mai 2020 - Page 32 sur 46 - Journal du Niger

Les enjeux du déconfinement et la relance économique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires aux enjeux du déconfinement et de la relance économique.+Aujourd’hui le Maroc+  écrit que dans les jours qui nous séparent du 20 mai, il y a une et une seule bataille sur laquelle tout doit être focalisé: le respect à la lettre des mesures sanitaires et du confinement.

La décision de la levée ou non de l’état d’urgence sanitaire et du confinement sera purement scientifique et en fonction des ratios et indicateurs chiffrés de la pandémie, souligne le journal, expliquant qu’en l’espace de 7 jours, l’évolution de la courbe peut facilement connaître une inflexion en mieux comme en pire.

En beaucoup moins qu’une semaine, on a vu comment des pays et non des moindres ont subitement basculé vers des situations dramatiques, des scénarios catastrophiques, prévient-il.

Dans le même sillage, +Assahra Al Maghribiya+, souligne que la seule issue à cette crise sanitaire est le confinement, évoquant les nombreux pays qui ont correctement appliqué cette mesure et obtenu de bons résultats leur permettant d’entamer une nouvelle phase.

Il ne faut pas trop se fier aux indices positifs, prévient la publication, expliquant que la situation demeure instable à cause des manquements par certains du confinement et des dispositions préventives.

Abordant le sujet de la relance économique, +l’Économiste+ relève qu’il faut être sur deux buts en même temps, le très court terme et le long terme.

Il s’agit là d’une relance adaptée au contexte, estime la publication, notant que des montants importants d’argent sont engagés dans des opérations entièrement nouvelles.

Il y a si longtemps qu’on parle de nouveau modèle, soutient-il, faisant remarquer, en revanche, que le fait « qu’on ne sache pas grand-chose de la masse comme du détail de ces dépenses est nettement plus embarrassant »

+Le Matin+ rapporte qu’une tentative de trafic de cocaïne à bord d’un camion de transport international en provenance d’un pays européen a été mise en échec, lundi, par la brigade de la police judiciaire du district de sûreté du port Tanger-Med.

Dans un communiqué, cité par le quotidien, la Direction générale de la sûreté nationale, indique que les opérations de fouille menées à bord du camion ont permis la saisie d’une quantité totale de 25,5 kilogrammes de cocaïne soigneusement dissimulée sous la cabine du conducteur. Et de préciser que le conducteur, un Marocain âgé de 42 ans, a été arrêté.

Le suspect a été placé en garde à vue sur fond de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent en vue d’élucider les tenants et aboutissants de cette affaire, déterminer les ramifications et les liens de cette opération avec les réseaux internationaux de trafic de drogue, et identifier les complices éventuels impliqués dans cette affaire.

L’assouplissement de l’état d’urgence alimente la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, mardi à APA, mettent en exergue l’assouplissement des mesures prises dans la lutte contre le Covid-19, dont l’allègement du couvre-feu qui passe de 21 heures à 5 heures du matin.« Macky assouplit l’état d’urgence », constate L’As, faisant dire à Vox Populi que « Macky amorce la bombe du corona » et lui délivre « une autorisation de circuler ».

« Covid-19-Levée des restrictions : Macky jette le masque », titre Le Quotidien, informant que les marchés et lieux de culte seront rouverts, le couvre-feu ramené de 21 h à 5 h, le rapatriement des décédés autorisés.

Selon ce journal, « le Clergé catholique prend le contre-pied du président » et remet à une date ultérieure la réouverture des églises.

Pour Sud Quotidien, « Macky Sall garde le Covid en résidence surveillée », mais que « force reste à la foi ».

Parlant de la réouverture des lieux de culte, de la reprise des cours et des loumas (marchés hebdomadaires), de l’allègement du couvre-feu, Walf Quotidien fait état d’un « retour risqué vers l’anormal ».

« La République s’écroule sous le poids des religieux. Rapatriement des Sénégalais de la diaspora : La Cour suprême déboutée. Les horaires du couvre-feu passent de 21 heures à 5 heures du matin », indique Walf Quotidien.

« Les menaces des familles religieuses font reculer l’Etat : Le général Macky capitule en rase campagne…», renchérit Le Témoin, là où Source A note que « l’Etat capitule ».

«Macky cède à la pression. Les églises restent fermées. L’Etat recule d’urgence », lit-on à la Une de La Tribune.

A propos de la « reculade » de l’Etat, Les Echos estime que «Macky désavoue son administration ».

Electricité: les sénateurs ivoiriens adoptent le projet de loi ratifiant l’ordonnance sur le Fonds PEPT

Le projet de loi ratifiant l’ordonnance du 24 octobre 2018 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Fonds pour le Programme Electricité pour Tous (Fonds PEPT) présenté, par le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, a été adopté lundi à Yamoussoukro, à l’unanimité par les membres de la Commission des affaires économiques et financières du Sénat.Cette ordonnance vise d’une part à offrir un cadre juridique rassurant aux bailleurs de Fonds institutionnels tels que l’Union européenne (UE), la Banque mondiale (BM), la Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence française de développement (AFD) mais également à permettre aux couches sociales à faibles revenu d’accéder à l’électricité.

Le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables a saisi cette occasion pour faire un point sur les activités du gouvernement dans le secteur de l’énergie, rapporte une note d’information transmise à APA.

Selon lui, le nombre de localités électrifiées a doublé en 8 ans et demi avec un taux de couverture qui est passé de 33% en 2011 à 71% en fin mars 2020.

« Plus précisément, nous avons aujourd’hui 6 045 localités électrifiées en Côte d’Ivoire contre 2 818 localités électrifiées en 2011. L’objectif est d’arriver à 100% en 2025 », a-t-il expliqué.

Quant aux abonnés à l’électricité, le ministre Cissé a indiqué que le nombre est passé d’un million en 2011 à plus de 2,5 millions à fin mars 2020. Il a par ailleurs précisé que 803 000 abonnés (soit environ 5 millions d’habitants) parmi ceux-ci ont bénéficié du PEPT qui est un programme couvrant le paiement du coût du branchement sur environ 10 ans.

Maroc: Lancement bientôt d’une application de suivi des cas éventuels d’exposition au Covid-19

Une application de notification d’exposition au coronavirus sera bientôt lancé au Maroc pour permettre de diagnostiquer les contacts et de les prendre en charge plus rapidement.Ainsi, lors d’une conférence de presse conjointe à distance, lundi à Rabat, avec le ministère de l’Intérieur consacrée à la présentation de cette application, que cette solution informatique, qui portera le nom de « Wiqaytna » (notre prévention),  le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Mohamed El Youbi, a affirmé que cette application permettra de diagnostiquer les contacts des personnes confirmées positives au Covid-19 et de les prendre en charge plus rapidement.

Le responsable sanitaire souligne que cette solution s’inscrit dans le cadre du renforcement du système de notification des contacts des cas confirmés positifs au Covid-19, puisqu’il permettra de prendre en charge les contacts avant l’apparition des symptômes, d’éviter les complications et les décès et de limiter la transmission du virus à d’autres personnes et sa propagation dans la société.

Cette application, a-t-il poursuivi, se basera sur l’échange de l’identité de l’utilisateur via Bluetooth entre deux smartphones, dont l’un appartient à une personne qui sera identifiée plus tard comme un cas confirmé d’infection au coronavirus, tandis que le deuxième téléphone appartient au contact qui recevra une notification comprenant un ensemble de recommandations en lien avec la prise en charge de son cas.

Il a en outre relevé que cette solution informatique permettra au système de santé national d’avoir un canal supplémentaire pour identifier et suivre les contacts, et aidera également le pays à ne pas passer à la troisième phase de l’épidémie, et à prendre les bonnes décisions et mesures pour contenir la propagation de cette pandémie et de la surmonter.

De son côté, le gouverneur-directeur des systèmes informatiques et de la communication au ministère de l’Intérieur, Abdelhak El Harrak, a expliqué que cette application, un pur produit marocain, a été développée par une équipe de 40 personnes de différents secteurs publics et privés, sur la base des principes d’intelligence collective, d’innovation et de flexibilité, notant que ce projet citoyen par excellence a connu une participation volontaire d’un groupe d’entreprises nationales émergentes.

Il a également souligné que le souci de protéger la vie personnelle et les données privées des citoyens a toujours été au cœur du projet, affirmant que cette application, qui sera téléchargée de façon volontaire par les citoyens, ne sera utilisée que pendant la période de la pandémie.

L’application sera disponible sur « Play Store », « iOS » et « Huawei », a-t-il indiqué, relevant que toutes les données qui seront stockées par l’application seront supprimées après la fin de la pandémie.

Le responsable a aussi révélé qu’un essai à grande échelle de l’application sera lancé, à partir de la semaine prochaine, dans certains centres du groupe Office chérifien des phosphates (OCP), en attendant le lancement de la première version de l’application plus tard.

Au 11 mai, le Maroc enregistre 6281 cas positifs, dont 188 décès et 2811 guérisons. Le taux de létalité du Covid-19 dans le Royaume, troisième pays le plus touché d’Afrique après l’Afrique du Sud et l’Égypte, se situe aujourd’hui à 3 %.

Covid-19 : Macky Sall assouplit l’état d’urgence au Sénégal

Le président de la République Macky Sall a décidé, lundi soir, de réajuster des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence décrété depuis deux mois pour lutter contre le coronavirus.Ayant « consulté à cet effet une équipe pluridisciplinaire d’éminents experts nationaux », le chef de l’Etat a fait savoir que cette nouvelle phase qui va commencer demain mardi, va durer « non pas quelques semaines, mais au moins trois à quatre mois ».

« Nous devons désormais apprendre à vivre en présence du virus, en adaptant nos comportements individuels et collectifs à l’évolution de la pandémie », a-t-il soutenu.

Ainsi, le premier allègement porte sur les horaires du couvre-feu. Maintenant, il est en vigueur de 21h à 5h, au lieu de 20h à 6h auparavant. Le Sénégal avait préféré cette mesure plus souple au confinement total ou partiel choisi par certains pays africains.

Désormais, il sera également possible de rapatrier les Sénégalais décédés du coronavirus à l’étranger « dans le respect des conditions sanitaires requises ». Pourtant, un collectif d’avocats des émigrés vent debout contre le refus catégorique du gouvernement, a récemment été débouté par la Cour Suprême.

Sur la Radio Futurs Médias (RFM, privée), Me Abbdoulaye Tine a salué cette marche arrière de l’Etat, tout en émettant l’idée de l’exhumation des corps pour leur rapatriement.

Par ailleurs, le président Sall n’a pas fait mention d’une réouverture des frontières terrestres et aériennes.

Cependant, les marchés et autres commerces, dont les jours d’ouverture étaient réduits, seront ouverts six jours et resteront fermés un jour dédié au nettoiement. Il « sera déterminé par l’autorité compétente en fonction des contingences locales », précise le chef de l’Etat.

Les marchés hebdomadaires, communément appelés « loumas », seront aussi rouverts, « mais dans les limites de chaque département ». Sur les 45 départements du pays, 22 ne comptent pas de malade du Covid-19, s’est-il réjoui.

Il sera aussi procédé à la réouverture des lieux de culte, sous réserve de « consultations nécessaires » des ministres de l’Intérieur et de la Santé d’une part, les guides spirituels et les associations religieuses d’autre part, « pour convenir des conditions et modalités ».

Dans ce contexte du Ramadan, des fidèles musulmans fustigeaient la fermeture des mosquées. Dans certaines localités, des leaders religieux ont été convoqués par la police après avoir bravé cette mesure.

L’indispensable masque

Comme annoncé depuis quelques semaines, les cours reprendront le 2 juin pour les classes d’examen, c’est-à-dire pour le CM2, la troisième et la terminale. Ils seront « 551.000 élèves, du public et du privé réunis, sur les 3.500.000 » à retourner dans les écoles.

Toutefois, l’année scolaire et le calendrier des examens seront adaptés en conséquence. Les élèves des autres classes continueront de suivre les cours sur les plateformes télévisuelle, radiophonique et numérique, a-t-il poursuivi.

En ce qui concerne l’Université, le ministre de l’Enseignement supérieur poursuivra les concertations avec les différentes académies « pour aménager les enseignements à distance ».

En outre, le gouvernement « veillera particulièrement » à ce que la fréquentation des lieux de culte, des établissements scolaires et autres espaces publics « obéisse strictement aux mesures de distanciation sociale et aux gestes barrière, notamment le port obligatoire du masque et le lavage des mains ».

A cet effet, Macky Sall annonce que 10 millions de masques sont produits localement et seront distribués dans les écoles, les lieux de culte, les marchés et les transports publics.

Tout en saluant la « compétence et le courage remarquables » du personnel de santé, le président Sall s’est dit « heureux » des initiatives locales qui fleurissent. Il s’agit entre autres des tailleurs qui confectionnent des masques alternatifs, des étudiants, enseignants et chercheurs qui fabriquent du gel hydroalcoolique et créent des robots, des respirateurs artificiels et des machines pour se laver les mains.

« Toutes ces compétences et ces savoir-faire locaux nous parlent, pour nous dire que du pire, nous pouvons tirer le meilleur, qu’il n’y a pas de défi au-dessus de nos moyens et que rien ne peut épuiser la force mentale d’un peuple résolu à affronter les épreuves et maîtriser son destin », a déclaré le chef d’Etat.

Dans le plan de relance de l’économie nationale post Covid-19, il dit avoir « la ferme intention » de soutenir toutes ces énergies positives et intelligences créatives « parce qu’elles portent les promesses généreuses d’un futur plus moderne et plus prospère ».

A ce jour, le Sénégal compte 1886 cas positifs de coronavirus dont 715 guéris et 19 décédés. 1151 malades sont sous traitement et 7182 cas contacts suivis par les services de santé.

Maroc : projet ambitieux de régénération de 378 ha d’arganier

Le ministère de marocain l’agriculture se lance dans un projet ambitieux portant sur la régénération d’arganier sur une superficie de 378 hectares dans la région d’Agadir.L’opération, qui fait l’objet d’un appel d’offres, concernera 4 communes de la région : Amskroud (116 ha), Aziar (112ha), Tamri (100 ha) et Tikki (50 ha).

Pour rappel, le Royaume est sur un projet global de plantation de 10.000 ha d’arganier sur une période de 6 ans, pour un investissement de 49,2 millions de dollars, cofinancé par le Fonds vert pour le climat.    

Il à souligner que la réserve de biosphère de l’arganeraie au Maroc couvre une superficie d’environ 2,5 millions d’hectares (toutes essences forestières confondues) et l’arganier y occupe la part la plus importante avec une superficie de 830.000 hectares.

Cette réserve reconnue par l’UNESCO en 1998, se caractérise par sa multifonctionnalité socio-économique et son aspect écologique unique.

Covid-19: les Sud-africains invités à vivre avec le virus (Ramaphosa)

Le président Cyril Ramaphosa a averti lundi les Sud-Africains d’être prêts à vivre avec la pandémie de coronavirus pendant au moins un an ou deux si aucun vaccin n’est trouvé d’ici là contre la maladie.Avec le confinement actuel qui en est à sa septième semaine, la maladie, qui a éclaté au cours de la première semaine de mars dans le pays, a fait 194 morts sur 10.000 cas confirmés lundi – et il n’y aura pas de fin à cela sans un vaccin, ont déclaré des experts de la santé.

Selon le président, bien que beaucoup de choses restent inconnues sur la pandémie, les experts ont désormais convenu que le virus resterait une menace pour la santé publique mondiale pendant un certain temps encore.

« Nous devons donc être prêts à continuer de vivre avec le coronavirus parmi nous pendant un an, voire plus. Nous devons être préparés à une nouvelle réalité dans laquelle la lutte contre le Covid-19 fait partie de notre existence quotidienne », a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté : « Notre succès à vaincre le coronavirus sera finalement déterminé par les changements que nous apporterons à notre comportement ». 

Même après le confinement, a déclaré le président, le pays devrait encore observer une distanciation sociale, porter des masques, se laver les mains régulièrement et éviter les contacts avec d’autres personnes.

« Nous devrons réorganiser les lieux de travail, les écoles, les universités, les collèges et autres lieux publics pour limiter la transmission.

« Nous devrons nous adapter à de nouvelles façons d’adorer, de socialiser, de faire de l’exercice et de se réunir qui minimisent les possibilités de propagation du virus », a déclaré le président.

 Il a noté que ce serait la réalité à laquelle les pays devraient faire face dans un avenir prévisible.

Présidentielle 2020 : l’opposition ivoirienne juge «irréaliste le délai de 14 jours» pour constituer la liste électorale

Les partis politiques de l’opposition ivoirienne jugent « irréaliste le délai de 14 jours, allant du 10 au 24 juin » 2020, proposé par la Commission électorale indépendante (CEI) pour constituer la liste électorale, dans une déclaration transmise lundi à APA.« Les partis politiques de l’opposition ont jugé irréaliste le délai de 14 jours, allant du 10 au 24 juin, proposé par la Commission chargée des élections pour constituer la liste électorale », indique une déclaration signée par Kakou Guikahué (Pdci) et Georges Armand Ouégnin (EDS).

 Dans cette déclaration,  l’opposition rejette cette proposition au regard de l’importance du nombre de personnes en âge de voter non inscrites sur la liste électorale, estimées à cinq millions d’électeurs, dont de nombreux nouveaux majeurs, selon les statistiques.

Cette déclaration de l’opposition ivoirienne intervient après une rencontre, le 6 mai 2020, entre les partis politiques (PDCI-RDA, RPP, USD, RPCI, UPCI, URD, CAP- UDD, LIDER), la plateforme EDS, et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), qui a initié  un atelier d’informations et d’échanges sur le processus électoral et la confection de la liste électorale.

Au cours de cette rencontre, ces partis politiques ont réaffirmé au coordonnateur du PNUD en Côte d’Ivoire leur  « décision de ne pas reconnaître la CEI actuelle », qui selon eux est un organe «déséquilibré, partial, inféodé au RHDP Unifié (pouvoir) et incapable d’organiser des élections libres, transparentes et crédibles ».

Face à cette situation, ces partis et la plateforme EDS ont réitéré leur demande d’utilisation de la Carte nationale d’identité (nouvelle ou ancienne) et du certificat de nationalité comme pièces, pour l’inscription sur la liste électorale.

Ils ont demandé la prorogation de la validité des anciennes cartes nationales d’identité, la durée de la révision de la liste électorale à au moins 30 jours dans les dix mille cinq cents (10 500) lieux de vote et la proclamation des résultats par bureau de vote.

Ces partis politiques ivoiriens ont en outre exigé le respect des délais de publication des listes, conformément aux dispositions prévues par la loi. La prochaine présidentielle ivoirienne est fixée par la Constitution au 31 octobre 2020.

Covid-19: le gouvernement ivoirien procède au suivi des transferts monétaires au profit des ménages vulnérables

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, s’est assurée lundi de l’effectivité des transferts monétaires au profit des ménages vulnérables à Koumassi (Sud d’Abidjan), dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.Au quartier Koumassi campement Félix Houphouët-Boigny, Mme Mariatou Koné, a expliqué que l’opération du transfert monétaire aux populations impactées par les mesures sanitaires imposées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, obéit à un « ciblage communautaire ». 

Ce ciblage communautaire, dira-t-elle, montre ceux qui peuvent bénéficier de cette aide financière, fixée à 25 000 Fcfa  par mois et sur une période de trois mois. Un soutien qui vise à travers le pays 177 198 ménages identifiés pour un fonds global de 13,3 milliards de F CFA. 

Dogbo Boni, qui vit à Koumassi campement, un quartier précaire, avec ses cinq enfants et sa femme, témoigne avoir effectivement reçu via son téléphone un transfert de 25 000 Fcfa. Ce dernier qui prenait cela pour une « arnaque » au départ, a reçu un message attestant d’une aide de l’Etat.  

Cette somme de 25 000 Fcfa « m’a vraiment soulagé », lance-t-il, rapportant avoir acheté un petit sac de riz et rechargé sa bouteille de gaz, puis le reste de l’argent, injecté cela dans l’achat d’un crédit d’énergie.   

« Ca nous a fait du bien moi et ma petite famille, et je remercie l’Etat de Côte d’Ivoire », a affirmé M. Dogbo, un ex-agent d’une entreprise industrielle en Zone 4, dans le Sud d’Abidjan, qui a été licencié en 2015 et jusqu’à ce jour ne travaille pas.  

Pour apporter de la clarté à cette opération, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a fait savoir que selon les critères de vulnérabilité, M. Dogbo Boni, avant 2015, n’était pas considéré comme vulnérable mais aujourd’hui, en 2020, il fait partie des vulnérables au regard de sa situation sociale. 

Le suivi des transferts monétaires a conduit Mme Mariatou Koné à « vérifier » que les bénéficiaires de la commune de Koumassi ont bien reçu pour ce mois cet appui de l’Etat. Avant cette étape, elle s’était rendue à Abobo (nord) et à Yopougon (ouest). 

« Partout, nous avons constaté que les transferts sont effectifs et les bénéficiaires sont des personnes qui sont heureuses d’avoir reçu ces transferts monétaires », a poursuivi la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

Un Fonds national de solidarité et de soutien humanitaire Covid-19 dédié aux personnes vulnérables est opérationnel, depuis fin avril 2020, dans le Grand Abidjan pour s’étendre à l’intérieur du pays à partir de ce mois de mai.

Covid-19: le Rwanda va rapatrier ses ressortissants bloqués aux Émirats arabes unis

Des centaines de ressortissants rwandais bloqués aux Emirats Arabes Unis (EAU) en raison de l’interdiction des voyages internationaux pour cause de pandémie de coronavirus seront rapatriés cette semaine, a révélé lundi une source diplomatique à Kigali.Les médias locaux ont indiqué que des membres de la diaspora rwandaise dans les différents émirats arabes, notamment Dubaï, Abou Dabi, Sharjah, Ajman, Umm Al Quwain, Ras Al Khaimah et Fujairah, et qui étaient bloqués après la fermeture de toutes les activités économiques, font partie du groupe devant être rapatrié cette semaine.

En raison de la situation aux EAU, les Rwandais qui travaillent et vivent à Dubaï ont souhaité rentrer chez eux et attendre que la situation se stabilise, a déclaré l’ambassadeur du Rwanda aux EAU, Emmanuel Hategeka.

Il est prévu que tous les passagers seront soumis à des tests médicaux et que les symptômes du Covid-19 ne seront pas autorisés à embarquer.

Les passagers seront également contrôlés à leur arrivée au Rwanda et mis en quarantaine pendant 14 jours dans les structures gérées par le gouvernement, y compris dans les hôtels.

Le gouvernement rwandais avait précédemment annoncé son intention de commencer un rapatriement progressif de ses citoyens bloqués à l’étranger depuis l’épidémie de Covid-19, qui a été suivie de mesures de confinement en mars dernier.

Dans le cadre de ces mesures, la compagnie aérienne nationale du Rwanda, RwandAir, a opéré deux vols au départ d’Amsterdam (Pays-Bas), de Londres (Royaume-Uni) et de Bruxelles (Belgique) pour ramener des centaines de ressortissants rwandais bloqués dans ces pays européens.

Entre-temps, les autorités sanitaires du Rwanda ont signalé dimanche quatre nouveaux cas confirmés de Covid-19, portant le nombre total à 284.

Des informations officielles indiquent que 140 personnes sont sorties des hôpitaux depuis la détection du premier cas le 21 mars.