janvier 2025 - Page 9 sur 11 - Journal du Niger

Gagnoa : Le sexe perdu, retrouvé… et broyé ?

Gagnoa (Côte d’Ivoire), 9 janvier 2025 – Un nouveau rebondissement digne d’un roman policier vient émailler l’affaire du sexe disparu à Gagnoa. Alors que l’opinion publique était en émoi face à cette étrange disparition, le maire de la ville vient de lever le voile sur cette mystérieuse affaire. Hier soir, le maire de Gagnoa, avec le sérieux d’un juge de concours de grimaces, a pris la parole pour éclairer la lanterne d’une population médusée.

« Bonsoir, chers tous », a-t-il déclaré, avec l’intonation solennelle d’un chroniqueur judiciaire, « le jeune homme qui prétendait que son sexe avait disparu a en réalité raconté des sornettes. » « Après enquête, il s’avère qu’il a été victime d’un accident de la circulation, et malheureusement, son sexe a été broyé. » « Le chirurgien a dû pratiquer une exérèse et installer une sonde urinaire. »

Ce qui semblait être une enquête médico-policière complexe s’est avéré être une affaire de bobard bien ficelé. Mais pourquoi cette histoire rocambolesque ? Le maire poursuit : « Le jeune homme, indigent, a inventé cette histoire pour obtenir une aide financière afin de changer sa sonde et de payer ses médicaments. »

Cerise sur le gâteau, le médecin, selon le rapport de police, qui a confirmé la mystérieuse « disparition » du sexe, ajoutant un nouveau chapitre à cette saga ubuesque, se serait fourvoyé, à en croire le maire.

Une affaire plus pétillante que les séries télévisées

Le maire poursuit : actuellement, le jeune est entre les mains de la police.  Mais ce n’est pas tout ! Le policier, qui aurait mal géré l’affaire en croyant dur comme fer au récit du jeune homme, a été sanctionné pour manquement à la déontologie. Quant au médecin qui a confirmé la disparition de l’organe, il se retrouve désormais au cœur d’une polémique. A-t-il été trompé par son jeune patient ou a-t-il lui-même été victime d’une hallucination médicale ?

Une histoire qui en dit long sur la société

Au-delà de l’aspect cocasse de cette affaire, cette histoire soulève de nombreuses questions. Pourquoi ce jeune garçon a-t-il eu recours à un mensonge aussi extravagant ? Quelle est la responsabilité du médecin dans cette affaire ? Et surtout, comment expliquer que cette histoire ait pu faire autant de bruit ?

Et en prime, le Directeur Général de la Police Nationale a demandé aux citoyens de ne pas propager cette histoire. Comme si cela allait calmer les ardeurs d’une population avide de potins aussi juteux !

Qui dit vrai ?

La vraie question reste posée : qui croire dans cette affaire ? Le maire, qui semble avoir troqué son costume de gestionnaire pour celui de détective ? Le policier, qui semble avoir fait preuve d’un zèle… maladroit ? Ou l’adolescent, qui, dans un geste désespéré, a tenté de survivre en inventant l’histoire la plus incroyable de Gagnoa ?

Une chose est sûre et certaine : dans les rues de Gagnoa, on ne parle que de cela. Entre moqueries, indignation et théories du complot, l’affaire du « sexe disparu » promet encore de nombreuses nuits blanches aux amateurs de drames municipaux.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Croyez-vous à la version officielle des faits ? Où pensez-vous que cette histoire cache encore bien des secrets ?

N’Djamena : Attaque audacieuse au Palais Toumai

N’Djamena, 9 janvier 2025 – Un vent de panique a soufflé hier sur la capitale tchadienne. En effet, un commando armé de 24 personnes a mené une attaque audacieuse contre le Palais Toumai, résidence officielle du Président de la République. Le bilan est lourd : 19 morts, dont 18 parmi les assaillants, et 6 blessés.

L’assaut, survenu en plein cœur de la soirée, a plongé la ville dans une atmosphère de tension extrême. Les habitants de N’Djamena, sidérés par l’audace des assaillants, ont suivi avec anxiété les informations relayées par les médias locaux. Le bruit des armes à feu a déchiré le calme habituel de la capitale, transformant les rues environnantes en scène de guerre.

Attaque audacieuse au Palais Toumai à Ndjamena : un commando armé plonge la capitale tchadienne dans la terreur, bilan de 19 mortsUne riposte fulgurante des forces loyalistes à N’Djamena

Selon les premières déclarations officielles du gouvernement, le commando  lourdement armé et semblait déterminé à semer le chaos. Cependant, la réaction rapide et efficace des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) a permis de maîtriser la situation en quelques heures. Le ministre d’État, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, s’est exprimé en direct depuis la cour du palais présidentiel, entouré de militaires de la garde présidentielle et armé . Il a affirmé que la situation était sous contrôle et a qualifié l’incident de « petit événement » rapidement maîtrisé.

« Toutes ces tentatives de déstabilisation de notre pays ont été éradiquées. » « Nous sommes mobilisés, et les FDS sont prêtes à défendre notre pays », a-t-il déclaré avec fermeté.

La riposte des forces loyalistes a été fulgurante. Parmi elles, on déplore un mort et trois blessés. Le ministre Koulamallah a tenu à rassurer la population en affirmant que « la situation est sous contrôle ». « C’est un petit incident qui s’est passé. »

Cette attaque, bien que maîtrisée, pose de nombreuses questions sur la sécurité nationale et la capacité des services de renseignement à anticiper de telles menaces. Qui étaient ces assaillants ? Quelles étaient leurs motivations ? Autant d’interrogations qui restent pour l’instant sans réponse.

Dans un contexte régional marqué par des tensions persistantes, cet événement rappelle la fragilité de la paix et la nécessité d’une vigilance constante. Les autorités tchadiennes ont promis de renforcer les mesures de sécurité pour prévenir toute récidive. Les Tchadiens, eux, espèrent retrouver rapidement la quiétude qui caractérisait leur quotidien avant ce jour sombre. En somme, le peuple tchadien reste debout, solidaire face à l’adversité, prêt à surmonter cette épreuve avec courage et détermination.

 

Atelier de validation du rapport de faisabilité du projet PISEN : un pas de plus vers une gestion durable de l’eau au Niger

Dosso, 8 janvier 2025 –  La ville de Dosso a accueilli aujourd’hui un événement clé dans le cadre du Projet de Plateforme Intégrée pour la Sécurité de l’Eau au Niger (PISEN). Un atelier de validation a été organisé pour examiner le rapport de faisabilité des activités visant à rendre opérationnelle la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) dans le sous-bassin du Dallol Maouri.

Sous la présidence du gouverneur de la région, le général de brigade Iro Oumarou, l’atelier a rassemblé des membres des équipes techniques des ministères concernés, des experts du PISEN, ainsi que des directeurs régionaux et départementaux, accompagnés de nombreux invités. L’objectif de cet atelier était de finaliser et de valider un rapport crucial qui déterminera les prochaines étapes du projet.

Un projet d’envergure pour la sécurité de l’eau

Lancé le 16 octobre 2022, le PISEN est une initiative ambitieuse soutenue par l’Agence Internationale pour le Développement (IDA) avec un financement de 400 millions de dollars, soit environ 220 milliards de francs CFA. Ce projet, prévu pour durer sept ans, s’étend sur l’ensemble des sept régions du Niger, y compris la capitale, Niamey. Son objectif principal est de renforcer la gestion des ressources hydriques, d’améliorer également l’accès aux services d’eau, d’hygiène et d’assainissement, tout en augmentant la résilience des populations face aux défis climatiques.

Atelier de validation : un processus de mise en œuvre structuré

Par ailleurs, la mise en œuvre du PISEN repose sur une collaboration étroite entre divers ministères (CAB PM, MAG/EL, MAH, MHEA, MSP/P/AS) et les collectivités locales. Ce partenariat est essentiel pour l’identification et la priorisation des investissements à l’échelle du sous-bassin, un processus structuré en quatre étapes :

  • Identification préliminaire des investissements multisectoriels : les ministères établiront une liste préliminaire, basée sur les plans existants des sous-bassins.
  • Priorisation des sites/villages : les ministères effectueront une sélection des sites prioritaires à partir de la liste initiale.
  • Restitution communale : les ministères présenteront les résultats au niveau communal pour validation et commentaires.
  • Études techniques et socio-environnementales : les cabinets sélectionnés mènent des études approfondies pour finaliser la liste des sites bénéficiaires.

Validation du rapport : une étape cruciale

L’atelier de validation du rapport de faisabilité marque la fin de la quatrième étape, une phase critique où les différents acteurs impliqués dans le projet évaluent le document préparé par le cabinet BERO. Le rapport, une fois validé, servira aussi de référence pour les appels d’offres et la mise en œuvre des infrastructures dans le sous-bassin du Dallol Maouri.

Dans son discours d’ouverture, le gouverneur Iro Oumarou a souligné l’importance de cet atelier, exhortant les participants à apporter des contributions constructives. « Ce document, une fois validé, deviendra non seulement une référence essentielle, mais aussi un instrument stratégique pour la réalisation des infrastructures prévues dans le cadre du PISEN », a-t-il déclaré.

En somme, le PISEN représente une avancée majeure pour la sécurité hydrique au Niger. En améliorant la gestion des ressources en eau, le projet vise à assurer un avenir plus résilient et prospère pour les communautés locales. L’atelier de validation du rapport de faisabilité est une étape essentielle pour garantir que les investissements futurs répondent aux besoins réels et contribuent au développement durable du pays.

 

Gagnoa : le sexe d’un adolescent disparait après une poignée de main

Gagnoa (Côte d’Ivoire), 8 décembre 2025 – Une scène aussi surréaliste qu’inquiétante s’est déroulée hier en plein cœur de la gare routière de Gagnoa, plongeant la communauté dans un état de stupéfaction totale. Un adolescent de 15 ans, KONATE Dao, charretier de son état, a rapporté la disparition soudaine et inexpliquée de son sexe après avoir salué un homme d’une soixantaine d’années.

Les faits, tels que rapportés dans une note adressée à monsieur le Préfet de police de Gagnoa, sont troublants. Ce jour fatidique, vers midi, le jeune KONATE se présente au commissariat du premier arrondissement pour déclarer une expérience inouïe. Alors qu’il était engagé dans son activité quotidienne, transportant les bagages d’un client inconnu – un homme coiffé d’un chapeau et arborant des dreadlocks –, un simple geste de courtoisie a conduit à un drame inimaginable.

Une rencontre qui vire au cauchemar

En effet, la transaction semblait routinière : un service rendu, une rémunération en retour. Cependant, un différend naît lorsque le billet de 500 francs initialement offert par l’homme est refusé pour son mauvais état. Le client concède finalement un billet de 1 000 francs CFA.

Mais c’est après cette banale transaction monétaire que les événements prennent une autre tournure. En fait, l’homme refusa la monnaie de 500 francs CFA que lui rendit KONATE et lui serra la main avant de s’éclipser dans un taxi.

Quelques instants plus tard, le jeune charettier a ressenti une sensation étrange, découvrant avec effroi la disparition de son sexe ainsi que ses effets personnels, incluant un téléphone Samsung A10 et une somme d’argent. Ce geste de courtoisie – une poignée de main banale – serait, selon lui, l’instant où tout bascule.

L’adolescent, ne sachant plus comment réagir, se précipite vers le commissariat du premier arrondissement de Gagnoa pour signaler la disparition la plus surréaliste qui soit. En quelques minutes, la nouvelle de cet événement étrange fait le tour des autorités locales.

L’enquête et la réaction des autorités sur disparition de sexe de KONATE

Face à ce récit invraisemblable, les autorités locales prennent immédiatement des mesures. Sur les instructions du Chef du District de Gagnoa, KONATE Dao est escorté jusqu’au Centre Hospitalier Régional (CHR), où le Dr DROH Zranklewa Daniel, médecin légiste, effectue un examen approfondi. Le rapport médical qui en découle est formel : le sexe de la victime a bel et bien disparu. La situation, aussi choquante qu’incompréhensible, est désormais corroborée par des preuves médicales.

Une enquête de voisinage est lancée dans l’urgence. Une équipe de police s’est rendue sur les lieux pour collecter des informations et tenter de trouver des témoins. Mais, pour l’instant, toutes les tentatives sont vaines. Le suspect a disparu sans laisser de trace.

Une enquête judiciaire et une libération autorisée

Par ailleurs, la hiérarchie de la police et le Chef du Parquet ont reçu un rapport détaillé sur cette affaire. Les autorités judiciaires, saisies du dossier, ont décidé de libérer KONATE Dao, conformément à sa requête, pour qu’il puisse regagner son domicile à Bouaké. Cette libération intervient alors qu’une enquête officielle a été ouverte sous le numéro OP N°077/PU-1Gag le 7 janvier 2025 à 13 h 50.

L’affaire de la disparition du sexe de KONATE Dao ne manquera pas de faire l’objet de toutes les spéculations. Si certains évoquent une pratique occulte ou une malédiction, les enquêteurs demeurent prudents et n’écartent aucune piste. Pour l’heure, la police met tout en œuvre pour résoudre cette énigme troublante.

Disparition de sexe : questions en suspens 

En outre, cette disparition mystérieuse, à la limite du paranormal, soulève de nombreuses questions. Comment un simple contact physique pourrait-il entraîner une telle disparition ? S’agit-il d’un cas de sorcellerie ou d’une forme de crime encore inexplorée ? La population de Gagnoa, sous le choc, attend avec anxiété les conclusions de l’enquête. Les autorités locales se trouvent face à un défi inédit : retrouver le sexe de KONATE Dao.

Le mystère reste entier.

Cette histoire qui défie les lois de la logique et de la raison continue de hanter l’esprit des habitants de Gagnoa. Le mystère qui entoure la disparition du sexe de KONATE Dao demeure entier, alimentant peurs et rumeurs dans toute la ville. Bien qu’actuellement dans l’impasse, la police assure qu’elle n’abandonne aucune piste.

Le jeune homme, quant à lui, reste dans l’attente d’une vérité qui semble hors de portée, dans un monde dans lequel la réalité semble parfois plus étrange que la fiction. Une chose est certaine : cette affaire, aussi absurde qu’elle soit, n’a pas fini de défrayer la chronique à Gagnoa.

Un enfer de flammes : Los Angeles sous le joug des incendies dévastateurs

Los Angeles, Californie, 8 janvier 2025 – La ville des anges, souvent synonyme de glamour et de rêves, se trouve aujourd’hui sous une épaisse brume orangée, conséquence d’incendies de forêt incontrôlables qui ravagent la région. Alors que le soleil se lève sur la côte ouest des États-Unis, les cendres tombent comme une neige sombre sur des quartiers désertés. Les sirènes des pompiers hurlent dans un chœur sinistre, entrecoupées des cris des évacués fuyant pour sauver leur vie.

Une nuit de chaos à Los Angeles

Il est à peine 6 heures du matin lorsque les premiers rayons du soleil dévoilent un paysage apocalyptique. Depuis la veille, les vents violents ont transformé un incendie initialement localisé dans une cour résidentielle en un brasier déchaîné. Le feu de Palisades, comme on l’appelle désormais, a parcouru plus de 1 270 hectares en quelques heures, alimenté par des vents atteignant des vitesses de 160 km/h.

Les autorités ont ordonné l’évacuation de 49 000 résidents, laissant derrière eux des maisons et des souvenirs, incertains de retrouver quoi que ce soit à leur retour. Parmi les structures détruites figure le temple juif de Pasadena, une perte qui résonne profondément au sein de la communauté. Alex Fernandez, fidèle du temple, regarde impuissant les flammes dévorer ce lieu sacré, décrivant la scène comme « un mauvais rêve devenu réalité ». « C’était notre sanctuaire, notre lieu de rassemblement, et maintenant il n’est plus que cendres », ajoute-t-il, visiblement ému.

Un combat inégal

Les efforts héroïques des 1 400 pompiers déployés semblent dérisoires face à la puissance de la nature. L’incendie est contenu à 0%, et les prévisions météorologiques ne laissent entrevoir aucun répit. Le Dr Ariel Cohen, météorologue principal au National Weather Service, décrit cette crise comme « l’une des tempêtes de vent les plus destructrices depuis des décennies ». « Nous n’avons jamais vu une telle combinaison de vents et de sécheresse, c’est une véritable recette pour un désastre », précise-t-il lors d’une conférence de presse.

Les incendies de Hurst et d’Eaton, qui se sont déclarés dans les villes voisines, ont déjà consumé des centaines d’hectares supplémentaires. Dans la nuit, un quatrième foyer, le feu de Tyler dans le comté de Riverside, s’est allumé. Bien que plus petit, il rappelle la vulnérabilité de la région tout entière. « Chaque hectare qui brûle est une partie de notre histoire et de notre vie qui disparaît », déclare Maria Lopez, résidente de Riverside, qui a évacué avec ses enfants.

Des vents de désespoir soufflent sur Los Angeles

Les vents de Santa Ana, connus pour leur violence, soufflent avec une force redoublée d’environ 80 à 100 km/h (50 à 60 mph) et jusqu’à 160 km/h (100 mph) sur certaines parties des terrains plus élevés, asséchant davantage une végétation déjà vulnérable avec un degré d’air compris entre 10 et 20 %. Les experts en incendie, tels que Chad Hanson, avertissent que le pire est encore à venir, notamment entre 2 h et 6 h du matin, lorsque les conditions seront les plus extrêmes. « Nous devons nous préparer au pire, car ces vents ne montrent aucun signe de ralentissement », avertit Hanson.

Le gouverneur Gavin Newsom, confronté à une crise quasi permanente, déclare que la Californie vit désormais une « année d’incendies ». « Nous devons reconnaître que le changement climatique exacerbe ces catastrophes », a-t-il affirmé lors d’une déclaration publique. « Ce n’est plus une question de si, mais de quand. »

La lutte pour la survie

Dans les rues de Los Angeles, la peur et l’incertitude règnent. Alex Pearlman, habitant de Santa Monica, observe avec horreur la brume orangée envahir son quartier, redoutant l’inéluctable. « J’ai trop peur de dormir », confie-t-elle, la voix tremblante. « Je me demande combien de temps il nous reste avant que le feu n’atteigne notre maison. »

Les conséquences des incendies se font déjà sentir au-delà des flammes. Près de 200 000 foyers de Los Angeles et près de 26 000 du comté voisin de Ventura sont privés d’électricité, et le procureur général de Californie met en garde contre les pratiques abusives de certains détaillants cherchant à tirer profit de la détresse des évacués. « Nous ne tolérerons pas les profiteurs dans une telle crise », déclare Rob Bonta, procureur général, appelant les citoyens à signaler toute augmentation de prix suspecte.

« Les personnes prises en flagrant délit de prix abusifs seront passibles de poursuites pénales pouvant aboutir à une peine d’emprisonnement d’un an ou à une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 $ (8 032,95 £).» a-t-il conclu. 

Des incendies de forêt dévastateurs ravagent Los Angeles, forçant des milliers d'évacuations et mobilisant plus de 1 400 pompiersUn avenir incertain

Alors que les prévisions annoncent un léger affaiblissement des vents dans l’après-midi, les défis restent immenses. La bataille contre les flammes est loin d’être terminée. Chaque minute compte pour contenir ce fléau avant qu’il ne s’étende davantage, menaçant des vies et des infrastructures précieuses. « Nous espérons une accalmie, mais nous devons rester vigilants », conclut le chef des pompiers de Los Angeles, Daryl Osby. « La sécurité de nos citoyens est notre priorité absolue. »

Les scènes de dévastation à Los Angeles rappellent tragiquement que la nature, lorsqu’elle se déchaîne, peut réduire à néant les efforts humains en un instant. Pour les habitants, les pompiers et les autorités, la lutte continue, avec l’espoir ténu que l’aube apportera un semblant de répit.

 

Elh Mahamane Boukar Kolimi : un nouveau chapitre pour la chefferie toubou Daza à Dourwanga

Zinder, région emblématique du Niger, a vu naître un nouvel espoir pour la communauté Toubou Daza de Dourwanga. Hier, Elh Mahamane Boukar Kolimi, affectueusement connu sous le nom d’Elh Toubo, a été élu nouveau chef du groupement Toubou Daza, avec 25 voix sur 45. Cette élection marque le début d’une ère prometteuse, centrée sur la paix, la cohésion sociale et le bien-être de la communauté.

Une élection démocratique et symbolique

Le processus électoral, bien que sobre, portait en lui le poids des aspirations d’une communauté en quête de stabilité et de développement. Avec 45 électeurs appelés à choisir leur nouveau guide, la victoire d’Elh Toubo avec une majorité de 25 voix témoigne de la confiance que lui accordent les membres de la communauté. Cette élection n’est pas seulement un choix de leader, mais une affirmation de la volonté collective de bâtir un avenir harmonieux.

Elh Mahamane Boukar Kolimi : Un leader porté par la vision de la paix et de la cohésion sociale

Elh Toubo hérite d’une mission noble, mais exigeante : promouvoir la paix et la cohésion sociale dans une région où la diversité ethnique et culturelle est à la fois une richesse et un défi. Il s’engage à devenir le ciment de l’unité, en rassemblant les différents clans et sensibilités sous une bannière commune de respect et de solidarité. Son rôle s’étend bien au-delà des frontières de Dourwanga, car la stabilité de cette chefferie influence l’ensemble de la région de Zinder.

Un engagement pour le bien-être 

La vision d’Elh Toubo ne se limite pas à la paix sociale ; elle englobe également le bien-être matériel et spirituel de sa communauté. Il ambitionne de mettre en place des initiatives visant à améliorer les conditions de vie, notamment en renforçant les infrastructures locale.

Elh Mahamane Boukar Kolimi: Un nouveau souffle pour Dourwanga

Avec Elh Toubo à sa tête, le groupement Toubou Daza de Dourwanga entre dans une phase de renouveau. Ses habitants, animés d’un esprit de solidarité et d’optimisme, voient en leur nouveau chef un guide capable de naviguer avec sagesse à travers les défis à venir. Son élection symbolise une promesse de stabilité et de prospérité, un phare d’espoir pour tous ceux qui aspirent à un futur meilleur.

En somme, la communauté Toubou Daza s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire, sous la direction d’un leader dévoué et visionnaire. Le Niger, à travers ses traditions et ses choix démocratiques, continue de montrer la voie vers un développement harmonieux, où chaque voix compte et chaque choix est porteur de promesse.

 

HACP et Alliance civilo-militaire : un front uni pour la paix au Niger

Niamey, 8 janvier 2025 – Dans une dynamique de renforcement de la cohésion nationale et de la stabilité, le Général de Brigade Amadou DiDDili, Président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP), a reçu en audience la Coordination Nationale de l’Alliance Civilo-Militaire du Niger. En effet, cette rencontre, qui s’est déroulée dans un climat de cordialité et de professionnalisme, a été l’occasion de sceller un nouveau jalon dans la quête d’une paix durable au Niger.

Le Président de la HACP reçoit l'Alliance Civilo-Militaire pour renforcer la coopération et favoriser un environnement pacifique au Niger.Coopération civilo-militaire cruciale

Entouré de ses plus proches collaborateurs, dont le Secrétaire Général et la Secrétaire Générale Adjointe, le Président de la HACP a souligné l’importance cruciale de la coopération entre les acteurs civils et militaires dans la consolidation de la paix. « Notre pays traverse une période délicate qui exige de nous tous un engagement sans faille. » « L’Alliance Civilo-Militaire, par son action sur le terrain, est un partenaire privilégié de la HACP dans cette noble mission », a-t-il déclaré.

En plus, les échanges entre les deux parties ont porté sur les défis sécuritaires actuels, la nécessité de renforcer la confiance entre les communautés et l’importance d’une approche globale de la consolidation de la paix. Les membres de la Coordination Nationale de l’Alliance Civilo-Militaire ont, à cette occasion, présenté leurs actions menées sur le terrain et ont aussi exprimé leur détermination à travailler aux côtés de la HACP pour un Niger uni et prospère.

« Cette rencontre est une preuve tangible de la volonté politique de notre pays à faire de la paix une priorité absolue », a souligné un membre de l’Alliance. « En unissant nos forces, nous sommes certains de surmonter tous les obstacles.»

En recevant cette délégation, le général de brigade Amadou DiDDili a réaffirmé la détermination de la HACP à jouer pleinement son rôle de facilitateur du dialogue et de médiateur dans les conflits. Ainsi, cette rencontre marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de consolidation de la paix et témoigne de l’engagement du Niger à bâtir un meilleur avenir pour tous ses citoyens.

 

Kufra : le retour des ombres de l’esclavage en Libye

Dans l’obscurité de Kufra, une ville perdue dans le sud-est de la Cyrénaïque, en Libye, des histoires de souffrance et de désespoir résonnent à nouveau, rappelant des époques que l’on croyait révolues. Naima Jamal, jeune Éthiopienne de 20 ans, est l’une de ces âmes captives, arrachées à leur liberté par des trafiquants sans pitié. Son visage, meurtri par les coups, hante désormais les nuits de sa famille, à des milliers de kilomètres, impuissante face à l’horreur.

Une vidéo glaçante de torture

Une vidéo glaçante envoyée par ses ravisseurs montre l’atrocité à laquelle Naima est soumise : torturée, fouettée, arrosée d’eau chaude. Ces images, insoutenables, sont accompagnées d’une exigence brutale : une rançon exorbitante, inatteignable pour ses proches. Ce chantage odieux, devenu monnaie courante, transforme la douleur humaine en une sordide transaction.

Naima n’est pas seule. Ils sont une cinquantaine, entassés, terrorisés, attendant un sort pire que la mort : les bourreaux s’apprêtent à les mettre aux enchères sur un marché dans lequel l’humanité semble s’être effacée. Ces marchés de l’esclavage moderne, cachés aux yeux du monde, prospèrent dans cette région sous le contrôle du maréchal Khalifa Haftar. Une ironie cruelle se dessine : sous le regard de celui qui se veut le protecteur de la nation, les chaînes de l’oppression se resserrent.

Silence et trahison des autorités locales

Le silence des autorités locales et la persistance de ces pratiques abjectes sont des trahisons aux idéaux de fraternité et de solidarité qui devraient unir les peuples d’Afrique. Le maréchal Haftar, en détenant le pouvoir sur Kufra, détient également la responsabilité morale de démanteler ces réseaux. Mais l’inaction règne, et chaque jour qui passe, c’est une existence de plus qui s’effondre sous le poids d’une barbarie inqualifiable.

Cette tragédie moderne est une cicatrice béante sur le visage de l’humanité, un rappel sinistre que l’esclavage n’est pas une relique du passé, mais une réalité vivace dans certaines parties du monde. Les cris de Naima et des autres captifs résonnent dans le vide, un écho de désespoir que personne ne semble entendre.

Une cicatrice béante sur le visage de l’humanité

Tandis que la communauté internationale détourne les yeux, engrossée de ses propres problèmes, les marchés d’esclaves de Kufra continuent de prospérer. Une satire macabre se joue dans cette ville du désert, où des individus se considérant comme des dieux octroient les droits humains au plus offrant, et où l’indifférence globale nourrit la cruauté.

L’histoire de Naima Jamal est un appel au réveil, une injonction à ne pas ignorer les souffrances des autres, aussi lointaines soient-elles. Car derrière chaque victime de Kufra se cache une histoire, une vie brisée, une famille détruite. Et tant que ces marchés existent, l’humanité tout entière demeure complice de ce retour à l’esclavage.

 

Agadez : Les préparatifs du festival de l’Aïr

Agadez, 8 janvier 2025 –  Sous le ciel clair d’Agadez, lundi dernier, une rencontre empreinte de promesses et de collaboration a réuni les forces vives du tourisme et de l’artisanat. À l’aube de la 17ᵉ édition du Festival de l’Aïr, l’ancienne cité caravanière s’est faite le théâtre d’échanges riches et fructueux, propulsant cet événement majeur sur la scène nationale et internationale.

Une table ronde avec les autorités d’Agadez

Dans le cadre de sa mission dans la région, Mme Aghaichata Guichene, la Ministre de l’Artisanat et du Tourisme du Niger, a eu le privilège de partager une table ronde avec les Autorités Administratives et Coutumières d’Agadez. Par ailleurs, le charme ancestral de cette ville, allié à l’effervescence de ses habitants, a insufflé à ces discussions une profondeur et une vision communes : celle de faire rayonner le Festival de l’Aïr comme un joyau du patrimoine culturel nigérien.

Chaque échange, chaque intervention portait en elle la flamme d’une passion commune pour la culture et l’identité saharienne. Les acteurs du tourisme et de l’artisanat, piliers indéfectibles de cette célébration, ont aussi mis en lumière les défis et les opportunités liés à cet événement. Leurs récits, teintés de fierté et d’aspiration, ont dessiné les contours d’une édition qui promet d’être exceptionnelle.

Préparatifs de la 17ème édition du Festival de l’Aïr à Agadez : une rencontre enrichissante entre les acteurs du tourisme et de l’artisanat pour célébrer la culture et le patrimoine saharien.Le Festival de l’Aïr : Hymne à la diversité

Le Festival de l’Aïr, bien plus qu’une simple manifestation culturelle, est un hymne à la diversité et à la richesse de la région. À travers ses danses, ses chants et son artisanat, il raconte l’histoire d’un peuple, d’un désert et d’une culture qui se perpétue avec fierté. En outre, cette 17ᵉ édition s’annonce comme une ode vibrante à la créativité et à la résilience des hommes et des femmes qui font vivre Agadez.

En ces instants partagés, j’ai perçu la volonté inébranlable de chaque acteur de faire de ce festival un rendez-vous incontournable, un pont entre tradition et modernité, où le passé dialogue harmonieusement avec le présent. Les préparatifs battent leur plein et l’enthousiasme est palpable à chaque coin de rue, dans chaque atelier d’artisan, où les mains habiles façonnent des œuvres uniques, témoignages vivants d’un savoir-faire ancestral.

À mesure que les jours nous rapprochent de l’ouverture du festival, une énergie nouvelle enveloppe Agadez, annonçant une célébration à laquelle l’art, la musique et l’hospitalité légendaire de ses habitants s’entrelaceront pour offrir aux visiteurs une expérience inoubliable.

En somme, ce moment de convergence autour du Festival de l’Aïr est le reflet d’une région qui, forte de son héritage, regarde résolument vers l’avenir, prête à embrasser les opportunités que chaque nouvelle édition apporte. Un rendez-vous à ne pas manquer, où l’âme du désert se dévoilera dans toute sa splendeur, pour le plus grand bonheur des yeux et des cœurs.

 

Côte d’Ivoire : Le nitrate d’ammonium soulève un tollé et ravive les craintes de catastrophe

Abidjan, 8 janvier 2025 – Une cargaison de nitrate d’ammonium, commandée auprès de la Russie par un opérateur minier local, est arrivée à Abidjan à bord du navire Zimrida. Selon Hien Yacouba Sié, directeur général du port d’Abidjan, cette livraison initialement prévue pour septembre a été retardée en raison d’une avarie, nécessitant son transfert avant d’atteindre le port ivoirien.

Cependant, cette annonce n’a pas suffi à calmer les esprits. Au contraire, elle a déclenché une vague d’indignation et de suspicion au sein de l’opinion publique, qui se rappelle encore avec effroi des événements tragiques liés à cette substance.

Une histoire qui se répète ?

Le nitrate d’ammonium est tristement célèbre pour son rôle dans des catastrophes passées, la plus marquante étant l’explosion du port de Beyrouth en 2020, qui a causé des centaines de morts et des milliers de blessés. L’idée que ce même produit, souvent utilisé comme engrais, mais aussi comme composant d’explosifs industriels, soit à nouveau en transit dans un pays de la sous-région suscite une légitime inquiétude. « Il ne faut pas attendre qu’un drame survienne pour réagir », martèle un analyste en sécurité.

La livraison de nitrate d'ammonium à Abidjan suscite inquiétude et controverse, ravivant les craintes de catastrophe en Côte d'Ivoire.Zones d’ombre et manque de transparence dans  l’affaire de nitrate d’ammonium  d’Ivoire.

Malgré les assurances du directeur général du port d’Abidjan sur la nature prétendument non dangereuse de la cargaison, les doutes persistent. Pourquoi ce retard ? Pourquoi cette cargaison particulière ? Des questions restent sans réponse, et les explications fournies par les autorités semblent bien minces face à l’ampleur du risque. « On joue avec le feu ! », s’exclame un expert en gestion des risques, dénonçant le manque de transparence des hautes autorités ivoiriennes.

Une escorte suffisante ?

La promesse d’une escorte pour le transport de cette cargaison vers les usines du client est-elle une véritable garantie de sécurité ou un simple pansement sur une plaie béante ? Les sceptiques rappellent que, même avec des mesures de sécurité renforcées, le simple fait de stocker ou de transporter du nitrate d’ammonium présente des dangers majeurs. « Il suffit d’une étincelle », avertissent les spécialistes, rappelant que cette substance est une composante clé des engins explosifs utilisés par les terroristes dans la région.

Un passé qui joue contre

Le gouvernement ivoirien traîne une réputation de demi-vérités et d’omissions, et cette affaire parait renforcer l’idée que les autorités préfèrent gérer les crises en aval plutôt qu’en amont. « On a encore une fois l’impression que tout se passe derrière des portes closes, loin des regards des citoyens », déplore un activiste. Le spectre de la catastrophe de Beyrouth plane au-dessus de cette situation, et la population, déjà éprouvée par des années de turbulences politiques et économiques, craint de devenir la prochaine victime d’une négligence fatale.

Un appel à la vigilance

Alors que la cargaison se dirige vers son destinataire sous escorte, les voix s’élèvent pour demander plus de transparence et des garanties solides sur la gestion de ce produit dangereux. « Nous devons être vigilants et exigeants », clame un député de l’opposition. Les Ivoiriens méritent des réponses claires et des mesures proactives pour éviter que leur pays ne soit le théâtre d’une nouvelle tragédie.

En somme, dans un contexte régional marqué par l’instabilité et les menaces terroristes, la gestion de substances aussi sensibles que le nitrate d’ammonium ne peut se permettre aucune légèreté. La Côte d’Ivoire est à un tournant : soit elle prend des mesures fermes pour sécuriser ses infrastructures et regagner la confiance de sa population, soit elle risque de voir les graines de la défiance et de l’insécurité éclore, avec des conséquences potentiellement dévastatrices.