projet témoigne de la volonté du gouvernement nigérien de développer de manière durable son secteur pétrolier et de partager les fruits de cette croissance avec les populations locales. En améliorant les infrastructures et en stimulant l’économie, le Niger espère ainsi renforcer sa stabilité et améliorer le bien-être de ses citoyens.

 

La jeunesse nigérienne au cœur de la transition urbaine

Niamey, le 31 octobre 2024Le Niger a célébré ce jeudi la Journée mondiale des villes, placée cette année sous le thème « Les jeunes au cœur de l’action climatique et locale pour les villes ». Le pays a souligné l’importance de l’implication de la jeunesse dans la politiques urbaine.

À cette occasion, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Salissou Sahirou Adamou, a appelé à une collaboration renforcée entre les jeunes et les décideurs pour faire face aux défis liés au changement climatique et à la croissance urbaine. Selon lui, « il est crucial de capitaliser sur le potentiel des jeunes pour atteindre un développement urbain durable et atténuer les effets du changement climatique ».

En effet, cette journée, instituée par les Nations Unies en 2014, vise à promouvoir l’urbanisation durable et à sensibiliser sur les défis liés à la croissance urbaine. En modélisant cette année de mettre en avant le rôle des jeunes, l’ONU reconnaît leur potentiel à apporter des solutions innovantes aux problèmes urbains.

Les jeunes, acteurs clés de l’avenir des villes

Selon le ministre nigérien, « d’ici à 2030, 60 % de la population mondiale vivra en ville et 60 % de ces habitants auront moins de 18 ans ». Il est donc crucial de les impliquer dès maintenant dans la planification et la gestion des villes. Les jeunes peuvent apporter un regard neuf sur les problèmes urbains et proposer des solutions créatives et adaptées à leurs besoins. Le ministre a souligné l’importance d’intégrer leurs perspectives dans la planification urbaine et l’élaboration des politiques.

Le Niger s’engage pour une transition urbaine durable

Le Niger, comme de nombreux pays en développement, est confronté à des défis importants en matière d’urbanisation. La croissance rapide des villes entraîne une pression sur les ressources naturelles, une augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une dégradation de l’environnement.

Pour encourager l’engagement actif, le Niger prend des mesures pour promouvoir la participation de sa jeunesse dans le développement urbain et environnemental. Le ministre Salissou Sahirou Adamou a annoncé la création d’un espace pour valoriser les idées innovantes des jeunes, une initiative qui transformera les concepts en solutions concrètes pour améliorer la vie urbaine.

Parallèlement, les jeunes citoyens et les décideurs renforceront le dialogue à travers des plateformes de discussion, favorisant la co-construction de projets innovants. En outre, les mécanismes du Programme de Résilience pour la sauvegarde de la Patrie, prévus pour 2026, ouvrent de nouvelles perspectives en soutenant financièrement les projets écologiques et de développement urbain lancés par les jeunes. Ces mesures reflètent une volonté de capitaliser sur le potentiel créatif de la jeunesse pour bâtir un avenir durable et résilient pour le Niger.

Un élan mondial

La célébration de la Journée mondiale des villes s’inscrit dans un contexte international marqué par une prise de conscience croissante de l’importance de l’action locale pour lutter contre le changement climatique. En plus, cette commémoration intervient avant la douzième session du Forum urbain mondial qui se tiendra au Caire. Ce forum sera l’occasion pour les jeunes du monde entier de partager leurs expériences et leurs idées pour construire des villes plus durables.

Les conclusions de ce forum alimenteront les discussions lors de la prochaine session du Forum urbain mondial, où les jeunes auront une voix plus importante dans l’élaboration des politiques urbaines.

En somme, la célébration de la Journée mondiale des villes au Niger est une étape importante dans la construction d’un avenir urbain plus durable. En mettant les jeunes au cœur de cette dynamique, le Niger s’assure de bénéficier de leur énergie et de leur créativité. Il est désormais essentiel de pérenniser ces initiatives et de les renforcer, en s’appuyant sur des partenariats solides. La commémoration de la Journée mondiale de la ville met aussi en lumière l’engagement mondial envers l’Objectif de Développement Durable (ODD) 11, qui aspire à transformer nos cités en espaces plus inclusifs, sécurisés, résilients et durables.

 

 

Le Niger lance un ambitieux projet de logements sociaux

Niamey, le 2 octobre 2024 – Dans le but d’améliorer les conditions de vie de ses citoyens, le Niger a franchi une étape importante en lançant la construction de 1000 logements sociaux abordables à Sorey, près de Niamey. Cette initiative, baptisée « Cité de la Refondation », vise à répondre à un besoin croissant en matière d’habitat décent et accessible.

C’est le colonel-major Garba Hakimi, ministre chargé de la Santé et représentant du Premier ministre, qui a procédé à la pose de la première pierre de ce projet d’envergure hier 1er octobre 2024. Cette cérémonie marque le début d’une collaboration entre la Société Nigérienne d’Urbanisme et de Construction Immobilière (SONUCI) et le Groupe BANGA IMMOBILIER, deux acteurs clés du secteur de l’immobilier au Niger.

Un projet ambitieux au service des populations

Le gouvernement nigérien a clairement affiché sa volonté de faire du développement urbain et de l’habitat une priorité. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie, qui vise à améliorer le cadre de vie des populations, tant en zones rurales qu’urbaines.

Les promoteurs répartiront les 1000 logements prévus en différents types (F2, F3, F4) pour satisfaire les besoins de diverses catégories de ménages. Ils réaliseront la construction de ces logements en plusieurs phases et livreront une première tranche de 200 unités dans un délai de 12 mois.

Un partenariat public-privé gagnant-gagnant

La collaboration entre la SONUCI et le Groupe BANGA IMMOBILIER, qui représente un exemple de partenariat entre l’État et le privé, est particulièrement significative. En effet, le Colonel-major Garba Hakimi a salué ce partenariat comme un modèle exceptionnel de coopération public-privé.

De plus, ce partenariat, concrétisé par la signature d’un Mémorandum d’Entente et d’une Convention cadre en août dernier, permettra de construire une cité de plusieurs logements sociaux. Ce projet ambitieux bénéficiera de l’expertise de chacun des partenaires.

D’autre part, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat Salissou Sahirou Adamou a, dans sa prise de parole, saisi l’opportunité pour exprimer, au nom des futurs habitants de ces logements, sa profonde gratitude au groupe BANGA IMMOBILIER pour la confiance accordée à la SONUCI et, par extension, à l’État du Niger.

En outre, pour le Groupe BANGA IMMOBILIER, ce projet représente une opportunité de contribuer au développement du Niger et de répondre à un besoin social important. Finalement, le PDG du groupe, Hadi GNANGADOU, a souligné l’importance de fournir des logements décents et abordables à tous les Nigériens.

Une réponse aux défis de logements 

Comme de nombreux pays en développement, le Niger fait face à un déficit considérable en termes de logements. Ce projet de construction de 1000 logements sociaux constitue une réponse concrète à cette problématique. Il permettra non seulement d’améliorer les conditions de vie des bénéficiaires mais aussi de stimuler l’économie locale en créant des emplois.

En conclusion, le lancement de la « Cité de la Refondation » marque une étape significative dans la politique de développement urbain du Niger. Ce projet ambitieux, inscrit dans le cadre du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie, vise à améliorer considérablement le cadre de vie des Nigériens en leur offrant un accès à des logements décents et à des infrastructures de qualité.

En allant au-delà de la simple construction de logements, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de revitalisation urbaine, susceptible de stimuler l’ économie locale et de renforcer le tissu social. Néanmoins, pour garantir le succès de ce projet sur le long terme, il sera essentiel de veiller à sa pérennité en assurant un entretien adéquat des infrastructures et en impliquant les populations dans sa gestion.