mai 2020 - Page 23 sur 46 - Journal du niger

Maroc : Des associations appellent le gouvernement à émettre une licence d’office sur les médicaments liés au traitement du Covid-19

L’Association marocaine de lutte contre le sida (ALCS), l’Association marocaine des droits humains (AMDH) et ITPC-Mena ont appelé le gouvernement marocain à faire valoir son droit d’émettre une licence d’office sur tous les médicaments et technologies susceptibles de traiter le Covid-19.Cet appel intervient dans le sillage de l’annonce faite par laboratoire américain Gilead d’accorder des licences volontaires à cinq génériqueurs d’Inde et du Pakistan pour produire et vendre des versions génériques de son médicament le «Remdesivir» qui suscite beaucoup d’espoir dans la lutte contre le coronavirus.

« Même si le Maroc figure parmi les pays pouvant être approvisionnés par cette licence, la décision de Gilead n’est pas une bonne nouvelle pour notre pays,  déclare Dr Othoman Mellouk, expert en propriété intellectuelle et de l’accès aux médicaments et fondateur d’ITPC-Mena. « Si les essais du médicament « Remdesevir » s’avèrent concluants, une riposte nationale efficace contre la pandémie nécessitera une production locale », a-t-il ajouté.

Pour lui, la dépendance de sources étrangères d’approvisionnement en temps de crise sanitaire mondiale ne se fera pas sans problèmes. Rappelant à cet effet,  les saisies de produits de santé en transit dans de nombreux pays, ou encore avec les masques de protection.

« Ce qui nous a sauvés et qui a hissé le Maroc au rang d’exemple à suivre c’est que nous avons été rapides à produire ce dont nous avions besoin localement» précise dans sa déclaration citée par le quotidien marocain +L’Economiste+.

 Au Maroc, ce médicament est protégé par un brevet accordé par l’OMPIC, qui expire en 2031. Un autre brevet visant à prolonger la durée de protection a également été déposé par Gilead et est actuellement en cours d’examen. Si ce dernier est accordé, la durée de protection sera étendue jusqu’en 2036.

 Même son de cloche chez Pr Mehdi Karkouri, président de l’ALCS qui a exhorté à ce que le gouvernement marocain applique immédiatement la loi à la propriété industrielle relatif aux licences d’office au brevet du médicament « Remdesevir », mais également à tous les produits de santé susceptibles d’être nécessaires à la riposte au Covid-19.

Initialement développé contre le virus d’Ebola, par le laboratoire américain Gilead, le médicament « Remdesevir » est aujourd’hui également testé contre le covid-19. Ce traitement permettrait d’écourter la durée de rétablissement des patients atteints du Covid-19, selon une étude menée par les Instituts de santé américains, devenant le premier médicament ayant prouvé son efficacité contre le coronavirus.

Maroc : Déficit budgétaire de plus de 315 millions de dollars à fin avril

La situation des charges et ressources du Trésor au Maroc dégage un déficit budgétaire de 315,7 millions de dollars (3 milliards de dirhams) à fin avril 2020, contre un déficit budgétaire de 1,63 milliard de dollars (15,5 milliards DH) un an auparavant, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR).Dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’avril, la TGR attribue ce déficit au solde positif de 22,2 milliards DH (1 dollar = 9,5 DH) dégagé par les comptes spéciaux du trésor  et les services de l’Etat gérés de manière autonome.

Les recettes ordinaires brutes se sont établies à 92,4 milliards DU contre 80,2 milliards DH à fin avril 2019, soit une hausse de 15,2%, relève le bulletin, imputant cette hausse par l’augmentation des recettes non fiscales de 339,9% et des droits de douane de 4,8%, conjuguée à la baisse des impôts directs de 5,8%, des impôts indirects de 2,1% et des droits d’enregistrement et de timbre de 7,8%.

Par ailleurs, les dépenses émises au titre du budget général ont été de 135,6 milliards à fin avril 2020, en hausse de 3% par rapport à leur niveau à fin avril 2019, en raison de la hausse de 8,2% des dépenses de fonctionnement, de 23,5% des dépenses d’investissement et de la baisse de 21,7% des charges de la dette budgétisée.

Le bulletin fait également ressortir que le compte d’affectation spéciale intitulé « Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus Covid-19 » a enregistré des recettes pour 32,2 milliards DH et des dépenses pour 6,7 milliards DH.

Côte d’Ivoire : 39 morts enregistrés par les pompiers pendant le couvre-feu sanitaire

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) a enregistré au total 6693 interventions et 5167 victimes prises en charge dont 39 morts pendant la période du couvre-feu sanitaire en Côte d’Ivoire allant du 23 mars au 14 mai 2020, a appris APA samedi auprès de cette institution.« Durant la période du couvre-feu, le GSPM a vu le nombre total de ses interventions tripler en enregistrant plus de 180 interventions journalières. Ce sont au total 5167 victimes qui ont été prises en charge pour 6 693 interventions», rapportent les pompiers dans une note d’information.

Poursuivant les « soldats du feu»  précisent que sur la première période du couvre-feu allant du 23 mars au 07 mai 2020 (de 21h à 05h), ils ont  enregistré 35 décès et pour la deuxième période allant du 08 au 14 mai 2020 (de 23h à 04h), 04 décès.

Ces statistiques, conclut le GSPM, ne concernent que les horaires du couvre-feu. Le couvre-feu instauré depuis le 24 mars dernier en Côte d’Ivoire pour casser  la chaîne de transmission de la maladie à la Covid-19, a été levé par les autorités ivoiriennes à l’intérieur du pays (depuis la semaine dernière) et à Abidjan depuis vendredi dernier.

La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2017 cas de maladie à la Covid-19 dont 942 guéris et 24 décès.

Décès à Abidjan du député ivoirien Dominique Adjé des suites d’une crise cardiaque

Dominique Adjé, le député de la commune de Bouaflé, une localité du centre-ouest ivoirien, et président du Parti pour la République et pour la démocratie (PRD), est décédé samedi à Abidjan des suites d’une crise cardiaque, selon son entourage.M. Adjé, évacué d’urgence dans une clinique dans le Sud d’Abidjan, la capitale économique du pays, a succombé tôt le matin. Cette nouvelle a affolé la toile, où des proches témoignent de lui d’un homme attachant.

Son agenda, devrait le conduire « cette semaine » à Bouaflé, une circonscription où il occupait le poste de député depuis 2016. Ex-secrétaire général adjoint du Rassemblement des républicains (RDR, le parti d’Alassane Ouattara), il dirige aujourd’hui le PRD.

Le décès de cet homme politique, ancré dans la Région de la Marahoué, intervient un peu plus de cinq mois après le départ d’un « monument » de cette région, Charles Koffi Diby, ex-président du Conseil économique, social, culturel et environnemental de Côte d’Ivoire.

Investissement: une structure mobilise 5,3 milliards F CFA pour les PME ivoiriennes

Le Cabinet Jely Group, spécialisé dans le financement et la restructuration des PME, a mobilisé entre septembre 2019 et avril 2020, 5,3 milliards F CFA (environ 8,5 millions USD en huit mois) au profit des PME ivoiriennes dont 20% décaissés en pleine crise du Covid-19.Ces fonds ont été mobilisés auprès d’institutions financières locales et internationales, a indiqué le managing partner du Cabinet, Mamadou Kouyaté, précisant que « le financement existe pour les PME, mais à condition qu’elles aient un minimum d’organisation et de bonne gouvernance », dans une note transmise à APA, samedi.

Le Cabinet, dira-t-il, a développé une méthodologie et une expertise qui lui permettent de transformer toute PME en entreprise rentable et pérenne. Ce qui a accru la confiance des bailleurs au point de pouvoir lever des fonds même dans des situations difficiles.

La méthodologie, établie en six points, s’appuie sur une approche globale de l’entreprise allant de la stratégie aux finances en passant par l’efficacité opérationnelle, les ressources humaines, la communication et l’efficacité commerciale, a-t-il souligné.

Jely Group est le premier cabinet dédié au financement et à la restructuration des PME. Depuis sa création,  il accompagne des PME dans les secteurs industriel, médical (pharmacies, cliniques), immobilier et des services en général.

Le Cabinet a également une branche dédiée aux Ressources humaines (Jely HR) qui offre des prestations en matière de recrutement, de renforcement de la gouvernance et de formation des Petites et moyennes entreprises (PME).

 

Royal Air Maroc perd plus de 5 millions de dollars par jour à cause du coronavirus

La compagnie marocaine de l’aviation civile, Royal Air Maroc (RAM) perd plus de 5 millions de dollars (50 millions DH) par jour en termes de chiffre d’affaires, à cause de la pandémie du Covid-19, a fait savoir le président-directeur général de la RAM, Abdelhamid Addou.Dans une lettre adressée au personnel de la compagnie nationale, le patron de la RAM a relevé que «la fermeture a concerné très rapidement l’ensemble du réseau, l’impact sur le trafic a été violent avec une baisse respective de 60% en mars et 100% en avril, par rapport à l’année dernière, après une forte croissance à deux chiffres, entre novembre et février».

Pour lui, la reprise se fera dans la durée, sur une période minimale de 36 mois, avant de retrouver un réseau comparable à 2019.

Dans sa lettre, le PDG reconnaît que «la route sera donc longue et pleine de turbulences, notamment en termes de contraction de la demande mondiale et des financements. Nous serons dès lors amenés à faire des sacrifices importants et réduire la voilure de manière drastique».

Afin d’être plus compétitif et plus agile, il signale que des changements seront opérés dans la manière de travailler et il faudra revoir les coûts et les charges fixes de manière forte et pérenne.

traverse la pire crise de son histoire à cause de la pandémie de coronavirus, le président-directeur général de la RAM, Abdelhamid Addou, a fait savoir que les pertes en chiffre d’affaires s’élèvent à 50 millions de dirhams par jour.

Selon lui. la reprise d’activité nécessitera un plan clair, basé sur les prévisions publiées par l’IATA ainsi que les cabinets de conseil mondiaux.

Le PDG a annoncé que plusieurs scenarii sont sur la table, en termes de niveau et de délais de redémarrage de l’activité. «Une direction sera validée par les actionnaires, à même de nous garantir leur soutien. Par la suite, nous mettrons en place des réunions de partage et de concertation avec les partenaires sociaux afin de finaliser au mieux le plan de reprise dans l’intérêt de nos employés et de notre entreprise», a-t-il souligné.

L’objectif étant de préserver au maximum l’emploi tout en garantissant la pérennité financière de RAM, dans un contexte marqué par une concurrence rude, entre low cost européennes et compagnies aériennes africaines, face à une demande en fort repli.

Pour rappel, l’Association internationale du transport aérien (IATA) prévoit une contraction de la demande de 55% en 2020. Les pertes sont évaluées au niveau mondial à 314 milliards de dollars, dont 6 milliards de dollars en Afrique, et 25 millions d’emplois sont menacés à travers le monde. Le transport aérien ne devrait pas retrouver son niveau de trafic avant 2023 avec d’abord un redémarrage sur les liaisons intérieures cet été, suivi d’une reprise beaucoup plus lente du trafic international, a estimé l’IATA.

Sénégal: augmentation de 176 milliards FCFA des importations

Les importations de biens du Sénégal au terme du mois de mars 2020 ont connu une forte augmentation de 176,1 milliards FCFA (environ 281,760 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2019, selon les données annoncées samedi par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces importations se sont établies à 486,2 milliards FCFA contre 310,1 milliards FCFA au mois de mars 2019, soit une progression de 56,8% en glissement annuel.  Selon la DPEE, cette progression est en liaison avec la hausse des achats des produits pétroliers (+77,7 milliards), de produits alimentaires (+22,8 milliards), de  machines, appareils et moteurs  (+19,4 milliards), de  véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles  (+16,6 milliards) et de produits pharmaceutiques (+4,4milliards).

« Les importations de produits pétroliers ont augmenté du fait de la hausse des achats d’huiles brutes de pétrole (+78,7 milliards), légèrement atténuée par une baisse des importations de produits pétroliers raffinés (-1,0 milliard) », précise la DPEE. Quant au renforcement des importations de produits alimentaires, il reflète l’augmentation des achats de froment et méteil (+6,9 milliards), de riz (+6,4 milliards), d’huiles et graisses animales et végétales (+5,1 milliards) et de maïs (+1,3 milliard).

Par rapport au mois de février 2020 où elles se situaient à 203,4 milliards FCFA, les importations de biens se sont inscrites également en forte hausse de 282,8 milliards FCFA au mois de mars 2020. Cette situation est expliquée, en partie, par la progression des achats à l’étranger de produits pétroliers (+86,4 milliards), de  machines, appareils et moteurs  (+40,4 milliards), de produits alimentaires (+36,1 milliards) et de  véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles  (+35,2 milliards).

« Concernant les importations de produits alimentaires, souligne la DPEE, la hausse est liée à la reprise des achats de riz (+13,4 milliards), d’huiles et graisses animales et végétales (+9,5 milliards), de  froment et méteil  (+6,2 milliard) et de fruits et légumes comestibles (+1,1 milliard) ».

Pour ce qui est des produits pétroliers, la hausse observée est l’effet de la progression des achats d’huiles brutes de pétrole (+78,7 milliards) et de produits pétroliers raffinés (+7,7 milliards). 

Sécurité, déconfinement et enseignement à distance au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le rôle des forces de sécurité durant la crise pandémique, le déconfinement, les fake news, l’enseignement à distance et le respect de l’état d’urgence sanitaires sont les principaux sujets commentés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit que le Maroc est en admiration, très justifiée, devant ceux qui ont été et qui sont en première ligne face au Covid-19, notant que le corps médical et les forces de sécurité sont plébiscités.

Les forces de sécurité, qui célèbrent aujourd’hui leur anniversaire, ont joué un rôle important depuis deux mois à faire respecter les règles sanitaires, insiste l’hebdomadaire, soulignant qu’elles l’ont fait en privilégiant la pédagogie, le contact avec les citoyens, en jouant l’adhésion plutôt que la coercition. « Nous devrons tous chercher à convaincre l’ensemble des Marocains de leur faciliter la tâche. Parce que l’intérêt du pays et donc de chacun d’entre nous est dans le respect des règles prudentielles», préconise-t-il.

De son côté, +la Nouvelle Tribune+, souligne que l’épidémie n’a pas atteint ce fameux plateau qui permet de considérer que la progression de ce Coronavirus a été stoppée, notant que vu les réticences de certains officiels, le doute se fait de plus en plus fort. Au sein de la population et comme l’expriment les réseaux sociaux, une certaine lassitude se fait sentir, doublée de cette impatience que suscite l’approche de l’Aïd El Fitr, poursuit le journal, soulignant que les concitoyens aimeraient bien célébrer cette fête en état de « liberté relative ».

Comme cela a été le cas dès le premier jour de cette terrible crise sanitaire, économique et sociale, l’Etat et les pouvoirs publics sauront prendre la bonne décision, conclut-il.

Au sujet du déconfinement, +Al Ahdath Al Maghribiya+ rapporte que le ministère de la Santé semble pencher vers une prolongation des mesures de confinement pour une durée supplémentaire de 15 jours.

Le département de la Santé s’est montré prudent à cause de la fluctuation remarquable des chiffres de contamination qui enregistrent une hausse considérable depuis quelques jours, croit-il savoir.

Dans le même sillage, +Challenge+ fait savoir que la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies au ministère de la Santé prévient contre « la résurgence de l’épidémie après la levée du confinement.

La feuille de route du ministère suggère que le maintien «d’un confinement strict jusqu’à l’extinction des nouveaux cas est impossible» et que «la sortie totale et brutale du confinement constitue un risque élevé de déclenchement d’une deuxième vague» de la pandémie.

Par conséquent, la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies recommande qu’avec la levée du confinement, le système de santé s’adapte à la situation en maintenant des niveaux élevés de vigilance, précise le quotidien.

Pour sa part, +la Vie éco+ relève que depuis le début de l’épisode sanitaire, les phénomènes de la rumeur, l’intox, les fake news, déjà très répandus dans les réseaux sociaux au Maroc, ont littéralement explosé.

Face à tout cela, les pouvoirs publics, les administrations, les ministères et même les entreprises privées dépensent leur énergie et mobilisent leurs ressources à apporter des démentis à longueur de journée, poursuit la publication.

Si autant d’énergie était dépensée, non pas dans les démentis mais dans la production et la diffusion de l’information utile et authentique, les fake news seraient largement combattues, souligne-t-il, notant que les communicants savent pertinemment que la rumeur prend place quand il y a le vide.

Côte enseignement, +Al Massae+ se fait l’écho d’une étude menée par des professeurs universitaires qui a révélé que seuls 10% des étudiants sont satisfaits des résultats de l’opération d’enseignement à distance, en vigueur depuis le mois de mars dernier à cause de l’épidémie de Covid-19.

La même étude, poursuit le quotidien, montre que 79% de ces étudiants ne sont pas du tout satisfaits des résultats de cette opération, tandis que 8.3 ont affirmé avoir suivi les cours qu’ils ont reçus à distance. Par ailleurs, bon nombre d’étudiants ont fait état des difficultés qui les ont empêchés de suivre leurs cours convenablement, citant notamment des problèmes de raccordement au réseau Internet.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que les services du ministère de l’Intérieur ont donné son feu vert pour des opérations de tests de dépistage collectifs pour les employés de certaines unités industrielles et commerciales pour s’enquérir du taux de propagation du virus de Covid-19 et établir les listes des personnes éventuellement contaminées.

Ainsi, à Casablanca, des prélèvements ont été effectués dans une entreprise de textile qui emploi 400 personnes et dans une entreprise de bâtiment qui emploi 100 personnes. D’autre part, trois centres commerciaux qui emploient 530 personnes devraient bénéficier de ces analyses dans les prochains jours, informe le quotidien.

+Al Ayyam+ note que le nombre de personnes interpellées pour violation de l’état d’urgence sanitaire se chiffre à environ 100.000, soit 2500 à 4.000 arrestations par jour.

Cela peut paraître paradoxal, Ce chiffre est énorme si on le compare avec les tests de dépistage Covid-19 réalisés jusqu’au 13 mai sur pas moins de 74.208 personnes et ce, depuis de le début de l’épisode sanitaire, se demande-t-il.

Covid-19 et faits divers à la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise reçue, samedi à APA, accorde un traitement de faveur au coronavirus et aux faits de société.« Crise économique, déconfinement, gouvernance, émergence…La leçon du Pr. Kassé », titre EnQuête.

Dans ce journal, l’économiste affirme : « Il se produit une rupture de confiance entre le gouvernement et les populations. Le déconfinement appelle une analyse approfondie de la situation sanitaire et sociologique ».

Le Quotidien parle de la « saturation des structures sanitaires » avec l’augmentation des cas de Covid-19 et note « les blues des blouses ».

Selon nos confrères, « les cas contacts désormais confinés chez eux » et qu’un « cas communautaire tente de s’évader à Ziguinchor ».

« Saturation des structures de santé-Des hôtels transformés en hôpitaux Covid-19 », titre Vox Populi, informant que les cas positifs à la Covid-19 seront désormais hospitalisés dans les réceptifs hôteliers, les cas contacts confinés à domicile.

Ce journal fait état de courbe ascendante de la pandémie au Sénégal, avec 2310 cas positifs dont 197 communautaires et 86 importés.

Pendant ce temps, L’Observateur se focalise sur le 25e décès lié au coronavirus et raconte « la tragique histoire du cordonnier (habitant à Pire) déclaré guéri puis mort ».

En faits divers, La Tribune revient sur ce « meurtre atroce à Kounoune « et indique que « la belle-fille fracasse la tête de la belle-mère ».

« Touba-L’horreur d’un crime », écrit Vox Populi qui traite de l’affaire Bara Touré, qui a égorgé ses deux fils.

Pour Source A, lors de sa dernière audition avant son déferrement devant le Procureur et son placement sous mandat de dépôt, « Bara Touré reparle » et renseigne : « C’est dans l’après-midi de la journée du 26 septembre 2019 que j’avais en tête l’idée d’exécuter mes enfants. Je voulais le faire avant 17h mais ce n’était pas possible. J’y ai mûrement réfléchi avant de la concrétiser durant la nuit ».

Lutte contre la Covid-19: le ministre ivoirien de la Santé sonne la cloche pour la clôture des transactions à la BRVM via une cérémonie virtuelle

Le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique Aka Aouélé, a procédé à la sonnerie de la cloche pour la clôture des transactions à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), le vendredi 15 mai 2020, lors d’une cérémonie virtuelle.Cette cérémonie de ring thé bell  « marque la détermination des structures centrales du marché financier de l’UEMOA et de tous ses acteurs à faire barrière à la Covid 19 », a déclaré le directeur général de la BRVM et du DC/BR, Edoh Kossi Amenounve, via la plate-forme « Zoom ». 

« Il s’agit pour nous de joindre notre voix à la sensibilisation des populations de l’UEMOA sur la réalité de la pandémie dont la gravité et les conséquences prévisibles soulèvent d’importantes inquiétudes », a fait savoir M. Kossi Amenounve. 

La pandémie de Covid-19 amène les entreprises à s’adapter au contexte sanitaire qui impose des mesures barrières et à se réinventer. Il s’est dit ravi d’accueillir, ce vendredi 15 mai 2020, la première cérémonie virtuelle de sonnerie de cloche de la BRVM. 

La sonnerie de la cloche pour la clôture des transactions de la BRVM vise à rester conforme aux mesures de distanciation grâce à la technologie. La cérémonie s’est faite sans rassemblement au siège de la BRVM, à Abidjan, les participants se sont tous connectés à distance. 

Le président du Conseil d’administration et les administrateurs de la BRVM et du DC/BR à partir de leurs bureaux dans leurs pays respectifs, ont pris part à cette cérémonie virtuelle,  avec comme invité d’honneur, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Eugène Aka Aouélé depuis Aboisso, à 117 km au Sud d’Abidjan. 

« Je voudrais inviter tous les acteurs du marché financier régional au respect strictes des gestes barrières pour freiner la propagation de la maladie afin de préserver notre tissu économique et social », a dit M. Aka Aouélé. 

Il a insinué qu’il « reste convaincu que les marchés financiers auront un rôle important à jouer pour la relance des activités après la crise sanitaire à travers la mobilisation de ressources pour le financement des économies des Etats et le secteur privé ».   

Le ministre ivoirien de la Santé a encouragé et exhorté les acteurs du secteur à « la mise en œuvre de produits financiers spécifiques et innovants pour faciliter cette mobilisation de ressources en particulier pour renforcer les capacités sanitaires » dans les pays membres de l’Uemoa. 

M. Amenounve a assuré que la détermination, la discipline et le courage constituent des forces dans cette lutte pour la vie, avant d’ajouter « notre capacité de résilience est à rude épreuve mais notre foi est inébranlable ». 

La BRVM et le DC/BR ont, de ce fait, mis en place un plan de vigilance depuis le début de la crise et qui a permis la poursuite normale de nos activités et « nous ne déplorons à ce jour aucun cas de contamination dans nos installations et parmi notre personnel », a fait savoir M. Amenounve.

En dépit de ce contexte sanitaire « nos activités se maintiennent à un bon niveau comme en témoigne les valeurs transigées sur notre marché. Nos indices montrent aussi une certaine résilience qui traduit l’optimisme des investisseurs », a dit le directeur général de la BRVM.