CORONAVIRUS Archives - Journal du niger

Le Sénégal sur le point de mettre fin à l’épidémie de Covid-19

Le pays de la Teranga ne compte actuellement que sept malades sous traitement.Depuis plusieurs jours, les autorités sanitaires sénégalaises n’enregistrent pas de nouveaux cas positifs de la maladie à covid-19. Ce jeudi 5 décembre, le ministère de la Santé et de l’Action sociale, dans son point quotidien, indique que sur 102 tests effectués, aucun n’est revenu positif.

Il comptabilise 88.900 cas de Covid-19 depuis mars 2020, mois auquel le premier malade a été détecté par les services sanitaires. Sur ce chiffre, 1968 malades ont perdu la vie.

Depuis quelques jours, le Sénégal pays est secoué par le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à lutter contre cette épidémie apparue en décembre 2019 à Wuhan, en Chine, où un regain de contaminations inquiète le monde.

Plusieurs pays ont décidé d’appliquer de nouvelles mesures restrictives contre les passagers en provenance de ce pays d’Asie de l’Est.

Covid19: Le Maroc interdit l’accès aux voyageurs en provenance de Chine

Les autorités marocaines ont décidé d’interdire l’accès au territoire du Royaume à tous les voyageurs, quelle que soit leur nationalité, en provenance de Chine afin de d’éviter une nouvelle vague de contaminations au Maroc.A la lumière de l’évolution de la situation sanitaire liée à la Covid-19 en Chine, et des contacts réguliers et directs avec la partie chinoise, et afin d’éviter une nouvelle vague de contaminations au Maroc et toutes ses conséquences, les autorités marocaines ont décidé d’interdire l’accès au territoire du Royaume du Maroc de tous les voyageurs, quelle que soit leur nationalité, en provenance de la République Populaire de Chine, a annoncé samedi le ministère marocain des Affaires étrangères.

Cette mesure sera appliquée à partir du 3 janvier 2023 et jusqu’à nouvel ordre, précise le ministère dans un communiqué, notant que « le Royaume du Maroc a suivi de près, ces dernières semaines, le développement de la pandémie de la Covid en République Populaire de Chine ».

« Cette mesure exceptionnelle n’entache nullement l’amitié sincère entre les deux peuples et le partenariat stratégique entre les deux pays et auquel le Royaume demeure fortement attaché », souligne la même source.

Côte d’Ivoire : plaidoyer pour l’ouverture des frontières terrestres

Les transporteurs routiers estiment que la fermeture des frontières terrestres a occasionné la mise en chômage de plus de 20.000 personnes après l’arrêt des activités de plus de 200 compagnies.Les frontières terrestres en Côte d’Ivoire sont fermées depuis le 20 mars 2020 en raison de la pandémie de Covid-19. Après plus de deux ans, elles restent toujours fermées en dépit des appels des acteurs du monde du transport routier et du secteur privé. 

Dans une déclaration, le président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire (CNGR-CI), Adama Touré, a relevé ce samedi 24 décembre 2022 la « sombre note » de cette mesure qui met à mal le secteur des transports routiers.

Il a fait observer que les déplacements entre les pays limitrophes sont quasiment inexistants et donnent parfois lieu à d’autres formes de transport illégales et clandestines à travers des pistes frayées par des contrebandiers.    

« Nous plaidons auprès du président de la République, Alassane Ouattara, afin que ces frontières soient rouvertes. On veut vraiment que la réalisation de ce vœu soit notre beau cadeau de fin d’année 2022 », a lancé M. Adama Touré.

« C’est vraiment notre vœu le plus cher aujourd’hui », a-t-il insisté, faisant remarquer à contrario que « les frontières aériennes et maritimes n’ont pas duré dans cette situation, elles ont été très tôt ouvertes » par les autorités ivoiriennes. 

M. Adama Touré qui a organisé un arbre de Noël ce samedi, à la veille de la fête de la nativité, au profit des enfants des conducteurs, a appelé les chauffeurs à rouler de façon responsable, en évitant l’excès de vitesse, la consommation d’alcool avant de prendre le volant, ainsi que la prise de stupéfiants.   

Le député-maire de la commune d’Adjamé (Nord d’Abidjan), Farikou Soumahoro, a également prodigué des conseils aux chauffeurs en cette période de fête de fin d’année, à faire en sorte qu’il n’y ait pas d’accident sur les routes en conduisant avec prudence et circonspection.

Covid-19 : baisse de la charge pandémique en Afrique (OMS)

Le nombre actuel de cas de Covid-19 n’exerce pas de pression significative sur les structures de santé, car le nombre d’hospitalisations reste faible.Au moment où l’Afrique enregistre son plus bas niveau de nouveaux cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie en 2020, une récente augmentation de quatre semaines souligne l’importance de la vigilance à l’approche des fêtes de fin d’année. Il s’agit de la première augmentation soutenue de ce type en quatre mois, rapporte le Bureau Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un son dernier rapport reçu ce jeudi à APA.

L’organisme onusien souligne que cette hausse de cas a été enregistrée jusqu’au 20 novembre, mais le nombre de nouveaux cas a légèrement diminué au cours des deux dernières semaines se terminant le 2 décembre 2022, rompant ainsi la tendance à la hausse.

Toutefois, les nouveaux cas signalés fin novembre représentent moins de 10 % des cas enregistrés à la même période en 2021 et 2020. « Bien que les décès liés à la pandémie aient augmenté de 14 % au cours de la semaine se terminant le 27 novembre par rapport à la semaine précédente, ils sont restés faibles (53), soit environ 4 % des décès enregistrés au cours de la même période en 2021 et 2020. Le nombre actuel de cas de Covid-19 n’exerce pas de pression significative sur les structures de santé, car le nombre d’hospitalisations reste faible », a expliqué l’OMS.

« Malgré la récente résurgence, il y a de l’espoir que l’Afrique sera épargnée des difficultés qu’elle a connues ces deux dernières années, lorsque la hausse des cas et des décès avait réduit à néant tout espoir de vie normale et engendré de profondes désolations. Même si les tendances actuelles permettent de maîtriser la pandémie, nous suivons de près l’évolution de la situation. Nous devons rester vigilants, continuer à accroître la couverture vaccinale et être prêts à adopter des mesures de prévention plus strictes, si cela s’avère nécessaire », a indiqué Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Selon elle, les investissements réalisés ces trois dernières années dans la lutte contre la Covid-19 portent leurs fruits. La Région est mieux outillée pour faire face au virus et ses systèmes d’intervention d’urgence sanitaire ont été renforcés.
En 2022, la réduction globale de la charge pandémique en Afrique allège la pression sur les ressources nationales de santé publique, ce qui donne l’occasion aux pays de renforcer les services de santé perturbés et de porter plus d’efforts sur d’autres priorités de santé publique telles que la vaccination de routine, la surveillance des maladies et la riposte à d’autres épidémies.

Grâce à une surveillance renforcée, cette année la Région a signalé jusqu’à présent 106 épidémies et situations d’urgence sanitaire liées à des crises humanitaires, soit près de 17 % de plus qu’en 2021 et presque autant qu’en 2019 avant l’apparition de la pandémie de Covid-19. Environ 25 épidémies de maladies évitables par la vaccination ont aussi été signalées en 2022. Selon un décompte de l’OMS, treize épidémies ont été signalées en 2020 et 19 en 2021.

Af’Sud : nouvelle hausse des cas de Covid-19

L’Afrique du Sud entre dans une nouvelle vague du nouveau coronavirus, selon Dr Ridhwaan Suliman, chercheur principal du Council for Scientific and Industrial Research (CSIR).Le chercheur a expliqué que les données montrent une augmentation de 0,1 cas de Covid-19 pour 100.000 personnes (6,6%) dans l’Etat libre, à 3,4 cas pour 100.000 personnes (64,4%) dans le KwaZulu-Natal au cours de la semaine se terminant le 12 novembre.

Selon les statistiques, le risque d’incidence hebdomadaire le plus élevé concerne les cas détectés chez les patients âgés de 80 ans et plus, tandis que le plus faible concerne le groupe d’âge de cinq à neuf ans.

Dans le dernier rapport hebdomadaire du National Institute of Communicable Diseases (NICD), la province du KwaZulu-Natal a enregistré le plus grand nombre d’admissions au cours de la semaine écoulée (97 admissions sur 286 cas, soit 33,9%), suivie de Gauteng (82 admissions sur 286 cas, soit 28,7%) et de Western Cape (51 admissions sur 286 cas, soit 17,8%).

La province du Nord-Ouest a enregistré le plus faible nombre d’admissions (cinq admissions sur 286 cas, soit 1,7%), selon le rapport du NICD.

Toutefois, au cours de la même semaine, le nombre de nouvelles admissions à l’hôpital a diminué de 40% par rapport à la semaine précédente, ajute le NICD.

« De manière prometteuse, les hospitalisations et les décès liés à la Covid-19 restent relativement stables », a rassuré Dr Ridhwaan Suliman sur Twitter.

L’Afrique face aux chocs pandémique, climatique et géopolitique (rapport)

Ces dernières années, le continent noir subit les conséquences de crises qu’il n’a pourtant pas provoquées.« L’Afrique sous le triple choc pandémique, climatique et géopolitique ». C’est le thème du 3e rapport économique de l’influent Think tank marocain Policy Center for the New South (PCNS) dont la présentation a eu lieu vendredi 4 novembre à Rabat.

À l’ouverture des travaux par visioconférence, Fathallah Oualalou, chercheur senior au PCNS, a déclaré que « ce rapport met en évidence les trois chocs qui ont traversé le monde ces dernières années, mais qui ont affecté l’Afrique ».

« Le premier, c’est le choc pandémique 2020/2021. Le deuxième est géopolitique avec la guerre en Ukraine et ses conséquences pour l’Afrique dans le domaine énergétique aussi bien pour les pays producteurs que pour les pays importateurs, mais aussi alimentaire et économique. Le troisième choc est climatique », explique M. Oualalou.

Coordinateur du rapport annuel du PCNS sur l’économie en Afrique, Larabi Jaidi soutient que l’activité économique sur le continent a été perturbée par les restrictions mises en place pour lutter contre la Covid-19, malgré le faible taux de prévalence. Pour amortir le choc, l’Afrique croyait pouvoir compter sur son secteur informel qui, selon le chercheur Akram Zaoui, « a toujours joué un rôle d’amortisseur dans des moments de récession en permettant à une certaine catégorie de travailleurs de basculer dans le secteur informel ».

« Avec le coronavirus, c’est le secteur informel qui a été le plus impacté et au lieu de jouer le rôle de stabilisateur économique, l’informel a joué un rôle de déstabilisateur », fait noter M. Zaoui lors du premier panel consacré aux performances, vulnérabilités et transformations en Afrique

Au sujet du choc climatique, le constat n’est pas non plus reluisant, selon les conclusions du rapport présentées à un public trié sur le volet ce vendredi. « L’Afrique représente l’une des régions les plus touchées par le réchauffement climatique », rapporte Larabi Jaidi, relevant qu’elle « fait face en 2021 à un nombre élevé de chocs naturels liés au climat : la diminution des précipitations montre une augmentation du stress hydrique dans diverses régions du continent, particulièrement en Afrique du Nord, de l’Ouest et en Afrique australe ».

À l’en croire, « les caractéristiques économiques de la plupart des pays d’Afrique, notamment dans les régions subsahariennes, ont amplifié les effets du changement climatique sur l’état social des populations ». Ce qui fait du changement climatique une réelle menace pour la stabilité des prix et la stabilité financière des pays d’Afrique.

Le continent noir doit aussi faire face à un troisième choc lié à la guerre russo-ukrainienne. En février dernier, la Russie a lancé une opération de « dénazification » en Ukraine voisine, entraînant des conséquences sans précédent sur le commerce international. « L’Afrique a connu la récession la plus grave de son histoire », souligne le rapport du PCNS, précisant que « le choc a pesé à travers un certain nombre de canaux ».

« Le premier concerne le prix des matières premières. La guerre en Ukraine n’affecte pas seulement le prix de l’énergie, mais aussi ceux d’un ensemble de matières premières, notamment les produits alimentaires », explique M. Jaidi. Selon ce dernier, « le deuxième canal est celui des tensions financières et plus globalement de l’incertitude qui affectent négativement l’investissement et la consommation ».

Enfin, « le troisième est celui du commerce extérieur. Au-delà du canal de la demande externe, il est probable que les économies soient aussi affectées par des perturbations sur les chaînes de production », détaille-t-il, prédisant « un risque croissant d’insécurité alimentaire et de troubles sociaux » pour « les pays fortement dépendants des importations de céréales en provenances d’Ukraine et de Russie tels que l’Égypte, le Maroc, la Tunisie, le Sénégal et la Tanzanie ».

Le malheur, c’est que « tant qu’il n’y a pas de possibilités de sortie de crise, il y aura toujours cette incertitude dans l’avenir ». En revanche, tout ne semble pas perdu. Face à ces chocs, « l’Afrique est porteuse d’espoir », soupire Fathallah Oualalou, préconisant « la nécessité de transformer les tissus productifs des pays africains, de diversifier leur économie pour qu’ils puissent sortir progressivement de leur dépendance par rapport aux matières premières ».

Af’Sud/Botswana : des chercheurs sur la Covid-19 primés

Deux scientifiques botswanais et sud-africain ont remporté le prix German Africa 2022 pour leur rôle dans l’identification d’Omicron, l’une des variantes de la Covid-19.Le virologue Sikhulile Moyo, Directeur de laboratoire au Botswana Harvard AIDS Institute Partnership, et le responsable du Network for Genomics Surveillance in South Africa (NGS-SA), Tulio de Oliveira, seront récompensés par la Fondation allemande pour l’Afrique (DAS) le 25 novembre à Berlin, en Allemagne, pour leur « excellent travail » sur la Covid-19.

M. Moyo et son équipe ont été les premiers à remarquer un pic d’échantillons Covid-19 présentant un schéma nouveau et inhabituel de mutations multiples au Botswana en novembre 2021. Ils ont immédiatement partagé leurs conclusions sur une base de données en libre accès.

Presque au même moment, le NGS-SA a fait une découverte similaire suite à une hausse des infections dans la province sud-africaine de Gauteng.

C’est ainsi que M. de Oliveira a alerté les autorités sud-africaines et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au sujet de la variante soudainement apparue, qui a ensuite été baptisée Omicron et a déclenché une interdiction mondiale des voyages dans les pays d’Afrique australe.

Ce faisant, la DAS a décrit de Oliveira et Moyo comme « un exemple brillant d’expertise, d’intégrité et de courage ».

« Ils prouvent (…) que la recherche médicale de haut niveau est aussi chez elle en Afrique et que le continent a réussi à gérer la crise de la pandémie mondiale, ce dont l’Europe peut et doit s’inspirer », écrit la structure.

Les scientifiques ont déclaré qu’ils auraient reçu des menaces de mort, certaines personnes estimant qu’ils étaient personnellement responsables des restrictions de voyage et des difficultés économiques qui en résultent dans le monde.

M. De Oliveira a déclaré aux journalistes au début de l’année qu’ils avaient « dû mettre en place une sécurité armée devant l’université pour que nous puissions poursuivre notre travail » à la suite de ces menaces de mort.

Covid-19 : la vaccination stagne en Afrique (OMS)

Le nombre de doses mensuelles de vaccin contre la Covid-19 administrées en Afrique a diminué de plus de 50%, rapporte l’OMS.Entre juillet et septembre 2022, l’analyse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) montre que le pourcentage de personnes ayant reçu une série de primovaccination complète contre le nouveau coronavirus a à peine bougé dans 27 des 54 pays africains.

Même si l’Afrique est loin d’atteindre l’objectif mondial de fin d’année consistant à protéger 70% de la population, des progrès modestes ont été réalisés dans la vaccination des groupes de population à haut risque, notamment les personnes âgées.

Par exemple, en septembre dernier, 23 millions de doses ont été administrées, soit 18% de moins qu’en août, et 51% de moins que les 47 millions de doses administrées en juillet. Le nombre de doses administrées le mois dernier représente également environ un tiers du pic de 63 millions de doses atteint en février 2022.

Toutefois, l’OMS observe des signes d’amélioration ce mois-ci, avec 22 millions de doses administrées au 16 octobre 2022, soit 95% du total administré en septembre.

De manière générale, au 16 octobre 2022, seuls 24 % de la population du continent avaient terminé leur série de primovaccination, alors que la couverture est de 64 % au niveau mondial.

Le Libéria a maintenant rejoint l’île Maurice et les Seychelles comme l’un des trois pays ayant dépassé les 70% de personnes avec une couverture vaccinale complète. Le Rwanda est aussi sur le point de franchir ce cap.

« La fin de la pandémie de Covid-19 est à portée de main, mais tant que l’Afrique sera loin derrière le reste du monde pour atteindre une protection globale, il y aura une faille que le virus pourra exploiter dangereusement pour revenir en force », a déclaré ce jeudi la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

S’exprimant ce jeudi au cours d’une conférence de presse, Dr Moeti a soutenu que la plus grande priorité est de protéger nos populations les plus vulnérables des effets les plus désastreux de la Covid-19. « Sur ce plan, a-t-elle indiqué, nous constatons quelques progrès. Les pays redoublent d’efforts pour renforcer la couverture chez les travailleurs de la santé, les personnes âgées et celles dont le système immunitaire est affaibli ».

D’après les données de 31 pays, au 16 octobre 2022, 40% du personnel de santé africain avait terminé leur série de primovaccination. Ces dernières données se basent sur les estimations en termes de taille de la population par pays au lieu des chiffres précédents qui utilisaient les estimations du personnel de santé de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Dans 15 de ces pays, plus de 70% des travailleurs de la santé ont été entièrement vaccinés, contre 27% au début de l’année. 31% des adultes âgés (de 50 à 65 ans et plus selon les limites d’âge fixées par les pays) ont été entièrement vaccinés selon les données de 27 pays, soit une augmentation de 21% par rapport à janvier 2022.

« Après des débuts difficiles, le partenariat Covax a donné de bons résultats, assurant un approvisionnement régulier de l’Afrique en vaccins contre la COVID-19. Aujourd’hui, nous sommes victimes de notre propre succès. Comme les vaccins ont contribué à faire baisser le nombre d’infections, les gens ne craignent plus la Covid-19 et sont donc moins disposés à se faire vacciner », a conclu la patronne de l’OMS pour l’Afrique.

Covid-19: Levée des restrictions sanitaires à l’entrée du territoire marocain

L’Office marocain des aéroports vient d’annoncer que les restrictions sanitaires (PCR ou pass vaccinal) à l’entrée du territoire marocain sont levées à partir de ce vendredi 30 septembre 2022.«Suite à la décision des autorités marocaines, les restrictions sanitaires (PCR ou pass vaccinal) à l’entrée du territoire marocain sont levées à partir d’aujourd’hui. Seule la fiche sanitaire du passager doit être présentée dûment renseignée», annonce l’Office national des aéroports (ONDA) dans un tweet diffusé ce vendredi 30 septembre 2022.

Auparavant, les voyageurs étaient tenus de présenter soit le passeport vaccinal Covid-19 valide (l’administration de trois doses ou, à défaut, deux doses dont le délai d’administration de la 2e ne dépassant pas les 4 mois, à l’exception du vaccin Johnson & Johnson, où une seule dose équivaut à 2 doses des autres vaccins) ou le résultat négatif d’un test PCR de moins de 72 heures (délai entre le prélèvement et l’enregistrement) et une fiche sanitaire du passager, à télécharger en ligne avant embarquement (distribuée aussi à bord), dûment renseignée.

Pretoria va livrer des vaccins anti-Covid-19 au Libéria

D’autres pays africains vont également recevoir de la nation arc-en-ciel des doses de vaccin contre le nouveau coronavirus.L’Afrique du Sud va remettre un lot de 79.200 vaccins Johnson & Johnson au Liberia, a annoncé mercredi la vice-ministre des Relations internationales et de la Coopération, Candith Mashego-Dlamini.

« Ce geste de notre pays va permettre
d’approfondir la coopération mutuellement bénéfique avec le Liberia et de renforcer notre amitié et nos relations avec le peuple et le gouvernement libériens », a déclaré Mme Mashego-Dlamini, précisant que la cérémonie de remise aura lieu le 30 septembre.

Pretoria a signé un accord avec l’African Vaccination Acquisition Trust (AVAT) pour fournir plus de deux millions doses du vaccin Covid-19 de Johnson & Johnson à d’autres pays africains.

L’accord a été signé par l’intermédiaire de l’African Renaissance Fund (ARF), les vaccins étant produits dans l’usine pharmaceutique géante de Gqeberha, en Afrique du Sud, exploitée par Aspen Pharma.

L’AVAT a été formée à la suite de la création de l’équipe spéciale d’acquisition de vaccins africains Covid-19 de l’Union africaine en novembre 2020 par le président Cyril Ramaphosa, alors président de l’UA.

Covid-19: Les Etats-Unis retirent le Maroc de la liste des destinations à haut risque

Le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a retiré le Maroc de sa liste des destinations à risque pour les voyageurs en termes de propagation de la Covid-19. Le Royaume, qui était auparavant parmi les pays dits à haut risque (niveau 3), est placé désormais dans la catégorie des destinations de voyage présentant un risque modéré (niveau 2), selon la dernière mise à jour. D’après le CDC, le niveau 2 s’applique aux pays qui ont signalé entre 50 et 100 nouveaux cas de covid-19 pour 100.000 habitants lors des 28 derniers jours.

Un total de 26 nouveaux cas de la Covid-19 a été enregistré au Maroc dans les dernières 24 heures, a indiqué lundi le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Selon le ministère, le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.891.938, celui des personnes ayant reçu deux doses s’élève à 23.384.674, alors que 6.751.903 personnes ont eu trois injections du vaccin.

Le nouveau bilan d’infections porte à 1.264.342 le nombre total des contaminations depuis le premier cas signalé au Maroc le 2 mars 2020, tandis que le nombre des personnes rétablies est passé à 1.247.652, soit un taux de guérison de 98,7%.

Covid-19 : le gouvernement zimbabwéen fait tomber le masque

Le gouvernement zimbabwéen a supprimé le port obligatoire de masques faciaux dans les lieux publics extérieurs pour les personnes entièrement vaccinées, a déclaré la ministre de l’Information Monica Mutsvangwa.S’adressant aux journalistes à la fin de la réunion hebdomadaire du cabinet mardi, Mme Mutsvangwa a déclaré que les masques ne seraient obligatoires que lorsqu’une personne se trouve dans un lieu public à l’intérieur et dans les transports publics.

« Constatant la diminution des cas de Covid-19, le Cabinet a décidé que les personnes qui ont reçu trois doses des vaccins recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont exemptées du port obligatoire de masques faciaux dans les lieux publics extérieurs, mais doivent cependant porter des masques faciaux dans les lieux publics intérieurs et dans les transports publics », a déclaré Mutsvangwa.

Elle a déclaré que lundi, près d’un million de personnes avaient reçu les deux principaux vaccins et un rappel, tandis que 3,8 millions d’autres n’avaient reçu que deux injections.

Le Zimbabwe a connu une baisse des infections au Covid-19 au cours des derniers mois, le pays ayant enregistré 57 cas la semaine dernière contre 105 la semaine précédente.

Covid-19: Fin de la deuxième vague Omicron au Maroc (ministère)

Le ministère marocain de la Santé et de la Protection sociale a annoncé, mardi, la fin de la deuxième vague Omicron, après deux semaines consécutives de niveau de vigilance « vert faible » de la circulation communautaire du Covid-19 et le début de la phase post-vague ou la quatrième période intermédiaire. »Le Maroc a connu une quatrième vague de la circulation communautaire du Covid-19 qui a duré 11 semaines et a atteint son apogée dans les deux semaines du 20 juin au 03 juillet derniers », a indiqué le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Mrabet, dans sa présentation du bilan bimensuel de la situation épidémiologique (05 juillet au 08 août 2022).

La fin d’une vague épidémique ne signifie pas la fin de l’épidémie, a averti M. Mrabet, soulignant que la propagation du virus se poursuivra à un niveau faible avec la possibilité de la parution d’une éventuelle vague, mais pas imminente.

Dans le même contexte, il a été noté que les deux dernières semaines ont été marquées par une décroissance graduelle du niveau de la circulation du virus, a-t-il assuré, précisant que le taux de positivité des analyses est passé de 22,6% pendant la semaine de pointe à 3,2 % la semaine dernière, avec un indice de reproduction des cas qui se situe à 0,83.

Selon les derniers rapports du Consortium national de veille génomique, le mutant Omicron est toujours répandu avec deux principaux sous-mutants (BA.5 82,5%) et (BA.2 10,5%), contre 7% pour les autres sous-mutants, a-t-il relevé.

Concernant les autres indices, M. Mrabet a fait état d’une baisse de 76% du nombre de cas graves ou critiques dans les services de réanimation pour s’établir à 999 cas pendant cette 4ème vague, contre 4.201 qui ont été admis pendant la même période durant la 1ère vague d’Omicron. Ce résultat est dû au fait que les citoyens acquièrent une immunité naturelle et vaccinale contre les cas graves et critiques, a-t-il argué.

Un total de 931 cas graves dus à la Covid-19 a été évité pendant la vague actuelle et ce grâce à la campagne nationale de vaccination, a-t-il relevé, citant les données du Centre d’opérations d’urgence de santé publique relevant du ministère.

Concernant les cas de décès, ils ont atteint 182 au cours de cette vague, contre 1.182 durant la 1ère vague d’Omicron, soit une baisse de 85% par rapport aux deux vagues.

Pour ce qui est de la campagne nationale de vaccination, le taux des personnes ayant pris la dose de rappel a atteint 18,3%, alors que près de 30.000 personnes en ont reçu la 4ème dose, précise-t-on.

Le responsable sanitaire a réitéré l’appel à l’ensemble des citoyens âgés de 60 et de 18 ans et plus, ainsi que les personnes atteintes de maladies chroniques à recevoir la dose de rappel, six mois après avoir reçu la 3ème dose, exhortant les personnes qui présentent des symptômes respiratoires à porter le masque et à cesser toute activité professionnelle ou sociale, tout en se rendant aux établissements de santé pour diagnostic et traitement approprié.

Côte d’Ivoire : les fonds de soutien Covid-19 clôturés

Les fonds ont été mis en place pour atténuer les effets socio-économiques de la pandémie du nouveau coronavirus.Le gouvernement ivoirien a décidé de clôturer les quatre fonds Covid-19, autorisant jusqu’au 31 août 2022 le traitement des dossiers en instance. La décision a été prise, mercredi 3 août 2022, par le Conseil des ministres, précisant que les modalités de dissolution desdits fonds seront définies ultérieurement par ordonnance.

Suite à la mise en place des quatre fonds de soutien Covid-19, ils ont été approvisionnés à hauteur de 220,5 milliards Fcfa. Mais seulement 168,38 milliards Fcfa ont été décaissés, soit un taux de décaissement de 76,2%.

De janvier à juin 2022, les quatre fonds Covid-19 ont réalisé des opérations d’un montant de 10,65 milliards Fcfa portant à 168,38 milliards Fcfa le montant total des décaissements de ces fonds depuis leur mise en place.

Pour le Fonds de soutien aux grandes entreprises (FSGE), au 1er semestre 2022, sept entreprises ont bénéficié de 1,7 milliard Fcfa. Depuis sa mise en place, ce fonds a soutenu 138 entreprises pour un montant total de 32,26 milliards Fcfa.

Concernant le Fonds de soutien aux PME (FSPME), du 1er janvier au 30 juin 2022, 30 PME ont été soutenues à hauteur de 877,35 millions Fcfa. Ces opérations portent à 889 PME bénéficiaires pour un montant total de 44,4 milliards Fcfa.

Pour ce qui est du Fonds d’appui au secteur informel (FASI), ce sont 429,25 millions de Fcfa de subventions qui ont été accordées à 1717 acteurs du secteur informel, portant le nombre total de bénéficiaires à 139.641 pour un montant total de 34,4 milliards Fcfa.

Quant au Fonds spécial de solidarité et de soutien Covid-19, au cours de ce premier semestre 2022, ce sont 7,5 milliards de Fcfa de transferts monétaires qui ont été effectués au profit de 108.875 ménages vulnérables.

Depuis sa mise en place, le FSS Covid-19 a décaissé 56,2 milliards Fcfa au profit de 431.930 ménages vulnérables, de 20.808 travailleurs mis en chômage du fait de la Covid-19 et de 152.749 ménages abonnés au tarifs social d’électricité et 472.972 abonnés au tarif social de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci).

Selon l’état d’exécution des fonds Covid-19, « à ce jour, la grande majorité des entreprises nationales se sont réajustées et insérées dans la dynamique de la reprise économique ». En outre, ils ont contribué à contenir les perturbations engendrées par la crise sanitaire de Covid-19.

Côte d’Ivoire: des failles dans la gestion des fonds Covid-19

L’enveloppe financière dégagée visait à atténuer les effets de la pandémie du nouveau coronavirus.La gestion des fonds de soutien Covid-19, destinés à appuyer les entreprises, le secteur informel et les personnes vulnérables en Côte d’Ivoire, ressort des « insuffisances » dans son exécution, selon le rapport annuel 2020 de la Cours des comptes.

Cette juridiction de contrôle des dépenses publiques a audité la conformité de la gestion de quatre fonds Covid-19, à savoir le Fonds de soutien aux grandes entreprises (FSGE), le Fonds de soutien aux PME (FSPME), le Fonds d’appui aux acteurs du secteur informel (FASI) et le Fonds spécial de solidarité Covid-19 (FSS Covid-19).

Le Fonds de soutien aux grandes entreprises (FSGE), doté d’un budget de 38 milliards Fcfa en vue de préserver l’outil de production et les emplois, a été exécuté à hauteur de 23,62 milliards Fcfa, soit 62,16% de taux d’exécution dont 17,51% pour le fonctionnement, 87,09% de prêts directs et 4,97% pour les garanties.

La Cour des comptes, à l’issue de l’audit, a relevé des « insuffisances » qui ont fait l’objet de recommandations. Elle a dénoncé le « non-respect des critères de sélection des bénéficiaires du fonds » et « l’absence de dispositif permettant de suivre le respect des engagements et des restrictions », avant d’inviter le ministère en charge de l’exécution à se conformer aux dispositions réglementaires.

Le rapport public annuel 2020 de la Cour mentionne « l’absence de textes régissant l’organisation et le fonctionnement du Secrétariat exécutif du Fonds de soutien aux grandes entreprises ».

Quant au Fonds de soutien aux PME (FSPME), il a été doté d’un budget de 40 milliards Fcfa pour soutenir l’activité économique des PME. Le budget 2020 du FSPME a été exécuté à hauteur de 30,31 milliards Fcfa, soit un taux d’exécution de 75,79%.

Les « insuffisances » dans la gestion de ce Fonds portent sur le « non-respect des engagements des bénéficiaires » et la non-formalisation des contrats de la rémunération du personnel d’appui.

La Cour note en outre un « manque de flexibilité dans les remboursements anticipés », recommandant de « supprimer des conventions, la clause de préavis irrévocable concernant le remboursement anticipé des prêts ». Elle déplore aussi « l’inexistence de dispositif automatisé de contrôle de cumul ».

Pour le Fonds d’appui aux acteurs du secteur informel (FASI), il est doté d’un budget de 20 milliards Fcfa, exécuté à hauteur de 19,075 milliards Fcfa, soit un taux de réalisation de 95,37%.

L’audit révèle « l’absence de textes régissant l’organisation et le fonctionnement du Secrétariat exécutif du FASI » et le « non-enregistrement des bénéficiaires à la CMU (Couverture maladie universelle) ».

L’audit de la Cour des comptes fait état de « faiblesses des rapports de paiement des sociétés de téléphonie mobile ».

Concernant le Fonds spécial de solidarité (FSS), destiné à l’urgence humanitaire, il est doté d’un budget de 50 milliards Fcfa et constitue le volet social d’un ensemble de mesures prises face à la pandémie de Covid-19.

Ces ressources mises à la disposition du FSS ont été exécutées à hauteur de 75,62% au 31 décembre 2020, dont 40,49% pour le financement des « autres vulnérabilités » et 34,79% de transferts monétaires destinés aux personnes vulnérables impactées par la Covid-19.

A l’issue de l’audit de la gestion du FSS, la Cour a relevé comme « insuffisances » l’absence de nomination des membres des organes de gestion, un « défaut de conventions » qui devraient permettre d’encadrer par un contrat formel les relations avec les opérateurs avant d’engager les dépenses.

Maroc/Covid-19 : Une 4ème dose préconisée pour les personnes âgées de plus de 60 ans (ministère)

Le ministère marocain de la Santé a préconisé l’administration d’une dose de rappel six mois après la 3ème dose, particulièrement chez les personnes âgées de plus de 60 ans et chez les personnes ayant des comorbidités à partir de 18 ans.Dans un communiqué, publié ce vendredi, le département de la Santé a aussi recommandé le renforcement de l’immunité par une troisième dose 4 mois après l’injection de la deuxième dose chez les personnes incomplètement vaccinées. En cas d’infection récente de Covis-19, la dose de rappel peut être faite quatre semaines après la fin de l’épisode infectieux, selon le ministère.

Le ministère appelle également à la consolidation des mesures préventives par le port correct du masque notamment dans les espaces fermés et lors des rassemblements, le lavage des mains et la distanciation physique.

Les services de santé doivent saisir l’opportunité du démarrage de la saison estivale afin de promouvoir la vaccination contre la Covid-19 aussi bien pour la première et deuxième dose que pour la dose booster et de rappel, ajoute la même source.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de l’actualisation de la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19 et de la consolidation des acquis enregistrés dans le cadre de la lutte contre la pandémie, qui connait actuellement une nette recrudescence des cas positifs depuis début juin 2022.

Aujourd’hui, le ministère de la Santé et de la protection sociale a recensé durant les dernières 24 heures 3.370 nouveaux cas d’infection au Covid-19, portant ainsi à 1.220.279 le nombre total des cas de contamination.

Quant au nombre de personnes déclarées guéries, il s’est élevé 1.178.088 avec 2.726 nouvelles rémissions, soit un taux de rémission de 96,5%.

Le ministère a également annoncé que 4 décès ont été enregistrés durant ces dernières 24 heures. Le nombre de morts du nouveau coronavirus s’établit ainsi à 16.113 et le taux de létalité à 1,3%.

Côté vaccination, le nombre de bénéficiaires a atteint 24.857.863 (+657) pour la première dose, 23.343.616 (+712) pour la deuxième et 6.559.317 pour la troisième (+3.130).

Maroc: Le Roi Mohammed VI contracte une forme asymptomatique du Covid-19

Le Roi Mohammed VI a contracté une coronavirus Covid-19 de forme asymptomatique, a annoncé jeudi le professeur Lahcen Belyamani, médecin personnel du Souverain.Par conséquent, le médecin a prescrit une période de repos au Souverain durant quelques jours, indique un communiqué du professeur Lahcen Belyamani, médecin personnel du Roi.

À Abidjan, la Covid-19 a ralenti l’exécution de travaux routiers (Pm)

Selon le Premier ministre, Patrick Achi, la pandémie a allongé de 15 à 18 mois les délais de livraison d’infrastructures routières dont les travaux ont démarré en 2018-2019 dans la capitale économique ivoirienne.Hier vendredi, Patrick Achi a effectué une visite de terrain dans les différents chantiers à Abidjan. Faisant le point de l’évolution des travaux, le chef du gouvernement a constaté que le nouveau coronavirus a perturbé les prévisions.

Malgré les retards dans l’exécution des chantiers allant de 15 à 18 mois, M. Achi a assuré qu’ils « s’achèveront » dans des délais raisonnables, mais en attendant les populations rencontreront « quelques difficultés résiduelles » pour se déplacer.

Entamées entre 2018 et 2019, a déclaré le Premier ministre, les nouvelles routes abidjanaises seront finalement ouvertes à la circulation en fin 2022 pour les unes et en fin 2023 pour les autres.  

La Côte d’Ivoire est censée accueillir, pour la seconde fois de son histoire, la Coupe d’Afrique des nations de football. De bonnes infrastructures de transport font partie du cahier de charges de la compétition prévue du 23 juin au 23 juillet 2023.

C’est pourquoi, Patrick Achi a reconnu qu’il y a « une pression sur les délais » avec notamment les travaux de la sortie Est d’Abidjan qui devraient permettre d’accéder facilement au stade d’Ebimpé.

Inscrites dans le Projet de Transport Urbain d’Abidjan (PTUA), ces infrastructures se construisent grâce au concours financier de la Banque africaine de développement (Bad).

L’institution financière apporte 76 % du budget de 42,57 milliards F CFA Hors Taxe contre 24 % pour l’État de Côte d’Ivoire. Le taux d’avancement des travaux est estimé à 52 % par rapport au planning général pour un délai consommé de 73,8 %.

Côte d’Ivoire : élaboration de stratégies post Covid-19 du secteur aérien africain

Réunis à Abidjan, du 8 au 9 juin 2022, les acteurs du secteur aérien, notamment des aéroports d’Afrique centrale et de l’Ouest, ont élaboré des stratégies de relance du transport aérien post-Covid-19.Venus de quatorze pays africains et de la France, les participants, ont lors d’un Forum régional sur la relance du transport aérien, identifié les difficultés qui minent le secteur du transport aérien depuis des décennies en général et à l’issue de la Covid-19, en particulier.

Ce rendez-vous a été organisé par l’Union des gestionnaires d’aéroports d’Afrique centrale et de l’Ouest (UGAACO) et la Société de développement et d’exploitation aéroportuaire, aéronautique et météorologique (Sodexam, Côte d’Ivoire).

« Au moment où nous amorçons la reprise de nos activités, il était important de nous concerter pour mener une réflexion prospective pour tirer les enseignements de cette crise et nous projeter vers un futur en intégrant ces enseignements », a dit M. Jean-Louis Moulot, directeur général de la Sodexam.

Il a fait savoir qu’il s’agit de « dynamiser l’industrie de l’aviation civile sur le continent africain ». Les recommandations touchent différentes thématiques et aux enjeux relatifs au secteur du transport aérien.

« Nous sommes très rassurés que cette relance se fera harmonieusement et très vite », a déclaré M. Simon Kaboré, le secrétaire exécutif de l’UGAACO, appelant les Etats africains à mieux accompagner les aéroports.

M. Kaboré a fait observer que « la Covid-19 a pénalisé non seulement les aéroports, mais aussi toute l’industrie du transport aérien et beaucoup d’aéroports sont restés en arrêt pendant longtemps et nous avons sollicité tous les Etats » en vue de leur réouverture.

Dans un rapport, les participants ont recommandé la mise aux normes internationales des aéroports aéroportuaires, la digitalisation des services, la création de centres de formation, l’harmonisation des coûts liés au tests de Covid–19.

Ils ont encouragé la vente en ligne des billets d’avion, la mise en œuvre de la réglementation régionale en matière de transport aérien, la levée des taxes qui entravent le développement du transport aérien et la réduction des tarifs des billets pour favoriser le tourisme local.

Le forum vise, par ailleurs, à intégrer dans les pratiques les innovations technologiques qui permettront l’optimisation de la performance de l’industrie du transport aérien et l’élaboration de cadres juridiques pour rendre compétitives les plateformes aéroportuaires africaines.

Le directeur de cabinet du ministère ivoirien des Transports, Dioman Condé a constaté que le secteur « se remet progressivement des effets difficiles de la Covid-19″, soutenant « nous devons être préparés à affronter les turbulences nouvelles ».

Pour sa part, le ministre burkinabè des Transports, de la sécurité routière et de la mobilité, Mahamoudou Zampaligré a salué les recommandations, le partage des expériences dans l’optique du développement du transport aérien en Afrique face à un « trafic aérien sérieusement éprouvé ».

Maroc: levée de l’obligation du test PCR pour accéder au pays

Le Maroc a annulé, mardi, l’obligation du test PCR pour accéder à son territoire. La décision a été annoncée par le département du Chef du gouvernement avec effet immédiat.  « Cette décision entrera en vigueur dès publication de ce communiqué », a-t-on indiqué. Elle a été prise sur la base des dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire et en prenant en considération l’amélioration de la situation épidémiologique dans notre pays », ajoute la même source.

Rappelons que le Maroc a rouvert ses frontières en février 2022 en imposant aux voyageurs à destination du territoire national de présenter un pass vaccinal. Toutefois, le communiqué du département du chef du gouvernement ne précise pas si cette obligation sera également levée. 

Confusion dans les chiffres de la Covid-19 en Afrique

Les pays africains ont eu du mal à dresser un bilan précis de la Covid-19.Un pays comme la Tanzanie a été à maintes reprises pointé du doigt pour ne pas avoir fourni un décompte exact du nombre d’infections à la Covid-19, laissant de nombreux observateurs de la santé craindre qu’une dose malsaine de cynisme africain n’empêche le continent d’obtenir une image fiable de l’état du virus contracté par les Africains.

Une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiée le 7 avril 2022 révèle qu’une seule une fraction de l’étendue réelle de la pénétration de la Covid-19 en Afrique est confirmée. Le reste relève de la conjecture et de la devinette.

La directrice de l’OMS pour l’Afrique, Dr. Matshidiso Moeti, n’aurait pas pu mieux résumer la situation lorsqu’elle a déclaré que, bien que les nouvelles infections et les décès liés au coronavirus poursuivent leur baisse sur le continent, « une nouvelle analyse…révèle que les données disponibles ne font probablement que gratter la surface de l’étendue réelle des infections au coronavirus en Afrique ».

Le continent compte 97 fois plus de cas que ne le suggèrent les chiffres officiels, selon l’étude de l’OMS qui a également établi la moyenne mondiale des infections à la Covid à un niveau 16 fois supérieur au nombre de cas confirmés dans le monde.

Selon Mme Moeti, l’examen des échantillons de sang a révélé une sous-comptabilisation de 4,5% des cas dans le monde en septembre dernier.

« Il est toutefois difficile de comparer les chiffres de l’Afrique avec ceux d’autres régions, car bon nombre des études réalisées couvrent des périodes différentes et les stratégies de dépistage varient considérablement d’une région à une autre », a déclaré Mme Moeti.

L’étude s’est appuyée sur 151 études antérieures menées en Afrique, étudiant des échantillons de sang en vue de déterminer la proportion d’Africains infectés par le SRAS-CoV-2.

En utilisant cette formule, l’étude a constaté que les infections avaient augmenté de 3% en juin 2020 pour atteindre 65% en septembre 2021, moment de l’apparition des variants bêta et delta.

De l’avis de la directrice de l’OMS-Afrique, la réponse à cette dernière augmentation documentée réside dans la hausse du nombre de tests, de traçage de contacts et de la surveillance sur tout le continent, étant donné que la proportion de cas asymptomatiques est plus élevée en Afrique qu’ailleurs dans le monde (67%).

Sur les 1,3 milliard d’habitants que compte le continent, plus de 100 millions de tests avaient été réalisés à la fin du mois d’avril 2022, l’Afrique du Sud étant en tête avec 24,3 millions de tests.

Le Nigeria, qui compte plus de 200 millions d’habitants, a effectué un peu moins de 5,5 millions de tests, selon le Centre africain de contrôle des maladies (Africa CDC). Il note que le nombre de personnes vivant avec le coronavirus sur le continent a dépassé les 11,5 millions et près de 260.000 décès ont été enregistrés.

Covid -19: l’Afrique du Sud redoute une cinquième vague

Face à la recrudescence des contaminations de coronavirus, l’Afrique du Sud craint une cinquième vague, a déclaré vendredi le ministre de la Santé Joe Phaahla.L’émergence des sous-variants omicron BA.4 et BA.5 est à l’origine de l’augmentation de plus de 6.300 nouveaux cas de Covid-19 mercredi, a déclaré le ministre devant les médias.

Malgré une augmentation des hospitalisations, M. Phaahla a affirmé qu’il n’y avait pas de changement spectaculaire dans les admissions dans les unités de soins intensifs ou les décès dans les hôpitaux du pays.

Le ministre de la Santé a ensuite déclaré qu’à ce stade, les autorités sanitaires n’avaient pas été alertées d’une nouvelle variante, hormis les modifications apportées à la variante dominante circulant sous le nom d’Omicron.

Richard Lessells, spécialiste des maladies infectieuses, a déclaré lors de la même réunion d’information que la baisse de l’immunité due aux vagues précédentes pourrait contribuer à la résurgence plus précoce que prévu des cas.

L’Afrique du Sud a enregistré le plus grand nombre de cas de coronavirus et de décès du continent. La nation arc-en-ciel n’est sorti de la quatrième vague du virus qu’en janvier dernier.
Les autorités sanitaires avaient déjà prévenu qu’une cinquième vague pourrait frapper le pays entre mai ou juin, correspondant à l’hiver dans l’hémisphère sud. 

Le nombre d’infections au cours des quatorze (14) derniers jours a atteint 6.375 mercredi selon l’Institut national des maladies transmissibles.

Covid-19 : l’Afrique sort de la quatrième vague (OMS)

L’Afrique connaît sa plus longue période de baisse du nombre de cas de Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le nombre de cas de Covid-19 enregistrés chaque semaine régresse depuis 16 semaines, alors que le nombre de décès a diminué au cours des huit dernières semaines. Au cours de la semaine qui s’est achevée le 10 avril 2022, environ 18.000 cas et 239 décès ont été notifiés sur le continent, soit une baisse respective de 29 % et de 37 %, par rapport à la semaine précédente, rapporte l’OMS dans son dernier bilan publié ce jeudi.

Sur la même période, les contaminations, en grande partie dues à la quatrième vague pandémique induite par le variant Omicron, sont passées d’un pic de plus de 308.000 cas par semaine au début de l’année à moins de 20.000 cas.

L’OMS explique que ce faible niveau d’infection n’avait pas été observé depuis avril 2020, au tout début de la pandémie en Afrique.

La précédente plus longue période de baisse du nombre de cas d’infection par la Covid-19 avait été enregistrée entre le 1er août et le 10 octobre 2021.

Actuellement, aucun pays africain n’est confronté à une résurgence de la Covid-19, poursuit l’OMS. Un pays est dit en résurgence lorsqu’il enregistre une augmentation de 20 % des cas pendant au moins deux semaines consécutives et que la progression enregistrée d’une semaine à l’autre est supérieure de 30 % ou cette augmentation est supérieure au pic d’infection hebdomadaire le plus élevé précédemment atteint.

« Malgré la baisse du nombre d’infections, il est essentiel que les pays continuent à faire preuve de vigilance et maintiennent les mesures de surveillance, y compris la surveillance génomique pour détecter rapidement les variants de la Covid-19 en circulation, améliorer le dépistage et intensifier la vaccination », a indiqué la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dre Matshidiso Moeti.

Selon elle, « le virus étant toujours en circulation, le risque d’émergence de nouveaux variants potentiellement plus mortels demeure, et les mesures de lutte contre la pandémie sont essentielles pour riposter efficacement à une recrudescence des infections », a-t-elle ajouté.

A la date du 14 avril 2022, l’Afrique a enregistré officiellement 11.597.206 cas de Covid-19 pour 252.452 décès.

Covid-19: le Botswana signale un nouveau variant

Les responsables de la santé du Botswana ont découvert une nouvelle variante du Covid-19 qui serait une mutation de la variante Omicron détectée pour la première fois en Afrique australe fin 2021.Dans une déclaration hier lundi, Christopher Nyanga, le secrétaire général du ministère de la Santé, a indiqué que la sous-variante, nommée Omicron B.A.4 et B.A.5, avait été détectée chez quatre personnes qui présentaient des symptômes légers jusqu’à présent.

« Le ministère de la Santé et du bien-être souhaite informer les membres du public que nos scientifiques ont enquêté sur les nouvelles mutations du coronavirus détectées au Botswana. Après analyse et vérification, ces mutations, qui ont été détectées jusqu’à présent chez quatre personnes au Botswana, ont été identifiées comme une nouvelle sous-lignée de la variante Omicron », a déclaré M. Nyanga.

Les quatre cas font actuellement l’objet d’un suivi afin de recueillir davantage d’informations sur l’impact potentiel sur la propagation et la gravité de la maladie, a-t-il ajouté.

« Jusqu’à présent, aucune conclusion n’a encore été tirée quant à savoir si la sous-lignée est plus mortelle et plus transmissible que la variante omicron connue ».

Il a appelé le public à ne pas céder à la panique, précisant que des enquêtes étaient en cours pour déterminer si les vaccins existants contre le Covid-19 sont efficaces contre la nouvelle variante.

« Le public est en outre encouragé à se faire vacciner et à faire des rappels si cela est possible. C’est important car si les nouvelles variantes de Covid-19 émergent et déclenchent une nouvelle vague d’infections (cinquième vague), l’impact pourrait être plus grave pour les personnes non vaccinées », a-t-il déclaré.

La variante Omicron a été détectée pour la première fois par des scientifiques en Afrique du Sud et au Botswana en novembre 2021 et a déclenché une interdiction de voyager vers et depuis l’Afrique australe par la plupart des pays occidentaux.

Af’Sud/Covid-19 : fin de l’état de catastrophe nationale

Cette décision a été prise après une baisse des cas de Covid-19, bien que quelques règlements transitoires restent en place, a annoncé le président Cyril Ramaphosa.Dans une allocution télévisée à la nation en fin de journée, Ramaphosa a déclaré que bien que la pandémie ne soit pas encore terminée, son gouvernement a décidé de mettre fin à l’état de catastrophe qui a été imposé en mars 2020, il y a plus de 750 jours. 

« Bien que la pandémie ne soit pas terminée, et que le virus reste parmi nous, ces conditions ne nécessitent plus que nous restions en état de catastrophe nationale. A l’avenir, la pandémie sera gérée conformément à la loi sur la santé nationale », a ajouté M. Ramaphosa.

Cela signifie que toutes les réglementations et directives prises en vertu de la loi sur la gestion des catastrophes en réponse à la pandémie de Covid-19 ont été abrogées avec effet à la fin de la journée de lundi. 

Toutefois, quelques mesures transitoires resteront en vigueur pendant les 30 prochains jours. Il s’agit notamment du port de masques dans les espaces publics intérieurs, de la limitation du nombre de personnes autorisées dans les lieux intérieurs et extérieurs, de la preuve de vaccination ou d’un test PCR négatif pour les voyageurs internationaux entrant dans le pays. 

L’aide sociale, introduite il y a deux ans pour protéger les communautés vulnérables des effets de la pandémie, sera également maintenue. Dans le cadre de ce programme, les Sud-africains vulnérables reçoivent 350 R3 (environ 24 USD) par mois.

L’Afrique du Sud a été le pays africain le plus touché par la pandémie, les chiffres montrant qu’elle a enregistré jusqu’à présent 3.667.560 cas confirmés en laboratoire et 100.052 décès.

Covid-19 au Botswana : construction d’une usine de fabrication de vaccins

La société américaine de biotechnologie NantWorks s’est associée au gouvernement du Botswana pour créer une usine de fabrication de vaccins.Lors de la cérémonie de lancement de la construction de l’usine lundi dernier, le fondateur et directeur général de NantWorks, Patrick Soon-Shiong, a déclaré que sa société prévoyait de développer des vaccins Covid-19 qui tuent le virus dans l’organisme, afin d’arrêter la transmission et de surmonter toutes les variantes, plutôt que des vaccins qui génèrent uniquement des anticorps qui bloquent le virus.

Il a indiqué que NantBotswana travaillerait main dans la main avec la clinique pour enfants Baylor du Botswana dans le but commun de renforcer la capacité de production pharmaceutique mondiale avec l’introduction du vaccin Corbevax.

Le Corbevax, qui n’est pas breveté, a été mis au point par le Texas Children’s Hospital Center for Vaccine Development, le Baylor College of Medicine de Houston (Texas) et Dynavax Technologies Corp.

Il s’agit d’un vaccin à base de protéines recombinantes qui est actuellement utilisé en Inde, au Bangladesh et en Indonésie.

Soon-Shiong a fait don de 100 millions de doses de vaccin Corbevax au Botswana.

Selon Mme Soon-Shiong, l’usine de fabrication de vaccins de NantBotswana ne s’attachera pas seulement à relever les défis posés par le Covid-19, mais aussi d’autres affections, tel que le cancer.

Côte d’Ivoire/Covid-19: le port du masque n’est plus obligatoire

Le port du masque n’est plus obligatoire en Côte d’Ivoire, sauf dans les endroits clos et lors des grands rassemblements, a annoncé, jeudi, le Conseil national de sécurité (CNS).

Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion du CNS présidée par le président Alassane Ouattara.

« Au regard de la faible circulation du virus de la Covid-19 et de l’absence d’apparition de nouveaux variants, observées dans notre pays, à ce jour », le Conseil national de sécurité a décidé de plusieurs mesures d’allègement, selon un communiqué.

 Il s’agit notamment du  port du masque qui n’est plus obligatoire, sauf dans les endroits clos et lors des grands rassemblements ,  des voyageurs à destination de la Côte d’Ivoire présentant la preuve d’une vaccination complète seront dispensés de test PCR  et des participants aux cérémonies et spectacles présentant la preuve d’une vaccination complète seront dispensés de test antigénique.

Au cours de cette réunion, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a fait un point de situation sur l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire. Ainsi, à la date du mercredi 23 mars 2022, la Côte d’Ivoire dénombrait 81 675 cas confirmés de Covid-19 dont 80 846 guéris, 796 décès et 24 cas actifs.

Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 enregistrés dans le pays connaît une baisse significative depuis le début de l’année avec, en moyenne, 314 cas par jour notifiés en janvier, 28 en février et 9 sur la période du 1er au 23 mars.

 La moyenne du taux de positivité, qui était de 7,2% en janvier 2022, est actuellement de moins de 1%, bien en-dessous du seuil d’alerte de 5%. Le taux d’occupation des lits dédiés à l’hospitalisation est passé de 30% en janvier 2022 à près de 2% actuellement, avec 5 lits occupés sur une capacité de 237.

Le taux de guérison est d’environ 99%, quand  le nombre de décès connaît également une baisse considérable avec 71 décès enregistrés en janvier 2022, 8 en février et 3 sur la période du 1er au 23 mars.

La Côte d’Ivoire enregistre, à ce jour, un taux de létalité de 0,97%, l’un des plus faibles de la sous-région. Au titre de la vaccination dans le pays, le ministre en charge de la Santé a porté à la 3 connaissance du CNS que 10 619 864 doses de vaccins ont été administrées, à la date du 22 mars 2022, avec 4 342 431 personnes ayant reçu les deux doses.

Dans le Grand Abidjan, épicentre de la maladie avec 95% des cas, 65% des populations cibles ont reçu la première dose et 46 % sont totalement vaccinées.

Le ministre en charge de la Santé a également informé le CNS de la poursuite du processus d’approvisionnement en vaccins, avec plus de 21 millions de doses reçues à ce jour, ce qui permettra une vaccination ininterrompue des populations, tout le long de l’année 2022.

Il a par ailleurs, informé le CNS que le Comité scientifique a autorisé la vaccination facultative pour les personnes âgées de 12 à 17 ans.

Covid-19 : le Botswana allège les mesures restrictives

Le Botswana a assoupli les restrictions des voyages dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus.Les voyageurs qui sont entièrement vaccinés contre la Covid-19 sont désormais autorisés à entrer au Botswana sans avoir à subir de test obligatoire à la frontière ou à l’aéroport.

Le ministère de la Santé et du Bien-être a déclaré, ce lundi, qu’à partir du week-end dernier, tous ceux qui ont effectué les injections requises de leurs vaccins primaires sont désormais autorisés à entrer dans le pays sans avoir à passer un autre test.

Avant cette décision, tout voyageur qui souhaitait entrer au Botswana devait subir un rappel en plus de la primo-vaccination. Toute personne n’ayant pas reçu ce rappel devait se soumettre à un test PCR obligatoire à son arrivée.

« En raison de la discordance des périodes de vaccination de rappel entre le Botswana et d’autres pays, et dans le but de faciliter les voyages internationaux, la définition de la vaccination complète au Botswana n’inclut plus la dose de rappel », a annoncé le ministère de la Santé.

Togo/Covid-19 : reprise des activités culturelles et sportives

La décision, qui fait suite à l’allègement des mesures anti-Covid-19, a été communiquée via un arrêté, par les ministres des Sports et du Tourisme.
Officiellement suspendues il y a deux ans, avant d’être tour à tour réaménagées au gré de l’évolution de la situation sanitaire, les activités culturelles, physiques et sportives de masse peuvent désormais reprendre au Togo avec la participation du public.

Si elles sont soumises à un régime de simple déclaration, il faudra néanmoins se munir d’une preuve de vaccination ou d’un test PCR négatif de moins de 72h. Du reste, les responsables de fédérations, gérants d’espaces hôteliers et de restauration, ou encore les organisateurs d’événements sont tenus de veiller au respect des mesures édictées et à l’installation de dispositifs de vaccination.

Au Togo, la vie reprend progressivement après deux ans de lutte contre la covid-19. La semaine dernière, aucun malade n’avait été recensé dans les centres de prise en charge, une première.

Maroc: baisse considérable des infections pour la 7ème semaine consécutive

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a souligné, mardi, la nécessité du maintenir de la stabilité de la situation épidémiologique au Maroc qui demeure «  »sous contrôle » sur l’ensemble du territoire national, à la lumière d’une augmentation hebdomadaire des infections au Covid-19 au plan mondial pour la première fois depuis cinq semaines. »La propagation du nouveau coronavirus demeure faible dans toutes les régions du Royaume, où une baisse considérable des infections a été enregistrée pour la septième semaine consécutive », a-t-on affirmé dans le bilan bimensuel de la situation épidémique (28 février/14 mars 2022), présenté par le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique, Mouad Mrabet.

Au total 450 nouveaux cas ont été enregistrés la semaine dernière, soit une baisse de 40% par rapport à la semaine d’avant, a indiqué le responsable sanitaire, notant que la décrue rapide des contaminations a été accompagnée d’un net recul du taux de positivité des tests, qui s’est établi à 0,8%, soit le taux le plus faible depuis le début de la circulation communautaire du virus au Maroc.

Relevant l’enregistrement d’un indice de reproduction à moins de 1 depuis 52 jours, M. Mrabet a fait état d’une baisse considérable du nombre de cas graves dans les services de réanimation pour la sixième semaine consécutive, avec 63 malades la semaine dernière, tandis que 83 autres ont quitté suite à l’amélioration de leur état.

Les décès ont, eux aussi, continué à connaître une baisse significative, avec 22 cas au cours de la dernière semaine, soit une baisse de 44% par rapport à la semaine d’avant, a-t-on poursuivi.

Pour ce qui est de la campagne nationale de vaccination, le taux des personnes ayant pris la première dose a atteint 67,5%, contre 63,4% pour celles ayant reçu la deuxième dose, alors que 16,3% ont reçu la dose booster, selon le ministère de la Santé et de la Protection sociale.