décembre 2024 - Page 9 sur 13 - Journal du Niger

Niamey lance un projet routier pour désenclaver sa région pétrolière

Niamey, 12 décembre 2024 Le Niger vient de dévoiler un projet d’envergure visant à améliorer les infrastructures routières dans la région de son corridor pétrolier. Selon le Premier ministre Ali Lamine Zeine, un nouveau tronçon routier de 275 kilomètres sera construit, dépendant de N’guigmi à Django en passant par Koulélé.

Ce projet routier, d’un coût estimé à 220 milliards de francs CFA (environ 353 millions de dollars US), s’inscrit dans une volonté de développer les régions productrices de pétrole et de mieux répartir les richesses issues de l’exploitation de ces ressources.

Un projet stratégique pour le développement

Au-delà de l’amélioration de la connectivité, ce projet routier répond à plusieurs objectifs :

  • Faciliter l’accès aux zones de production : la nouvelle route permettra d’améliorer l’accessibilité aux infrastructures pétrolières, facilitant ainsi la maintenance des pipelines et le transport des hydrocarbures.
  • Stimuler l’économie locale : en particulier les coûts de transport et en facilitant les échanges, cette route devrait donner un coup de pouce à l’économie des régions traversées, en créant des emplois et en favorisant le développement d’activités économiques.
  • Réduire les disparités régionales : ce projet s’inscrit dans une volonté de réduire les inégalités entre les différentes régions du Niger, en investissant dans les zones productrices de ressources naturelles.

Un investissement pour le futur 

En somme, ce projet témoigne de la volonté du gouvernement nigérien de développer de manière durable son secteur pétrolier et de partager les fruits de cette croissance avec les populations locales. En améliorant les infrastructures et en stimulant l’économie, le Niger espère ainsi renforcer sa stabilité et améliorer le bien-être de ses citoyens.

 

Tillabéri : Un nouveau massacre endeuille la région

Tillabéri, 12 décembre 2024 La région de Tillabéri, déjà éprouvée par les violences jihadistes, a été le théâtre d’un nouveau drame le mercredi 11 décembre. Un village situé à proximité de la mine d’or de Samira a été attaqué par des groupes armés non étatiques (GANE).

Selon les témoignages recueillis sur place, les assaillants ont mené une incursion meurtrière dans le village de Libri, semant la terreur parmi les habitants. Des civils innocents ont été froidement assassinés, leurs maisons et leurs greniers incendiés. Le bilan provisoire s’élève à au moins 138 morts.

Une violence aveugle à Tillabéri

Les assaillants n’auraient épargné ni hommes, ni femmes, ni enfants, tirant à vue sur la population. Cette attaque témoigne une fois de plus de la cruauté de ces groupes armés, qui n’hésitent pas à s’en prendre aux civils pour terroriser les populations et déstabiliser la région.

Un défi sécuritaire persistant

Ce nouveau drame vient rappeler l’ampleur du défi sécuritaire auquel fait face le Niger. Les GANE multiplient les attaques dans la région de Tillabéri, visant aussi bien les forces de défense et de sécurité que les civils.

Depuis plusieurs semaines, les forces armées nigériennes mènent une opération de grande envergure pour tenter de neutraliser les groupes terroristes et de rétablir la sécurité dans la zone. Cependant, ces réponses répétées montrent que la tâche est loin d’être à son terme.

Conséquences humanitaires

Ce massacre va inévitablement aggraver la crise humanitaire dans la région de Tillabéri. Les violences ont déjà entraîné le déplacement de milliers de personnes de leurs domiciles, et les besoins en assistance humanitaire sont également considérables. Face à cette situation dramatique, il est urgent que la Confédération redouble d’efforts pour soutenir le Niger dans sa lutte contre le terrorisme.

En somme, ce nouveau massacre à Tillabéri est un rappel tragique de la situation sécuritaire au Sahel. Les populations civiles sont les premières victimes de cette violence aveugle. Une mobilisation immédiate est nécessaire pour apporter une assistance d’urgence aux populations sinistrées. Une approche globale et coordonnée est nécessaire pour attaquer les racines du problème et construire un futur plus sûr et plus stable pour cette région.

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L’Arabie Saoudite accueillera le Mondial 2034

Riyad, le 11 décembre 2024 C’est une victoire historique pour l’Arabie Saoudite ! La FIFA a officiellement annoncé que le Royaume accueillerait la Coupe du Monde de football en 2034. En effet, cette décision, fruit d’un long processus de candidature, vient récompenser la vision ambitieuse du leadership saoudien et témoigne de la confiance internationale accordée au pays.

Ce succès est également le résultat d’un projet sportif et infrastructurel de grande envergure qui vise à positionner l’Arabie Saoudite comme une destination de choix pour les événements sportifs internationaux. En plus, le pays s’est engagé à construire des stades ultramodernes et à développer des infrastructures de transport adaptées pour accueillir les millions de visiteurs attendus. La victoire découle d’une stratégie de soft power ambitieuse, qui a pour objectif d’attirer les investissements étrangers en Arabie Saoudite.

Par ailleurs, le choix du royaume d’organiser cet événement de grande envergure témoigne de l’ambition du football saoudien de se développer et de rayonner à l’échelle internationale. L’attribution de la Coupe du Monde 2034 à l’Arabie Saoudite est bien plus qu’un simple événement sportif. C’est une reconnaissance internationale de la vision du Royaume et de son ambition de devenir un acteur clé sur la scène mondiale.

En somme, l’attribution de la Coupe du Monde 2034 à l’Arabie Saoudite suscite à la fois enthousiasme et interrogations. Si cette décision est une victoire pour le football saoudien, elle soulève également des questions sur les conditions de travail des ouvriers, les droits de l’homme et l’impact environnemental d’un tel événement dans un pays aux conditions climatiques extrêmes. Les prochaines années seront déterminantes pour mesurer si l’Arabie Saoudite est en mesure de relever tous ces défis.

 

 

 

Coopération renforcée entre le Niger et les Émirats Arabes Unis

Niamey, le 11 décembre 2024 – Le Niger et les Émirats Arabes Unis continuent de renforcer leurs liens de coopération. C’est ce qui ressort de l’audience que le ministre des Mines, le Commissaire Colonel Abarchi Ousmane, a accordée ce mercredi matin à Rachid Saeed Al Shamsi, ambassadeur des Émirats Arabes Unis au Niger.

Les échanges entre les deux personnalités ont porté principalement sur les opportunités de renforcer la coopération bilatérale, notamment dans le domaine des mines. Il est à noter que les Émirats Arabes Unis sont un acteur majeur dans le secteur minier mondial et disposent d’une expertise reconnue dans ce domaine.

Le Niger et les Émirats Arabes Unis : de nouvelles perspectives pour le secteur minier

En plus, les Émirats Arabes Unis, avec leur expertise reconnue dans le secteur minier et leurs importantes ressources financières, peuvent apporter un soutien précieux au développement de l’industrie minière nigérienne. Cette coopération pourrait se traduire par :

  • Des investissements directs 
  • Le transfert de technologies
  • Le développement des infrastructures

La coopération entre les deux pays va favoriser la formation des compétences locales dans le secteur minier, permettant ainsi de renforcer les capacités nationales et de réduire la dépendance à l’expertise étrangère.

Malgré les opportunités, il est important de renforcer la gouvernance minière, de protéger l’environnement et de garantir une répartition équitable des bénéfices.

Au cours de leur entrevue, les deux responsables ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération bilatérale. Ils ont convenu de mettre en œuvre des projets communs visant à stimuler le développement économique et social de leurs pays respectifs et à améliorer les conditions de vie des Nigériens, en ligne avec la vision du président Tiana pour un Niger prospère et uni.

En outre , la rencontre s’inscrit dans la volonté du Niger de diversifier ses sources de revenus et de réduire sa dépendance à l’aide internationale. Le secteur minier, riche en potentialités, est un levier important pour le développement économique du pays.

En somme, cette rencontre intervient dans un contexte dans lequel les deux États souhaitent élargir leurs horizons économiques et approfondir leur collaboration dans des secteurs clés comme l’énergie, les infrastructures et le développement durable.

 

Attaque meurtrière à Anzourou : neuf morts et un disparu

Tillabéri, le 11 décembre 2024 – Un nouveau drame a endeuillé la région de Tillabéri. En effet, dans la nuit du 9 décembre, des éléments de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) ont mené une attaque meurtrière contre le village d’Anzourou, faisant neuf morts, un blessé et un disparu.

Victimes identifiées : membres de la milice locale

Les informations recueillies identifient les victimes de cette attaque comme étant des membres de la milice locale armée. Il s’agit d’Issifi Boureima, Hassane Saley, Saley Mass, Seydou Hassane, Soumaila Morou, Illiassou Abdou, Mère de Mouni, Abassa Moumouni et de Mounkaila’s Sound. Talhatou Seydou, blessée lors de l’attaque, reçoit actuellement des soins médicaux. Idrissa Nouhou, quant à lui, est toujours porté disparu et serait aux mains des assaillants.

Cycle de violence : la population de Anzourou en détresse

Cette nouvelle attaque vient s’ajouter à la longue liste des violences perpétrées par les groupes extrémistes dans la région. La population de Tillabéri vit dans la peur constante. Malgré les opérations militaires, les djihadistes continuent de terroriser les populations. Il est impératif que les autorités trouvent une solution radicale pour mettre fin à ce cycle de violence.

Appel à l’État : renforcer la sécurité et l’assistance humanitaire

Les habitants d’Anzourou appellent l’État à renforcer la sécurité dans la zone et à mener des opérations conjointes avec les forces de défense et de sécurité pour traquer et neutraliser les terroristes. Ils souhaitent également que l’État apporte une assistance humanitaire aux familles des victimes et aux personnes déplacées.

Urgence de l’action : protéger les populations civiles

Face à cette recrudescence des attaques, les autorités doivent redoubler d’efforts pour protéger les populations civiles et rétablir la sécurité dans la région. Il est urgent de déployer des moyens supplémentaires pour lutter contre le terrorisme et de renforcer la coopération avec les pays voisins.

Développement du Sahel : une solution à long terme

Depuis que le djihadisme s’est installé au Sahel, ce sont les populations qui en pâtissent. Il est temps de développer le désert en y implantant des industries, des bases militaires et des écoles de formation militaire. En modernisant ce vaste territoire, nous contraindrons les groupes armés à reculer, car, comme le dit l’adage, « la nature a horreur du vide ». Tant que ces régions resteront sous-développées, les djihadistes continueront à y semer la terreur.

Le PNUD et le Niger font le point sur la gouvernance

Niamey, 10 décembre 2024 – Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a tenu une réunion d’importance avec les acteurs clés de la gouvernance au Niger. En effet, cette rencontre, qui s’est déroulée dans un climat de travail constructif, a permis de faire le point sur les avancées réalisées en matière de gouvernance et de définir les orientations pour l’année à venir.

Un bilan positif et des défis à relever

Le bilan des projets mis en œuvre en 2024 a été présenté de manière détaillée. Les participants ont souligné les succès obtenus dans différents domaines, tels que la transparence, la participation citoyenne et l’efficacité des administrations publiques. Toutefois, des défis persistants, notamment liés au contexte socio-économique et sécuritaire du pays.

Le PNUD et le Niger font le point sur les avancées en matière de gouvernance et occupent les prochaines étapes pour renforcer la transparenceDes perspectives prometteuses pour 2025

La validation des Plans de Travail Annuel (PTA) pour 2025 a été un moment fort de cette réunion. Ces plans, élaborés en étroite collaboration avec les différents partenaires, fixent les objectifs et les actions prioritaires pour l’année à venir. Ils témoignent aussi de la volonté commune de renforcer la gouvernance au Niger et de répondre aux attentes des populations.

Le PNUD et le Niger font le point sur les avancées en matière de gouvernance et occupent les prochaines étapes pour renforcer la transparenceUne coopération fructueuse

Le PNUD joue un rôle essentiel dans l’accompagnement du Niger dans sa démarche de renforcement de la gouvernance. Cette coopération, qui s’inscrit dans le cadre des objectifs de développement durable, vise à promouvoir une gouvernance inclusive et durable, capable de répondre aux défis du développement du pays.

En somme, cette rencontre marque une étape décisive dans la construction d’un Niger plus transparent, plus efficace et plus résilient. Grâce à la collaboration entre le PNUD et les acteurs nationaux, les perspectives sont prometteuses. Les défis restent nombreux, mais la volonté de les relever est plus forte que jamais.

Ouagadougou : 121 888 000 F CFA de boissons alcoolisées périmées

Ouagadougou, 10 décembre 2024 – La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a annoncé ce mardi une importante saisie de boissons alcoolisées périmées de la marque Heineken. En effet, cette opération, menée dans la zone d’activités diverses de Ouagadougou, a permis de mettre la main sur 7 618 cartons, soit plus de 182 000 bouteilles, d’une valeur estimée à 121 millions de francs CFA.

Un fléau économique et sanitaire

Ces produits, destinés à être vendus à un prix défiant toute concurrence, étaient stockés dans des conditions sanitaires douteuses. Selon le coordonnateur de la CNLF, Dr Yves Kafando, cette pratique constitue une véritable menace pour la santé publique et porte atteinte à l’intégrité du commerce. « Acheminer des boissons alcoolisées périmées dans les maquis et les bars, c’est ni plus ni moins qu’une forme de terrorisme commercial », a-t-il déclaré.

La CNLF démantèle un réseau de fraudeurs qui écoulaient des boissons alcoolisées périmées sur le marché burkinabè. Boissons alcoolisées obsolètes : une organisation criminelle démantelée ?

Par ailleurs, la saisie de cette quantité importante de produits périmés révèle l’existence d’une organisation criminelle bien rodée. Les auteurs de cette fraude profitent de la fin d’année pour écouler leurs stocks et réaliser des profits illégitimes. Selon le CNLF, les trafiquants vendaient ces produits obsolètes à un prix dérisoire de 5 000 FCFA le carton, alors que leur valeur réelle sur le marché est de 16 000 FCFA.

Suite à cette saisie, les autorités ont placé les mis en cause en garde à vue et ont ordonné la fermeture administrative de l’entrepôt. Cependant, une procédure judiciaire a abouti à leur libération sous contrôle judiciaire grâce à une caution.

Un combat de longue haleine

Malgré les efforts du CNLF, les fraudes économiques persistent. Le coordonnateur a souligné la nécessité de renforcer les contrôles et de durcir les sanctions pour lutter efficacement contre ce phénomène. « Il est temps de passer de la sensibilisation à la répression », a-t-il martelé.

En réaffirmant son engagement, l’organisme démontre sa détermination à lutter contre les pratiques commerciales illégales qui sévissent sur l’ensemble du territoire. Le Dr Yves Kafando a rappelé que « la protection des citoyens est une priorité absolue pour l’État, surtout lorsque leur vie est en jeu ».

Une victoire en demi-teinte

En somme, si la saisie de ces boissons alcoolisées est une victoire pour la CNLF, elle ne met pas fin au problème de la fraude économique au Burkina Faso. Les autorités doivent poursuivre leurs efforts pour assainir le marché et protéger les consommateurs.

 

Niamey : HACP et FSSP unissent leurs forces

Niamey, le 10 décembre 2024 – La Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP) et le Fonds de Soutien à la Paix et à la Sécurité (FSSP) ont franchi une nouvelle étape dans leur collaboration ce mardi. En effet, lors d’une rencontre fructueuse entre leurs présidents respectifs, les deux institutions ont dévoilé des projets ambitieux visant à promouvoir la paix et le développement durable au Niger. Ces projets innovants s’inscrivent parfaitement dans la vision du général Tiani, Chef de l’État.

La HACP et la FSSP unissent leurs forces pour lancer un ambitieux projet d'agropole au Niger, visant à renforcer la paix et le développement durable.Au cœur des discussions, un modèle d’agropole a particulièrement retenu l’attention. Par ailleurs, ce projet vise à revitaliser l’agriculture et à stimuler l’économie locale. En mettant sur des pratiques agricoles durables et en créant des emplois, ce projet contribuera non seulement à renforcer la sécurité alimentaire, mais aussi à consolider la paix dans les régions ciblées.

Cette synergie entre la HACP et la FSSP est particulièrement réjouissante. Les deux institutions, complémentaires dans leurs missions, unissent leurs forces pour apporter des solutions concrètes aux défis du Niger. Cette collaboration promet de renforcer la résilience des communautés, de favoriser l’inclusion et de promouvoir un développement équitable.

La HACP et la FSSP unissent leurs forces pour lancer un ambitieux projet d'agropole au Niger, visant à renforcer la paix et le développement durable.La réussite de ce partenariat est essentielle pour atteindre les objectifs de développement durable fixés par le Niger. En investissant dans l’agriculture, en soutenant les initiatives locales et en renforçant la cohésion sociale, la HACP et le FSSP contribuent à bâtir un avenir plus stable et prospère pour tous les Nigériens.

En somme, cette rencontre marque indéniablement un tournant dans la coopération entre les deux institutions. Elle ouvre la voie à de nouvelles perspectives et à de futurs projets porteurs d’espoir pour le Niger.

 

Fermeture de neuf commerces à Niamey pour non-respect des prix du ciment

Niamey, 10 décembre 2024 – Le gouvernement nigérien a décidé de sévir contre les commerçants qui refusent d’appliquer les nouveaux prix plafonnés du ciment. Neuf établissements commerciaux de la capitale, Niamey, ont été fermés pour une durée de 15 jours en raison de leur non-conformité à l’arrêté gouvernemental fixant le prix d’une tonne de ciment gris CEM 32,5 à 55 000 FCFA.

Cette décision, annoncée par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Asman Seydou, fait suite à un constat alarmant. Malgré les efforts du gouvernement pour réduire le coût de la vie en abaissant les prix du ciment, de nombreux commerçants persistaient à vendre ce matériau de construction à des prix supérieurs à ceux fixés par l’ordonnance du 16 octobre 2024.

Une mesure forte pour protéger les consommateurs

Cette fermeture administrative s’inscrit dans le cadre de la loi n° 2019-50 relative à la protection de la consommation. Le gouvernement nigérien entend ainsi montrer sa détermination à faire respecter les droits des consommateurs et à lutter contre les pratiques commerciales déloyales.

« Nous ne tolérons aucune entorse à la loi », a déclaré le ministre Asman Seydou. « Les consommateurs nigériens ont le droit de bénéficier des prix fixés par le gouvernement, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir leur respect. »

Un dispositif de contrôle renforcé

Pour lutter efficacement contre les récalcitrants, le ministère du Commerce a mis en place un dispositif de contrôle renforcé, notamment via une ligne d’assistance téléphonique permettant aux citoyens de signaler les infractions. De plus, le gouvernement a accordé des exonérations fiscales aux importateurs et producteurs de ciment afin de soutenir la production nationale et de maintenir les prix à un niveau abordable.

Un avertissement pour les vendeurs de ciment

Les autorités ont mis en garde les neuf commerces : toute nouvelle infraction entraînera une fermeture administrative de cinq ans. Cette mesure vise à dissuader les contrevenants et à inciter tous les acteurs de la filière ciment à se conformer à la réglementation en vigueur.

Cette sanction s’inscrit dans la loi n° 2019-50 relative à la protection de la consommation, qui sanctionne le non-respect de la réglementation destinée à protéger le public.

Une politique volontariste pour soutenir le pouvoir d’achat

En fixant des prix plafonnés pour le ciment dans toutes les régions du pays, le gouvernement nigérien entend alléger le fardeau financier des ménages et soutenir le secteur du bâtiment et des travaux publics. Cette politique volontariste s’inscrit dans une démarche globale visant à améliorer le pouvoir d’achat des Nigériens et à favoriser le développement économique du pays.