REVUE DE PRESSE Archives - Journal du niger

Le Sénégal adopte 22 mesures pour lutter contre l’insécurité routière

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la vingtaine de mesures prises la veille, lors du conseil interministériel sur la sécurité routière, après le tragique accident de Kaffrine (centre) qui a fait officiellement dimanche 39 morts et 100 blessés.Vox Populi note que le conseil interministériel sur la sécurité routière a adopté lundi « 22 mesures pour en finir avec +l’hécatombe+ routière ». Désormais, il n’y a « plus de transports interurbains de 23h à 5h du matin » et le « port de casque (est) obligatoire pour les 2 roues » alors qu’on va « vers l’interdiction de l’importation des pneus d’occasion ».

Pour renforcer ces mesures, le journal fait état de la « mise en place d’une structure autonome multisectorielle chargée de l’application rigoureuse des dispositions du code de la route ». « Nous serons sans concession avec ceux qui contreviennent aux règles édictées. Ce terrible accident qui a frappé notre pays doit déclencher une prise de conscience pour renforcer les mesures de prévention et de sécurité », a dit Premier ministre Amadou Ba, présidant hier ce conseil interministériel où « vingt-deux commandements » ont été pris d’après EnQuête.

Le Témoin note de son côté que « les 22 nouvelles mesures de 2023 » rappellent « les dix commandements de 2017 » sur la sécurité routière. Cependant, les autorités ont décidé d’interdire cette fois « l’importation des pneus usés ou d’occasion » et exigent « le démantèlement des porte-bagages ou sièges supplémentaires appelés +versailles+ ». Dans la même veine, l’Etat décide de « la limitation à 10 ans de la durée d’exploitation pour les véhicules de transport de personnes et à 15 ans pour ceux de transport de marchandises ».

Au lieu des 22 mesures évoquées par les autres journaux, Le Soleil parle pour sa part de « 23 mesures fortes de l’Etat » et d’un « conseil supérieur de la sécurité et de l’éducation routière pour le suivi des recommandations ». En revanche, Walf Quotidien note un « rituel d’exorcisme du gouvernement » alors que « les khalifes généraux sermonnent tout le monde ».

Pour L’AS, « le chœur des religieux » a parlé après le drame de Sikilo, dans la région de Kaffrine (centre). Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des mourides, forte communauté soufie basée au centre du pays, à la suite des « prières, résignations et recommandations », « offre 40 millions et préconise un récital de Coran ». Serigne Babacar Sy Mansour, son homologue de Tivaouane, une cité religieuse située à près de 100 km de Dakar, a pour sa part fait « de fortes recommandations (…) aux usagers ».

Se faisant l’écho des « graves révélations de l’enquête » sur l’accident meurtrier de Kaffrine, Libération affirme que « le bus, dont le pneu a éclaté, roulait depuis lors sans assurance ». Le journal fait aussi état de « ce +problème+ détecté dans la +visite technique+ des deux bus dont les propriétaires feront face demain (mercredi) aux enquêteurs ».

Sénégal : une manifestation de l’opposition interdite à Dakar

L’interdiction du grand rassemblement de l’opposition de ce vendredi à Dakar et le niveau des violences physiques exercées sur les enfants sont des sujets préoccupants pour les journaux sénégalais reçus vendredi à APA.Sud Quotidien indique que le rassemblement prévu ce vendredi par la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) à la Place de la Nation, à Dakar, est « recalé » par le préfet de Dakar, motivant sa décision par les risques d’accidents, les travaux du Bus rapid transit (BRT) et les préparatifs de la fête nationale du 4 avril.

Walf Quotidien s’attendait à « un vendredi des Saigneurs » lorsque la volonté de l’opposition est de « foncer » sur le pouvoir, qui est déterminé à l’« arrêter ». Cependant, L’Observateur souligne que Yewwi Askan Wi, dirigée par Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie, « prend acte et décide d’introduire une autre demande de manifestation pour vendredi prochain, à Grand Yoff », une commune proche de la banlieue dakaroise et considérée comme le fief politique de Khalifa Sall, l’ancien maire de Dakar.

Le journal s’intéresse aussi à l’affaire de « meurtre de deux enfants de deux ans et six ans, en un mois », à Thiandé Fall, un village de la région de Thiès, à 70 km de Dakar, « sous la hantise d’un tueur fantôme ». « Nos enfants ont peur de s’aventurer dehors ou même d’aller à la boutique », note un habitant alors que le quotidien souligne que « la tante des enfants (retrouvés morts a été) déférée au parquet ».

Selon Libération, « l’enquête accable Wouly Sankharé », la tante des deux enfants « tués à Thiandé Fall entre novembre 2022 et janvier 2023 ». « Lors de son interpellation, la mise en cause a été surprise en train de laver un t-shirt pour faire disparaître des traces de sang. Deux témoins oculaires ont mis les enquêteurs sur la piste de la présumée meurtrière qui avait aussi menacé la grand-mère des victimes », estime le journal qui ajoute que « l’enquête révèle une affaire de jalousie qui a viré au double drame sanglant ».

Sous le titre « la loi des bourreaux », Le Quotidien se fait l’écho d’une « étude sur la violence faite aux élèves » au Sénégal. Le journal note que « 66,7% des élèves (sont) victimes de violences physiques » alors que « de 2017 à 2021, 55 mille élèves (ont été) victimes de violences sexuelles ». Il souligne que « le mal est plus profond dans les daaras », des écoles recevant des enfants talibés qui allient le plus souvent la mendicité à leurs enseignements coraniques.

Sénégal : Macky Sall veut achever huit projets prioritaires en 2023

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la volonté de Macky Sall de réaliser en 2023 « huit projets prioritaires » alors que l’opposition décide de manifester vendredi 6 janvier contre les « dérives » de son régime.Lors du conseil des ministres de mercredi, Le Soleil rapporte que « les instructions de Macky Sall au gouvernement » ont porté sur les programmes et projets exécutés ou en cours. Il s’agit entre autres des travaux du Bus rapid transfer (BRT), de la phase deux du Train express régional (Ter) devant relier la nouvelle ville de Diamniadio à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), de la polyclinique de l’Hôpital principal et du lancement de l’Autoroute Thiès-Tivaouane Saint- Louis. Le gouvernement « doit proposer un plan d’actions sur l’année 2023 qui sera examiné et validé en conseil des ministres », ce rendez-vous gouvernemental hebdomadaire qui sera décentralisé « à Thiès et Sédhiou (sud) courant février ».

Le Témoin indique que « Macky Sall presse (son Premier ministre) Amadou Ba sur huit axes » concernant notamment « l’achèvement en 2023 » de huit projets présidentiels prioritaires. Selon le journal, le chef du gouvernement « devrait s’expliquer aussi dans les semaines à venir sur l’état des projets gaziers et pétroliers », des ressources du sous-sol dont le Sénégal doit démarrer l’exploitation cette année.

Le Quotidien fait état du « déni de Mimi », surnom de l’ex-Premier ministre Aminata Touré, accusée par un rapport de l’Inspection générale d’Etat (IGE) de malversations lorsqu’elle dirigeait le Conseil économique, social et environnemental (Cese). « C’est une fausse information », a botté en touche la désormais opposante du pouvoir de Macky Sall et qui a annoncé sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024. Face à cette accusation, le journal souligne qu’elle « veut une confrontation avec Idrissa Seck et Aminata Tall », ses successeur et prédécesseur à la tête du Cese.

L’Observateur qualifie l’IGE d’« Instrument de Guerre contre les Ex-alliés », considérant que ces audits ne sont qu’un moyen de « règlements de compte ». Ainsi, « après Idrissa Seck et Khalifa Sall, Mimi Touré (est) en route vers l’échafaud », note le journal. Il explique « comment les régimes utilisent les rapports d’un prestigieux corps de contrôle à des fins politiques », une pratique « gauche et maladroit(e) ».

Dans ces manœuvres, la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) « prend le relais » dans l’objectif d’« accule(r) le régime de Macky Sall » en sonnant la mobilisation « pour une grande manifestation » ce vendredi, selon Sud Quotidien et Le Témoin. Ce mouvement d’humeur fait suite au grand rassemblement de la société civile la semaine dernière « contre la mauvaise gestion des deniers publics, la régression de la démocratie sénégalaise, la vie chère ».

Alors qu’elle n’est pas encore autorisée par le préfet de Dakar, cette manifestation sera organisée « de gré ou de force », préviennent Ousmane Sonko et ses camarades de Yewwi Askan Wi, la première formation de l’opposition. « S’il aspire à nous liquider, Macky (Sall) nous trouvera sur son chemin », avertit le maire de Ziguinchor (sud), déplorant « l’enlèvement » de critiques du régime, à l’image du journaliste Pape Alé Niang, « comme du temps de la Gestapo ».

Concernant Pape Alé Niang, Vox Populi note qu’« une nouvelle demande de liberté provisoire a été introduite pour le journaliste » qui observe toujours une grève de la faim l’ayant conduit à l’hôpital. « Ils vont laisser Pape Alé languir en prison, de sorte que, libéré, il va passer le restant de sa vie à soigner les séquelles de cette grève de la faim », s’indigne Seydi Gassama d’Amnesty International.

Toutefois, « Pape Alé Niang, pour sa liberté, accepte de se taire », indique Direct News qui se fait l’écho de la lettre d’engagement du journaliste. « Face à la tournure de mon dossier judiciaire avec ma nouvelle arrestation, j’avais sollicité mes avocats sur la meilleure manière de clore ce dossier. Ils m’ont suggéré de faire un engagement écrit pour ne plus parler du dossier conformément aux exigences du contrôle judicaire », souligne M. Niang.

Dès lors, affirme le directeur de publications du site d’informations Dakarmatin, « je m’engage à ne plus parler du dossier judiciaire me concernant » et qui porte sur la diffusion d’informations supposées confidentielles des forces de sécurité.

Sénégal : la société civile « échange » avec le gouvernement sur les sujets brûlants

La rencontre du gouvernement avec des membres de la société civile pour discuter de la suite à donner au rapport de la Cour des comptes et l’épinglage d’Aminata Touré par l’Inspection générale d’Etat (IGE) alors qu’elle vient de déclarer sa candidature à la présidentielle de 2024 sont les principaux sujets mis en exergue par les journaux reçus mercredi à APA.Vox Populi rapporte des « échanges musclés entre la société civile et le gouvernement » autour du rapport de la Cour des comptes qui a épinglé des malversations dans la gestion des fonds publics pour la lutte contre la Covid-19. « Le gouvernement va exploiter le contenu du rapport et non pratiquer le déni, de crainte que cela démobilise notre système de croyance », a dit le Premier ministre Amadou Ba à des organisations de la société civile nationale qui l’ont convoqué « à la barre », ironise Sud Quotidien.

Après la publication du rapport de la Cour des comptes, elles ont monté un collectif dénommé « Sunuy milliards du rees » pour dire en wolof aux présumés détourneurs qu’ils n’auront pas l’esprit tranquille avec les « larcins » supposément subtilisés du budget de plus de 700 milliards alloué à la lutte contre la pandémie entre 2020 et 2021.

« Il y aura des poursuites judiciaires », a assuré Amadou Ba aux membres de la société civile, souligne Bés Bi qui fait état aussi du « passe d’armes » entre Elimane Kane de Legs Africa et le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall. Selon Vox Populi, la rencontre a été l’occasion d’aborder la « libération des +otages+ politiques et d’opinion » tels que le journaliste Pape Alé Niang même si le gouvernement ne s’est pas laissé marcher sur les pieds, apportant de « cinglantes répliques et piques ».

Observant une grève de la faim depuis son deuxième mandat de dépôt pour avoir « violé le secret de l’instruction » dans l’affaire de la publication d’informations confidentielles des forces de sécurité, Pape Alé Niang a vu sa santé déclinante nécessiter une hospitalisation et susciter à la fois la colère d’une partie de la population. Mais d’après le journal, il a adressé un message aux Sénégalais : « Je préfère mourir dignement dans la prison de Rebeuss que dans un hôpital ».

Alors que « le parquet s’oppose à (la) libération » du journaliste demandée par ses avocats et la société civile, « le gouvernement promet d’apaiser » de son côté, sans aucune précision. L’Observateur observe ainsi que la « séance d’explications du gouvernement » est juste une opération de « com’ en état d’urgence », « une nouvelle approche face à la crise des fonds du Covid ». Ainsi, « après la première sortie du gouvernement (pour dire que seuls un peu plus de six milliards présumément détournés font l’objet de demandes d’ouvertures d’informations judiciaires contre les auteurs), Amadou Ba administre une dose de rappel à la société civile ».

Après sa séparation avec le camp présidentiel au lendemain de l’installation du bureau de l’Assemblée nationale en septembre dernier, l’ex-Premier ministre Aminata Touré, dite Mimi, vient de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Pour Walf Quotidien, cette « candidature (n’est) pas si +Mimi+ que ça » parce qu’un « rapport de l’Inspection générale d’Etat (IGE) est dans le dos » de l’ancienne présidente du Conseil, économique, social et environnemental (Cese).

Pour Le Quotidien, Mimi Touré a fait « chèques et mat » dans la « gestion financière du Cese » puisqu’elle est épinglée « sur plus de deux milliards de FCFA » par l’IGE. « Plus de deux milliards orientés vers des destinations inconnues, plus de 157 millions pour polir son image », indique pour sa part L’AS, citant ledit rapport.

En revanche, l’accusée ne semble pas être ébranlée tout autant que cela. Interrogée sur une alliance avec Ousmane Sonko maintenant qu’elle s’est rangée dans l’opposition, la députée a répondu à Bés Bi que « tout est possible ». Toutefois, ajoute Aminata Touré « sans langue de bois » dans L’AS, « je ne doute pas une seule seconde que si le président (Macky Sall) dépose sa candidature (pour 2024), elle sera rejetée par le Conseil constitutionnel ».

Sénégal: l’opposition veut traduire des ministres devant la haute cour de justice

Les déboires judiciaires de deux membres de l’opposition parlementaire conjugués à la volonté de certains de leurs camarades de traduire devant la Haute cour de justice des ministres soupçonnés de malversations dans les fonds Covid-19 sont les principaux sujets qui préoccupent les journaux sénégalais reçus mardi à APA.Le Quotidien note que les députés Guy Marius Sagna et Aminata Touré « veulent traduire dix ministres devant la Haute cour de justice » même si on est encore « loin du compte ». Déjà, constate le journal, « l’institution n’est pas fonctionnelle » pour permettre la « mise en accusation des ministres épinglés » par le rapport de la Cour des comptes dans la gestion des fonds pour la lutte contre la Covid-19.

Mais de toute façon, « Mansour Faye et les autres ministres ne seront traînés devant aucun procureur », affirme le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall. Cela fait dire à Walf Quotidien que le Garde des Sceaux, un « polémiste haute couture », « remet la Cour des comptes à sa place ».

Guy Marius Sagna et Aminata Touré ne déchantent toutefois pas. Face au « mutisme de l’Assemblée nationale » et aux « lenteurs du gouvernement à se justifier sur le rapport de la Cour des comptes », selon Le Témoin et Sud Quotidien, les deux parlementaires « sollicitent l’arbitrage des +7 Sages+ » du Conseil constitutionnel.

Alors que la justice est attendue sur ce dossier, elle « sort la machette » en revanche contre les deux députés de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple), Mamadou Niang et Massata Samb. Ces derniers sont reconnus coupables hier d’avoir agressé leur collègue de la coalition du pouvoir, Amy Ndiaye Gniby, et condamnés à six mois ferme. « Si cette condamnation est confirmée par les hautes juridictions, ils peuvent être radiés de la liste des députés », souligne le professeur Iba Barry Camara de la Faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Selon Bés Bi, ces élus de l’opposition sont « sur siège éjectable » en compagnie de leur camarade Barthélémy Dias, le maire de Dakar condamné également en appel dans l’affaire du meurtre du nervi Ndiaga Diouf en 2011. Concernant les deux premiers, les avocats de la défense ont « fait appel et comptent sur une contre-expertise » alors que les proches d’Amy Ndiaye Gniby disaient que la députée a subi ces violences dans un état de grossesse.

Devant ces dossiers successifs sur fond de bras de fer du pouvoir et de l’opposition sur les questions du troisième mandat et la polémique qui a suivi la publication du rapport de la Cour des comptes, Le Témoin se demande si Macky Sall est « maître du jeu ou otage politique ». « Le président Macky Sall demeure maître de la situation », affirme le professeur Khadiyatoulah Fall. Toutefois, alerte son collègue Ndiaga Loum, « c’est ce décalage entre le calcul politique et l’intelligence sous-estimée du peuple qui perd les dirigeants africains ».

Dans ce méli-mélo politique au Sénégal, EnQuête tente de percer « le mystère Idrissa Seck », l’ancien Premier ministre arrivé deuxième avec 20,5% des suffrages à la présidentielle de 2019 et devenu après cette élection un allié du président Macky Sall dans la coalition Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). Nommé à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese), l’ex-maire de Thiès limite ses sorties médiatiques, faisant que « son silence intrigue » le journal. EnQuête remarque qu’« il n’a aucun dossier judiciaire en cours » même s’« il reste ambitieux mais reste fragile ».

En football, Stades indique que plusieurs joueurs de l’équipe nationale, en difficulté dans leurs clubs en Europe, s’apprêtent à vivre « un janvier crucial ». En effet, « le mercato hivernal s’est ouvert officiellement depuis le 1er janvier. Une fenêtre qui concerne certains Lions en manque de temps de jeu en club. Pendant un mois, Alfred Gomis, Edouard Mendy, Bouna Sarr, Nampalys Mendy, entre autres, essaieront de convaincre les recruteurs pour changer leur situation compliquée », note le quotidien sportif.

Ces athlètes ne sont pas les seuls à vivre une situation compliquée dans leur carrière sportive. Dans la lutte avec frappe sénégalaise, l’ancien « roi des arènes » Balla Gaye 2 a été terrassé dimanche dernier par le jeune prodige Boy Niang 2.

Cette défaite n’est pas une surprise d’après Walf Quotidien qui constate que le « Lion de Guédiawaye » est « en baisse de régime depuis sept saisons ». Il a enregistré quatre défaites sur ses huit derniers combats, une « descente aux enfers (qui) a commencé après son succès sur Yékini », rappelle le journal qui se demande valablement si on n’assiste pas à « la fin (du) mythe » Balla Gaye.

Sénégal : l’opposition perturbe le message à la nation de Macky Sall

Les annonces fortes du président Macky Sall lors de son adresse à la nation perturbée par les bruits des casseroles des partisans de l’opposition constituent les grands titres des journaux sénégalais reçus lundi à APA.Dans son message de fin d’année, le président Macky Sall a « maintenu » le « curseur sur le contenu social », note Le Soleil qui souligne l’augmentation du montant de la Bourse de sécurité familiale de 25.000 à 35.000 FCFA. Le chef de l’Etat prévoit également un montant de 450 milliards de FCFA « pour subventionner les produits alimentaires et énergétiques ».

Comme une pique lancée à certains leaders de l’opposition, Macky Sall a dit à la fin de son message que « nul ne doit s’imaginer plus grand ou plus fort que cette nation ». Par cette déclaration, Les Échos voient que « Macky Sall avertit et menace ». « Je continuerai à veiller de toutes mes forces pour un Sénégal toujours uni, paisible, stable et prospère », a-t-il insisté.

L’Observateur recueille pour sa part des « analyses sans complaisance du +je+ d’adresse à la nation » du chef de l’Etat sénégalais qui a délivré malgré tout un « message audible ». « Nous sommes passés d’un état d’indigence à un état d’émergence », souligne dans Walf Quotidien Macky Sall qui « oublie » toutefois la question controversée de son éventuelle troisième candidature à l’élection présidentielle de 2024.

Tribune est par contre catégorique à ce sujet : « Depuis Tamba (est), Macky Sall +annonce+ sa candidature ». En effet, lors de son séjour la semaine dernière dans cette région de l’est du pays, il a demandé à ses camarades de la coalition « Benno (Bokk Yakaar, unis pour un même espoir) de s’unir pour la victoire en 2024 », indique le journal.

C’est donc « entre leurres et lueurs » et surtout dans le « show et (le) froid » que le chef de l’Etat s’est adressé au soir du 31 décembre 2022 aux Sénégalais, un discours perturbé, d’après Bés Bi, par « le message bruyant de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) », la première coalition de l’opposition qui avait demandé à ses militants et sympathisants de faire un concert de casseroles plutôt que d’écouter l’adresse à la nation de Macky Sall.

Ainsi, « ça a tonné de partout », constate Walf Quotidien alors qu’EnQuête note que « les analystes (sont) divisés ». « Une partie importante de la population a répondu à l’appel de la coalition Yewwi Askan Wi à donner un concert de casseroles pendant l’adresse du président de la République à la nation (même si) l’initiative est diversement appréciée par les analystes politiques ». Certains parlent notamment de « blasphème » là où d’autres notent une « simple défiance », souligne le journal.

Le Sénégal, à l’écoute de Macky Sall, rend hommage à Pelé

Les multiples enjeux de l’adresse à la nation du président Macky Sall de samedi soir, la pression de l’opposition pour faire endosser au régime en place les supposées malversations contenues dans le rapport de la Cour des comptes et la mort du footballeur légendaire brésilien Pelé sont parmi les sujets les plus évoqués par les quotidiens sénégalais reçus vendredi à APA.Le Quotidien poursuit avec le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre la Covid-19, notant que, cette fois, le Premier ministre Amadou Ba se présente « en cours d’explications ». Le journal souligne que le chef du gouvernement va rencontrer la société civile mardi prochain et les partenaires financiers « peu après », soit bien avant l’adresse à la nation du 31 décembre du président de la République.

L’Observateur estime que cette déclaration présidentielle sera un « message piège » pour Macky Sall, attendu notamment pour apporter une réponse claire sur son éventuelle et controversée candidature à l’élection présidentielle de 2024. Son discours sera épié aussi à l’aune du rapport de la Cour des comptes qui épingle plusieurs malversations dans la gestion financière de la pandémie, mais en fonction du concert de casseroles de l’opposition prévu à la même heure que passera son adresse à la nation et par rapport à la question de l’amnistie des « 2 K », à savoir Karim Wade et Khalifa Sall, dont les droits civiques ont été révoqués sous le président Macky Sall. La justice a reconnu les deux opposants coupables de malversations lorsqu’ils occupaient respectivement des fonctions ministérielles et de maire.

S’agissant du concert de casseroles organisé par la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple), Vox Populi indique que cette manifestation représentera « les derniers coups de l’année pour (Ousmane) Sonko et Cie » contre le chef de l’Etat. L’opposition va en même temps assister au grand rassemblement de la société civile de ce vendredi pour dénoncer la gestion nébuleuse des fonds Covid-19, poussant ce journal à se demander si la première force de l’opposition du moment au Sénégal va « réussir ses paris ».

Quoi qu’il en soit, Walf Quotidien constate que l’opposant Ousmane Sonko est « en roue libre » dans le jeu politique au Sénégal en considérant que des leaders de l’opposition comme Khalifa Sall et Karim Wade sont « incertains » là où Macky Sall, dont l’objectif de « tous » est de le « déboulonner », est « dans le clair-obscur ».

L’AS évoque la tuberculose dans les prisons, une maladie qui « ronge le milieu carcéral » sénégalais avec « plus de 170 cas enregistrés en quatre ans ». Ces chiffres ont été communiqués par le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT) lors d’une réunion de coordination et de suivi organisée annuellement avec les établissements pénitentiaires.

L’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar aussi continue de tousser après sa « démolition précipitée », constate Le Témoin, relevant « le néant » lors de sa dernière visite de chantier. « Les autorités avaient ordonné le déménagement en mode fast-track pour un démarrage imminent des travaux de reconstruction de l’hôpital Le Dantec. Après ce déménagement, suivi d’une démolition, le site ressemble à un champ de ruines », note le journal.

La presse sénégalaise n’a pas manqué de rendre hommage à la star mondiale du football brésilien Pelé, Edson Arantes do Nascimento de son vrai nom, décédé jeudi 29 décembre à l’âge de 82 ans des suites d’un cancer. Avec la disparition du triple champion du monde avec le Brésil et auteur de plus de mille buts dans sa carrière, c’est un « un pan de l’histoire du foot (qui) s’effondre », pleure le quotidien sportif Stades.

Le Soleil se met également en mode deuil avec Pelé, les yeux regardant le ciel, monté dans un arrière-plan d’un fond noir, sous la Une « Pelé està morto », qui veut dire que Pelé est mort en portugais, la langue officielle du Brésil où tout le monde « est dévasté », remarque pour le quotidien national Mamour Sop Ndiaye, un Sénégalais résidant dans ce pays.

L’Observateur, qui qualifie le défunt comme le « meilleur footballeur de tous les temps » même si les supporters de l’Argentin Lionel Messi ne sont pas d’accord, raconte de son côté « la fabuleuse histoire de Pelé avec le Sénégal ». En effet, il a disputé en 1967 à Dakar un match amical de Santos (Brésil) contre la sélection du Cap-Vert, constituée des meilleurs joueurs de la capitale sénégalaise de l’époque.

Lors de cette rencontre gagnée 4-1 par Santos, le « roi Pelé » a « émerveillé » les spectateurs du mythique stade Demba Diop, précise Bés Bi. Il avait notamment inscrit un « but d’anthologie », se souvient l’ancien international sénégalais Louis Camara. Le latéral Abou Diop se rappelle de son côté le « tacle rugueux » glissé qu’il a lancé au Brésilien là où l’ailier Demba Thioye ne parvient pas à oublier « la feinte » et « le petit pont » du footballeur légendaire.

Sénégal : Macky Sall maintient le cap, l’opposition son concert

Les annonces fortes du président Macky Sall pour le développement de la région de Tambacounda (est) alors que l’opposition veut coûte que coûte maintenir la pression sur son régime après les scandales soulevés par la Cour des comptes dans la gestion des fonds de la Covid-19 préoccupent principalement les quotidiens sénégalais reçus jeudi à APA.Le Soleil indique que le président Macky Sall prévoit « 17 décisions phares » pour le programme triennal d’investissements de Tambacounda (est), financé à hauteur de 500 milliards de FCFA. L’AS explique que la mise en œuvre de ces mesures permettra « de développer la localité » où le chef de l’Etat séjourne depuis mardi dans le cadre de ses « tournées économiques » à l’intérieur du pays.

Il en a d’ailleurs profité mercredi pour présider la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres et va assister ce jeudi à la célébration de la Journée de l’élevage à Tambacounda, sachant que cette région est « une place forte du secteur », d’après Le Soleil.

Après le tollé soulevé par le rapport de la Cour des comptes sur la gestion nébuleuse d’une partie des fonds publics destinés à la lutte contre la Covid-19, Le Quotidien note que « l’heure des comptes » a sonné, soulignant que « le Premier président de la Cour transmet le dossier au ministre de la Justice aujourd’hui ».

Malgré tout, la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) ne lâche pas le morceau en maintenant son soutien au rassemblement de la société civile du 30 décembre et son concert de casseroles prévu le lendemain, à l’heure du traditionnel discours à la nation du chef de l’Etat, souligne Sud Quotidien, pour s’indigner encore une fois des présumées malversations soulevées dans ce rapport. « Des gens ont été emprisonnés pour moins que ça », insiste l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, un des principaux leaders avec Ousmane Sonko de la première formation de l’opposition au Sénégal, qui « durcit (toujours) le ton ».

Dans Vox Populi, M. Sonko accuse notamment les partenaires au développement de ne faire « aucun effort pour avoir le contact minimum avec cette opposition qui a fini d’avoir la confiance du Sénégal et des Sénégalais ».

Toutefois, Sud Quotidien indique que le Forum du justiciable, une des organisations de la société civile, juge « l’heure choisie (pour le concert de casseroles) inopportune » alors que l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, aujourd’hui dans l’opposition, « en rajoute des klaxons » pour un meilleur écho de l’indignation de l’opposition même si ce n’est pas en faveur d’Ousmane Sonko.

Même s’il est considéré par plusieurs observateurs comme le chef de file de cette opposition, « Sonko n’est pas mon leader, ce n’est pas possible », a précisé dans Walf Quotidien et Vox Populi le premier chef de gouvernement de Macky Sall, arrivé au pouvoir en 2012. « Il y a des propos qui mettent à mal cette opposition, si on décide d’un coup qu’un tel est le leader de l’opposition. Il y a problème. (…) Il faut que l’opposition devienne mature dans ce pays », dit le fils du célèbre juge, feu Kéba Mbaye, regrettant « une opposition en ordre dispersé ».

Malgré son influence sur le jeu politique au Sénégal, Ousmane Sonko voit sa carrière obscurcie par l’affaire Sweet Beauté, du nom du salon de massage dakarois où la jeune masseuse Adji Sarr l’accuse de l’avoir violée et menacée de mort entre 2020 et 2021. Après s’être saisie de ce dossier qualifié de « complot politique » par certains observateurs et les soutiens de Sonko, la justice, par l’entremise du nouveau doyen des juges, Oumar Maham Diallo, qui a remplacé feu Samba Sall, a bouclé l’instruction et « va incessamment rendre sa décision », d’après EnQuête. Désormais, estime le journal, « trois options » s’offrent au magistrat instructeur : une ordonnance de non-lieu, une ordonnance de renvoi ou une ordonnance de non-lieu partiel et de renvoi.

L’Observateur s’immerge dans « l’enfer des salariés pauvres » pour montrer les chiffres de la rémunération au Sénégal, à l’appui de « confessions déchirantes de travailleurs qui touchent moins de 100.000 FCFA par mois ». En tant qu’agent de sécurité de proximité (ASP), El Hadj Mbengue, 42 ans, par exemple, n’a « plus de voix au chapitre dans (son) couple » à cause de sa rémunération mensuelle de « 50.000 FCFA ». A l’inverse, Omar Ndoye, 30 ans, pourtant caissier dans une banque, confie que « ce n’est pas parce qu’on travaille qu’on vit bien ».

En football, le gardien titulaire des Lions du Sénégal Edouard « Mendy (se dirige) vers un hiver mouvementé à Chelsea », son club anglais qui l’a relégué sur le banc après des contreperformances lors de certains matchs au profit de son concurrent espagnol Kepa. « Chelsea ne lui montre pas assez de respect », souligne le journal sportif sénégalais Stades, ajoutant que « les Blues préparent déjà son départ » vers « la France ou l’Italie ».

L’hiver arrive au Sénégal, qui inaugure un camp militaire près du Mali

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur le séjour du président Macky Sall dans la région de Tambacounda (est) et un bulletin spécial du service de météorologie nationale sur des pluies hors-saison qui pourraient être dévastatrices pour le bétail.Le Soleil se fait l’écho de l’inauguration par Macky Sall du camp militaire de Goudiry, à l’est du pays, non loin de la frontière avec le Mali. Le quotidien national note ainsi que « le dispositif de défense et de veille (du Sénégal est) renforcé » face aux menaces sécuritaires comme le terrorisme qui a gagné une grande partie du territoire du voisin malien.

Le chef de l’Etat sénégalais a également inauguré la route qui relie Tambacounda, Goudiry et Kidira, sur le même axe, mettant ainsi fin au « calvaire des usagers du corridor Dakar-Bamako » emprunté quotidiennement par un millier de véhicules voyageant vers ou en provenance du Mali. Le président Sall a annoncé en même temps aux populations de Tambacounda un « plan d’investissement prioritaires » de « plus de 500 millions de FCFA pour trois ans ». L’Observateur précise que cette « promesse » sera réalisée sur la période « 2023-2025 ».

Malgré ses « promesses » d’une vie meilleure aux Sénégalais, Macky Sall subit une « pression maximale » de la part de l’opposition, notamment de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple), note Walf Quotidien. Elle prévoit des « rassemblements » et un « concert de casseroles » pour la fin de l’année dans l’objectif de « se faire entendre contre la gestion du président Macky Sall » même si cette stratégie « n’est pas sans risque » pour Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie, précise le journal.

Walf Quotidien évoque aussi « les mauvaises nouvelles de +Monsieur Météo+ » pour la période allant du 28 au 30 décembre, soulignant « qu’une descente d’air froid provenant du bassin atlantique Nord, près des côtes marocaines, intéressera la quasi-totalité du territoire sénégalais ». Selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), cette situation entraînera des « coups de fraîcheur ainsi que des pluies faibles à modérées sur tout le pays ».

L’Observateur a d’ailleurs fait un focus sur ces « pluies hors-saison » qui créent une « peur froide » chez les éleveurs. En effet, « les souvenirs douloureux des intempéries de 2002, 2013 et 2018 » dans les régions de Saint-Louis et Louga, au nord du pays, mettent « des éleveurs sous la hantise d’une nouvelle catastrophe et de son lot de morts ».

Dans le passé, rappelle le journal, « les vents frais accompagnés de pluie avaient coûté la vie à 31 individus et des centaines de milliers de bovins, ovins, caprins, asiniens, et équins. Les cultures n’ont pu, non plus, être sauvées ».

Sénégal: Macky Sall reprend ses «tournées économiques» avant 2024

Le séjour du président Macky Sall dans la région de Tambacounda (est), dans le cadre de ses « tournées économiques » qualifiées de « politiques » par ses adversaires, est le principal sujet qui préoccupe les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA.Le Quotidien indique que « Macky lance sa campagne à l’est » du pays, dans la région de Tambacounda précisément. « Accueilli comme un roi à son arrivée » lundi dans la capitale du Sénégal oriental, le président Sall s’est offert « un bain de foule » en « mobilisant » la ville, constatent Sud Quotidien et Le Témoin.

La venue du chef de l’Etat à Tamba est motivée surtout par la tenue du « premier Conseil des ministres décentralisé » de mercredi et d’un « Conseil présidentiel territorialisé » alors que l’opposition taxe cette initiative de Macky Sall de « précampagne déguisée » pour tenter de légitimer son éventuelle et controversée troisième candidature à l’élection présidentielle de 2024, note Sud Quotidien.

Mais dans cette tournée de « quatre jours » au Sénégal oriental, L’Observateur souligne que le président de la République a eu droit à un « beau mackyllage ». Il abordera ainsi plusieurs thématiques dont la santé, l’éducation, le tourisme, l’artisanat et l’emploi, sans oublier « les 248 milliards FCFA d’investissements face à la déception des acteurs ».

A quatorze mois de la présidentielle de 2024 au Sénégal, Walf Quotidien note que la ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall, « n’ose pas l’avenir sans Macky » Sall. Pour cette avocate et présidente du mouvement politique « Osez l’avenir », la troisième candidature de son allié « n’est ni juridique ni politique, elle est mathématique ».

L’ancienne mairesse de Podor (nord) poursuit dans L’AS en estimant que « le décompte du mandat commence avec la nouvelle Constitution » adoptée après le référendum de 2016 qui a ramené la durée du mandat présidentiel de sept à cinq ans.

Ce genre d’argument met dans tous ses états l’opposition, particulièrement la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) d’Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie. L’AS note que « Yewwi veut perturber Macky Sall » en décidant de coupler son nouveau concert de casseroles à l’heure du discours à la nation de fin d’année du chef de l’État, le 31 décembre prochain à vingt heures.

Dans Le Témoin, Ousmane Sonko appelle les Sénégalais à protester de cette façon pour s’indigner notamment de la gestion des fonds destinés à la lutte contre la pandémie de Covid-19, chiffrés à mille milliards de FCFA. La Cour des comptes a épinglé dans son dernier rapport une série de malversations dans ces fonds publics et appelé le ministère de la Justice à ouvrir douze informations judiciaires contre les présumés auteurs.

Mais d’après le principal opposant du pouvoir de Macky Sall arrivé troisième avec plus de 15% des suffrages à la dernière présidentielle, « Macky Sall est le parrain du carnage financier du Sénégal ». L’actuel maire de Ziguinchor (sud) appelle dès lors, avant le concert de casseroles de samedi, « à un grand soutien populaire à la manifestation de la société civile (prévue) le 30 décembre » en attendant le « grand rassemblement (du) 6 janvier » de l’opposition, qui ne compte pas donner de répit au régime de Macky Sall.

Sénégal: Macky Sall «lève son coude» sur le rapport de la Cour des comptes

La première réaction publique du président Macky Sall sur les scandales soulevés par le rapport de la Cour des comptes sur la gestion financière de la pandémie de Covid-19 est le sujet qui préoccupe l’essentiel des journaux sénégalais reçus vendredi à APA.Les Echos indiquent que le président Macky Sall « n’exclut pas des suites judiciaires » après les malversations rapportées par la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre la Covid-19. Présidant le conseil des ministres hier, le chef de l’Etat « charge (son Premier ministre) Amadou Ba d’éclairer l’opinion sur le rapport en vue des suites à donner ».

Cette réaction longtemps attendue fait dire à Vox Populi que « Macky enlève son coude du rapport de la Cour des comptes » mais « refile la patate chaude » à son Premier ministre, « l’exécuteur des décisions présidentielles ». Le Témoin estime aussi que « le chef de l’Etat s’est tout simplement déchargé sur son Premier ministre Amadou Ba ». Ce dernier doit désormais chercher les voies et moyens pour gérer « la patate chaude » puisque plusieurs personnalités du régime sont visées par ledit rapport.

En revanche, « la société civile réclame les têtes des mis en cause et appelle à un rassemblement » pour le 30 décembre prochain. Cette « date-charnière » est choisie par les organisateurs parce qu’elle coïncide à la « veille du discours à la nation du chef de l’Etat », explique Sud Quotidien qui note que la société civile ne réclame pas moins que « l’application des sanctions » dans l’affaire liée au fonds Covid-19, estimé à plus de 700 milliards de dépenses pour la lutte contre la pandémie entre 2020 et 2021.

Libération indique que « des organisations de la société civile investissent la rue » vendredi prochain avec le slogan « Sunuy milliards du rees », « vous ne serez pas rassasiés avec nos milliards volés », une diatribe en wolof lancée aux présumés détourneurs de deniers publics cités dans ce rapport. Ainsi, souligne Vox Populi, la société civile « exige » l’ouverture des douze informations judiciaires demandées par la Cour des comptes, « mais aussi la mise en place d’un comité de suivi desdites recommandations avec l’implication de la société civile ».

L’Observateur analyse de son côté « les contrecoups politiques » des audits des corps de contrôle, comme la Cour des comptes, pour le président Macky Sall. Pour le journal, « la criminalité à col blanc » et « le sentiment d’impunité » risquent de causer « d’énormes conséquences sur les schémas politiques » du chef de l’Etat sénégalais que d’aucuns prêtent des ambitions de vouloir se représenter à une controversée troisième candidature à l’élection présidentielle dont la prochaine au Sénégal est prévue en 2024.

Mais pour mettre fin aux malversations dans la gestion des deniers publics, le directeur de la promotion de la bonne gouvernance, Arona Sarr, estime qu’« il faut des textes réglementaires pour mettre des garde-fous contre les dérives ».

En football, le Comité exécutif de la fédération sénégalaise, évaluant hier le bilan de la participation de l’équipe nationale à la Coupe du monde au Qatar, s’est dit dans Les Echos « satisfait des résultats des Lions », éliminés par l’Angleterre en huitième de finale de la compétition finalement remportée dimanche dernier par l’Argentine devant la France. L’objectif du Sénégal était pourtant d’atteindre les quarts de finale alors que Stades souligne que le Comité exécutif de la fédération « attend le rapport d’Aliou Cissé », le sélectionneur national.

Outre l’aspect sportif, le Sénégal a réalisé d’importantes « retombées financières » dans son parcours au Qatar. La fédération recevra prochainement de l’instance mondiale du football (Fifa) la somme rondelette de « neuf milliards de FCFA » dont une partie sera « réservée au football local », indique dans le quotidien sportif le président de la fédération, Augustin Senghor. Les Echos précisent que cette dernière a déjà reçu près d’un milliard de la Fifa en attendant le virement de sept autres milliards.

Sénégal : le couple Dage-ministres ne présente-t-il pas de gage ?

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les relations entre les Directeurs de l’administration générale et de l’équipement (Dage) et les ministres, un couple souvent soupçonné d’agir en « connivence » pour détourner des fonds publics.L’Observateur livre son « enquête sur une entente fatale » entre les ministres et les directeurs de l’administration générale et de l’équipement (Dage), ces derniers dont un grand nombre d’entre eux ont été épinglés par le dernier rapport de la Cour des comptes pour leurs supposées malversations dans l’utilisation des fonds publics destinés à la lutte contre la Covid-19.

Selon certains témoignages recueillis par le journal, le Dage est avant tout un « bras armé et financier occulte » même s’« il n’est pas tenu de faire tout ce que le ministre lui demande, sauf s’ils sont de connivence ».

Si certains Dage sont tenus pour responsables de la « mal gouvernance du Fonds Force Covid-19 », Sud Quotidien met également « ministres de tutelle et Trésor au ban ». Certains acteurs estiment notamment que « la mauvaise gestion relevée par la Cour des comptes +ne saurait être imputée qu’aux seuls Dage+ ».

Attendant donc l’intervention de la justice « sur ce massacre financier », Tribune affirme de son côté que « les ministres impliqués (sont) sur siège éjectable » parce que ce sont eux qui « ordonnent, les Dage exécutent ».

Bés Bi revient sur les « mauvais rapports » entretenus par les politiques et les corps de contrôle, dénonçant « l’art de discréditer les corps de contrôle ». Le journal rappelle que, du président Abdoulaye Wade (2000 – 2012) à son successeur Macky Sall, plusieurs dossiers de détournements de deniers publics ont été classés « sans suite ». Pourtant, « 73 ordres d’ouverture d’enquête ont été signés en 2022 », précise Seynabou Ndiaye Diakhaté, présidente sortante de l’Office national de la lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac).

Passant le flambeau hier à l’ancien procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, la magistrate indique dans Le Soleil que ces ordres d’ouverture d’enquête ont été « transmis aux autorités judiciaires » cette année. Si M. Guèye estime pour sa part que « tous les dossiers ont été traités », Le Quotidien qualifie les « 73 dossiers en instruction » dont il « hérite » de « patates chaudes ».

Alors que le contexte sociopolitique est tendu par la vie chère et les convocations et arrestations de plusieurs opposants, Pape Samba Mboup, ancien ministre chef de cabinet du président Wade, parle au chef de l’État Macky Sall dans Le Témoin. « Je conseille le président de préserver la stabilité du pays », souligne le vieux briscard.

Burkina : le capitaine Traoré.

Zappé lors du sommet Etats-Unis – Afrique (15-17 décembre 2022), le président de la transition burkinabè Ibrahim Traoré, est convié par Moscou au prochain sommet Russie – Afrique prévu en juillet 2023.Moscou a profité de la visite officielle Me Apollinaire Kyélem de Tambèla, Premier ministre du Burkina Faso, pour acter cette décision. Une décision symbolique qui intervient au moment où des tensions sont apparues dans les relations entre Ouagadougou et Paris.

Ce voyage de 48 heures du Premier ministre burkinabè entamé le 9 décembre dernier à Moscou, la capitale russe, est passé presque inaperçu. Me Kyelem de Tambèla est d’abord passé par Bamako le 7 décembre avant de s’envoler vers la Russie.

Alors que la Primature affirme qu’il s’agissait d’une simple « visite privée », la taille de la délégation composée de ministres et des chefs de l’armée pourrait en réalité dessiner les contours d’une coopération future entre les deux pays.

Lors de son séjour, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov au nom du président de la Russie Vladimir Poutine, a convié le capitaine Ibrahim Traoré au prochain sommet Russie – Afrique prévu en juillet 2023 à Saint-Pétersbourg, en Russie.

« Le président russe Vladimir Poutine a invité le président de la République du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Je vais lui remettre à mon arrivée la lettre d’invitation », a indiqué Me Kyelem de Tembela, dans une interview accordée à la chaîne russe, RT France.

Il ajoute : « à priori, il n’y a pas de raison que nous ne venions pas. Si je suis là c’est pour que les relations entre la Russie et le Burkina se renforcent. »

Ce deuxième sommet Russie – Afrique, initialement retenu en novembre 2022, mais finalement reporté à cause de la guerre en Ukraine, servira à mettre en œuvre « des solutions intégrées en vue de renforcer la coopération commerciale, économique et en matière d’investissements », a indiqué le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Le Premier ministre Burkinabè s’est présenté comme un « précurseur » dans une perspective de « relations bilatérales plus poussées » entre les deux pays. Me Kyelem de Tembèla dit « espérer » des « visites d’Etat » entre le Burkina et la Russie, si Moscou se montre plus « disposé à coopérer » avec Ouagadougou.

« Si vos intentions sont bonnes et que les choses se précisent, notre coopération va se renforcer. Il y aura des visites d’Etat. Peut-être que le Chef d’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré viendra à Moscou, ou peut-être que je reviendrai ici. C’est ce que nous espérons », a déclaré le Premier ministre du Faso

Sénégal : passive sur certains «scandales», la «justice sur la sellette»

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par les scandales sur la gestion de la Covid-19 et le trafic de passeports de service alors que le silence de la justice est dénoncé sur certains dossiers.Tribune continue de déchiffrer le dernier rapport de la Cour des comptes et s’intéresse cette fois au rôle de l’ex-ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, et de celui de son ex-numéro deux et successeur, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, dans la gestion de la pandémie de Covid-19. Le journal explique ainsi « comment Diouf Sarr et Khémesse Ngom gonflaient les chiffres des cas de Covid pour faire peur aux Sénégalais ».

Selon Tribune, la Cour des comptes note que « 107.639 tests (ont été) effectués » en 2020 là où le ministère en comptait « 164.236 » à l’époque, soit une différence de plus de 50.000 tests. Par conséquent, le journal considère que le président Macky Sall est « obligé de sortir le bâton ».

De son côté, Libération insiste sur le trafic de passeports de service ébruité récemment par le ministère des Affaires étrangères et révèle « tout sur (ce) scandale ». « Mise en cause principale » dans cette affaire, Khardiatou Tandia, cheffe du service juridique de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex), avoue devant les enquêteurs que « c’était (sa) première tentative et cela a été un échec ». Le journal souligne par ailleurs que « la signature de la directrice du Protocole du ministère des Affaires étrangères (a été) imitée sur 12 notes verbales ».

En revanche, Bés Bi note que la « justice (est) sur la sellette », analysant sa passivité sur le rapport de la Cour des comptes alors que les deux députés de l’opposition qui ont agressé une collègue du pouvoir, jugés en ce moment au tribunal, « risquent deux ans de prison ferme ».

Sur cette affaire, Sud Quotidien indique que Mamadou Niang et Massata Samb de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, opposition) « risquent la révocation suite à l’agression dont ils seraient coupables contre leur collègue Amy Ndiaye de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir). Pour cause, si le tribunal des flagrants délits qui a mis en délibéré sa décision au 26 décembre prochain statue dans le sens de la peine requise par le parquet (deux ans ferme), les deux parlementaires vont tout simplement perdre leur poste à l’Assemblée nationale », affirme le journal.

Pendant ce temps, estime Bés Bi, le journaliste Pape Alé Niang est une nouvelle fois arrêté par la police, exécutant « un mandat d’amener » du juge, une semaine après avoir pourtant bénéficié d’une liberté provisoire. Les Echos précisent que « c’est le juge Mamadou Seck qui a demandé à la DIC (Division des investigations criminelles de la police) de l’arrêter », révoquant ainsi le contrôle judiciaire de Pape Alé Niang, qui est « en passe de retourner en prison ».

En football, Record revient sur la prestation de l’équipe nationale du Sénégal à la Coupe du monde de football au Qatar, remportée dimanche dernier par l’Argentine devant la France. Le journal pense que les Lions auraient pu réaliser un meilleur parcours n’eût été « l’option hasardeuse » du sélectionneur Aliou Cissé de miser sur « 12 Lions de moins de 25 ans ». En effet, le Sénégal s’est « présenté au Qatar avec un groupe inexpérimenté mais riche de ses talents. Malheureusement, la classe biberon de la Tanière n’a pas répondu aux attentes escomptées », constate le quotidien sportif.

De son côté, Stades semble vouloir dire que le mal de la sélection sénégalaise se trouve en attaque au regard du nombre important d’occasions de buts vendangées dans une compétition de haut niveau telle que la Coupe du monde. Considéré comme la meilleure arme offensive du Sénégal en l’absence de Sadio Mané, « Boulaye Dia est-il l’avant-centre idéal des Lions », s’interroge le journal sportif, qui rappelle que l’attaquant de Salernitana, en Italie, a inscrit « seulement trois buts en 23 matchs » avec l’équipe nationale.

Le Sénégal célèbre Lionel Messi avec la 3e étoile de l’Argentine

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA évoquent principalement la troisième étoile de l’Argentine, sacrée championne du monde de football dimanche face à la France, et la remobilisation du parti présidentiel au Sénégal sans compter les réactions sur les scandales financiers révélés par le dernier rapport de la Cour des comptes.Le Soleil dit « enfin Messi », le meilleur joueur du monde qui remporte finalement la Coupe du monde de football avec l’Argentine, le seul trophée qui manquait à son immense palmarès. Opposée à la France en finale du Mondial dimanche soir, l’Albiceleste a été « sacrée championne 36 ans après », « un sacre mérité pour l’Argentine et Messi », selon l’entraineur sénégalais Aly Male, interrogé par le quotidien national.

Lionel « Messi touche enfin au graal avec l’Argentine » en détrônant la France, championne du monde en titre, « après une finale de légende » dont l’issue a été scellée par les tirs au but (4-2) après une égalité parfaite (3-3) des deux équipes au bout des prolongations, souligne Stades. « Tout cela est fou », réagit le joueur argentin du Paris Saint-Germain (PSG, France), surnommé « La Pulga » ou la puce en espagnol, se réjouissant de « la chance d’avoir enfin tout gagné en carrière ».

A son sujet, Walf Quotidien note que « Messi s’invite au Panthéon » après le sacre de l’Argentine devant la France. La Pulga est en même temps élue « meilleur joueur » du tournoi là où son coéquipier français du PSG, Kylian Mbappé, est consolé avec un Soulier d’or pour avoir terminé meilleur buteur avec huit buts inscrits dont un triplé en finale face à l’Argentine.

Sur l’éventuelle et controversée candidature de Macky Sall à la présidentielle de 2024, ce journal note qu’elle « prend forme », estimant que des militants du parti présidentiel situés au sud et au centre du pays « portent le combat ». Toutefois, souligne Walf Quotidien, les « scandales » financiers ébruités par la Cour des comptes dans son dernier rapport avec des malversations supposées mettant en cause des responsables du pouvoir « risquent de tout gâcher ».

Malgré tout, Bés Bi constate que l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel, « bat campagne » en procédant à la vente des cartes et à la remobilisation des militants à Dakar et ailleurs. Venu présider ces cérémonies, le Premier ministre Amadou Ba a rappelé à ses camarades, sur un ton amer, que « c’est à cause de (leurs) divergences que l’opposition a gagné » lors des élections municipales de janvier et législatives de juillet 2022.

Face aux malversations relevées par la Cour des comptes dans la gestion des fonds destinés à la lutte contre la Covid-19, Tribune estime que « la justice va sévir contre les coronadealers : le remboursement ou la prison ». Le journal souligne en même temps que « les personnes épinglées (par cette Cour seront) remplacées et livrées à la justice ».

Vox Populi note pour sa part que « la scandalisation ne faiblit pas » après les scandales révélés par le rapport de la Cour des comptes dans la « gestion des milliards du Fonds Covid » en 2020 et 2021. Alors que l’ancien maire de Saint-Louis (nord), Cheikh Bamba Dièye, dénonce un « carnage financier » devenu « une tradition au Sénégal », le président du groupe parlementaire de Wallu Sénégal (sauver le Sénégal, opposition), Mamadou Lamine Thiam, dit qu’il ne voit « pas un DAGE (directeur de l’administration générale et de l’équipement) oser faire cela, ce sont les ministres qui doivent répondre ».

Sénégal: l’Assemblée examine une motion de censure de l’opposition

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA évoquent principalement le nouveau scandale de trafic de passeports et l’examen de la motion de censure déposée par des députés de l’opposition.Le Quotidien se fait l’écho du démantèlement d’un réseau de faussaires impliqués dans un « scandale » de « passeports de service ». Plusieurs personnes ont été « arrêtées » dans cette « nouvelle affaire de faux passeports » d’après Bés Bi, soulignant que le « Trafric se poursuit ».

Le journal précise que douze personnes sont impliquées dont sept femmes. Pendant ce temps, le ministère des Affaires étrangères, qui a déployé un « important dispositif » pour démasquer les trafiquants, « annule les passeports délivrés entre le 1er janvier 2021 et le 13 décembre 2022 ».

Vox Populi estime que le démantèlement de ce réseau de faussaires fait suite au « scandale des passeports diplomatiques » ces derniers mois, ayant mis en cause d’anciens députés de la coalition du pouvoir. Concernant ce nouveau cas, la ministre « Aissata Tall Sall annonce l’arrestation des principaux faussaires et l’annulation de tous les passeports de service délivrés entre le 1er janvier 2021 et le 13 décembre 2022 ».

L’Observateur note que la Division des investigations criminelles (Dic) de la police nationale « frappe au cœur de la mafia » en arrêtant sept personnes dont un cadre d’une agence gouvernementale chargée des exportations. Le journal ajoute que « des autorités sont dans le collimateur des enquêteurs ».

Le vote de la motion de censure déposée par le groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) sera examiné ce jeudi à l’Assemblée nationale, selon Vox Populi. Toutefois Yewwi n’est « pas assuré (du soutien) des autres députés de l’opposition » pour renverser le gouvernement du Premier ministre Amadou Ba, qui a pourtant effectué sa déclaration de politique générale lundi dernier.

Sud Quotidien estime que Yewwi est « en mode combat ». En effet, les leaders de la principale formation de l’opposition, Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie, « fustigent l’arrestation des députés Massata Samb et Mamadou Niang, un stratagème du pouvoir pour priver l’opposition de la majorité des 83 voix requises pour l’adoption de la motion de censure ».

Quoi qu’il en soit, L’AS note que le Premier ministre Amadou Ba est « face à l’histoire ». Un de ses prédécesseurs, Abdoul Mbaye, avait survécu à une motion de censure du groupe parlementaire de la formation de l’ex-président Abdoulaye Wade, au début du premier mandat du président Macky Sall. Il avait notamment « subi les assauts des libéraux qui ont voulu rendre la voie difficile à la gouvernance Macky Sall », rappelle le quotidien.

Mais aujourd’hui, estime EnQuête, c’est « l’unité de l’opposition (qui est) en jeu ». « A travers cette motion de censure, Yewwi Askan Wi maintient la pression sur le régime » de Macky Sall alors que Wallu Sénégal (sauver le Sénégal), la deuxième grande coalition de l’opposition, « se plaint d’avoir été mis devant le fait accompli ».

En football, le Maroc ne sera pas l’adversaire de l’Argentine en finale de la Coupe du monde, dimanche prochain, au Qatar. Les Lions de l’Atlas ont perdu (2-0) hier leur demi-finale face aux Bleus, les champions du monde en titre qui « ramènent leur étoile jusqu’en finale », souligne Stades.

Après la défaite face à la France, Bés Bi a constaté une « ambiance de deuil au Maroc » quoique les Marocains soient fiers de « leurs héros ». Toutefois, le sélectionneur marocain, Walid Regragui, note dans Stades que ses joueurs ont « donné le maximum » face à une équipe de France « intraitable ».

Selon Le Soleil, les partenaires du prodige Kylian Mbappé sont prêts pour « l’apothéose » face à l’Argentine de Lionel Messi, le meilleur joueur du monde qui espère lui-aussi inscrire le seul trophée qui manque à son immense palmarès.

Sénégal : les fonds Covid « malmenés », Macky Sall garde le suspense

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA évoquent principalement le traitement des cas de malversations des fonds publics sous le magistère de Macky Sall, le président sénégalais qui refuse toujours de fournir une réponse claire sur son éventuelle candidature à l’élection présidentielle de 2024.L’Observateur s’indigne face au « vol en plein régime », notant une « culture d’impunité face aux malversations persistantes » dans la gestion des fonds publics sous l’ère du président Macky Sall. Le journal fait allusion aux différents rapports des organes de contrôle de l’Etat dont le dernier en date est celui de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre la pandémie de Covid-19. Ces rapports font régulièrement état de cas de détournement de deniers publics sans qu’il n’y ait une suite judiciaire, dénonce-t-il.

« Je compte proposer une loi de révision des missions de l’Inspection générale d’Etat (IGE) », promet l’ex-Premier ministre Aminata Touré, qui s’est rangée maintenant dans le camp de l’opposition après sa brouille avec le régime de Macky Sall sur la question du troisième mandat et sa non désignation pour être la candidate du pouvoir pour diriger l’Assemblée nationale après avoir dirigé la liste de la coalition présidentielle aux élections législatives de juillet dernier.

Bés Bi constate aussi que « des ministres (sont) mouillés » après avoir lu le rapport de la Cour des comptes consacré à la gestion des fonds Covid-19 pour les années 2020 et 2021. Interpellé pour expliquer comment la subvention de plus de 400 millions a été utilisée, le directeur de l’administration générale et de l’équipement (Dage) du ministère des Sports, Mamadou Ngom Niang, « admet la violation, sollicite la tolérance et cite le ministre Matar Ba », l’ancien chef de ce département, note le journal qui relève que « plus de 313 millions (ont été) indûment payés à des non membres du Comité de gestion des épidémies ».

Sous un autre angle, Walf Quotidien estime que « les Dage paient pour tout le monde » dans ces détournements découverts dans les ministères par la Cour des comptes. Le journal se demande ainsi s’ils ne sont pas les « agneaux du sacrifice ». « Ce sont ces fonctionnaires qui iront au casse-pipe, au nom du principe de l’irresponsabilité comptable et pénale de leurs ministres. Des ministres que la loi protège et qui ne répondent – politiquement – que du président de la République qui peut, si ça lui chante, ne pas renouveler leur +contrat+ dans le prochain remaniement », déplore le journal, appelant dès lors à la révision de cette « législation inique ».

L’écho suscité par cette série de malversations de fonds publics rappelle à Sud Quotidien la « gouvernance sobre et vertueuse » prônée par le président Macky Sall au début de son premier mandat, en 2012. A un peu plus d’un an de la fin de son deuxième mandat, le chef de l’Etat sénégalais a « manqué » ce « rendez-vous » de la sobriété dans la gestion des deniers publics, critique le journal.

Alors qu’il est appelé à donner une réponse claire sur son éventuelle candidature pour l’élection présidentielle de 2024, Macky Sall souligne dans Le Soleil : « Quand je me déciderai, je le ferai savoir au peuple sénégalais ». La Constitution sénégalaise indique depuis le référendum de 2016 que « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs », mais ses partisans et certains juristes estiment que le président Sall va terminer en 2024 son premier mandat quinquennal. En revanche, ses adversaires et d’autres acteurs de la société civile soulignent qu’il n’a pas le droit de se représenter pour multiples raisons, dont celle morale.

« Il est normal que je sois critiqué dans mon action politique, pas seulement dans mon travail de président », tente de répondre Macky Sall à ses détracteurs dans Vox Populi. « Il est clair qu’aujourd’hui il n’y a pas de débat juridique. Que je sois candidat ou non, c’est ma décision. Quand je me déciderai, je le ferai savoir au peuple sénégalais », a-t-il ajouté.

Sénégal : Amadou Ba et la gestion des fonds Covid-19 en question

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA évoquent principalement les temps forts de déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Amadou Ba et les scandales découverts par la Cour des comptes dans la gestion des fonds alloués pour la lutte contre la pandémie de Covid-19.Le Soleil indique que le Premier ministre « Amadou Ba maintient le cap sur le social » lors de sa déclaration de politique générale (DPG) effectuée lundi 12 décembre à l’Assemblée nationale. Pour lui, la priorité des priorités reste « l’allègement du coût de la vie, le soutien à l’emploi des jeunes, la lutte contre les inondations et le loyer cher », entre autres. « Il est de notre responsabilité de mettre une vision qui transcende nos personnes », soutient le chef du gouvernement sénégalais.

Le Témoin revient sur « les temps forts d’une DPG » à l’Assemblée nationale, estimant que ce grand oral est « réussi » par Amadou Ba qui évoque en même temps « un gouvernement de consolidation à l’écoute des populations ».

Dans Vox Populi, il explique que les « combats du gouvernement » s’accentuent désormais sur « la cherté de la vie, les injustices sociales et les inégalités, les inondations, le chômage, la faim et l’insécurité ». Ils visent aussi à assurer « la souveraineté alimentaire, la croissance, la satisfaction des besoins des populations », estime Amadou Ba face à « l’opposition (parlementaire qui) agite la censure ».

Toutefois, note Sud Quotidien, le Premier ministre « esquive le vote de confiance des députés prévu par l’article 55 de la Constitution » alors que les groupes parlementaires des coalitions de l’opposition, Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal), « déposent leur motion de censure, ce jour ».

Les Echos précisent que « la motion de censure est déposée (depuis) hier » par Biram Soulèye Diop, président du groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi. Le journal souligne que le Bureau de l’Assemblée et la Conférence des présidents sont « convoqués aujourd’hui » au même titre que les députés Massata Samb et Mamadou Niang, « auditionnés ce matin », de leur côté, à la Division des investigations criminelles (Dic) de la police, près de deux semaines après avoir agressé physiquement leur collègue Amy Ndiaye de la mouvance présidentielle.

Interpellé sur la question de la troisième candidature de Macky Sall à la présidentielle 2024 par son ancienne camarade et prédécesseur à la primature, Aminata Touré, Amadou Ba a indiqué que « la question relève de la responsabilité personnelle du président » de la République. Walf Quotidien note dans ce sens une « troisième candidature en procès » à l’Assemblée nationale alors que M. Ba « appelle à transcender les clivages crypto-personnels ».

Après sa DPG, L’Observateur analyse « Amadou de… Ba en haut » avant de s’arrêter longuement sur « les détails du rapport explosif de la Cour des comptes sur la gestion des fonds du Covid ». « Les dépenses non justifiées, les +comptes bancaires secrets+ des ministères, les surfacturations sur le riz, le gel hydro-alcoolique » sont parmi les nombreuses fautes de gestion épinglées par la Cour qui « demande l’ouverture d’informations judiciaires ».

Libération précise que le rapport de la Cour des comptes se fonde sur les fonds de la Covid-19 pour les années 2020 et 2021. Les scandales supposés trouvés dans leur gestion ont poussé cette cour à demander « l’ouverture de 12 informations judicaires », explique le quotidien.

Un « grand oral » au Sénégal et une grande première pour le Maroc

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA évoquent principalement la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Amadou Ba, la fusillade en plein jour de Mbour et la qualification historique du Maroc en demi-finale de la Coupe du monde de football, une première pour une équipe africaine.Sud Quotidien indique que le Premier ministre Amadou Ba, nommé le 17 septembre dernier, sera mis ce lundi « au défi de l’Assemblée » nationale, dans la traditionnelle Déclaration de politique générale (DPG) effectuée dans les cent jours suivant la nomination d’un chef de gouvernement au Sénégal. Vox Populi estime que ce sera un « grand oral » pour Amadou Ba « face à une Assemblée difficile contrairement à tous ses devanciers depuis 1960 ».

La quatorzième législature se caractérise en effet par un équilibre des forces entre l’opposition qui compte 83 députés là où le pouvoir en compte 82 depuis le départ d’Aminata Touré, ex-Premier ministre et pourtant tête de liste de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir) aux élections législatives de juillet dernier.

Le journal s’attend à une « très longue et éreintante journée » même si le chef du gouvernement sénégalais peut compter sur « les atouts techniques et humains (du) grand commis de l’Etat » qu’il est, ayant été formé notamment à l’École nationale d’administration (Ena) en tant qu’inspecteur des impôts et occupé plusieurs postes de direction et ministériels.

Bés Bi analyse la DPG d’Amadou Ba sous l’angle du « texte et (du) contexte ». Le Premier ministre doit en effet « vaincre les adversaires et convaincre le chef », le président Macky Sall. En revanche, l’opposant « Abdourahmane Diouf invite l’opposition à déposer une motion de censure ».

« Désavantagé (par le) contexte politique », Amadou Ba dispose toutefois de « 300 minutes pour convaincre » dans « la bataille de l’Hémicycle », estime L’Observateur qui fait en même temps des « révélations sur la fusillade mortelle » de Mbour, à près de 80 kilomètres de Dakar.

Le journal explique que deux personnes y ont été tuées samedi dernier après avoir été la cible de tirs de pistolet, à la suite d’« une histoire de faux billets ». L’auteur des tirs s’appelle « Aly Kouyaté, un repris de justice rattrapé par une affaire de vol », d’après L’Observateur qui livre également les « secrets de vie de Ndiaga Ndiaye et Ngagne Cissé froidement abattus ». L’assaillant a blessé en même temps « quatre autres » personnes avec son arme à feu, ajoute Le Quotidien, précisant que « le tireur a été exfiltré à Thiès (à 70 km de Dakar) pour lui éviter un lynchage » de la population.

Libération revient sur « l’itinéraire sanglant du tueur de Mbour ». « Après avoir fait des repérages il y a 15 jours, le ressortissant guinéen Aly Kouyaté, âgé de 37 ans », armé d’un pistolet dissimulé « dans sa veste », a tenté de « braquer » dans la matinée du samedi 10 décembre « un bureau de change ». « Dans sa fuite, il a vidé un des chargeurs (de son pistolet) avant de se cacher sous les escaliers du Service des Pêches où il a été arrêté » par la police alors qu’il venait d’abattre deux hommes dont l’un tentait « de venir en aide à son collègue », raconte le journal.

Sur la Coupe du monde de football en cours au Qatar, Stades note que « le Maroc écrit l’histoire » en devenant la première sélection africaine à se qualifier en demi-finale de cette compétition que la France veut gagner une troisième fois en conservant son titre de 2018 dans le but de « réécrire » l’histoire. Le Maroc et la France, qui ont battu samedi en quarts de finale le Portugal (1-0) et l’Angleterre (2-1) respectivement, s’affrontent mercredi prochain pour une place en finale.

Après l’exploit de son pays, le gardien marocain Yassine Bounou estime que « le Maroc peut faire des miracles » et compte notamment sur son attaquant Youssef En-Nesyri, l’unique buteur face au Portugal de Cristiano Ronaldo et « héros de l’Afrique ».

Toutefois, la France n’a pas dit son dernier mot, remarque le quotidien sportif sénégalais. « On espère aller au bout », y déclare notamment Olivier Giroud, qui a marqué le but qualificatif des Bleus face aux Three Lions.

La France alloue 100 milliards de FCFA au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par le prêt d’une centaine de milliards décroché par Dakar à Paris et les attentes autour de la déclaration de politique générale du Premier ministre Amadou Ba.Le Soleil indique que « la France accorde 100 milliards de FCFA au Sénégal » au sortir du cinquième séminaire intergouvernemental tenu près de Paris, sous la présidence des Premiers ministres français et sénégalais, Elisabeth Borne et Amadou Ba. Ils ont signé « six accords » et adopté « cinq feuilles de routes » dans les domaines de l’éducation, du sport, de la culture, du développement économique, de l’agriculture durable ainsi que de la défense et la sécurité.

Le quotidien national rappelle que l’aide publique au développement positionnée pour le Sénégal entre 2019 et 2023 se chiffre à 984 milliards FCFA. Mais pour Walf Quotidien, les subventions et le renoncement aux recettes fiscales sont, entre autres, parmi les leviers qui nourrissent « les racines du surendettement ».

Après sa belle moisson de Paris, le chef du gouvernement sénégalais suscite des « attentes balèzes » pour la déclaration de la politique générale qu’il doit effectuer lundi prochain à l’Assemblée nationale, selon L’Observateur. « Les regards de tous les acteurs des secteurs clés de la vie active sont aujourd’hui tournés sur le Premier ministre. De l’économie à la santé en passant par l’éducation, la justice, le sport…, Amadou Ba, attendu sur les questions de l’heure, devra donner des gages d’assurance aux acteurs qui ont +listé+ leurs attentes », particulièrement les députés, estime le journal.

Le Quotidien appelle à inscrire dans les attentes la question de la malnutrition au Sénégal, un pays où on note une « enfance en souffrance ». En effet, les enfants de zéro à cinq ans sont « les plus affectés » par la malnutrition, avec une « situation alarmante » à Louga et Matam, dans le nord du pays.

Vox Populi revient sur le controversé contrat d’armements de 45 milliards FCFA signé par le ministère de l’Environnement sénégalais et la société d’un sulfureux homme d’affaires nigérien. Face au député pour le vote du budget de son ministère, le ministre « Alioune Ndoye ne voit pas de +scandale+ ». Selon le journal, il « révèle un début de livraison +du matériel+ et légitime l’armement face à +une mafia extrêmement armée, déterminée+ ». « On n’accepte pas qu’on parle de scandale de 45 milliards FCFA alors que mon budget ne fait même pas 45 milliards », a indiqué M. Ndoye.

Sénégal : Adji Sarr veut un « procès public » contre Ousmane Sonko

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par les arrestations tous azimuts dans les rangs de l’opposition alors que la jeune masseuse Adji Sarr réclame un procès public contre son présumé violeur, l’opposant Ousmane Sonko.Après les violences physiques dirigées contre la députée de la coalition du pouvoir Amy Ndiaye, Walf Quotidien estime que « Macky brandit le bâton » et « veut l’application de la loi » contre ses bourreaux, les députés de l’opposition Massata Samb et Mamadou Niang. En conseil des ministres mercredi, le chef de l’Etat « a demandé au Premier ministre de prendre les +dispositions requises+ pour l’application de la loi ».

Réagissant à la sortie d’Ousmane Sonko après leur confrontation au bureau du doyen des juges, l’ex-masseuse du salon Sweet Beauté, Adji Sarr, « appelle de tout cœur à un procès public » dans Vox Populi. « Les Sénégalais le veulent tout comme moi parce que je veux reprendre ma vie », a insisté Mme Sarr qui accuse le maire de Ziguinchor (sud) de viols et menaces de mort.

Dans cette affaire, Le Témoin note que le doyen des juges, Oumar Maham Diallo, est « le visage d’une justice à bout de souffle ». « Entre les frêles mains de ce juge d’instruction, reposent la paix et la stabilité du pays durant les prochains mois. Oumar Maham Diallo a donc la lourde mission de rendre une justice équitable », souligne le journal.

Libération note déjà que « le tribunal (est) dans tous ses états » avec les arrestations de plusieurs personnes proches du parti Pastef d’Ousmane Sonko, le principal opposant du pouvoir de Macky Sall. « Fadilou Keita, Mouhamed Lamine Bara Diop et Oscar Diouf (seront) édifiés sur leur sort ce jeudi », souligne le journal.

Il précise que « le cadre de Pastef (Fadilou Keita) a été arrêté par la Sureté urbaine après une publication dans laquelle il évoque entre autres une +purge ethnique+ tout en soutenant que (les agents de renseignement) Didier Badji et Fulbert Sambou +ont été enlevés+ » alors que les autorités ont fait état de leur disparition avant que le corps du second ne soit retrouvé quelques jours plus tard par un pêcheur, selon la presse.

L’Observateur mène une « enquête sur la reconstitution des gangs en prison » au Sénégal, notant que « sur 100 détenus, 56 ont déjà fait la prison ». « En prison, ils créent des liens et mettent en place leurs projets de casse », souligne le journal qui recueille également « le témoignage glaçant d’un gangster ».

En football, le sélectionneur Aliou Cissé tire dans Stades le bilan du parcours des Lions du Sénégal à la Coupe du monde en cours au Qatar. « Il y a eu des progrès. L’équipe a franchi un cap sur le plan mental. Malgré toutes les absences, le groupe est resté soudé », a-t-il indiqué, appelant maintenant à « attaquer plus fort les prochaines échéances ».

Sénégal : Sonko et Adji Sarr « s’évitent » devant le doyen des juges

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la confrontation entre les deux protagonistes de l’affaire du salon de massage Sweet Beauty, une affaire qui a coûté au moins quatorze vies de personnes en mars 2021.EnQuête livre « les coulisses de la confrontation » entre la masseuse Adji Sarr et son présumé bourreau qu’elle accuse de « cinq viols » et menaces de mort, en l’occurrence l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), arrivé troisième à la dernière présidentielle avec plus de 15 % des suffrages.

« Lors d’une confrontation électrique, les deux protagonistes ont choisi leurs questions » et « se sont +courtoisement+ évités ». C’est pourquoi Walf Quotidien estime que « la confrontation n’a pas eu lieu ».

« C’était un massacre, ce n’était pas une confrontation », soutient Ousmane Sonko dans Vox Populi là où Adji Sarr note que « c’était décevant, (parce que) il (Sonko) a refusé de parler ». Mais d’après ce journal, c’est une « farouche bataille d’opinion » que se mènent les deux parties.

Revenant sur « les minutes du face-à-face » entre le leader du parti Pastef et son accusatrice, L’Observateur note qu’« aucune des deux parties n’a voulu dévoiler sa stratégie ». Le journal affirme que « la masseuse déroule un film érotique » dans le bureau du doyen des juges, Oumar Maham Diallo, avant que Sonko n’« accrédite la thèse du complot et nie le viol ».

Après cette confrontation, Sud Quotidien s’attend « maintenant à savoir quelle suite sera donnée à cette scabreuse affaire teintée de politique, ayant causé la mort de plus d’une dizaine de jeunes Sénégalais », en mars 2021, à la suite de la courte arrestation du maire de la ville de Ziguinchor, considéré comme le principal opposant du pouvoir de Macky Sall.

Les Lions du foot rentrent au bercail

Le Soleil se fait l’écho de l’accueil de l’équipe nationale de football du Sénégal au palais de la République après son parcours qui s’est terminé en huitième de finale de la Coupe du monde en cours au Qatar. Malgré tout, le président « Macky Sall (se dit) fier des Lions » et a décidé de maintenir les primes de qualification prévues pour le quart de finale, l’objectif initial du Sénégal dans cette compétition footballistique, souligne le quotidien national qui fait état aussi de la qualification du Maroc en quart de finale après sa victoire mardi soir aux tirs au but devant l’Espagne.

La pilule de l’élimination du Sénégal ne semble toujours pas passer pour Stades, notant que les absences d’Idrissa Gana Guèye et de Cheikhou Kouyaté « ont fait mal » aux Lions. Les protégés du sélectionneur Aliou Cissé « ont perdu cette agressivité » en l’absence des deux expérimentés milieux de terrain, ayant été « de toutes les campagnes internationales depuis 2012 », rappelle le quotidien sportif. A eux deux, ils comptent 182 sélections, onze buts et six passes décisives.

« Ils ont fini par nouer une complicité à fort caractère ». Un élément qui a probablement manqué dans le jeu des Lions du Sénégal, battus (3-0) dimanche par l’Angleterre, en huitième de finale de cette Coupe du monde 2022 qui doit s’achever le 18 décembre prochain par la grande finale.

Sénégal : « confrontation décisive » entre Sonko et Adji Sarr

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la confrontation entre la masseuse Adji Sarr et Ousmane Sonko, cet opposant radical au régime du président Macky Sall accusé de viols et menaces de mort depuis plus de deux ans.

Le Témoin affirme que la « confrontation décisive entre Adji Sarr et Ousmane Sonko » aura lieu ce mardi 6 décembre au tribunal de Dakar, dans la suite judiciaire de l’affaire Sweet Beauté, du nom du célèbre salon de massage dakarois où l’opposant a été accusé par la jeune masseuse de viols et menaces de mort, il y a plus de deux ans. Après leurs « auditions séparées », le journal indique que les deux protagonistes « se retrouveront ensemble aujourd’hui dans le bureau du doyen des juges, Oumar Maham Diallo, pour un face-à-face décisif ».

« Enfin la vérité », s’exclame Tribune qui dit vouloir savoir « ce qui s’est réellement passé au salon de Ndèye Khady Ndiaye », la gérante de Sweet Beauté qui a pourtant lavé de tous soupçons le leader du parti Pastef, actuel maire de Ziguinchor (sud) et arrivé troisième avec plus de 15% des suffrages à la dernière élection présidentielle. Dans ce journal, « Adji Sarr se dit fin prête » pour faire face à son présumé bourreau.

« Je suis prête », a-t-elle répété dans Le Quotidien qui titre sur « les retrouvailles » d’Ousmane Sonko et Adji Sarr. Mais pour Bés Bi, il s’agit de « l’acte 2 » dans cette affaire judiciaire aux forts relents politiques alors que certains doutent de la présence de Sonko au tribunal. Il n’en est rien d’après ce journal qui a recueilli des « confidences » lui permettant de dire qu’« il sera là ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien estime que « les boucliers se lèvent » autour de la députée du pouvoir Amy Ndiaye qui a subi la semaine dernière la « violence physique » de ses deux collègues. La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) « dénonce un +acte odieux+ et exige justice ». De son côté, le parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) « monte au créneau et condamne l’agression ».

Les Échos indiquent pour leur part que « la chasse à l’homme (est) lancée » pour retrouver Massata Samb et Mamadou Niang, les deux députés qui ont agressé leur collègue Amy Ndiaye alors qu’elle était enceinte d’après les femmes de la coalition présidentielle. Si ses bourreaux sont « introuvables » pour le moment, obligeant les policiers de la Division des investigations criminelles (Dic) à déployer « les gros moyens pour les localiser », le journal note que « des tractations souterraines (sont) en cours » pour tirer d’affaire ces élus membres du principal groupe de l’opposition parlementaire, Yewwi Askan Wi (libérer le peuple).

Sur l’élimination du Sénégal en huitième de finale de la Coupe du monde de football par l’Angleterre (3-0), Les Échos soulignent que l’ancien international « El Hadj Diouf défend Aliou Cissé », son ancien coéquipier et capitaine dans la Tanière et actuel sélectionneur des Lions. « Il ne faut pas commencer à chercher le bouc-émissaire. Ce qui s’est passé, ce n’est pas la faute du coach », a-t-il dit.

Malgré cette élimination, Stades note de « grandes satisfactions » dans la prestation de certains joueurs de l’équipe nationale au Qatar où se poursuivent les matchs à élimination directe avant la grande finale prévue le 18 décembre prochain. Ainsi, Edouard Mendy, Kalidou Koulibaly et Ismaila Sarr, par exemple, se sont illustrés « par intermittence » dans ce parcours du Sénégal où « six Lions n’ont pas été utilisés » tandis qu’Abdou Diallo et Krépin Diatta ont constitué « les déceptions », selon le quotidien sportif.

Walf Quotidien revient sur ces « lacunes qui ont perdu les Lions » au Mondial qatari, avec « une défense complètement à la rue », concédant sept buts sur cinq marqués. Le Soleil note aussi « des regrets et beaucoup de chantiers en perspective » après ce parcours de l’équipe nationale, attendue à Dakar ce mardi.

Une « grande équipe anglaise » élimine le Sénégal du Mondial

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’élimination du Sénégal en huitième de finale de la Coupe du monde 2022, une défaite (0-3) qui témoigne de la différence de niveau technique entre le bourreau anglais.Après la défaite (0-3) du Sénégal dimanche soir en huitième de finale de la Coupe du monde de football face à l’Angleterre, Bés Bi indique que « le rêve file à l’anglaise » là où L’AS souligne que « les Lions sont braqués à l’anglaise », faisant que « la génération 2022 ne va pas égaler celle de 2002 ». Selon le sélectionneur sénégalais, Aliou Cissé, la différence de niveau était flagrante : « Les Anglais étaient supérieurs ».

C’est une « claque de fin » pour l’équipe nationale du Sénégal dont le capitaine, Kalidou Koulibaly, soutient dans Walf Quotidien qu’ils sont « tombés sur une grande équipe » anglaise qui a exploité « deux pertes de balle fatales » des Lions.

Mais « la marche était trop haute » pour les Lions du Sénégal, se résignent à dire Stades et Le Soleil. Pour battre l’équipe sénégalaise, « perdue en seconde période », « les milieux anglais ont aspiré nos latéraux », analyse un technicien pour le quotidien sportif. Le Soleil a vu pour sa part jouer « une sénégalaise fébrile, un milieu de terrain aspiré par l’adversaire ».

Cependant, « il faut avouer la suprématie de l’Angleterre », estime Aliou Cissé qui reçoit au passage avec son équipe « les encouragements des supporters, du président Macky Sall et de Sadio Mané », le leader technique des Lions forfait pour la Coupe du monde en cours au Qatar.

L’Observateur qualifie cette déroute de l’équipe nationale de « Qatarclysme » vu que l’objectif du Sénégal était de se qualifier en quart de finale du Mondial comme en 2002. Mais « les Anglais ramènent les Lions sur terre », note Vox Populi alors que Le Quotidien dit avoir assisté à « la promenade des Anglais » qui ont laminé les Lions par trois buts à zéro. « C’était un membre du Big 5 mondial et la différence s’est nettement sentie », reconnait le sélectionneur sénégalais.

Sénégal : une députée « enceinte » prise à partie par deux collègues

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le nouveau pugilat qui écorne une fois de plus l’image du parlement sénégalais alors que l’éventuelle candidature de Macky Sall, le chef de l’Etat qui a inauguré hier l’Université Amadou Makhtar Mbow, préoccupe certains députés.

Walf Quotidien estime que « la République (est) giflée » à l’Assemblée nationale après qu’Amy Ndiaye, député du parti au pouvoir, a « reçu une baffe » d’un collègue de l’opposition, l’obligeant à « se réveille(r) à l’hôpital ».

Pour Bés Bi, Mme Ndiaye a reçu également un « coup de pied » au ventre alors qu’elle est déclarée « enceinte » par les femmes de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). Ces dernières annoncent « une plainte contre les déshonorables agresseurs », souligne L’AS.

C’est une « barbarie à l’état pur », s’indigne L’Observateur qui s’adresse ainsi aux députés agresseurs, Massata Samb et Mamadou Niang, militants du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) du chef religieux Moustapha Sy, l’une des principales formations de la première coalition de l’opposition parlementaire, Yewwi Askan Wi (libérer le peuple). L’AS précise que c’est Massata Samb qui « la gifle » d’abord avant que Mamadou Niang ne « lui donne un coup de pied ».

La députée Amy Ndiaye de la mouvance présidentielle était dans l’œil du cyclone depuis ses propos jugés irrespectueux contre le chef religieux Moustapha Sy, également leader politique très critique vis-à-vis du pouvoir de Macky Sall. Ses militants ou disciples avaient exigé des excuses publiques de la part de la parlementaire. Mais cette dernière a campé sur sa position avant de faire, jeudi matin, les frais de cette violente réaction de la part de ses collègues Massata Samb et Mamadou Niang.

EnQuête qualifie ces députés de « gladiateurs » à la suite de cette castagne à l’Assemblée nationale sénégalaise, qui se caractérise dans sa quatorzième législature par un équilibre des forces entre les députés de l’opposition et du pouvoir. Après son installation mouvementée en septembre dernier, cette « législature est partie pour battre tous les records d’indignité de l’histoire du parlement », affirme le journal.

Ce grabuge a eu lieu lors du passage du ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, pour le vote du budget 2023 de son ministère devant les députés. Interpellé sur la question du « troisième mandat dans un hémicycle transformé en ring », M. Fall a « fait le mort », d’après L’AS, alors qu’il insistait il y a quelques années en arrière que « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs », considérant que le second mandat du président Macky Sall prenait effet à partir de 2019, à la suite de sa réélection pour un mandat de cinq ans.

« Vous avez défendu partout que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs », lui a notamment rappelé l’ex-Premier ministre Aminata Touré, qui s’est rangée dans l’opposition depuis que le pouvoir a refusé de la choisir pour diriger l’Assemblée nationale.

Cependant, Ismaila Madior Fall, par ailleurs professeur émérite de droit constitutionnel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et un des rédacteurs de la nouvelle Constitution sénégalaise, a répondu aux interpellations sur l’éventuelle candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024, estimant que « c’est à la juridiction compétente de dire le droit ».

Le Soleil ne se fait pas l’écho de cette triste actualité du parlement sénégalais et préfère évoquer plutôt l’inauguration de l’Université Amadou Makhtar Mbow (UAM) de Diamniadio, « un projet pédagogique majeur ». Après sept ans de travaux, l’UAM a été inaugurée hier par le chef de l’Etat, Macky Sall. Selon le quotidien national, cette « infrastructure de dernière génération répondant aux normes enrichit la carte universitaire sénégalaise ».

Le parrain Amadou Makhtar Mbow, un ancien haut cadre des administrations sénégalaise et internationale qui a fêté ses cent ans l’année dernière, a profité de cette cérémonie pour offrir sa bibliothèque de 10.000 ouvrages à la nouvelle université.

Sénégal : l’ARMP démasque les « magouilles en série »

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par la publication de rapports 2020 et 2021 de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).Sous le titre « danse sur la Covid », EnQuête évoque les rapports 2020 et 2021 de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) du Sénégal. Le journal note que la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) et le ministère de l’Education nationale sont « épinglés sur les marchés de la Covid ».

Libération déplore les « magouilles en série » après avoir lu les nouveaux rapports de l’ARMP, dénonçant surtout les marchés de « gré à gré », la gestion de certains fonds municipaux et la « collusion frauduleuse au cœur du secrétariat du gouvernement ».

Pendant ce temps, Walf Quotidien estime que « les entreprises (sont) saignées à blanc » avec les « contrôles inopinés des impôts ». Face à « ces objectifs de recettes qui tuent l’entreprise », des entrepreneurs « dénoncent un braquage fiscal organisé », affirme le journal.

Après son audition en novembre dernier par le doyen des juges dans le cadre de l’affaire de viols et menaces de mort dont il est accusé par la masseuse Adji Sarr, l’opposant Ousmane Sonko sera confronté mardi 6 décembre prochain à cette plaignante, indique Le Quotidien, qui fait état de la « Sweet d’un feuilleton », en référence au salon de massage où se seraient passés les faits incriminés. Pour L’Observateur, c’est « le face-à-face de tous les dangers » parce que la dernière audition de Sonko avait nécessité le déploiement d’un important dispositif des forces de l’ordre à Dakar.

Sur la Coupe du monde de football du Sénégal au Qatar, L’AS parle de « ces Lions qui ont secoué la Tanière » après la qualification en huitième de finale. Le journal cite les milieux Pathé Ciss et Pape Guèye ainsi que Ilimane Ndiaye, qui ont livré un match abouti mardi dernier face à la Colombie (2-1). Le Sénégal, qui « n’a plus rien à perdre », d’après l’ancien international Ferdinand Coly, affronte dimanche en huitième de finale l’Angleterre.

Cette rencontre a un « air de Premier League » puisqu’au moins dix Lions évoluent dans le championnat anglais, souligne Bés Bi. Alors que l’Angleterre est ultra favorite, le capitaine et défenseur sénégalais Kalidou Koulibaly précise tout de même que « la force de cette équipe (sénégalaise), c’est qu’elle ne doute pas ». De son côté, son homologue anglais, Harry Kane, ne sous-estime pas l’équipe championne d’Afrique en titre, affirmant dans Stades que « ce sera très dur contre le Sénégal ».

Le Sénégal célèbre la qualification des Lions en 8ème du Mondial

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, titrent essentiellement sur la qualification de l’équipe nationale au second tour du mondial Qatar 2022.« Grandiose ! », s’exclame Sud Quotidien qui souligne que « tout est bien qui finit bien ». « Malgré une défaite d’entrée, les « Lions » ont enchaîné deux victoires pour valider leur ticket des 8es de finale », écrit le journal.

« Les Lions en 1/8 e, 20 ans après ! », titre Le Témoin. « Dans un match intense, les +Lions de la Teranga+ ont dominé les Equatoriens (2-1) et retrouvent les huitièmes de finale comme en 2002. Ce, dans l’ambiance surchauffée du Khalifa International Stadium où les hommes d’Aliou Cissé ont tout donné pour marcher sur les traces de leurs glorieux aînés, vingt ans après l’épopée asiatique des protégés de Bruno Metsu.

Et deux ans jour pour jour après la disparition de Pape Bouba Diop, héros de la Coupe du monde 2002 que les Lions avaient achevé en atteignant les quarts de finale », relatent nos confrères.

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « Des Lions de légende ». C’est tout simplement un « pari réussi » pour Aliou Cissé et ses poulains, estime Libération là où le quotidien spécialisé Stades fait état du « succès retentissant des Lions » car « le Sénégal a ouvert à l’Afrique les portes des 8èmes de finale de la 22ème édition de la Coupe du monde ».

De son côté Bés bi narre la « belle histoire » derrière cette qualification et donne la parole au sélectionneur national qui déclare : « On dédie cette victoire à Bouba Diop, Metsu et Sadio Mané ».

« Héroïques ! », barre à sa Une le quotidien national Le Soleil avant de reprendre cette déclaration du président de la République Macky Sall : « Quel match ! Quels joueurs ! Vous avez rendu hommage, en ce jour mémorable, à l’illustre Pape Bouba Diop. Allez toucher maintenant les étoiles ! ».

En 8ème de finale, les protégés d’Aliou Cissé affrontent dimanche l’Angleterre qui a fini première de sa poule. Cela fait dire au journal Le Quotidien que c’est « l’heure du Brexit ». Lors de cette confrontation, il s’agira de « montrer que nous sommes champions d’Afrique », affirme dans les colonnes du journal le capitaine Kalidou Koulibaly.

Moins euphorique, Tribune soutient que « la mission (des Lions est) à moitié remplie » puisque l’objectif est d’aller le plus loin possible dans cette compétition et cela passera d’abord par une victoire face à l’Angleterre.

« Quoi de plus normal que de voir le Sénégal se qualifier en huitième de finale de la Coupe du monde Qatar 2022. Attendus à ce niveau de la compétition, les champions d’Afrique en titre ont rétabli la hiérarchie de la poule A en battant l’Équateur (2-1), hier mardi, pour le compte de la troisième journée de la phase de groupe et chipent la deuxième place qualificative pour les huitièmes de finale. L’Équateur, qui s’était permis de jouer les trouble-fêtes à l’issue des deux premières journées, a été ramené à la raison. Et à la maison », commente L’Observateur.

« Vaincre », le mot d’ordre du Sénégal face à l’Équateur

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le match décisif des Lions du Sénégal cet après-midi (15h GMT) face à l’Equateur, une rencontre dont le vainqueur se qualifiera directement aux huitièmes de finale de la Coupe du monde de football en cours au Qatar.De façon pragmatique, Bés Bi appelle les Lions à « vaincre » la Tri, surnom de la sélection équatorienne, pour passer au second tour du Mondial qui se déroule au Qatar. Cet appel à la victoire s’explique par le fait que « je viens d’un pays qui n’aime pas la défaite », souligne le sélectionneur Aliou Cissé, conscient que la tâche ne sera pas facile cet après-midi (15h GMT) pour ses protégés.

C’est pourquoi Le Témoin note que « le Sénégal joue sa survie mondiale » après une défaite et une victoire dans la Poule A qu’il partage avec les Pays-Bas, le Qatar et l’Equateur, qu’il doit battre pour s’assurer une place en huitièmes de finale. Le mot d’ordre est donc de « gagner » puisqu’en cas de défaite ou de match nul, ce sera « retour à la maison » pour les Lions, prévient Aliou Cissé.

« Il n’y a pas de calcul à faire », poursuit le technicien sénégalais dans Le Quotidien, qui de son côté souligne qu’Aliou Cissé doit « réussir le bon Tri » pour assurer cette « victoire impérieuse sur l’Equateur ». Toutefois, « il ne faut pas que l’enjeu l’emporte sur le jeu », note-t-il dans Walf Quotidien même si son homologue équatorien, Gustavo Alvaro, estime que « le Sénégal est l’adversaire le plus redoutable » du groupe A.

EnQuête s’arrête sur le « duel de coachs » pour le match Sénégal / Equateur. « On est confiants et pas tétanisés par l’enjeu. Il nous faut rester concentrés et gérer les temps faibles », estime Aliou Cissé. Même si le match nul qualifierait son équipe face au Sénégal, le sélectionneur de l’Equateur déclare de son côté : « Nous ne cherchons pas le nul, nous voulons gagner. Nous savons que ce sera une rencontre difficile ».

Ce match est plutôt « décisif », précise Stades qui rappelle que les deux équipes se retrouvent 20 ans après leur dernière confrontation, un match que la Génération 2002 du Sénégal avait gagné (1-0) dans la préparation de sa première participation en Coupe du monde qui se déroulait à l’époque en Corée du Sud et au Japon.

Mais en match officiel, le Sénégal a très rarement triomphé face aux équipes sud-américaines. C’est ainsi qu’il avait été éliminé de la Coupe du monde 2018 après une défaite (1-0) lors de son dernier match de poule face à la Colombie, une équipe sud-américaine comme l’Equateur. Le quotidien sportif appelle ainsi les Lions à « briser la malédiction du troisième match au Mondial ». Mais malédiction ou pas, les Lions sont « dos au mur » et doivent « gagner ou périr », selon Les Echos là où Le Soleil note que c’est un match « sans calcul ».

Le quotidien national revient en même temps sur la rencontre entre le président Macky Sall et les acteurs des écoles coraniques, communément appelées « daaras ». « Les daaras désormais pris en compte par l’Etat », souligne le journal avant de noter que 20 % du Fonds de dotation à l’éducation leur seront désormais dédiés. En plus de l’annonce du prix du président de la République de récital du Coran, le chef de l’Etat a décrété également le 28 novembre Journée nationale des daaras.

Le Sénégal renforce sa sécurité en attendant le match contre l’Équateur

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par la hausse du budget du ministère de l’Intérieur pour renforcer la sécurité publique et la préparation du troisième match du Sénégal face à l’Equateur, décisif pour la qualification en 1/8e de finale de la Coupe du monde de football.Le Quotidien affirme que « le Sénégal investit dans la paix », indiquant que « près de 149 milliards FCFA d’augmentation du budget du ministère de l’Intérieur » sont prévus pour la sécurité publique. L’objectif d’un tel montant est lié aux enjeux de l’exploitation des hydrocarbures et la lutte contre le terrorisme, explique le journal.

Walf Quotidien s’« inquiète » de son côté du « surarmement » des forces de l’ordre et de sécurité sous le régime de Macky Sall. « L’Etat dépense sans compter dans ce secteur. Une situation qui serait la résultante des événements tragiques de mars 2021 », souligne le journal.

EnQuête s’intéresse à la lutte contre la vie chère au Sénégal, avec « le chantier des salaires ». En effet, les salaires des forces de défense vont passer de 68,7 milliards à 107 milliards FCFA. Globalement, il y a une revalorisation des salaires pour un montant de 236 milliards FCFA dans le budget de 2023, précise le journal.

Sur la délocalisation du service de l’hôpital Aristide Le Dantec au hangar des pèlerins de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar, L’Observateur fait état d’« un hangar de souffrances pour les hémodialysés ». « C’est la croix et la bannière », confie leur porte-parole, Ibrahima Sow.

Pour le dernier virage des phases de poules de la en Coupe du monde au Qatar, les Lions du Sénégal de football sont « gonflés à bloc » avant leur troisième match de poule « décisif », prévu mardi après-midi, contre l’Équateur. « Après s’être offert un sursis, les Lions jouent leur qualification pour le second tour contre la +Tri+. Tout autre résultat que la victoire éliminerait la bande à Kalidou Koulibaly », le capitaine du Sénégal. Le quotidien national espère une victoire des protégés du sélectionneur Aliou Cissé « pour honorer la mémoire de Pape Bouba Diop », premier buteur des Lions en Coupe du monde, « décédé le 29 novembre 2020 ».

Stades pénètre dans la Tanière et explique « comment le Sénégal se prépare » pour son match face à l’Equateur, un « finale » avant la lettre puisque le vainqueur se qualifie directement aux huitièmes de finale du Mondial. Le quotidien sportif affirme que cinq Lions sont sous la menace d’une suspension pour le match d’après en cas de nouvel avertissement. Si le latéral gauche Ismail Jakobs note que « ça va être compliqué », l’ancien international El Hadji Diouf estime que le Sénégal doit « gagner pour Papa Bouba Diop ».

« Aujourd’hui, on a un match contre l’Equateur, le match le plus important de l’histoire du football sénégalais. Il faudra répondre (présent) car le Sénégal doit jouer les huitièmes de finale de cette Coupe du monde », a poursuivi dans Source A le double Ballon d’or africain qui transmet désormais son expérience du haut niveau à l’actuelle génération de l’équipe nationale.

« Je suis souvent avec les plus jeunes, ils ont besoin de moi, j’ai envie de les transformer en joueurs de classe mondiale. Je sais qu’ils ont la capacité de le faire et Iliman Ndiaye l’a montré contre le Qatar (3-1) » en délivrant la passe décisive du troisième but du Sénégal à Bamba Dieng, se réjouit l’ancienne star des Lions.

Un Sénégal dos au mur s’apprête à affronter le Qatar

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la deuxième sortie des Lions à la Coupe du monde de football face au pays organisateur, le Qatar, que le Sénégal doit battre s’il veut maintenir intactes ses chances de se qualifier en huitièmes de finale.Le Soleil indique que les Lions du Sénégal sont « à quitte ou double » dans la Coupe du monde au Qatar après avoir perdu d’entrée (2-0) face aux Pays-Bas. L’équipe nationale est « dans l’obligation de s’imposer cet après-midi face au pays organisateur si elle veut continuer de croire en ses chances de qualification pour le deuxième tour ».

Le sélectionneur Aliou Cissé est conscient que « certains doutent » d’eux à l’image de Walf Quotidien qui note que ses protégés doivent « vaincre ou (prendre) la porte » du Mondial de football. Mais « on ne veut pas rentrer à la maison de sitôt », a fait savoir le capitaine et défenseur Kalidou Koulibaly, assis hier à côté de son entraîneur pour répondre aux questions des journalistes.

De son côté, l’entraîneur espagnol du Qatar Félix Sanchez prévient son homologue. « Nous savons à quel point le Sénégal est fort. (…) J’espère que nous pourrons montrer notre meilleur niveau », a-t-il dit même si la « défaite (est) interdite aux Lions », d’après Vox Populi.

« On aura la possibilité de marquer. On a de la qualité offensive, il faut être un peu plus tueur devant les buts », a répliqué Aliou Cissé, ajoutant dans EnQuête qu’« à partir du moment où on a perdu notre premier match, on est dos au mur ». Ainsi, « plus d’audace et de folie pour marquer des buts » sera « la clé du match » devant le Qatar, une rencontre sur laquelle les Sénégalais sont partagés « entre optimisme et prudence », estime le journal.

Pour ce match décisif face au Qatar, Le Quotidien note que les Lions iront « à la conquête de l’émirat » là où Aliou Cissé veut « continuer à écrire l’histoire » en compagnie de Kalidou Koulibaly qui note qu’ils n’ont « plus droit à l’erreur ».

« Vous allez voir de vrais Lions », a poursuivi le joueur du club anglais Chelsea dans Stades, le quotidien sportif qui les appelle également à « rugir et faire renaître l’espoir ». Ancien entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, le Français Alain Giresse croit tout de même au potentiel de la sélection dirigée par Aliou Cissé. « Le Sénégal a tous les moyens pour battre le Qatar », a-t-il fait savoir.

Quoi qu’il en soit, L’Observateur recommande aux Lions d’« éviter la Qatarstrophe » après avoir perdu d’entrée face aux Néerlandais. Pour ce faire, le journal indique qu’Aliou Cissé doit « réanimer » le milieu de terrain « pour une attaque tambour battant ». En revanche, Khalifa Ndiaye, ancien international qatari d’origine sénégalaise, prévient que « le Qatar n’a pas joué sur sa vraie valeur contre l’Equateur » qui l’a battu 2-0 dimanche, en match d’ouverture du Mondial.

A propos des deux militaires sénégalais portés disparus, L’Observateur affirme que « le corps de Fulbert Sambou (a été) retrouvé et identifié par sa famille ». Le défunt est décrit comme « un homme discret, courtois et discret ». Originaires du sud du pays, les deux hommes laissent inquiets leurs parents qui ont adressé des « mises en garde » hier face à la presse.

Contrairement aux informations faisant état de la mort d’un des disparus, la communauté de Bliss Cassa (sud) a « rencontré la presse hier pour exiger le retour en vie de l’adjudant-chef Didier Badji et du sergent Fulbert Sambou », rapporte Le Témoin qui ajoute que les proches des deux disparus « ont aussi posé cinq questions qui tendent à écarter l’hypothèse d’une partie de pêche mortelle ».