octobre 2022 - Page 11 sur 41 - Journal du niger

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les enjeux du PLF 2023, le financement par l’Allemagne d’une usine à hydrogène au Maroc et le développement de l’industrie militaire, sont les principaux sujets traités par la presse nationale parue ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le projet de loi de Finances 2023 muscle le dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent. Alors que le Maroc s’apprête à quitter la liste grise du Groupe d’action financière, les autorités continuent de mettre en œuvre des mesures destinées à endiguer tous risques liés au blanchiment de capitaux ou bien au financement du terrorisme. 

Le Projet de loi de finances 2023 permet aux autorités compétentes de procéder à des saisies en cas de soupçons. Par ailleurs, ce projet de loi fixe un autre défi tout aussi stratégique et important pour le pays, à savoir la récupération de «l’investment grade». Cet objectif devient une priorité pour le gouvernement qui espère retrouver sa note souveraine d’avant la crise sanitaire dès l’année prochaine, souligne le journal.

+L’Opinion+, qui s’intéresse à la réforme de l’impôt sur les sociétés, estime que peu de temps après l’adoption de la loi-cadre relative à la réforme fiscale, le gouvernement a commencé à appliquer l’une de ses mesures phares, en entamant l’harmonisation du barème de l’Impôt sur les Sociétés. 

Une mesure qui signifie la marche vers un taux unifié de 20% pour une grande partie d’entreprises avec une augmentation à 35% du taux appliqué aux bénéfices supérieurs à 100 millions DH. D’aucuns y voient une hausse de la pression fiscale, d’autres une façon de trouver un équilibre. En tout cas, le gouvernement compte, pour sa part, accroître les recettes de l’IS en 2023, au moment où l’investissement public a atteint un niveau record.

+Le Matin+ fait savoir que l’Allemagne soutient le Maroc dans ses grands projets de développement économique et social, notamment le chantier de la généralisation de la protection sociale, l’eau et les énergies renouvelables. Ainsi, une importante délégation marocaine s’est rendue cette semaine en Allemagne dans le cadre des sessions de négociations gouvernementales entre les deux pays dans plusieurs domaines. 

Il a été convenu dans ce cadre de lancer l’exécution d’un nouveau programme d’appui au Maroc d’un montant de plus de 243 millions d’euros au titre de l’année 2023. Ce programme concerne plusieurs domaines, en particulier ceux liés au développement social et à l’économie durable, indique le quotidien.

La même publication relève que dans le cadre de la stratégie de modernisation de ses capacités militaires, le Maroc multiplie les initiatives pour développer une industrie de la Défense performante. En témoignent les partenariats signés dernièrement avec Israël en vue de fabriquer des drones. 

Or, fabriquer des drones et acquérir des avions et appareils militaires de dernière génération ne peut se concrétiser en l’absence de centres de maintenance et d’entretien de ces équipements. Pour combler ce vide, un partenariat a été bouclé avec le groupe Orizio, en vue de mettre en place un centre dans la région de Benslimane dédié à la maintenance et à l’entretien des appareils militaires nationaux et même ceux des pays de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique (EMOA), croit savoir le journal.

Royal Air Maroc renforce son programme de vols

Lancement de deux nouvelles lignes touristiques reliant Paris CDG à Marrakech, et Séville à Casablanca via Tanger. Reprise de trois routes aériennes directes reliant Casablanca à Porto, à Tenerife et à LuandaDepuis la réouverture des frontières et la reprise du trafic durant la saison d’été 2022, Royal Air Maroc renforce progressivement son programme de vols. A partir de fin octobre, la compagnie lancera deux nouvelles routes aériennes (Paris CDG-Marrakech et Séville-Tanger-Casablanca) et rouvrira trois lignes suspendues depuis la crise sanitaire du Covid 19 (Tenerife, Porto et Luanda au départ de Casablanca), indique lundi un communiqué de la compagnie parvenu à APA.

Renforçant son positionnement sur les lignes touristiques et en tant qu’acteur majeur du secteur, Royal Air Maroc reliera, à compter du 31 octobre, Paris Charles de Gaulle (CDG) à Marrakech à raison de trois fréquences par semaine (lundi, jeudi et samedi). Le départ de l’aéroport international Marrakech-Menara sera effectué à 09h15 (heure locale) pour une arrivée à l’aéroport CDG à 12h25 (heure locale). Le départ de l’aéroport Paris CDG sera programmé à 13h25 et l’arrivée à 16h45 à Marrakech. Ces vols seront opérés par des appareils Boeing B737-800 d’une capacité de près de 160 sièges.

Une nouvelle route aérienne reliant Casablanca et Tanger à Séville permettra de satisfaire la demande des touristes espagnols et marocains ainsi que les Marocains résidant en Espagne. Proposée à des jours et horaires adaptés à ces clientèles, la ligne sera opérée, à partir du 4 décembre prochain, tous les vendredi et dimanche. Le départ sera programmé à 16h15 de l’aéroport Mohammed V de Casablanca (heure locale) pour une arrivée à Tanger à 17h35. Le départ de Tanger est prévu à 18h15 pour une arrivée à Séville à 19h10 (heure locale). Les vols au départ de Séville sont prévus à 19h55 pour une arrivée à Tanger à 21h00 et à Casablanca à 23h00 (heure locale).

Par ailleurs, Royal Air Maroc rouvrira également trois lignes suspendues depuis la crise sanitaire du Covid 19. La compagnie rétablira ainsi les routes aériennes directes à partir de Casablanca et à destination de Porto, Tenerife et Luanda qui seront lancées à compter du 9 décembre prochain.

Le marché lusophone est également concerné par le renforcement du programme de vols. Royal Air Maroc rétablira, à partir du 9 décembre 2022, la ligne Casablanca-Porto à raison de deux fréquences par semaine (Lundi et vendredi) à 16h15 au départ de Casablanca (heure locale) pour arriver à Porto à 16h55 (heure locale). Quant aux vols retour, ils seront programmés au départ de Porto à 17h55 pour une arrivée à Casablanca à 20h30.

Dans le cadre du renforcement du positionnement de Casablanca en tant hub africain, Royal Air Maroc rouvrira la ligne directe Casablanca-Luanda à partir du 9 décembre. Elle sera lancée à raison de trois fréquences par semaine : mercredi, vendredi et dimanche au départ de Casablanca et lundi, jeudi et samedi au départ de Luanda.

« Avec la reprise du trafic, Royal Air Maroc s’engage à renforcer son offre pour confirmer son statut d’acteur de référence du tourisme marocain et de compagnie majeure dans notre continent. Nous nous mobilisons ainsi pour consolider notre position sur les grands marchés émetteurs de touristes tels la France et l’Espagne et pour appuyer notre ancrage en Afrique où notre réseau comprend désormais 27 destinations. Notre engagement se poursuit également auprès des diasporas marocaines et africaines en lançant et en rétablissant des lignes directes qui les rapprochent de leurs mères-patries », indique le Président Directeur Général de Royal Air Maroc, Hamid Addou, cité par le communiqué.

A Dakar, l’Afrique discute de son avenir

Des centaines d’experts discuteront les 24 et 25 octobre à Dakar des voies et moyens pour l’Afrique de faire face aux « chocs exogènes ».Plus que quelques heures pour l’ouverture au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, dans la périphérie de Dakar, de la 8e édition du Forum International sur la Paix et la Sécurité sous la présidence du chef de l’Etat Sénégalais, Macky Sall accompagné de plusieurs de ses homologues africains.

Le ministère des Affaires étrangères attend des délégations en provenance de 33 pays.

Cette rencontre « informelle » de deux jours, les 24 et 25 octobre, qui met en avant les échanges entre décideurs et experts de « divers horizons » est placée cette année sous le thème : « L’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : défis de stabilité et de souveraineté ».

Face à la presse mercredi, le Général Mbaye Cissé, président du Comité d’organisation a assuré que « tout est fin prêt », expliquant que le thème met en avant deux préoccupations majeures : la récurrence des chocs exogènes, à savoir les bouleversants mondiaux de ces dernières années qui ont pour noms Coronavirus et la guerre russo-ukrainiennes et leur impact négatif sur les économies africaines déjà très éprouvées par une crise sécuritaire. Plusieurs Etats africains ont perdu des pans entiers de leurs territoires au profit d’insurgés islamistes liés à des organisations jihadistes internationales telles qu’Al-Qaida ou l’Etat islamique.

Pour le Général Mbaye Cissé, « il est urgent que les Etats Africains inversent la tendance en réduisant leur niveau de dépendance vis-à-vis de l’extérieur pour assoir une résilience durable ».

Le Forum de Dakar servira de tribune pour les leaders du continent de faire entendre à nouveau la voix de l’Afrique. Au plus fort de la crise russo-ukrainienne, Macky Sall avait, en sa qualité de président de l’Union africaine rencontré son homologue russe, Vladimir Poutine.

A l’issue de cet entretien, le chef de l’Etat sénégalais avait obtenu du Kremlin la « libération » des stocks de blés bloqués aux ports d’Ukraine en raison de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. L’urgence était pour Macky Sall, d’éviter une crise alimentaire sans précédent en Afrique.

La rencontre de Dakar ne saurait non plus passer sous silence la récurrence des Coups d’Etats en Afrique de l’Ouest. En cinq ans, cinq putschs ont été enregistrés dans trois pays de cette région du continent africain. Ces crises institutionnelles ont mis à rude épreuve des acquis démocratiques et affaibli la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en ce qu’elle a eu du mal à faire entendre raison aux putschistes pour un retour à l’ordre constitutionnel dans un délai raisonnable. 

Maroc/Foot : Le derby casablancais tourne en faveur du Wydad (2-1)

Le Wydad de Casablanca (WAC) s’est imposé, dimanche, face à son rival le Raja de Casablanca sur le score de 2 buts à 1, lors du derby qui les a opposés pour le compte de la 6è journée de championnat marocain de football.Les deux buts du WAC de Casablanca ont été inscrits en deuxième période par Ayman Hassouni à la 57ème minute du jeu et à la 80 minute par le congolais Arsene Zola.

Le Raja de Casablanca a réduit la marque par l’intermédiaire de Mohamed Nahiri à la 90ème minute du point de penalty. Les tentatives du Raja de revenir au score, n’ont pas abouti, le match s’étant achevé en faveur des rouges et blancs.

Grâce à cette victoire, le WAC prend les commandes du championnat avec 14 points, suivi des FAR et du FUS de Rabat avec 12 points. Quant au Raja, il pointe à une modeste 12e place avec six points.

Tilapia : la FAO va appuyer 10 fermes pilotes en Côte d’Ivoire

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) veut à travers le projet Fish4ACP contribuer à combler le déficit de poissons en Côte d’Ivoire estimé à 500.000 tonnes par an.Au cours d’une récente réunion semestrielle de l’équipe de suivi du projet Fish4ACP, les participants y compris les acteurs de la filière, ont évalué l’état d’avancement du projet en définissant des critères d’installation des 10 fermes piscicoles sur l’ensemble du territoire ivoirien.   

Administrateur national pour le Programme Fish4ACP à la FAO, Mme Foungnigué Traoré Djiré, a fait savoir que ce sont 10 fermes piscicoles pilotes « de sorte à avoir des modèles qui puissent être répliqués après par ceux qui veulent s’installer » dans la filière.   

Pour ces fermes pilotes, « on va essayer de les mettre à niveau selon le diagnostic des problématiques à adresser sur chaque ferme », a relevé Mme Foungnigué Traoré Djiré, expliquant que la chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia a été sélectionnée, car ce poisson est la première protéine consommée en Côte d’Ivoire.    

L’objectif visé est l’autosuffisance en termes de protéine animale et « nous avons travaillé avec les acteurs de la chaîne de valeur, (ainsi) la vision, c’est que d’ici 10 ans, en 2031, on ait atteint une production de l’ordre de 68.000 tonnes de poissons pour ce programme Fish4ACP », a dit Mme Djiré.   

La consommation actuelle de poissons en Côte d’Ivoire est de 600.000 tonnes, a souligné Mme Foungnigué Traoré Djiré, ajoutant que la production aquacole du tilapia sur l’ensemble du territoire est estimée au niveau du Programme Fsh4ACP « entre 6.000 et 8.000 tonnes par an ».  

Les points de leviers définis pour accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire sur cette vision sont la professionnalisation et l’inclusion financière, l’accès à des aliments et alevins (intrants) de qualité, une production durable dans le temps et qui n’impacte pas l’environnement, a-t-elle poursuivi. 

Dr Kouadio N’Gandi, conseiller technique en charge de l’aquaculture, représentant le ministre des Ressources animale et halieutiques, a indiqué que la production aquacole en Côte d’Ivoire est de 4.500 tonnes par an. L’objectif du gouvernement est d’atteindre 100.000 tonnes l’an.

Le projet Fish4ACP, lancé en janvier 2021, est un programme qui est financé par l’Union européenne (UE) avec la coopération économique allemande (BMZ) et qui est mis en œuvre par la FAO et ses partenaires dans des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.

Burkina : la profession de foi du Premier ministre de la Transition

Au Burkina, le Premier ministre de la transition recemment nommé, annonce les grandes lignes de son action.Nommé Premier ministre, vendredi 21 octobre par le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition du Burkina Faso, le juriste Apollinaire Jean Kyelem de Tembela sait qu’il a du pain sur la planche. « Je suis conscient de la tâche qui m’attend. Avant même d’être nommé Premier ministre, je suis burkinabé. Donc, je connais les réalités du pays », a-t-il reconnu dans un entretien avec le média local, Omega, diffusé dimanche 23 octobre.

Le chef du gouvernement qui sera formé dans les prochaines heures déclare que « les attentes sont nombreuses ». « C’est pourquoi nous parlons de refondation. Et c’est pourquoi le président parle d’urgence. Tout est urgent », insiste Me Kyelem de Tembela qui se chargera de « la gouvernance du territoire ». À l’en croire, il constituera un « binome avec le président ». « Le président est un militaire, il est un homme de terrain. Il m’a fait comprendre que ce qui le préoccupe, c’est la sécurisation du territoire et le retour des déplacés dans leurs localités d’origine », a-t-il soutenu, précisant que le nombre de ministres fixé à 25 par la charte de transition adoptée le 14 octobre à l’issue des Assises nationales peut être revu à la baisse. Pour Me Apollinaire Jean Kyelem de Tembela, la crise sécuritaire que traverse le Burkina requiert d’économiser « sur tous les plans ». Dans ce chapitre, il annonce déjà l’abrogation de la décision prise par l’équipe précédente de relever le traitement salarial des ministres.

Ainsi, le Premier ministre de la transition assume son penchant pour le « sankarisme », expliquant que le développement du Burkina Faso passera forcement par la « ligne tracée par Thomas Sankara », le père de la révolution burkinabé tué en octobre 1987. 

Au sujet de la réconciliation amorcée par le régime précédent, le Premier ministre estime qu’ « il y a un cheminement par rapport au pardon », ajoutant que « cela requiert de l’humilité de la part de celui qui demande pardon et de la sincérité ». Or selon Me Apollinaire Jean Kyelem de Tembela, « ces deux éléments étaient absents » dans le retour de Blaise Compaoré, condamné à perpétuité pour l’assassinat de Thomas Sankara. Pour le chef du gouvernement, « la vraie réconciliation consiste à réconcilier l’ensemble des burkinabé avec eux-mêmes ».

Pour régler la crise sécuritaire à laquelle leur pays est confronté depuis près d’une décennie, des burkinabé réclament un renforcement du partenariat avec la Russie. Me Apollinaire Jean Kyelem de Tembela rappelle que « nous sommes déjà en partenariat avec la Russie depuis les années 60 ». Seulement, « il ne sera pas question pour le Burkina Faso de se laisser dominer par un partenaire quelconque », rappelle-t-il. « Nous négocierons avec tous les partenaires en ayant en vue l’intérêt d’abord du Burkina Faso. Si nous estimons qu’un partenaire n’est pas loyal avec nous, nous attirerons son attention. S’il persiste dans son comportement, nous reverrons nos relations avec ce partenaire. Ça doit être clair pour tout le monde », conclut le chef du gouvernement de la transition. 

Côte d’Ivoire : un guichet du financement au profit des PME

Le Mouvement des Petites et moyennes entreprises (MPME), initiateur de ce projet, veut faciliter l’accès des PME locales au financement, un défi majeur des petites et des microentreprises.Selon Mme Patricia Zoundi Yao, présidente du MPME, ce projet, actuellement en phase pilote, devrait être mis à terme à l’échelle aux fins d’accompagner les PME, dont les principaux défis sont l’accès au financement, l’accès au marché, la compétitivité et le capital humain.

Dans un entretien à APA, Mme Patricia Zoundi explique que le MPME a lancé le guichet du financement des PME avec l’appui d’anciens banquiers, qui accompagnent ces Petites et moyennes entreprises « de bout en bout », en qualité de consultant.

Le process d’accompagnement des PME, via le Guichet unique du financement, comprend « la formation du chef d’entreprise, le montage de dossier, la négociation avec la banque, l’octroi de crédit et le suivi pendant le remboursement », a-t-elle précisé.

En outre, dira-t-elle, « pour l’accès au financement, on fait des formations en renforcement des capacités avec l’appui d’institutions comme la SFI (Société financière internationale) et la Banque mondiale pour tout ce qui est du crédit-bail ».  

Pour l’instant, l’organisation est à sa « première cohorte d’une quinzaine de PME » dans ce programme qui a débuté il y a six mois. Ce groupe de PME a déjà bénéficié d’une formation sur la culture financière et d’une mise en relation avec les consultants qui travaillent avec les PME sur le montage de dossier.

« C’est un pilote, on va tirer les leçons et voir comment on porte cela à l’échelle », a lancé la présidente du MPME Mme Patricia Zoundi, dont la faîtière qui regroupe quelque 400 PME membres, a également lancé un guichet de renforcement du capital humain.

Elle a fait savoir que pour ce guichet de renforcement du capital humain, le MPME a signé une convention et la phase pratique devrait commencer « dans peu de temps ».  Pour Mme Patricia Zoundi, « la première richesse d’une PME, ce sont ses hommes ».  

Crée il y a 43 ans, le MPME veut amener les membres de l’organisation à une compétitivité marquée en vue de l’accès aux marchés locaux et extérieurs. Concernant la Zlecaf, Mme Patricia Zoundi soutient qu’il faut « être préparé » pour une meilleure conquête de ce marché continental.

La présidente du MPME a souhaité que le gouvernement ivoirien définisse une « stratégie nationale » qui permettra aux entreprises, en amont, de s’engager dans la vision de l’Etat et de bénéficier d’un accompagnement du secteur public.

Première puissance économique de l’espace Uemoa, la Côte d’Ivoire connaît une croissance dynamique projetée à 6,8% en 2022 malgré un contexte géopolitique mondial difficile dû à l’impact de la pandémie de Covid-19 et de la crise russo-ukrainienne.   

Le PM ivoirien pose la 1ère pierre de la piscine olympique d’Abobo

Ce projet dénommé « Programme d’aisance aquatique » intervient dans le cadre de la construction de piscines aux standards internationaux dans le District d’Abidjan pour « une enveloppe de plus de 16 milliards Fcfa ».Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a lancé samedi le démarrage des travaux de construction de ces piscines par la piscine olympique d’Abobo, une commune de 1,34 million d’habitants, située dans le Nord d’Abidjan, lors d’une cérémonie.

« On va voir naître dans quelques mois une piscine olympique (à Abobo). Ca sera la troisième après la piscine d’Etat de Treichville et la piscine de Koumassi, en construction », a indiqué M. Patrick Achi, précisant que celle d’Abobo sera la plus grande avec 6.550 mètres carrés.  

Le « Programme d’aisance aquatique » prend en compte « la piscine de formation des formateurs à l’INJS (Institut national de la jeunesse et des sports) de Marcory, la piscine d’Attécoubé, la piscine de Yopougon et la piscine olympique d’Abobo », a dit le ministre des Sports et du développement de l’économie sportive, M. Paulin Claude Danho.  

Pour cette année 2022, le Programme d’aisance aquatique permettra également « la réhabilitation de la piscine Dominique Ouattara de Bingerville et la réhabilitation de la mythique piscine de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, a ajouté le ministre des Sports et du développement de l’économie sportive.    

« Nous avons plus d’une centaine de morts par an ces dernières années dus aux incivilités, aux imprudences, aux baignades anarchiques et désordonnées pendant le week-end notamment à Grand-Bassam, à Jacqueville, dans les fleuves et même dans les piscines privées », a-t-il fait observer.

Cela, dira-t-il, a donné naissance au « Programme d’aisance aquatique » visant la construction de piscines dans le District d’Abidjan et progressivement dans d’autres villes du pays. Cette piscine devrait permettre d’encadrer la natation et de susciter des athlètes de haut niveau.    

« Nous avons des maladies cardio-vasculaires dans notre pays et la piscine est un outil de rééducation », a-t-il noté. Le Premier ministre fera remarquer que la natation est un sport qui touche tous les muscles du corps et est praticable à tout âge.

Le ministre des Sports et de du développement de l’économie sportive, M. Paulin Claude Danho a émis le vœu de voir qu’à la suite de cette première phase et à l’horizon 2025, tous les chefs-lieux de District de Côte d’Ivoire en bénéficient.   

AP/APA

Côte d’Ivoire : pose de la 1ère pierre du garage-école d’Abobo

Ce garage-école vise à former les mécaniciens actuels, les y envoyer en recyclage pour apprendre à réparer les nouveaux modèles de véhicules et ensuite donner une « chance » aux jeunes sortis de l’école classique et qui sont intéressés par la mécanique auto.Les travaux de construction de ce garage-école ont été lancés, samedi, par le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, à Abobo, une commune populaire dans le Nord d’Abidjan, en présence de membres du gouvernement, des autorités administratives, religieuses, coutumières et des populations.  

« Plus le temps avance, plus les véhicules se modernisent, si les garagistes ne sont pas formés à la réparation des nouveaux modèles de voitures, on aura de moins en moins de (bons) garagistes », a dit M. Patrick Achi.

Cet établissement se veut « une école de la seconde chance (…) Dans cette école, on ne va pas vous demander de diplôme, tu es dans un garage, tu veux t’améliorer, tu viens dans cette école pour apprendre la mécanique », a déclaré le Premier ministre ivoirien.

Le ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, N’Guessan Koffi, a fait savoir que le garage-école s’inscrit dans le cadre de « l’Ecole de la deuxième chance », un programme du gouvernement pour ne laisser aucun jeune de côté.  

M. N’Guessan Koffi a expliqué que c’est un établissement qui regroupe une école et un garage en un lieu unique. Les apprenants passent une grande partie de leur temps en situation réelle d’apprentissage, en réparant et en entretenant les véhicules des particuliers, selon les standards d’un vrai garage.

« Le garage-école accueille, qualifie, diplôme et accompagne les jeunes attirés par une autre manière d’apprendre les métiers de la mécanique automobile à travers une pédagogie innovante qui est d’apprendre en faisant », a-t-il renchéri.  

Cette école devrait permettre aux jeunes de développer leur savoir-faire de façon à s’épanouir et répondre aux besoins de la filière automobile et mécanique de façon générale. Elle sera équipée en matériels modernes pour assurer convenablement les travaux d’entretien et de réparation des engins et véhicules.

Les formations visées concernent notamment les domaines de la mécanique générale, l’électricité automobile, la tôlerie et la peinture automobile, la révision générale des véhicules, la climatisation et la recherche de panne.

D’autres aspects connexes tels que les pneumatiques, la vente de pièces détachées complèteront utilement le contenu de la formation dans le cadre de ce projet garage-école, a souligné le ministre N’Guessan Koffi.

Il est aussi prévu des équipements de pointe pour permettre aux jeunes apprenants de se former sur des outils modernes et travailler dans des conditions maximales de sécurité afin de préserver l’intégrité physique de chacun, a-t-il poursuivi.

Dans ce cadre, énoncera-t-il, qu’il est envisagé d’accueillir des cohortes de 50 jeunes par session de formation pour des durées de 4 mois, soit près de 150 à 200 jeunes formés à la mécanique automobile et aux métiers connexes chaque année.  

« Notre vision sectorielle pour le ministère est et de repenser et revaloriser l’Enseignement technique, la formation professionnelle et l’apprentissage pour soutenir le développement socio-économique en vue de l’émergence rapide de la Côte d’Ivoire », a-t-il précisé.

Le programme de formation comportera par ailleurs des modules axés sur l’entrepreneuriat afin que, individuellement ou par groupe, les apprenants puissent créer leur propre garage et devenir plus tard des employeurs, a mentionné le ministre N’Guessan Koffi.

Italie : deux évènements phares sur l’économie circulaire et les énergies renouvelables

Du 8 au 11 novembre, la ville de Rimini, en Italie sera la capitale de l’économie circulaire et des énergies renouvelables.La ville de Rimini, situé sur le littoral adriatique italien, se prépare à accueillir « Ecomondo 2022 », l’évènement de référence en Europe pour la transition circulaire et régénérative.

Selon ses organisateurs, cette grande rencontre qui fête ses 25 ans d’expérience vise à aider les entreprises à « devenir des leaders mondiaux dans l’innovation, en favorisant le développement d’un écosystème d’entreprise respectueux de l’environnement ».

Pour cette raison, ils insistent sur trois bonnes raisons de prendre part à l’évènement prévu pour trois jours à partir du 8 novembre. Les participants pourront ainsi trouver des « solutions concrètes pour la compétitivité et prendre connaissance des meilleures pratiques pour l’économie circulaire ».

Ils auront également le privilège de pouvoir « rencontrer les acteurs principaux du secteur et éventuellement tisser de nouvelles relations commerciales à l’échelle internationale ».

Aussi, auront-ils la possibilité d’être informés continuellement sur les technologies, les légiférassions et les tendances de développement et les marchés émergents ».

L’édition de cette année est partie pour battre tous les records en termes d’affluence en raison de l’intérêt manifesté par plusieurs exposants.

Parallèlement à Ecomondo, se tiendra « Key Energy », salon consacré à l’énergie, aux villes intelligentes et à la mobilité durable.  « Key Energy » regroupera pas moins de 69 000 participants venus de 1402 entreprises dont le cœur de métier est la révolution du secteur des énergies renouvelables.