janvier 2022 - Page 17 sur 33 - Journal du Niger

Locales 2022, Mali et CAN 2021 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement de la campagne des élections locales du 23 janvier, du décès de l’ex-chef de l’Etat malien IBK et de la CAN 2021 des Lions du football.Sud Quotidien et L’AS notent que les candidats sont dans la « dernière ligne droite » de la campagne. A Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr, Barthélémy Dias et Soham El Wardini se lancent des piques à une semaine du scrutin. A Guédiawaye, commune de la banlieue, Ousmane Sonko « disqualifie Aliou Sall et Lat Diop », candidats de la coalition présidentielle.

EnQuête indique qu’« on se rend coup pour coup » au cours de ce week-end de la campagne électorale. A Saint-Louis, le professeur Mary Teuw Niane « accuse Mansour Faye et ses affidés de saboter sa campagne ».

Le Quotidien se fait l’écho des « vérités de Soham » El Wardini, le maire de Dakar sortant qui souligne que « Barthélémy a plagié mon programme » et que « Diouf Sarr n’est venu qu’à 3 réunions du Conseil municipal en 7 ans ».

Autre candidat au poste de maire de Dakar, l’ancien ministre « Mame Mbaye Niang tire dans le tas », indiquant dans Walf Quotidien que « 95% des candidats de Benno (coalition au pouvoir) travaillent exclusivement pour conforter leur position ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien note que l’ex-président malien Ibrahim Boubacar Keita « est parti ». EnQuête souligne que « IBK laisse son pays dans leur tourmente ». Le Soleil indique qu’IBK, décédé hier dans son domicile à Bamako, a eu « une présidence tourmentée ».

Sur la CAN 2021, L’Observateur plonge « dans l’intimité des Lions » et montre « comment le Covid a changé les habitudes dans la Tanière ». Seuls les fédéraux sont « autorisés à loger avec les Lions » alors que les regroupements par petits groupes dans les chambres sont « interdits », confie le journal.

L’AS se réjouit du fait qu’aucun cas de Covid-19 n’est enregistré dans la Tanière à 24 heures de la rencontre face au Malawi. « Seul Ismaila Sarr manque à l’appel », selon le journal.

Stades s’interroge dans sa parution du jour : « Qu’arrive-t-il aux avant-centres des Lions ? » Le quotidien sportif souligne que les attaquants sont restés dans 10 matchs d’affilée sans marquer avec la sélection.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

La lutte contre la contrebande, la gestion de l’épidémie de coronavirus et le meurtre et tentative de meurtre de deux ressortissantes étrangères à Tiznit et Agadir sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+, qui aborde la lutte contre la contrebande, écrit que la fermeture des frontières a induit un environnement plus propice à une concurrence loyale, de telle sorte que des ex contrebandiers payent même les droits et taxes, mais la guerre n’est pas pour autant gagnée face à un phénomène qui se compte à coup de milliards de dirhams.

La lutte contre la contrebande doit être « globale » et « collective », étant donné que ce phénomène n’est pas seulement une affaire de contrôles douaniers, mais « pose aussi la question cruciale de la qualité et des normes des produits fabriqués localement », fait remarquer le journal.

Convaincre d’acheter « made in Morocco », c’est offrir des produits bien faits, certifiés, normalisés, variés, à prix abordables, relève-t-il, notant que la grande bataille à remporter c’est de faire preuve d’« un savoir-faire compétitif, offensif, capable d’aller conquérir des parts de marché, à l’export notamment ».

+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur la gestion de l’épidémie de coronavirus, écrit que le pic de la vague Omicron devrait être atteint cette semaine à en croire les premières projections du Comité scientifique et du ministère de la santé, précisant que la courbe épidémiologique devrait s’inverser dans quelques jours pour entamer sa phase descendante.

Depuis le début de cette pandémie, le Maroc, comme d’autres pays, a testé ses défenses, s’est ingénié à trouver des réponses et, in fine, a pu construire un dispositif de riposte globalement résilient, constate la publication.

Le retour à la vie normale et l’accalmie seront une étape de reconstruction de l’économie, certes, mais devront aussi être mis à profit pour améliorer le système et être encore et parfaitement prêt à affronter une autre crise sanitaire majeure, note-t-il.

+Assabah+, qui cite plusieurs spécialistes, relève que l’entrée des touristes et des MRE au Maroc dans les conditions sanitaires d’usage ne risque pas de rendre la situation épidémiologique beaucoup plus grave qu’elle ne l’est déjà.

Manifestement, l’interdiction aux étrangers d’entrer au Maroc n’a plus de sens. Et a fortiori quand il s’agit de Marocains encore bloqués à l’étranger ou des MRE qui s’impatientent de rentrer chez eux. En tout cas, c’est l’avis du professeur Azeddine Ibrahimi, cité par le quotidien.

Selon ce spécialiste, maintenant que l’évolution de l’épidémie et de sa troisième vague qui frappe le Maroc est au stade que l’on sait, il serait opportun de rouvrir les frontières, tout en maintenant, bien sûr, les dispositions de sécurité déjà en vigueur avant leur fermeture.

Pour le directeur du Laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine de Rabat et du centre MedBiotech, il serait temps de rouvrir les frontières tout en maintenant les mesures de préventions dans les aéroports et autres points frontières, dans le cadre de la politique préventive et anticipative suivie par le Maroc depuis le début de cette épidémie. Laquelle politique, explique le journal, priorise certes la préservation de la santé publique, mais avec le moins de dégâts possible sur le plan économique, social, éducatif et psychologique. Or, la fermeture totale et prolongée présente justement un coût très élevé, observe ce spécialiste.

+L’Opinion+, qui revient sur le meurtre et tentative de meurtre de deux ressortissantes étrangères à Tiznit et Agadir, écrit qu’en cette période sinistrée où les opérateurs touristiques nationaux appellent de tous leurs voeux à une réouverture urgente de l’espace aérien, un tel événement « ne peut être que de mauvais augure ».

Le quotidien souligne que l’enquête policière est en cours et que les premières constatations penchent plus vers la thèse d’un acte irréfléchi commis par un forcené.

Foot CAN 2021: la Sierra Léone neutralise la Côte d’Ivoire (2-2)

La sélection de football de la Sierra Leone a tenu en échec dimanche les Éléphants de Côte d’Ivoire sur le score de (2-2), à la deuxième journée du Groupe E de la CAN 2021, au stade de Japoma de Douala.

Dans les premiers instants, l’équipe de la Sierra Leone est sous pression. Les Éléphants profitent de ce confort pour s’offrir un pénalty, à la 12e minute, provoqué par l’attaquant Wilfred Zaha. Ce penalty tiré par Franck Késsié est dégagé par le portier sierra léonais.  

A la 25e minute, l’attaquant ivoirien Sébastien Haller prend à contre-pied le portier Sierra Leonais, Nbalie Kamara, et marque le premier but des Éléphants. La Côte d’Ivoire va montrer par la suite moins d’intensité.

La Sierra Leone tente d’égaliser à la 38e minute, mais le gardien ivoirien, Badra Ali Sangaré dégage un tir décisif de la Sierra Leone. Du retour des vestiaires, Musa Kamara envoie un boulet de canon et égalise, mettant le compteur à  (1-1).  

Dans le courant du jeu, Nicolas Pépé lobe de façon inattendue le portier sierra leonais et donne l’avantage aux Éléphants, à la 66e minute (2-1). Mais, sur un coup de théâtre, le gardien ivoirien relâche le ballon qui est porté dans les filets par un attaquant sierra léonais, à la première minute d’arrêt de jeu. 

C’est l’égalisation, au profit de la Sierra Leone. Les Éléphants de Côte d’Ivoire, qui cumulent actuellement quatre points, joueront leur troisième match contre l’Algérie, qui est une grosse équipe africaine de football, battue par la Sierra Leone (1-0).  

Décès IBK: Ouattara rend hommage à « un grand homme d’Etat »

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a exprimé dimanche sa compassion à la suite du décès de l’ancien président malien Ibrahim Boubacar Kéïta dit « IBK », saluant un « grand homme d’Etat », dans une note.

Dans cette note, M. Ouattara indique avoir « appris avec une grande tristesse » le décès de son « frère » Ibrahim Boubacar Kéïta, ancien président du Mali, qui a tiré sa révérence dimanche à son domicile, à Bamako, à l’âge de 76 ans.  

« Je rends hommage à un grand homme d’Etat et un ami de la Côte d’Ivoire », a ajouté le président ivoirien, avant de présenter ses « condoléances les plus émues à son épouse Ami, à ses enfants, à sa famille ainsi qu’au peuple malien ». 

IBK, arrivé au pouvoir en 2013 à la suite d’un scrutin démocratique, a été renversé lors d’un coup d’Etat en août 2020. Son décès intervient dans un contexte où son pays est sous sanctions de la Cedeao qui appelle à un retour à l’ordre constitutionnel.

La Côte d’Ivoire veut porter la scolarité des filières techniques à plus de 15% d’ici 2025

Le gouvernement ivoirien envisage de porter la scolarité des filières d’enseignement technique et de formation professionnelle à plus de 15% d’ici 2025, face aux enjeux d’industrialisation de l’économie du pays. »Face aux enjeux d’industrialisation de notre économie, l’ambition du gouvernement, avec la création d’un ministère dédié, est de faire passer le taux de scolarité dans ce secteur à plus de 15% d’ici 2025″, a déclaré samedi le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi qui s’exprimait, à l’occasion de l’inauguration du Centre de bureautique, de communication et de gestion (CBCG) de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, devant des autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses. 

Il a dit qu’après Bouaké, sont en cours d’achèvement ou d’équipement les collèges d’enseignement technique d’Issa, de Bouaflé et le Lycée professionnel hôtelier de Yamoussoukro, pour une valeur globale de près de 6 milliards FCFA, dont 80% sur financement du Fonds saoudien pour le développement. 

Les travaux au niveau du Lycée professionnel agroalimentaire et de maintenance industrielle de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, eux, sont financés par la France via le C2D, pour un investissement de plus de 11,5 milliards de F CFA.

A ce propos, le premier ministre a salué les enseignants et les élèves du Lycée Technique de Yopougon à travers le Huawei IdeaHub, une écran intelligente interactif « Smart Board » doté de plusieurs fonctionnalités de communication, surtout pour la formation à distance. 

Pour l’avenir, dira-t-il, « les travaux de construction de 19 établissements ont démarré dans l’ensemble du pays, pour un investissement de plus de 217 milliards FCFA ». La construction d’autres établissements est en négociation avec des partenaires techniques et financiers.

« Je salue particulièrement les responsables du Fond saoudien pour le développement, dont la contribution et l’engagement ont permis la bonne exécution du CBCG de Bouaké », a ajouté le chef du gouvernement ivoirien.  

Le géant chinois des technologies, Huawei a fait un don au CBCG de Bouaké d’un tableau numérique avec écran interactif de 65 Pouces et équipera une salle multimédia en matériels informatiques estimés à 17,5 millions FCFA ( 35 mille dollars).

« Notre politique ambitieuse permettra également, à travers des programmes spécifiques, de capter le stock des diplômés sans emplois, des déscolarisés ou non-scolarisés qui sont plein d’énergie, de volonté et de talents », a-t-il relevé.  

L’inauguration du CBCG de Bouaké « incarne parfaitement l’intérêt stratégique de l’éducation » du chef de l’Etat dont le projet de société « Côte d’Ivoire Solidaire » est fondé sur l’atteinte d’ici 2030 d’objectifs majeurs de progrès humains, a-t-il poursuivi.  

La vision de la Côte d’Ivoire est le renforcement du capital humain, des talents et la promotion de l’emploi, qui constitue un pilier majeur du progrès tout en assurant une éducation performante pour la jeunesse, lui permettant de maîtriser les savoirs fondamentaux tel le digital.

M. Achi a soutenu que l’enseignement technique, la formation professionnelle et l’apprentissage constituent un volet cardinal de cette stratégie; car ils correspondent à la stratégie de développement du pays, à la croissance de l’industrie et aux besoins en main d’œuvre des entreprises.

Covid-19: 133 nouveaux cas et 5 décès en Côte d’Ivoire dimanche

La pandémie de Covid-19 connaît un regain en Côte d’Ivoire avec 133 nouveaux cas positifs et cinq décès enregistrés dimanche, selon un bilan du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

 Le bilan du ministère de la Santé indique qu’il a été « enregistré ce dimanche 15 janvier 2022, 133 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 821 échantillons prélevés soit 4,7 % de cas positifs, 648 guéris et 5 décès ». 

A la date du 16 janvier 2022, la Côte d’Ivoire compte 79 221 cas confirmés dont 74 296 personnes guéries, 758 décès et 4 167 cas actifs, souligne la note bilan qui montre que le nombre total d’échantillons est de 1 319 798. 

Le 15  janvier, 8831 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 7 832 924 doses du 1er mars 2021 au 15  janvier 2022, mentionne le ministère qui invite « toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination ». 

Mali : décès de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta

L’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta est décédé ce dimanche 16 janvier 2022 à son domicile de BamakoCelui qui était surnommé IBK a dirigé le Mali entre 2013 et 2020. Il est décédé à l’âge de 76 ans, moins de deux ans après son départ du pouvoir. «Le président IBK (Ibrahim Boubacar Keïta) est décédé ce matin à 09H00 (GMT et locales) à son domicile» à Bamako, a indiqué à l’AFP un membre de sa famille.

Ibrahim Boubacar Keïta est élu pour la première fois président du Mali en septembre 2013. Il a été réélu pour un second mandat en 2018 face à Soumaïla Cissé, alors leader de l’opposition et décédé en décembre 2020 du Covid-19. 

Mais, quelques mois après sa réélection, il a été renversé par des militaires en août 2020 à la suite d’un soulèvement populaire.

IBK, qui se réclamait de la gauche va connaître une ascension politique sous le magistère d’Alpha Oumar Konaré (1992-2002) premier président démocratiquement élu au Mali. 
Il a notamment été Premier ministre de 1994 à 2000 puis président de l’Assemblée nationale de 2002 à 2007 avant d’accéder à la magistrature suprême en 2013.

Sa disparition intervient dans un contexte de grave crise sécuritaire et politique pour le Mali depuis le déclenchement d’insurrections indépendantiste et djihadiste en 2012. 

Le pays est aussi frappé depuis une semaine  par les lourdes sanctions des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour non respect du chronogramme de la transition.

En effet, les militaires s’étaient engagés à organiser le 27 février 2022 la présidentielle et les législatives à cette date afin de permettre le retour des civils au pouvoir. Mais la situation sécuritaire dans le pays marquée par des attaques jihadistes, empêche la tenue des élections selon le pouvoir en place. Et en décembre dernier, les conclusions des Assises nationales de la refondation ont donné carte blanche à la junte au pouvoir de conduire une transition de six mois à cinq ans. 

Côte d’Ivoire: les boulangers saisissent la tutelle pour un réajustement du prix du pain

Dans une situation quasiment « intenable » et « délétère » avec des fermetures de fours, le Haut patronat des boulangers ivoiriens saisit la tutelle en vue d’un réajustement du prix du pain.

« Nous avons déposé un courrier afin que le gouvernement permette un réajustement du prix », a confié le président du Haut Patronat de la boulangerie et de la pâtisserie de Côte d’Ivoire (HPBP-CI), M. Amadou Coulibaly, dans un entretien à APA.  

Pour l’heure, l’organisation patronale table sur la négociation avec la tutelle, le ministère du Commerce et de l’industrie, « maintenant, c’est lorsque cette demande n’aurait pas de réponse favorable que nous envisagerions un arrêt de travail », a-t-il dit.  

« Il ne s’agit pas d’emblée d’une grève, nous avons compte tenu des problèmes auxquels nous sommes confrontés depuis belle lurette, l’impossibilité d’ajuster nos prix pour être rentable par rapport aux prix de nos intrants qui ont augmenté » et c’est d’instruire la tutelle, a-t-il ajouté. 

Mais, « nous pensons qu’aujourd’hui, l’augmentation n’est pas négociable, parce qu’on n’a plus le choix. On a pressé, pressé mais nous sommes en train de nous noyer, et notre exploitation est menacée », a-t-il fait observer.  

Selon M. Amadou Coulibaly, la continuité de l’activité des boulangers est « vraiment menacée aujourd’hui ». La situation est « intenable » en termes de charges d’exploitation et à cela s’ajoutent d’autres obligations telles les taxes fiscales. 

Le plafond de verre empêche les boulangers d’ajuster. « Donc, aujourd’hui, les  boulangers sont dans une situation délétère et de dégradation de leur fonds de commerce et beaucoup sont endettés et d’autres sont en train de fermer », a indiqué M. Amadou Coulibaly. 

« Nous estimons que produire et puis perdre, autant ne pas produire », a-t-il lancé. Cette démarche envers la tutelle vise à « attirer l’attention » du gouvernement pour le réajustement du prix et que déjà le principe de l’augmentation soit un acquis.  

« Concernant le montant, nous sommes prêts à négocier et à discuter avec le gouvernement, naturellement avec d’autres leviers que le gouvernement pourrait prendre afin que nous situons le prix », a-t-il poursuivi.  

Il a fait savoir que soit la population supporte le prix réel ou le gouvernement consent à faire des subventions, en prenant des mécanismes pour que les citoyens ne subissent pas directement le prix réel.  

Toutefois, « nous mettons le prix en discussion avec le gouvernement », a laissé entendre le président du HPBP-CI. Le gouvernement ménage les acteurs du secteur en mentionnant que le prix du pain est « sensible et social ». 

« Si tant que notre produit est sensible et social, que l’Etat songe à faire des subventions dans le domaine » et à « une fiscalité adaptée à l’idée que le gouvernement se fait du pain » car le blé qui sert à la fabrique est importé,  a-t-il souligné. 

Il a par ailleurs remarquer que le prix du blé a flambé sur le marché international ainsi que les intrants qui viennent de l’Europe, appelant à « un acte fort » de la part du gouvernement ivoirien favoriser « un prix juste ». 

Aujourd’hui, le sac de farine de blé de 50 Kg revient à 23.000 Fcfa en moyenne, alors qu’il était à 11.000 Fcfa lorsque le prix de la baguette de pain est passé à 150 Fcfa en 2006, a fait savoir le président du HPBP-CI, M. Amadou Coulibaly. 

Economie, politique et diplomatie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le lancement de la marque « MoroccoTech », la question de l’intégrité territoriale, l’action du gouvernement, la problématique de l’inflation et les relations Maroc-Maurice, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que la ministre chargée de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Ghita Mezzour, a annoncé le lancement de l’initiative « MoroccoTech », la marque nationale de promotion du secteur digital marocain.

« MoroccoTech » a pour ambition, d’une part de positionner le Maroc comme destination numérique de choix à l’international, d’autre part, de créer une dynamique globale qui profitera à l’ensemble des écosystèmes marocains dans leur transformation numérique. Cette initiative issue d’une démarche partenariale « public-privé », est la déclinaison d’un mouvement mobilisateur et fédérateur des différents acteurs de l’écosystème digital marocain.

+Challenge+, qui revient sur la question de l’intégrité territoriale, écrit que le Maroc, grâce à sa patience, a engrangé des points décisifs dans le processus onusien, qui écarte définitivement l’option séparatiste et le répète depuis plusieurs années.

A contrario, il soutient la proposition marocaine d’autonomie, qu’il juge crédible et apte à servir de base de négociations, relève l’éditorialiste.

La reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine, irréversible, est décisive, estime-t-il, faisant remarquer que quelles que soient les alternances à Washington, « on imagine mal les USA laisser passer un texte défavorable au Maroc, au Conseil de Sécurité ».

+La Vie Eco+, qui aborde l’action du gouvernement, souligne que l’exécutif n’a pas tardé à passer à l’acte pour le très attendu programme « Awrach », destiné à créer des emplois en urgence pour les catégories prioritaires, surtout celles qui ont été les plus impactées par la crise sanitaire.

Quand bien même il s’agirait d’emplois temporaires, ce dispositif permettra d’apporter une précieuse bouffée d’oxygène à quelque 250.000 familles qui n’ont plus de sources de revenus, relève l’hebdomadaire.

Mais ce n’est pas tout, car le gouvernement veut apparemment faire d’Awrach un dispositif tremplin en le mettant à profit pour de l’apprentissage, puisque six mois d’accompagnement seront assurés aux bénéficiaires pour leur donner des outils dans des métiers et des domaines comme les services aux familles et aux individus, ajoute-t-il.

Bien au-delà de sa fonction de dispositif d’urgence, s’il doit aider des milliers de jeunes chômeurs à s’insérer durablement dans la vie active en les faisant passer du statut de personnes en marge de la société à celui d’acteurs très utiles à la communauté, estime-t-il.

+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la problématique de l’inflation, écrit que le pouvoir d’achat des Marocains « s’érode sensiblement » dans un contexte marqué notamment par une hausse quasi généralisée des prix.

Quoique le gouvernement ait alloué 16 milliards de DH pour soutenir le pouvoir d’achat, le ressenti des ménages est autre, d’autant que ce montant est uniquement destiné à garantir la stabilité des produits subventionnés alors que le panier de la ménagère le plus élémentaire compte au moins une quarantaine de produits de large consommation, fait savoir la publication.

Néanmoins, cette hausse des prix s’explique par la flambée des prix des produits alimentaires et produits énergétiques dans le monde, dans un contexte marqué par une poussée de la reprise économique qui a entraîné de fortes distorsions entre l’offre et la demande, explique-t-il, notant que ce phénomène est mondial.

+Assahra Al Maghribia+ fait savoir que le Maroc et la République de Maurice ont convenu d’initier une nouvelle dynamique de coopération sectorielle en invitant les ministres des deux pays à interagir en vue d’évaluer la mise en œuvre des accords précédemment signés et d’identifier conjointement les actions et projets à entreprendre dans les secteurs clé, tels que la santé, les énergies renouvelables et les technologies de l’information.

Cette volonté a été exprimée lors d’un entretien, vendredi par visioconférence, entre le ministre marocain des Affaires Étrangères, Nasser Bourita, et son homologue mauricien, Alan Ganoo. Les deux ministres se sont réjouis des relations d’amitié existant entre les deux pays, soulignant leur volonté partagée de procéder à une dynamisation de la coopération bilatérale.

La Côte d’Ivoire lance un « benchmark » pour renforcer l’éthique de son administration

L’Etat de Côte d’Ivoire, à travers les experts de la modernisation de l’administration, lance un « benchmark » (référence) local, en vue du renforcement de l’éthique et de la déontologie dans les administrations publiques.

Dans cet élan, le directeur des Systèmes de gestion et de l’appui à l’éthique (DISGAE), Antoine Bessin et ses équipes ont visité l’Observatoire de l’éthique et de la déontologie (OED) du Trésor public et la Direction générale du guichet unique de l’automobile (DGGUA) sise à Vridi, à Port-Bouët.  

Ces deux missions, qui se se déroulées respectivement le 11 et le 13 janvier 2022, ont été initiées sur instruction du Secrétaire d’État Brice Kouassi, et s’inscrivent dans le cadre d’un benchmark local.

Ce « benchmark » local vise notamment à élaborer une stratégie d’accompagnement du changement, de promotion de l’éthique et de la déontologie au sein des administrations publiques ivoiriennes. 

La première visite avait pour facilitateur M. N’Guessan Koffi, le coordinateur de l’OED qui a présenté le Code d’éthique et de déontologie du Trésor public, une matrice conçue par l’OED pour encadrer le travail des agents et qui sert de base de promotions, récompenses et sanctions.  

Au cours de cette rencontre, les échanges ont permis aux équipes de l’OED de répondre aux préoccupations de la DISGAE relativement à la certification, aux résultats de l’application du Code et à la gestion des résistances au changement. 

La seconde mission, elle, avait pour destination le Bureau d’Immatriculation des Véhicules Automobiles (BIVA). Ici, la délégation de la DISGAE était conduite par M. Amani Olivier Yao, sous-directeur chargé de la conduite du Changement, de la promotion de l’éthique et de la déontologie. 

Son interlocuteur était M. Lambert Konan du BIVA. Les échanges ont essentiellement porté sur le système de dématérialisation mis en place par la Direction Générale du Guichet Unique de l’automobile (DGGUA) afin d’accélérer et de fluidifier le service offert aux usagers.  

Les avantages de ce système digital dans le nouveau processus d’importation des véhicules ont été présentés. Par ailleurs, les représentants du BIVA ont souhaité que les experts de la modernisation les accompagnent dans la mise sur pied d’un Comité interne d’Ethique et de Déontologie. 

Les dirigeants de la structure comptent également accentuer la dématérialisation de leurs procédures afin de répondre aux demandes de plus en plus croissantes des services proposés aux usagers. 

Neufs administrations publiques devraient être visitées par la DISGAE dans son « benchmark » en vue d’élaborer une stratégie efficace de promotion de l’éthique et de la déontologie dans les administrations publiques en s’inspirant des réussites et des besoins locaux.