décembre 2020 - Page 7 sur 39 - Journal du niger

Santé, sécurité et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi mettent l’accent sur l’impact de la Covid-19 sur la situation des enfants, l’acquisition d’un lot important de doses de vaccin anti-Covid-19, la lutte contre la criminalité et la piètre prestation du WAC en Ligue des champions d’Afrique.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les dernières statistiques révélées par le Haut-Commissariat au Plan et l’Unicef au Maroc montrent que les enfants ont aussi souffert de cette crise sanitaire sur tous les plans, évoquant notamment le cas de l’éducation.

Nos enfants, comme partout dans le monde, ont dû basculer du jour au lendemain d’un enseignement 100% en présentiel à un enseignement 100% à distance, rappelle la publication, faisant observer que beaucoup ont rencontré des difficultés à s’adapter au nouveau système.

Cela veut dire inéluctablement que certaines connaissances n’ont pas été acquises convenablement, souligne l’auteur, notant que cette situation montre bien que comme les grands, les petits ont souffert d’une crise inédite à tous les niveaux.

« L’enseignement en format distanciel creuse les inégalités », martèle l’Économiste, citant les derniers chiffres du HCP, qui montrent que dans plus de la moitié des cas, les enfants ratent l’école, car il leur manque la logistique de base: des connexions internet, des smartphones, des PC.

La confirmation d’inégalités en matière d’équipements ne peut être désarticulée de celles qui relèvent de formes de déficits plus classiques, ajoute l’auteur, relevant que le sujet sera encore une fois celui des inégalités économiques et sociales.

Pour lui, c’est cette bataille qu’il faut engager pour gagner celle de la fracture numérique et non l’inverse.

+Maroc le Jour+ cite une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb qui a fait savoir que le Maroc a acquis 65 millions de doses des deux vaccins pour lesquels il a opté, précisant que la population ciblée s’élève à 25 millions de personnes.

Les préparatifs pour le lancement de la campagne nationale de vaccination ont atteint un stade « très avancé », a-t-il indiqué lors du Conseil du gouvernement.

M. Ait Taleb a fait savoir qu’il sera procédé à la vaccination de la population ciblée gratuitement et d’une manière progressive, conformément aux hautes instructions royales. La priorité sera notamment donnée aux personnels de première ligne, en l’occurrence le personnel de Santé, les autorités publiques, les forces de sécurité et le personnel de l’éducation nationale, ainsi qu’aux personnes âgées et aux personnes vulnérables au virus, avant de l’élargir au reste de la population.

+Al Ahdath Al Maghribia+ se fait l’écho d’un communiqué de la Direction générale de la Sûreté Nationale (DGSN) qui indique que dans le domaine de la lutte contre la criminalité et du renforcement du sentiment de sécurité, les services de sûreté nationale ont traité, durant l’année 2020, un total de 851.343 affaires, dont 817.259 ont été résolues, soit une augmentation d’environ 33% par rapport à 2019.

Cette hausse s’explique principalement par le bilan des opérations sécuritaires menées dans le cadre de la lutte contre les actes et les infractions liés à la violation de l’état d’urgence sanitaire, en particulier la diffusion de fausses informations, la commercialisation illégale de faux masques et de désinfectants, les crimes relatifs aux nouvelles technologies et la violation des mesures de confinement, précise la même source.

Au volet sportif, +Al Massae+ estime que le club du Wydad de Casablanca s’est mis dans une mauvaise posture en s’inclinant (1-0) contre le Stade malien à Bamako. Une défaite qui met en péril sa qualification au reste des éliminatoires de la Ligue des Champions africaine.

Le Wydad a présenté une mauvaise copie lors de ce match qui n’est pas sans rappeler sa prestation contre l’Olympic Safi (0-2) pour le compte de la 3e journée du championnat marocain. Les décisions de l’entraîneur Faouzi Benzarti laissaient également à désirer.

Le groupe a regagné le Maroc jeudi pour commencer les préparatifs du match de samedi contre le Maghreb de Fès pour le compte de la 5e journée du championnat avant de se déplacer la semaine prochaine à Khouribga dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Trône.

Le Maroc et le Royaume se félicitent de l’application provisoire à partir du 1er janvier 2021 de leur accord d’association

Les gouvernements marocain et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord se félicitent de l’application provisoire, à partir du 1er janvier 2021, de l’accord d’Association entre le Maroc et le Royaume-Uni, signé à Londres le 26 octobre 2019.Les deux pays ont précédé, ce 24 décembre 2020 à Rabat, à un échange de notes verbales à cet effet, indique jeudi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

L’accord restitue, dans le contexte des relations bilatérales, l’ensemble des effets que les deux pays s’accordaient, mutuellement, dans le cadre de l’Accord d’Association Maroc-UE. Il assure, ainsi, la continuité des échanges entre le Maroc et le Royaume-Uni après le 31 décembre 2020, souligne la même source.

L’accord constituera une garantie aux entreprises marocaines et britanniques qui entreprennent des relations économiques et commerciales dans tous les secteurs de coopération.

Les relations d’investissement continueront de se dérouler dans le cadre de l’accord entre le gouvernement du Maroc et celui du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord pour la promotion et la protection réciproque des investissements.

Le nouvel accord d’association constituera un pilier fondamental dans la consolidation et le renforcement des relations entre les deux pays, en termes de commerce et d’investissement.

Les deux pays confirment, à cette occasion, leur engagement à poursuivre le renforcement de leurs relations et le développement de leur coopération, dans la perspective de l’établissement d’un partenariat stratégique global, conclut le communiqué.

Maroc : Saisie de plus de 217 tonnes de résine de cannabis en 2020

Les quantités de résine de cannabis saisies au Maroc durant l’année 2020 s’élève à 217 tonnes et 323 kg, en hausse de plus de 37 tonnes par rapport à l’année dernière, et ce en raison des opérations conjointes et ciblées menées par les services de la sûreté nationale et la surveillance du territoire national pendant le confinement sanitaire, a indiqué la direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Quant aux quantités d’héroïne saisies, elles sont restées à leur niveau habituel avec 8 kg et 501 g, tandis que le nombre de comprimés et de psychotropes saisis s’est élevé à 476.923 comprimés, dont 145.848 comprimés de type ecstasy provenant illégalement de pays européens, soit une baisse de 66% par rapport à 2019, selon le bilan 2020 de la DGSN.

Dans le domaine de la lutte contre la criminalité et du renforcement du sentiment de sécurité, les services de sûreté nationale ont traité, durant l’année 2020, un total de 851.343 affaires, dont 817.259 ont été résolues, soit une augmentation d’environ 33% par rapport à 2019.

En ce qui concerne la lutte contre les réseaux criminels violents, l’année 2020 a enregistré l’arrestation de 779 individus pour leur implication présumée dans 469 réseaux criminels s’activant dans le vol avec violence ou sous la menace, ainsi que l’arrestation de 466 organisateurs pour leur implication présumée dans 123 réseaux criminels spécialisés dans le trafic d’êtres humains et l’organisation de l’immigration clandestine, outre l’arrestation de 9.179 candidats à l’immigration clandestine, dont 6.162 ressortissants étrangers, et la saisie de 663 documents de voyage ou d’identité falsifiés.

S’agissant du nombre de personnes arrêtées dans les affaires de drogues, il a atteint 97.564, enregistrant un recul de 23% par rapport à l’année écoulée, relève le communiqué, notant qu’il a été constaté, par ailleurs, une baisse significative des indicateurs de saisies de drogues dures à cause des répercussions des mesures de précaution mises en œuvre au niveau national et international pour endiguer la propagation de la pandémie de Covid-19, avec tout ce que cela entend comme transformations dans la géographie internationale des drogues et de neutralisation des itinéraires habituels de contrebande.

S’agissant des mécanismes de coopération internationale en matière de sécurité, l’année 2020 a été marquée par un gel des activités de coopération dans le domaine de la formation policière spécialisée, ainsi que par une baisse significative de l’aspect opérationnel de cette coopération, en raison des défis de la pandémie de Covid-19, indique-t-on.

En effet, seulement 04 opérations de livraison surveillée de drogues ont été réalisées, contre 08 opérations en 2019, qui ont abouti à l’arrestation de huit personnes et à la saisie de 11 tonnes de résine de cannabis.

Les services de sécurité nationale ont également reçu 116 commissions rogatoires émanant d’autorités judiciaires étrangères, contre 157 en 2019, dont 31 commissions relatives à des affaires de trafic de drogues, de psychotropes et de blanchiment d’argent.

En outre, relève-t-on, le Bureau central national (Interpol Rabat) a émis 113 mandats d’arrêts internationaux lancés par des juridictions marocaines à l’encontre d’individus recherchés à l’échelle internationale, lesquels mandats se sont soldés par l’arrestation de 29 personnes qui faisaient l’objet de mandats d’arrêt internationaux, en plus de la diffusion de 3.029 mandats de recherche émis par des autorités judiciaires étrangères via les bases de données de noms des personnes recherchées au niveau national.

Dialogue politique: l’opposition ivoirienne soulève des préoccupations

L’opposition ivoirienne a soulevé jeudi des préoccupations pour la suite des travaux du dialogue politique qui a repris, lundi, souhaitant entre autre la cessation des poursuites visant certains de ses responsables, dans une déclaration. »La Coalition des plateformes et des partis politiques de l’opposition a décidé de prendre part aux travaux en vue de la prise en compte de ses préoccupations », a indiqué Armand Ouégnin, qui a lu la déclaration au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci).

Ces préoccupations sont, entre autres, « l’élargissement du cadre de discussion à tous les acteurs politiques dans le cadre d’un dialogue national inclusif, la relecture de la loi organique et du Code électoral », a relevé M. Ouégnin.

L’opposition demande en outre « la prise en compte des arrêts de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) sur la Commission électorale indépendante (CEI), la libération des prisonniers politiques et militaires ».

Elle souhaite également le « retour de tous les exilés politiques avec à leur tête l’ancien président Laurent Gbagbo, l’ancien Premier ministre Soro Guillaume, M. Charles Blé Goudé, l’ex-maire Akossi Bendjo et la cessation des poursuites contre des membres de l’opposition ».

La Coalition des plateformes et des partis politiques de l’opposition assure son « attachement au dialogue et au respect des textes qui régissent notre pays (et) au respect de la Constitution, notre loi fondamentale », a poursuivi M. Armand Ouégnin.

Selon M. Ouégnin, président de la plate-forme EDS dont le référent politique est Laurent Gbagbo, l’opposition a accepté de prendre part au dialogue politique au regard du cadrage prometteur fait par le Premier ministre qui veut une concertation fraternelle et des discussions franches.

L’opposition est revenue lundi à la table des discussions impliquant le gouvernement et la société civile, pour « écouter » les autorités et « décider de la ligne de conduite pour la suite des travaux », a-t-il souligné. 

Les travaux du dialogue politique, regroupant l’opposition, le gouvernement et la société civile,  devraient permettre des réglages pour une CEI consensuelle par l’adoption de mesures concertées permettant des élections transparentes et crédibles.

L’Unjci décerne des félicitations au meilleur Web journaliste ivoirien

Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Jean-Claude Coulibaly, a décerné mercredi des félicitations au lauréat du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao, remporté par l’Ivoirien Jonas Baikeh.M. Baikeh, journaliste à linfodrome.ci avait à ses côtés M. Lassina Sermé, le président du Réseau des Professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne, entité qui a initié ce prix.

Le deuxième lauréat du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace  Cedeao, Fofana Azoumana de woroba.net, a également reçu les encouragements du président de l’Unjci.

L’Unjci est la faîtière des organisations de la presse écrite et numérique en Côte d’Ivoire. De ce fait, M. Sermé a jugé bon de faire le point à son président. Toute chose qui dénote d’une excellente synergie entre les organes de promotion et de défense du secteur des médias dans le pays.   

M. Jean-Claude Coulibaly a pour sa part prodigué des conseils aux lauréats et exhorté la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire à poursuivre l’édification du secteur de la production de média en ligne.   

Il a pris une part active à l’organisation de la 4e édition du Prix Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste Web, tenue lundi à Abidjan. Il s’était fait représenter par son vice-président président, Ben Diakité, qui a d’ailleurs prononcé un discours au cours de l’événement.   

 » Nous sommes très heureux et très fiers d’avoir obtenu ce prix (…) mais aussi de venir le présenter au président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire », a dit M. Baikeh.

Les lauréats ont été primés lors d’un dîner gala dans un hôtel de la place à Abidjan, en présence de partenaires au développement, d’un représentant du ministère de tutelle et des acteurs du secteur.

Le Bureau de l’OMS à Abidjan instruit des journalistes francophones sur les défis de la lutte contre la Covid-19

Près de journalistes francophones viennent d’être instruits, via un webinaire sur les défis de la lutte contre la Covid-19, par le Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Abidjan.

Les journalistes membres de ce réseau, ont échangé avec des responsables de l’OMS en Afrique sur les progrès réalisés dans le domaine de la recherche.

La conférence a réuni une trentaine de journalistes issus de 17 pays de l’espace francophone autour du thème : « La Covid-19, ampleur, leçons, défis et perspectives ».

Selon le représentant résident de l’OMS en Côte d’ivoire, Dr Jean Marie Yaméogo, la Covid-19 affecte plusieurs secteurs de la vie publique, entre autres, la santé, le social, l’économie, la culture, etc. 

« C’est la seule maladie qui a occasionné la fermeture des ports et des aéroports, qui a modifié les programmes nationaux et internationaux des compétions  sportives », a dit M. Yaméogo.

La pandémie a également fait « annuler des colloques et des conférences internationales  et obligé nos états à  imposer le télétravail pour réduire les risques de transmission », a-t-il ajouté.  

Le chef du Bureau de l’OMS à Abidjan a ensuite déploré  le relâchement des mesures barrières dans plusieurs pays africains, tout en exhortant les populations à les respecter.

Évoquant la recherche sur la pandémie, le Dr Yaméogo a indiqué que des vaccins sont actuellement en essai dans le monde, révélant que les africains ne sont pas en marge de ces recherches.

Dr Ané Ambroise, a quant à lui, fait l’historique de la pandémie de Covid-19 et ses conséquences sur les économies dans sa le monde, notamment en Afrique.  

Il a invité les professionnels des médias à toujours vérifier les informations, avant toute publication et à ne pas se rendre complice des rumeurs à travers les fake news. 

Au terme de la session, le représentant résident de l’OMS s’est félicité de la collaboration entre son institution et  le REMAPSEN. Il a assuré que l’OMS est engagée à accompagner cette organisation dans sa mission de promotion de la santé et de l’environnement.

Le REMAPSEN est présidé par le journaliste ivoirien Bamba Youssouf. L’organisation  revendique aujourd’hui  l’adhésion de 242 organes de presse issus de 22 pays de l’Afrique de l’Ouest,  du Centre  et de Madagascar.

Maroc : Mike Pompeo annonce le début du processus d’établissement d’un consulat américain au Sahara

Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo a annoncé ce jeudi, le début du processus de l’établissement d’un consulat américain à la ville de Dakhla au Sahara.« J’ai le plaisir d’annoncer le début du processus d’établissement d’un consulat américain au Sahara occidental, et l’inauguration d’un poste de présence virtuelle dès à présent ! Nous sommes impatients de promouvoir le développement économique et social et de faire participer les habitants de cette région », a indiqué le chef de la diplomatie américaine dans un tweet.

La déclaration conjointe entre le Maroc, les Etats-Unis d’Amérique et Israël, signée le 22 décembre, sous la présidence du Roi Mohammed VI, à Rabat est venue officialiser l’annonce du président américain Donald Trump. Cette déclaration stipule que « les Etats-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, y compris sur le territoire du Sahara occidental et, à cette fin, ouvriront un consulat sur le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, pour promouvoir les opportunités économiques et commerciales en faveur de la région ».

Les Etats Unis d’Amérique ont promulgué le 10 décembre 2020 un décret présidentiel, avec ce que cet acte comporte comme force juridique et politique indéniable et à effet immédiat, par lequel ils reconnaissent, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara.

Dans ce cadre, et à titre de première concrétisation de leur initiative souveraine de haute importance, les États-Unis d’Amérique ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et la contribution au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

« Qu’importe si les bêtes meurent » de Sophia Alaoui, premier court métrage marocain sélectionné aux Oscars

Après le Grand Prix du jury au festival de Sundance 2020, et la nomination dans la catégorie du meilleur court métrage aux Césars 2021, « Qu’importe si les bêtes meurent » de Sophia Alaoui vient d’être sélectionné par l’Académie des Oscars afin de concourir à l’Oscar du meilleur court métrage 2021, indique un communiqué du Centre Cinématographique Marocain (CCM) parvenu jeudi à APA.Il s’agit du seul film marocain ayant participé à la compétition internationale du festival de Sundance (janvier-février 2020).

« Qu’importe si les bêtes meurent » a remporté le Grand Prix du jury de ce prestigieux festival considéré comme étant l’un des plus importants évènements du cinéma indépendant au monde, rappelle le CCM.

Après Sundance, le film a participé en compétition officielle au Festival International du Film de Court métrage de Clermont Ferrand (février 2020), le plus grand rendez-vous du film de court métrage dans le monde, avant de participer au Festival National du Film à Tanger (février-mars 2020), puis au Festival International du Court Métrage de Sao Paolo (août 2020), et au Festival International du Film Francophone de Namur (octobre 2020).

 « Qu’importe si les bêtes meurent » poursuit sa belle carrière avec sa nomination par l’Académie des Oscars dans la catégorie du meilleur court métrage (avril 2021).

Produit par la société Jiango films, avec le soutien du Centre Cinématographique Marocain, « Qu’importe si les bêtes meurent » raconte en langue amazigh l’histoire d’Abdellah, un jeune berger et son père, qui assistent à la mort de leurs bêtes dans les hautes montagnes de l’Atlas.

Abdellah doit donc aller se ravitailler dans un village environnant, avant de s’apercevoir que ce dernier a été déserté à cause d’un mystérieux événement.

Maroc : Lancement effectif de l’initiative de développement de projets d’énergies renouvelables stratégiques en Afrique

L’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et la Banque Islamique de Développement (BID) ont annoncé le lancement effectif de leur initiative commune de développement de projets d’énergies renouvelables (EnR) stratégiques en Afrique, indique jeudi un communiqué conjoint des deux institutions.Lancée lors d’un événement virtuel par le ministre marocain de l’Énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah, le président directeur général de MASEN, Mustapha Bakkoury, ainsi que par le Vice-Président de la BID, Mansur Muhtar, cette initiative vise à catalyser le développement de projets d’EnR dans les pays membres de la Banque en Afrique, ajoute la même source.

De nombreux projets ont été présentés, en l’occurrence, les centrales solaires de Dosso, Maradi et Diffa au Niger pour une capacité totale de 30 MW et un projet de 3 centrales solaires avec stockage à Djibouti, à PK20, entre Mouloud et Dikhil, et entre Goubet et le Petit Bara pour des capacités entre 10 et 30 MW.

Il s’agit également de la centrale solaire Franceville pour une capacité de 150 MW et le projet hydroélectrique FE II de 36 MW au Gabon, ainsi que d’une centrale solaire thermique de 50 MW au Sénégal, fait savoir la même source, ajoutant que d’autres projets seront également proposés dans les prochains mois par le reste des pays membres de la BID, candidats à l’initiative.

L’initiative commune de développement de projets d’énergies renouvelables (EnR) stratégiques en Afrique intervient dans le sillage du mémorandum d’entente signé entre MASEN et la BID en avril 2019 à Marrakech.

Elle prévoit que les deux parties soutiennent la préfaisabilité des projets retenus, qui, en cas de résultats probants, permettront de développer les projets avec la mobilisation de l’expertise technique de MASEN.

Ont pris part à cet événement virtuel de nombreux ministres africains en charge de l’énergie à savoir, Ismaël Bachir Ouedraogo (Burkina Faso), Abdourahmane Cissé (Côte d’Ivoire), Yonis Ali Guedi (Djibouti), Séverin Mayounou (Gabon), Amadou Aissata Issa Maiga (Niger), ainsi que les représentants de Sophie Gladima (Sénégal) et de Mawunyo Mila Ami Aziable (Togo).

Fortunes diverses des clubs sénégalais en compétitions africaines

Battu mercredi (0-1) par le FC San Pedro, le Jaraaf de Dakar effectuera un voyage compliqué dans la ville portuaire ivoirienne pour décrocher la qualification en Coupe CAF.A défaut de gagner, les Sénégalais ont réalisé la pire opération à domicile. Sur la pelouse du stade Lat Dior de Thiès, les joueurs du Jaraaf étaient méconnaissables comme l’a reconnu d’ailleurs leur entraîneur Malick Daff : « Je n’ai pas reconnu mon équipe ». Menés dès la 41e minute sur un but de Cheikh Soumaro, ils n’ont pu revenir au score.

« Nous n’avons perdu ce match parce qu’en première période l’équipe a manqué d’envie, de rythme et elle n’était pas à la hauteur », a analysé froidement le coach sénégalais au terme de la partie. Le technicien soutient que ses poulains « étaient trop lents dans la transmission, ils ont perdu des duels et l’adversaire nous a bouffés partout ».

Ce manque de rythme qu’il pointe peut s’expliquer par l’arrêt du championnat local depuis dix mois en raison de la pandémie de Covid-19. La Ligue 1 sénégalaise doit normalement reprendre en janvier 2021 malgré l’augmentation des cas positifs ces derniers jours. Toutefois, le Jaraaf avait réussi à renverser, deux semaines auparavant, les Nigérians de Kano Pillars au premier tour des préliminaires de la Coupe CAF (3-1 et 0-0).

Mais hier, « nous avons vu un Jaraaf méconnaissable par rapport aux deux matchs qu’on a joués face à Kano Pillars et les séances d’entrainement que nous avons faites », a poursuivi Malick Daff.

Son homologue du FC San Pedro, Tarek Jani, a pour sa part laissé entendre que son équipe « a joué sur les points faibles du Jaraaf », un adversaire qu’ils ont « bien étudié » après leur double confrontation dans cette compétition. Il reste convaincu néanmoins que le match retour à la maison « sera âprement disputé ».

Dès « maintenant, nous allons retourner au travail avec sérénité et essayer de tout faire pour récolter un bon résultat chez eux », dit avec humilité et confiance Malick Daff.

C’est une mission bien possible d’après le sélectionneur des U23 du Sénégal, Joseph Koto, qui a suivi la rencontre. « Le Jaraaf est capable d’aller gagner en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Teungueth FC, représentant du Sénégal en Ligue des champions africaine, avait été tenu en échec (0-0) la veille sur la même pelouse par le Raja de Casablanca. Le match retour est prévu dans deux semaines et l’équipe rufisquoise devra aussi se surpasser pour se qualifier aux phases de poules de cette compétition.

Aucun club sénégalais n’a plus réalisé cette performance depuis la légendaire Jeanne d’Arc de Dakar, dans les années 2000.